Le couple...

bonjour à tous,

aujourd'hui avec les nouvelles valeurs, celle du coeur etc... que vous connaissez, les structures socials commencent à se modifier. en effet, vous devez sans doute avoir changer de relations avec vos amis, dans le couple etc... oui car la nouvelle ère qui arrive nous pousse vers autre chose, vers des valeurs plus humaines dont les personnes ici peuvent en témoigner petit à petit dans leurs vies. alors la question, le débat que j'ouvrirais ici est à propos du couple.

comment vivez-vous à l'heure d'aujourd'hui la vie de couples ? Comment aujourd'hui se présente à vous cette notion intime de l'amour ?

Personnellement, je ne suis plus du tout dans la dynamique de couple, c'est une vision horrible et terrible le couple qui nous enferme dans des arquant, dans des bulles : l'ère du verseau est surnommé de temps à autre celle de l'individualité. alors oui, au lieu d'un duo il s'agirait plutôt d'un compagnon de vie. cette nouvelle notion repousse les limites du couple qui semble aller droit dans un mur. oui le couple a beaucoup d'émotionnelle qui rentre en jeu, de structures mentales fermées. et pourquoi ? parce que les gens n'ont pas suffisamment travailler sur eux-même pour être dans une relation équilibré !

je dirais que les couples c'est une dimension horrible car il y a un manque cruelle de communication, de compréhension. dans un couple, il y a de la peur, peur de perdre l'autre, de la jalousie, peur de l'embêter, peur et encore peur... avec le temps il y a de la frustration, des envies, etc... qui s'installe parce que le duo n'a pas su discuter en temps et en heure de tous ce qu'il n'allait pas dans l'instant. peur de dire, peur d'avouer, peur de blesser l'autre etc... c'est une relation où chacun vit sur une autre planète totalement différente sans chercher à la longue à renforcer les ponts ou à en créer de nouveaux ! ces êtres enfermés là dedans, ne cherchent pas à travailler sur soit, ils rentrent dans une routine et vive la routine... oui c'est triste même s'il semble avoir des instants de bonheurs etc... mais ces êtres parfois restent dans la routine boulot, dodo, métro ou presque et au final c'est très dur quand sa ne va pas au boulot de gérer son ménage. et n'oublions pas les raisons pour lesquelles parfois certains se mettent ensemble : combler un vide intérieur, il/elle a un joli cul, pas envie de solitude, envie de posséder, envie de recevoir, envie qu'on m'aime, envie de s'intégrer à la société etc... et tout ces choses nuient à une simple rencontre entre deux êtres, une simple rencontre... si une personne vie une vie pareil et qu'elle est réellement heureuse, mais vraiment pleinement épanouie dans ces schémas ci dans l'ensemble de son être : je dirais ok, je me suis peut être trompé ou il y a des cas à part mais dans l'ensemble croyez-vous voir en ces personnes qui vivent une telle expérience une joie profonde et inouie remplie d'amour et de paix ? il est si facile de se compliquer la vie, comme il est si facile de vivre une vie simple... je n'accuse personne, car nous avons tous nos expériences à faire, nous passons tous par toutes les étapes dans cette vie, ou dans une autre. il n'y a pas de bien ou de mal : ce que je regarde c'est juste là où les gens sont les plus heureux et ceci est mon baromètre personnel.

alors que dans la dimension d'un duo de compagnons de vies, nous nous apercevons que le sacré rentre en jeux, que le coeur et le respect de l'autre comme son égal sont présent... et des myriades de petites choses qui font que ces êtres scintilles. ce sont deux êtres équilibrés qui ensemble choisissent de vivre un bout de chemin. il y a toute la dimension du coeur car ici la relation est basée à partir du quatrième chakras et non du troisième...

c'est amusant parce que je pensais à ce sujet ces jours ci, et en ces temps de changements il est plus que jamais d'actualité. Et c'est là qu'on peut apprécier cette époque, qui permet d'en finir avec tout ce que tu cites, ce petit théatre qui a certes eu son utilité, mais largement insuffisant. Ne vaut-il pas mieux être seul que mal accompagné ? et se soigner, s'aimer afin de se voir avec l'autre comme un duo de personne qui s'échange plutôt que des mercenaires déguisés qui tournent en rond. Le couple c'est comme la méditation de groupe, si on n'est pas prêt, les problèmes s'amplifient. Si on est pas en dépendance de l'autre, on peut d'autant plus le respecter et l'aimer, échanger, puisqu'il n'y a rien à perdre, rien à défendre. Et si ça marche pas c'est que les routes sonts différentes, pas grave.

Un des meilleurs livres qui en parle à mon avis c'est "l'Initié" de Cyril Scott (Ed.La Baconnière), bien que ça date du début du 20ème siècle, un initié démontre par exemple l'absurdité de se sentir flatté si le compagnon est jaloux, et dénoue les jeux de l'égo...toujours d'actualité (il y a 3 livres)


Et puis plus actuel on a la chance d'avoir Leila Chellabi qui a écrit son histoire d'amour avec Romain Gary, intitulé "Romain mon amour", magnifique témoignage de deux âmes amies, respectueuses, et de plein pied dans la vie.
Evidemment Leila Chellabi est une maître en incarnation et Romain Gary un sacré personnage, n'empêche que leur histoire est une superbe aspiration du couple en devenir.

Quelques extraits :

"Ce que j'appelais complicité entre nous, il le qualifiait de fraternité : nous avions raison tous les deux.
La complicité n'est possible que dans la fraternité sinon elle n'a aucun fondement et n'est qu'un jeu de réactions dont les mots sont des dés que l'on jette au tapis instable du partenaire.
Dans la plupart des couples dit modernes, l'illusion de la complicité est un jeu où la mise et la donne sont des enjeux faussés, dont l'apparente compréhension superficielle ne scelle qu'une profonde discorde.L'agressivité en est le moteur, l'orgueil le masque.
La fraternité dont parlait Romain et que nous vivions n'a rien à voir avec cela.
C'est une union qui a pour base le soi et pour réceptacle le coeur.Au-delà du sexe, de la forme apparente qui installe les différences, au-delà de l'homme et de la femme se trouve l'être, l'essentiel, dans son expression non encore formulée."

"Quand Romain en veut à quelqu'un, c'est à moi qu'il le dit. Quand la personne arrive chez nous, très urbain, il lui sourit, et se montre charmant.
Un jour je lui ai dit : "Tu n'es qu'un sale hypocrite."
"Non", m'a-t-il répondu, "c'est ce qu'on appelle de la diplomatie."
"c'est pareil".
"Non", a-t-il enchainé, "sous mon toit je respecte mes convives dans leurs idées, leurs opinions, leurs actions...Mais je peux, moi, ne pas être d'accord quand même, alors je leur dit mais avec le sourire.Avec toi c'est différent, je peux me permettre de râler."
Il avait raison.
Un dimanche, nous attendions des amis pour déjeuner qui sont arrivés avec 45 minutes de retard.Romain fulminait : "Ils vont voir...merde...j'ai faim..."
Enfin ils arrivent.Romain, tout sourire, embrasse la jeune femme et ne dit rien du tout.
Je le regardais en me marrant, il esquivait mon regard.Après le départ de nos amis je lui ai dit :
"alors,ça n'est pas de l'hypocrisie, ça ?"
"non, c'est de la lâcheté" (sa voix bourrue souriait).
"Non, c'est de la gentillesse", ai-je repris, et nous en avons bien ri.

Il se disait agnostique, athée.Et je lui disais toujours : "Mais tu crois, ta religion c'est l'amour, la façon dont tu en parles est un acte de foi.Qu'importe les religions ! Il y a une seule chose à la base de tout et c'est l'amour.C'est pourtant simple !"
Et j'en ai toujours été sûre : Romain était un croyant qui s'ignorait.Il en avait le fond mais pas les formes.Il faut dire que les formes sont tellement stupides que c'était tout à son honneur.

"tu es la première femme qui ne m'ait jamais demandé à quoi je pense.C'est une question que je trouve stupide."
Moi aussi, je la trouvais stupide, mais en y réfléchissant, je me suis aperçue qu'il était le premier homme auquel je ne la posais pas.

Il me disait souvent : "Je ne peux pas t'inventer", et cela semblait vraiment le troubler "je les ai toutes inventées, et Dieu sait si je me suis trompé.Toi, je ne peux pas."
"Peut-être as-tu trop l'expérience des femmes maintenant pour pouvoir encore les inventer ?"
"non" me répondait-il, "toi tu existes vraiment, tu es à la fois imprévisible et parfaitement stable, je ne comprends pas bien, c'est étonnant."

Citation :

Et puis plus actuel on a la chance d'avoir Leila Chellabi qui a écrit son histoire d'amour avec Romain Gary, intitulé "Romain mon amour", magnifique témoignage de deux âmes amies, respectueuses, et de plein pied dans la vie.

Oui c'est le mot, magnifique témoignage, quand on connait l'issue tragique de Romain Gary

Et il y aussi (plus tard) le couple gnostique où chacun des "protagonistes" est éclairé et se réalise au travers d'un service commun pour humanité, en toute conscience et connaissance de cause.
Livre écrit aussi par Leïla Chellabi