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 Jason Rice (6) - La bataille ultime continue

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MessageSujet: Jason Rice (6) - La bataille ultime continue   Jason Rice (6) - La bataille ultime continue Icon_minitimeMar 19 Mar - 10:11

La bataille ultime continue

(13 novembre 2018)



Jay Weidner : Bonjour à tous. On est de retour avec Jason Rice. Si je me souviens bien, vous participiez à une action militaire sur une planète, et vous aviez rencontré ces créatures de type loup-garou. Que faisiez-vous là-bas ?

Jason Rice : Comme je l'avais expliqué, notre unité était là dans le but d’aider à former la population de la planète car nous n'étions pas assez pour mener les affrontements.  Et notre mission incluait qu’on ne serait pas les seuls à se battre. On était là pour les aider à défendre leur planète, à se préparer au niveau de l’approvisionnement, et de leurs défenses, à organiser les gens en bataillons ou en unités, pour qu’ils puissent mettre en place une défense contre les invasions sous faux pavillons qu’ils subissaient.

Jay : Qui était derrière ces invasions ?

Jason : Les Dracos, l’Intelligence Artificielle (IA), les Archontes. Ce sont eux qui tirent les ficelles de ces invasions, sous faux pavillons.

Jay : : Les Dracos, les Archontes et l’IA, sont-ils trois groupes ou entités séparées qui oeuvrent de concert ?

Jason : je crois que l’IA tire les ficelles pour les Archontes et les Dracos.

Jay : Qui a créé cette Intelligence Artificielle, vous le savez ?

Jason : Aucune idée. Probablement quelque chose faisant partie de la balance à une échelle universelle. Pour que la lumière règne, il faut qu’il y ait un défi, le défi étant l’IA.

Jay : Je veux revenir sur cette bataille un moment, mais parlons d’abord de cette planète où vous étiez. Cette planète porte un nom ?

Jason : Je l’appelle la Planète Un, car je ne me souviens pas encore de son nom. La plupart des termes  qu’on utilisait étaient des nombres, donc…

Jay : Typiquement militaire.

Jason : Typique, oui.

Jay : Tout se saura en temps voulu.

Jason : Et on n’avait pas besoin de savoir le nom.

Jay : Le fait de l’appeler Planète Un a-t-il une signification pour l’armée ou d’autres personnes ?

Jason : Je l’appelle Planète Un en raison de mon expérience sur cette planète, la première exoplanète où j’ai été envoyé, en dehors de la Lune et de Mars.

Jay : OK. Donc, vous êtes sur cette planète. Comment commence cette bataille ?

Jason : On était dans une ville en particulier sur les bords d’un grand lac, le lac ayant la taille du golfe du Mexique.  Cette planète était environ 2% plus grande que la Terre. Pourtant, la différence réside dans le fait que 60% de la planète était constitué de terres émergées. Les 40% restant étaient constitués d’eau, mais pas salée. Juste de l’eau douce.

Et il y avait deux lunes. L’un d’elles était appelée la Patate en raison de sa forme et parce qu’elle était jaune pâle. L’autre était appelée Nike pour la vitesse à laquelle elle bouge et pour sa couleur rouge clair.

On était stationnés dans la ville, dans la Zone 26, pour collecter des renseignements, des informations sur la population locale car ce qu’on devait faire, c’était de les former. On avait besoin d’informations comme : Comment s’articule leur civilisation ? Quelles sont leurs structures gouvernementales ? Quel type de commerce et de production ont-ils ? Quelles sont les possibilités de défense de la ville ? Quelles ressources possèdent-ils ?

C’est alors qu’a eu lieu l’attaque à énergie kinésique.

Jason Rice (6) - La bataille ultime continue Mzotzo10

On nous a dit, dans notre formation, qu’une des opérations de l'ennemi était de bombarder les pôles pour faire monter le niveau des eaux sur la planète, pour tenter d’inonder les zones côtières.

Jay : Ont-ils inondé la planète ?

Jason : Bien sûr que oui.

Jay : Beaucoup sont morts ?

Jason : Beaucoup, oui.

Jay : La plupart des gens vivent souvent sur la côte.

Jason : D’après mes estimations, la moitié de la population de la planète est morte de la guerre sur une période de 4 ans. Quand on est arrivé, ils étaient environ deux milliards. Environ un milliard ont perdu la vie dans cette guerre.

Jay : Et quand arrivent ces créatures loups-garous, menaient-ils l’armée dans cette invasion ?

Jason : Ils formaient l’armée de cette invasion. La civilisation de la Planète Un en était là où on en était sur Terre à la Révolution industrielle. Ils n’avaient pas de guerres généralisée, ils n’avaient donc pas d’armée ou de groupes mercenaires de défense ou de base défensive. C’était une grande société plutôt industrialisée. Donc, une partie de notre travail était de les aider à se préparer, et à adapter leurs technologies existantes pour créer des armes.

Il y avait une zone sur cette planète où il y avait des armes, même s’ils n’étaient pas en guerre active. Cette zone était donc ce qu’on a utilisé pour fabriquer leurs armes locales, car nos directives étaient qu’on ne devait pas instaurer de technologies de pointe, et la raison était, d’après ce qu’ils nous ont dit - et j’ai mon avis sur le pourquoi - qu’ils ne voulaient pas trop perturber la civilisation existante avec trop de technologie avancée.

Donc, ce qu’on a fait, c’était les aider avec leurs propres technologies, ce qui a aussi signifié une limitation du nombre de technologie de pointe qu’on pouvait utiliser. Et je sais maintenant que c‘était, en partie, une limitation délibérée de la part de ceux aux commandes, pour que la population planétaire soit réduite délibérément et que les dirigeants de la planète soient plus réceptifs aux mesures de contrôle qu’ils allaient mettre en place.

Jay : Vous dites donc que ceux qui vous ont envoyés là le savaient parfaitement et n’ont pas fourni les armes défensives nécessaires pour qu’ils puissent se défendre eux-mêmes contre ces horribles créatures qui arrivaient, et qu’ils l’ont fait pour réduire la population, en faisant croire tout le long que vous étiez les gentils ?

Jason : C’est exact. Ils savaient qu’il y aurait au final une grande réduction de la population de la planète. Leur plan était de la réduire suffisamment pour que les dirigeants de la planète soient ouverts aux contrôles financiers, aux gouvernements contrôleurs, aux contrôles qu’ils voulaient mettre en place pour au final pouvoir prendre le contrôle de la planète.

Jay : Un mouvement de pouvoir.

Jason : Voilà.

Jay : Je pense qu’on peut dire qu’en fait, vous étiez l’infanterie de la Cabale et qu’elle tramait quelque chose sur cette planète.

Jason : Correct.

Jay : Quel était le but ultime de la Cabale sur cette planète ?

Jason : Si vous vous souvenez, l’accord passé par la Cabale avec les Allemands de Mars convenait qu’ils fourniraient 24 000 soldats aux Allemands de Mars qui, eux, avaient un accord avec les Dracos pour sortir de leur bail de la Lune, stipulant qu’ils devaient fournir 12 de leurs véhicules blindés et des dizaines de milliers de soldats pour être employés à ce qu’ils appellent le contrôle des frontières.

Pour les Dracos, ça signifiait étendre leurs frontières. Et ce, en utilisant ces soldats d’infanterie sur ces planètes pour établir un moyen bien plus rapide pour contrôler la planète. Ils ne voulaient pas attendre 2000 ans. Ils ne voulaient pas accuser de retards, le temps que prennent normalement les populations pour développer leurs technologies, leurs structures sociales, mettre en place des gouvernements planétaires, et ce sur des centaines si ce n'est milliers d’années au cours desquelles une civilisation normale progresse. Ils voulaient ça directement. C’était une manière rapide de le faire. Ils ont donc créé une invasion sous faux pavillon. On est arrivés : « Hey, on vient vous aider. On aidera à défendre votre planète. » Le coût ? Céder le contrôle de leur planète.

Jay : Vous avez dit que l’ennemi était les Dracos. Mais qui étaient les loups-garous, alors ?

Jason : Ces loups-garous étaient une création des Dracos pour faire en leur nom ce qu’ils avaient besoin de faire. Donc la ligne de pensée des Dracos est : « Pourquoi devoir se mettre en danger soi-même si on a des affidés qui sont plus que disposés à le faire ? » Ce qui nous incluait, tout comme leur création, ces loups-garous.

Jay : Et on a déjà des programmes et la DARPA. Et les Russes travaillent aussi à la création de soldats artificiels. C’est donc déjà…

Jason :  … en train d’arriver, oui.

Jay : Donc là, votre première bataille s’approche ? Vous devez avoir eu des rapports sur ces créatures massacrant des gens, non ? Pourquoi ne pas les décrire à nouveau ?

Jason : Les briefings qu’on a reçus étaient incomplets, et ils l’étaient délibérément, car ils voulaient qu’on perde des gens. Une de leurs tactiques était d’avoir un pourcentage important de pertes civiles. Les briefings qu’on a reçus étaient remplis de lacunes, de trous. Il n’ y avait pas d’informations sur qui, sur quoi ou sur les niveaux technologiques auxquels on devrait faire face, juste qu’on avait affaire à un envahisseur.

On était sortis patrouiller, comme au cours des jours précédents, pour contrôler la zone et voir si on pouvait observer une réaction et si on entrait en contact. Huit membres de mon unité et moi avions intégré une unité de natifs, on les appelait les « Indigs »,  diminutif d’ «Indigènes». On avait intégré une unité de 40 personnes, et on faisait un mouvement de peloton. J’étais dans la périphérie d’une grande ville. Comprenez bien, ces villes où on opérait n’avaient pas de grands gratte-ciels. La façon dont cette civilisation opérait était que quand ils avaient besoin d’espace, ils s’étendaient.

Et la façon dont cette civilisation s’était fondée était fondée sur l’échange et n’avait pas de système financier. Ils n’avaient pas de monnaie fiduciaire. Elle a été introduite plus tard.

Jay : Par vous, non ?

Jason : Par le commandement.

Jay : Pour le contrôle.

Jason : Oui, ça faisait partie du contrôle. Ils avaient donc une civilisation très stable avant qu’on arrive pour les aider contre cette invasion. Mais donc, pour le premier contact, on était en patrouille, mon unité était intégrée à ce peloton, et on était en périphérie d’une grande ville. La première indication que quelque chose n’allait pas bien a été que l’ennemi a ouvert le feu, je crois prématurément, car on traversait une large avenue dans un de leurs itinéraires. Et un tiers du peloton était exposé sur la rue quand ils ont ouvert le feu. S’ils avaient attendu qu’on soit tous à découvert, ils auraient eu de meilleurs résultats. Heureusement, ça n’a pas été le cas.

Le long de la route, il y avait ce fossé d'environ 50 cm de profondeur. On aurait dit une griffure dans la Terre. Ça semblait peu profond mais la plupart d’entre nous ont pu s’y mettre à l’abri. Derrière nous, il y avait un édifice de trois étages. C’était un petit immeuble commercial en pierres noires. Devant nous, il y avait, au loin, des cabanes, des habitations. Elles étaient trop loin de nous et ne nous fournissaient pas un bon abri de toute manière. L’opération fut donc de se replier dans une structure qui nous mettrait à couvert. Vu que c’était le premier contact, on voulait se replier dans l’immeuble commercial. On y est donc entré et on a riposté en couvrant les groupes de liaison qui revenaient vers l’immeuble.

Jay : Tiraient-ils d’un vaisseau ?

Jason : Ils tiraient depuis l’autre côté de la route depuis une zone boisée. Au départ, on ne les voyait pas.  C’étaient des ombres.  On ne pouvait pas distinguer qui ou quoi.

Jay : Mais vous deviez avoir des infos sur leur apparence ?

Jason : Non. C’était une des lacunes.

Jay : C’était le premier contact ?

Jason : Le tout premier, oui. Et je soupçonne qu’ils avaient des informations très détaillées sur leur apparence, mais on ne les a pas eues. Ils se les ont gardées, afin que le nombre de victimes soit élevé.

Jay : Donc ils tiraient depuis les bois. Avec quel type d’armes ?

Jason : On a su plus tard que c’étaient des armes cryogéniques…

Jason Rice (6) - La bataille ultime continue Arme_c10

Jay : Elles congelaient ?

Jason : Oui… elles utilisaient une substance cryogénique. Et vu le niveau des technologies qu’on a ici actuellement, je ne veux pas parler de leur fonctionnement, car on pourrait les copier en partie, et ce n’est pas le but de mon témoignage. Je ne veux vraiment pas fournir une arme pour faire du mal aux gens.

Jay : Bien vu.

Jason : Mais elles fonctionnaient cryogéniquement. Avec des projectiles à lame. Ils contenaient une grande lame et à part cela, ces êtres avaient de grandes griffes à leurs orteils et au bout des doigts aussi. Ils étaient bipèdes. Ils mesuraient entre 2,40 m et 2,75 m de haut. C’était un croisement entre une machine et du matériel biologique. On voyait des tubes et tuyaux ou des articulations mécaniques au niveau de leur armure. Leur peau était noire. Ils avaient des touffes de poils gris foncés ou noirs. Ils avaient un museau raccourci et rempli de dents qu’ils utilisent avec succès.

Jason Rice (6) - La bataille ultime continue Loup-g10

Mais notre premier contact avec eux a eu lieu après être tous entrés dans l’édifice. Le chef du peloton et moi sommes montés sur le toit, et on ripostait vers l’autre côté de la rue. Une fois là-haut sur le toit, j’ai entendu des gens  crier : « Mon Dieu, c’est quoi ça ? » Bien sûr, leurs descriptions étaient bien plus hautes en couleur, car on n’avait jamais vu ça avant.  Et ils marchaient vite, aussi vite qu’un humain peut le faire. Mais c’était leur allure et ils bougeaient tout le temps aussi vite. Et ils pouvaient faire des sauts extrêmement loin, ce qu’on a découvert peu de temps après ce jour-là. Quand ils sont arrivés, ils n’ont pas tenté d’entrer par le rez-de-chaussée, on avait des gens qui leur tiraient dessus. Ils ont sauté du sol jusqu’au deuxième étage et nous ont attaqués sur le toit.

Jay : Ils n’étaient pas si rapides mais pouvaient sauter.

Jason : Exactement. Et quand ils ont atteint le rayon de combat en mêlée, ils ont lâché leur arme, car elle était attachée sur eux. Et ils ont utilisé leurs griffes et leurs dents.

Jason Rice (6) - La bataille ultime continue Loup-g11

Au départ, j’ai pensé : « Mince, ces créatures sont vraiment stupides. » Mais après y avoir pensé et réalisé plus tard qu’on avait créé ces êtres et dans les efforts de l’IA de créer autant de tireurs que possible, ils n’avaient pas besoin de les programmer avec une intelligence élevée, ils n’en avaient pas besoin. Ils avaient juste besoin d’êtres qui tireraient sur la gâchette. Et une partie du problème était que pour avoir une habileté tactique élevée, on doit déterminer sur quelles cibles tirer à courte portée, pour ne pas toucher les siens. Ils ont éliminé complètement cet aspect. Ils ont donc lâché leurs armes et ont sorti les griffes et dents ou des lames. Ils n’avaient pas besoin de tactiques genre : « Si je tire sur cet ennemi et que mon équipe ou moi, on est tout près, je dois faire attention. » Ces algorithmes importaient peu.

Jay : Ils ont lâché leurs armes et commencé à tout déchirer. Bien sûr, psychologiquement, ça a dû être…

Jason : Terrible ! Très effrayant. Car quand une bête de 2,75 m fonce sur vous pour tenter… on a cru au départ que c’était pour nous manger. Ce n’est que plus tard qu’on a réalisé que ce n’était pas pour nous dévorer mais pour nous éliminer.

Jay : Ils ne faisaient pas de prisonniers ?

Jason : Non.

Jay : Avez-vous tenté d’en capturer un ?

Jason : On a essayé. Mais leur programmation voulait qu’ils se battent jusqu’au dernier. Une autre preuve de combien ils sont une création extraterrestre. Ils ne se rendaient pas. On n’a fait aucun prisonnier. Le processus de nettoyage à la fin de la guerre comprend en général de prendre soin des prisonniers de guerre. Mais il n’y en avait pas, car ils ne se rendaient pas, et combattaient jusqu’à leur dernière once d’énergie en eux. Ils étaient programmés ainsi. C’était très effrayant, terrifiant, au départ. Certains cris au loin... car je n’étais pas près du mur, le parapet du toit, quand ils ont émergé de la lisière du bois de l’autre côté de la route. Mais j’ai très vite compris quand je suis arrivé pourquoi tant de gens effrayés disaient : « Contre quoi diable nous battons-nous ? »

Jay : Combien étaient-ils ?

Jason : Lors de la première vague, environ 50.

Jay : Et combien étiez-vous ?

Jason : On était 40. Et on a découvert très vite que nos armes automatiques de calibre .38 étaient assez inefficaces pour les abattre. Nos armes secondaires étaient des calibres .50, mais à tir unique. Des semi-automatiques mais pas totalement automatiques. Le chargeur contient cinq cartouches. Le problème, c’est qu’on avait 15 cartouches par personne. La première vague de 50 environ est arrivée, on a défendu notre position après cette première vague et on a vite vu que nos armes standards n’étaient pas efficaces. Les gens ont donc utilisé leur arme secondaire. Et après avoir commencé à tirer sur quelque chose et que rien ne se passe, on a besoin d’un plan B.

Et la deuxième vague était du même nombre environ. On a découvert qu’ils avaient un officier pour 15 à 20 soldats d’infanterie. Et c’étaient les seuls à ne pas nous regarder tout le temps. Les fantassins, les tireurs ne nous quittaient jamais du regard. Ils étaient comme des missiles « tire et oublie », et c’est-ce qu’ils étaient. Un grand nombre d’entre eux fonçaient sur nous jusqu’à nous éliminer ou jusqu’à ce qu’on les élimine.

Jay : D’accord, donc vous êtes sous armés, en infériorité numérique et ils sont plus forts. Avez-vous gagné ?

Jason : Excellente question. On n’était pas nécessairement sous armés, car au final, on a dû utiliser nos technologies de pointe, ou on aurait perdu. Donc, au départ, on ne pouvait pas utiliser de technologie de pointe, on était donc très limités. Comment a-t-on gagné ?  Ils étaient programmés dès le départ pour avoir des défaillances, car ils n’étaient pas censés gagner. Ces envahisseurs sous faux pavillon étaient censés perdre. Ils avaient prévu qu’ils perdent. Les Dracos envisageaient la conquête de la planète, car ils voulaient les populations pour pouvoir avoir quelqu’un à contrôler. Et la population devait leur demander et les inviter. Ils ne voulaient donc pas tous les éliminer, car quel serait le but d’éliminer ceux que vous voulez conquérir ? En envoyant ces envahisseurs sous faux pavillon, dès le départ, ils avaient planifié de perdre. Le processus de la réduction de la population planétaire était ce qu’ils visaient depuis le départ.

Jay : Donc, la Cabale et les Dracos collaborent, en fait.

Jason : Oui.

Jay : Et on crée une opération théâtrale, conçue pour que la planète entre rapidement dans les mondes que la Cabale convoite.

Jason : Voilà.

Jay : Vous avez pu trouver comment les éliminer, finalement.

Jason : Finalement, oui. Ce à quoi on a d’abord été entraînés, c’était la masse centrale. Viser la masse centrale. On tente de leur tirer en pleine tête. Ils bougent trop vite. C’est vraiment dur. On vise donc la masse centrale. Et avec ce qu’ils appellent le bloqueur de charges, car c’était une arme locale, et c’était équivalent à un calibre .50, de la taille d’un fusil à canon scié. Et ils les utilisaient pour arrêter les charges. Et ça fonctionnait.

Jay : Tout près, ça devait être très efficace.

Jason : Bien sûr, très efficace tout près. Mais pas vraiment à distance. Mais ça signifie qu’on est à portée de loups-garous de 2,75 m qui utilisaient leurs dents, griffes et tout ce qu’ils avaient pour tenter de nous tuer.

Jay : Au niveau des combats corps à corps, utilisaient-ils des tactiques comme les animaux sur Terre ?

Jason : Oui. Ils tentaient d’attraper vos bras et de sauter avec leurs pieds.

Jay : En utilisant leur poids ?

Jason : Oui. En plantant leurs griffes. Bien sûr, on ne le savait pas au début. Comme un baptême du feu, on apprend la leçon à nos dépens. Et on a fini par comprendre. On a compris beaucoup de choses à nos dépens, ils auraient pu nous en parler, mais ils ne l’ont pas fait. Une partie de nos camouflages et systèmes, était inefficace sur deux ou trois personnes, car ils avaient capté des signatures électroniques. On l’a découvert à la dure.
En fait, mon unité a commencé a faire des tests où on portait notre système de camouflage holographique. On se demandait comment diable ils pouvaient nous localiser ? On était bien camouflés, apparemment, des rayons infrarouges et des signaux, et visuellement aussi.

Jay : On y viendra dans un prochain épisode, la combinaison de camouflage et tout. Très intéressant.

Jason : Bien sûr. Oui.

Jay : Donc, la bataille fait rage et, au départ, vous perdez, car vous êtes très surpris par la férocité de vos ennemis. Puis vous avez compris que le calibre .50 à courte portée était votre seul espoir.

Jason : Oui. C’était en fait des cartouches de fusil de 12. Et c’est-ce qui fonctionnait. Et une fois qu’on a réalisé cela, le mot est passé au reste du peloton. On avait déjà perdu huit personnes à ce point-là. Donc, à la deuxième vague, on a pu les abattre avec ces armes secondaires.

La troisième vague comportait environ cent loups-garous arrivant d’un seul coup. Ils n’ont pas perdu de temps entre les deux. Et c’était le plus terrifiant de tout ça, car la plupart d’entre nous n’avions plus d’armes, à cours de munitions. J’ai fini par me battre au corps-à-corps. Je ne me rappelle pas grand-chose du reste du combat car c’est arrivé si vite. Je me souviens de voir des gens tomber à moins de 3 mètres de moi. J’étais blessé à plusieurs endroits. Et je ne me souviens de rien.

Jason : Aviez-vous d’autres armes pour vous assister dans le corps-à-corps ?

Jason : Des couteaux de combat.

Jay : C’est tout ?

Jason : Oui. On avait des baïonnettes fixes, on a donc pu utiliser nos armes comme lances, si vous voulez, mais les effets sont limités. Mais travailler en équipe a été la meilleure défense qu’on a pu trouver car, au corps-à-corps, on n’aurait pas résisté.

Jay : J’allais dire, simplement la portée…

Jason : La portée, oui. On était huit, avec moi neuf, là-bas ayant ces améliorations nanites et on a pu mieux nous défendre seuls que les autres soldats qui n’avaient pas ces améliorations nanites.

Jay : Vous finissez par les battre et vous avez dû les tuer jusqu’à la dernière créature.

Jason : Oui, jusqu’à la dernière. Plusieurs fois, au cours de ces quatre années, des troupes de nettoyage ou de suivi ou des renforts sont apparus, et tout les loups-garous ont disparu, jusqu’au dernier. Ils n’avaient plus de munitions. Et quand il ne reste que quelques personnes, c’était l’une de leurs tactiques, de vous faire tirer jusqu’à rester sans munitions, pour arriver au corps-à-corps. Et à ce niveau, ils avaient l’avantage.

Jay : Ont-ils rectifié la situation après en vous permettant d’avoir plus de munitions pour faire des rondes ?

Jason : Ils ont augmenté notre charge standard. Ils l’ont augmenté de 15 à 30. Il y avait toujours des limites quant à la quantité que les soldats peuvent porter. Les améliorations nanites permettaient de porter plus. Si on avait pu utiliser nos combinaisons armures de combat, la situation aurait été autre.

Jay : Quand vous êtes rentrés au quartier général, étiez-vous tous furieux ?

Jason : On était très contrariés car où étaient les renseignements ? Les informations sur qui on affrontait et ce qu’on affrontait ? Ils nous ont dit de faire avec.

Jay : D’une façon, ils vous développaient pourtant en vous forçant à aller dans des lieux où vous deviez être forts.

Jason : Oui.

Jay : Puis ils gardent les types durs, les plus durs pour après mener les pelotons.

Jason : Le darwinisme du combat.

Jay : Ah, c’est marrant comme expression. Jason, c’était un plaisir de vous recevoir. J’apprécie vraiment tout ce que vous apportez. On reviendra sur vos aventures sur cette planète et dans cette guerre dans notre prochain épisode. Je vous remercie d’avoir le cran de témoigner.

Jason : Merci à vous. Et j’aimerais clore en disant que c’est vraiment une bénédiction de pouvoir aider à susciter, d’une façon ou d’une autre, la divulgation, ce pour quoi on est ici. Merci, donc.

A suivre...

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