Merci Frère M.
Il y a qques années j'étais allée par curiosité à une conférence de Gérard Athias qui abordait notamment le langage des oiseaux mais ses explications ne m'avaient pas autant parlées que le lien que tu nous as transmis.
D'ailleurs ce lien me permet d'éclaircir une petite anecdote qui m'est arrivée il n'y a pas si longtemps...
Gérard Athias nous avait dit, entre autres, que les problèmes de genou étaient souvent liés à un problème entre le "je" et le "nous" (dans le couple par exemple), et que c'était aussi à ce niveau que se situait notre rapport à la "spiritualité".
Je ne veux pas dire de bêtises concernant ce que j'en ai retenu, alors si vous voulez plus de précisions à ce sujet, je pense qu'il faudrait voir sur ses bouquins (je ne les ai pas lus).
Je me sens plus "apte" à parler des mes p'tites histoires vécues que de parler des bouquins que je n'ai pas écrit ou pas lu.
Quoi qu'il en soit, comme j'avais pu vérifier en "live" cette expression du langage des oiseaux avec le couple de mes parents...
Un jour qu'une collègue de boulot avait mal à un genou, je lui ai demandé si elle avait des problèmes de couple actuellement ou d'autres problèmes relationnels qui pourraient s'exprimer par le "je-nous".
Elle m'a répondu "c'est quoi encore ce truc ?"
et je lui ai expliqué le peu que j'avais compris du langage des oiseaux.
N'empêche qu'en cherchant un tout petit peu... Elle m'a avoué avoir des petites contrariétés, pas dans son couple, mais au travail avec son patron...
Comme elle est d'origine anglaise elle m'a également dit "mais ton truc ça tient pas... Là c'est du hasard... Parce que en Anglais ça ne veut plus rien dire...".
Maintenant, et grâce à toi Frère M, je comprends que le langage des oiseaux concerne principalement la langue française et cela je l'ignorais.
Pour la p'tite histoire (quoique mes histoires sont à rallonge...),
Cette même collègue au bout d'un certain temps (on connait tous plus ou moins cela...
) a constaté que ce qu'elle considérait comme des petites contrariétés était l'arbre qui cachait la forêt...
A ma grande surprise, elle a été la première personne dans mon entourage professionnel à me demander des soins esséniens alors qu'elle était également une des premières personnes à rire de tous mes intérêts pas très "communs" et faisait partie de celles et ceux qui se demandaient si je n'étais pas adepte d'une secte (on m'a plusieurs fois ouvertement posé la question).
D'ailleurs je lui ai demandé ce qui lui avait fait changer d'avis par rapport à cela et elle m'a répondu : "en deux ans que je te côtoies au travail, j'ai pu voir que tu "tiens la route" et que tu n'es pas incohérente".
Faut dire que m'étant longtemps cru apôtre et ayant pendant des années essayé de convaincre mon entourage et n'en "récoltant" que le contraire de ce que j'espérais, j'ai bien retenu la leçon...
Plus de préchi-précha, plus d'attente, juste être ce que je suis, là où je suis...
Et même si c'est au travail et bien... Je suis...
Donc lorsque je suis arrivée dans la nouvelle société qui m'emploie depuis 2008, je ne me suis jamais cachée lors de mes pauses de midi pour lire ce que j'aime.
Tout comme j'ai pu oser poser mes conditions de vacances à l'embauche en fonction des dates de formation en soins etc.
Immanquablement, des personnes me demandent quelle formation je fais...
Quel bouquin je lis...
Au début je répondais : "oh une formation en soins énergétiques"...
ou "oh, je lis des trucs un peu particuliers que j'aime bien, rien à voir avec des romans"...
Mais j'ai constaté cela avait plus l'effet d'intriguer davantage que de détourner la conversation.
Maintenant, je réponds : "une formation en soins esséniens"...
et je fais lire les derrières de couverture à ceux qui me demandent ce que je lis.
Si des questions découlent encore après cela, j'y réponds, à ma manière, comme je peux, avec ce que je suis, sans me soucier du fait de ce que l'on peut penser de moi, mais sans chercher à convaincre non plus.
Je fais mon travail du mieux que je peux et en plus je réponds aux questions que l'on me pose quelles qu'elles soient, privées ou non... Et ça me plait.
Elle est pas belle la vie ?
Mes collègues ont bien vu qu'il ne fallait pas me brancher sur certains sujets, car alors je deviens intarissable... hi hi hi.
D'ailleurs vous avez certainement pu le constater sur le forum...
Par contre c'est vrai que quand quelqu'un "râle" constamment à côté de moi ou se plaint de maladies "chroniques" etc... Je m'amuse... hi hi hi.
Par exemple, ma chef qui a son bureau collé au mien, rouspète du matin jusqu'au soir.
Et bien à chaque fois qu'elle rouspète, je la regarde et je lui dis : "Là tu râles...".
Oui je sais ça peut devenir très vite agaçant, mais c'est aussi et surtout cela qui aide à faire prendre conscience de nos comportements. Et si on a pas conscience de nos comportements, comment les changer ?
.
Petite aparté : ne vous inquiétez pas on se charge aussi de me faire prendre conscience de mes attitudes à corriger... hi hi hi.
Donc je disais, pas plus tard que ce matin, alors que je m'extasiais devant une table qui venait d'être installée près de la photocopieuse en disant "super ! Depuis le temps qu'on l'attendait, ça va bien être pratique".
J'ai entendu de suite, presque outragée : "ah ouais mais tu as vu elle est trop basse ! Je ne sais pas pourquoi ils ont mis une table aussi basse... Pourtant ça existe des tables plus hautes ! C'est n'importe quoi !"
Je l'ai regardé en lui disant : "et c'est reparti... tu râles encore..."
Ce à quoi elle a répliqué : "et bien si je ne peux plus rien dire, ça commence à devenir vexant, là je vais me taire".
Je lui ai répondu : "meuuh non je ne cherche pas à te vexer et je ne t'ai pas dit de te taire, je te fais juste remarquer que tu es en train de râler, mais si tu veux te taire... Pas cap ?"
Du coup elle a rit... un peu jaune, a ouvert la porte d'un placard pour y prendre quelque chose...
J'ai bien vu qu'elle allait ouvrir la bouche pour de nouveau râler sur je ne sais quoi mais cette fois-ci elle s'est tournée vers moi en refermant la porte du placard et en disant... "Non, là je vais rien dire car tu vas encore me dire que je râle"... Et on a toutes les deux rigolé.
Bien que cela prendra du temps, elle est en train de prendre conscience de son côté "râleuse" et elle prête plus attention aux mots qu'elle dit ou va dire (surtout si c'est pour râler).
On en rit de plus en plus car lorsque je sais qu'il y a matière à la faire démarrer... il suffit juste qu'on se regarde et on se comprend...
Des fois je remplace les remarques par un "bip" en disant à la personne : maintenant je ne vais plus rien te dire par rapport à ça, mais chaque fois que tu le feras, je ferai "biiiip" et tu sauras pourquoi.
Et bien c'est un truc qui fonctionne super bien !
Voili, pour mes expériences du "mental des cellules" dans le quotidien... lol.
Bisous.
Sandrine