| | ORAOR | |
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+4sandrine elisabeth athena Régis 8 participants | Auteur | Message |
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Régis Fondateur/Admin.
Nombre de messages : 5353 Age : 67 Localisation : Un petit coin de paradis sur Terre Humeur : Optimiste Date d'inscription : 05/06/2006
| Sujet: ORAOR Lun 17 Mar - 7:54 | |
| Connaissez-vous Oraor ?
Voir les vidéos de ses conférences sur YouTube : https://www.youtube.com/watch?v=tL0RKhqS2Lk
C'est très intéressant !
Un coup de coeur : Pour la première fois à Paris, ORAOR !
Comme elle le raconte sur une de ces vidéos, elle est née avec une maladie qui a eu raison d'elle à l'âge de 18 ans. Après avoir traversé une NDE, elle est revenue guérie. Elle avait au passage acquis le don de guérison instantanée.
Pendant 15 ans, elle a reçu, dans l'isolement, un enseignement des plans supérieurs. Ils sont en contact avec elle et la guident pendant ses conférences. Ce sont eux qui donnent le thème en fonction de l'assistance. Chacun reçoit donc le message le plus approprié pour lui-même au cours de ces conférences-ateliers, plus par l'énergie transmise que par les mots eux-mêmes.
Sa mission est de nous aider à nous révéler à nous-mêmes et à traverser au mieux la grande transition que nous vivons sur le plan planétaire, en ressentant notre puissance créatrice et en choisissant l'amour inconditionnel.
L'atelier est composé de conférences, des questions de l'assistance et de méditations. Il aura lieu Samedi 19 et dimanche 20 avril 2008 à Paris, 21 rue Dareau, dans le 14e de 10h à 12h30 et de 14h à 18h.
__Accueillir ORAOR est une joie sans prix. Elle-même ne demande rien.__
L'association Clairamy avancera tous ses frais de déplacement et d'hébergement ainsi que la location de la salle. Nous demanderons aux participants d'apporter chacun leur contribution afin de couvrir les dépenses, selon leurs moyens.
Nous comptons sur la participation d'une quarantaine de personnes. Il vous est demandé de contacter l'une ou l'autre des personnes ressources suivantes pour vous inscrire :
Marie-Claire Mucelli : e mail : mc.mucelli@wanadoo.fr ; tel : 06 13 23 53 99 ou Marie Mallet de Chauny : e mail : mariedechauny@free.fr-- tel : 06 61 97 57 49 | |
| | | athena Membre ACTIF (Ancien d'Essania)
Nombre de messages : 324 Age : 70 Localisation : Maroc Date d'inscription : 03/07/2006
| Sujet: Re: ORAOR Lun 17 Mar - 8:13 | |
| merci regis en effet c'est interessant !!! :CoeurFleur: | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: ORAOR Lun 17 Mar - 11:56 | |
| Bonjour Régis,
J'apporte une réactualisation concernant la venue de Oraor les dates sont bonne mais le lieu de son intervention a changé cela se passera:
PARIS EST MONTREUIL 128 Rue de Paris 93100 MONTREUIL De 9h30 à 12h30 Et de 14h à 17h
En ce qui concerne la participation financière elle est de 30€ par inscription par personne: Pratiquement voici comment nous allons faire (toujours avec l'accord de Jeanne Marie) : nous allons demander à chaque personne inscrite d'envoyer 30 € à l'ordre de l'association CLAIRAMY à l'adresse suivante Madame Marie Mallet de Chauny 31 rue de la Paix 94200 IVRY S/Seine
Votre inscription sera validée dès réception du chèque.
Nous avons besoin d'argent maintenant parce que nous devons verser la totalité pour la location de la salle avant l’événement et il nous est également demandé de prendre une assurance. Jeanne Marie souhaite aussi que chacun puisse donner, selon ses moyens, une contribution libre pour le travail de l'association Clairamy et pour l'association Oraor.
Enfin, nous aurons besoin d'aide au niveau de l'accueil. Une dizaine de personnes munies d'un badge "Oraor accueil" ne seraient pas de trop. Les volontaires sont bienvenus !
Dans la lumière et la gratitude
Marie Claire (06 13 23 53 99 – mc.mucelli@wanadoo.fr) et Marie (mariedechauny@free.fr – tel : 06 61 97 57 49)
PS : nous remercions d’avance les parisiens qui ont la possibilité d’offrir un hébergement de se manifester.
Pour toutes celle et ceux qui désire vivre l'évènement je vous conseil vivement de vous inscrire au plus vite...
à la joie de vous rencontrer lors de l'événement!
fraternellement, Deva-ka :CoeurFleur: |
| | | elisabeth Membre ACTIF (Ancien d'Essania)
Nombre de messages : 593 Age : 74 Localisation : Alpes Maritimes Date d'inscription : 13/06/2006
| Sujet: Re: ORAOR Mar 18 Mar - 7:53 | |
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| | | sandrine Membre ACTIF (Ancien d'Essania)
Nombre de messages : 448 Age : 68 Localisation : Pyrénées Orientales Date d'inscription : 08/03/2007
| Sujet: Re: ORAOR Sam 3 Mai - 21:32 | |
| J'espère juste que la polution parisienne n'aura pas empéché Hafid d'être au meilleur de sa forme pour cette occasion, et qu'elle n'aura pas voilée sa lumière intérieure cette fois-ci. :bigclin: | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: ORAOR Jeu 15 Mai - 6:13 | |
| Bonjour Sandrine,
Notre lumière est nécessairement voilé durant une partie du chemin d'expérimentation de nos potentialités...
Le retour vers la source implique de développer une conscience d'amour et de bienveillance lumineuse pour toute la création...
A commencer par s'aimer soi même, afin d'aimer les autres consciences en chemin et se libérer du jugement de notre raison limité, ne nous permettant pas d'embraser le chant de conscience universel...
C'est l'impulsion cosmique qui fait avancer la vie au coeur du plan divin...
Alors orientons notre énergie à notre libération des servitudes subtils...
Il nous et dit de ne plus lutter contre l'obscure mais de bien s'ouvrir à l'amour et de se positionner avec clarté et fermeté sur notre ligne d'évolution personnelle, afin de faire croitre notre esprit vers la source...
Regarder à l'intérieur de soi profondément, c'est là que se trouve le travail de transmutation...
Chacun avance selon sa mesure et ses capacités acquises, mais tous vont vers le même destin de lumière...
fraternellement, Deva-ka :soleil02: |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: ORAOR Jeu 15 Mai - 6:32 | |
| Bonjour Deva-ka.... La libération des servitudes subtiles et l'introspection avancée te font t'envoler comme une bubulle..... vas-t'y falloir que je t'accroche à ton siège si tu parviens à te souvenir que le 17, tu sais... c'est le jour avant le 18 qui est deux jours avant le 20.... nous étions censés mangés sur Paris en groupe.... wii ! wiiiiiii wiiiii !!!!!!!!! A force de lester..... tu vas te retrouver en compagnie de Bouddha et de Jésus... tu seras le troisième.... wiiii mais on n'a pas le droit de se donner sa propre énergie.... non.... va falloir choisir ! J'hésite.... entre :ange1: et et :bisou: |
| | | Régis Fondateur/Admin.
Nombre de messages : 5353 Age : 67 Localisation : Un petit coin de paradis sur Terre Humeur : Optimiste Date d'inscription : 05/06/2006
| Sujet: Re: ORAOR Jeu 15 Mai - 7:45 | |
| Cher Hafid Je sais bien que tu n'es pas fort en orthographe et je ne voudrais pas te froisser... mais, là encore, si je m'arrête sur cette phrase - Citation :
- "ne nous permettant pas d'embraser le chant de conscience universel..."
, je constate que cette phrase illustre quelque chose qui n'a pas vraiment de sens. Franchement, embraser (mettre le feu) le chant (du verbe chanter), avoue que ça ne signifie pas grand chose ! Sans doute voulais-tu dire : "ne nous permettant pas d' embrasser le champs de conscience universelle", ce qui signifie tout autre chose et beaucoup plus compréhensible. Alors, à tous ceux et celles qui me rétorquent "Oui, mais c'est l'intention qui compte !", je suis bien d'accord, mais n'oubliez pas que nous sommes tous responsables de nos paroles et de nos écrits par rapport à ceux qui les lisent. | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: ORAOR Jeu 15 Mai - 9:45 | |
| Bonjour Régis,
Je te remercie pour la correction de la phrase...
je tacherais d'être plus vigilant afin d'être compris dans la bonne direction...
Accepter de recevoir l'aide ou le conseil avisé a toujours était pour moi, un petit pas supplèmentaire vers l'amélioration de ma communication avec les autres... Fraternellement, Deva-ka :soleil02: |
| | | PhJ Membre ACTIF (Ancien d'Essania)
Nombre de messages : 112 Age : 53 Localisation : BELGIQUE Date d'inscription : 07/06/2006
| Sujet: Re: ORAOR Jeu 15 Mai - 17:35 | |
| bon, c'est pas tout ça, mais Oraor ? Tu es allé la voir à Paris, Devaka ? J'ai regardé 2 ou 3 videos hier, mais je dois avouer ne pas avoir trop accroché, du coup je me demandais ce qu'il en était pour ceux qui assiste aux conférences de vive voix. | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: ORAOR Jeu 15 Mai - 21:08 | |
| Bonsoir Phj,
Oui je l'ai rencontré lors de sa venue à Paris...
C'est exactement comme sur les vidéos...
J'ai apprécié son enseignement spirituel, mais la personne (belle âme avec beaucoup de profondeur) avec laquelle j'était à plus ou moins accrochés...
Comme toujours nous sommes confronté à notre sensibilité spirituelle...
Tel maitre ou enseignant nous parlera plus, tel autre pas ou peu, comment expliquer cela..?
Si ce n'est la pluralités des chemins qu'emprunte l'oreille intérieur qui s'est développé lors de nos anciennes vies auprès de certain courant divin...
Actuellement, j'ai le coeur (chacra) qui est très sollicité j'ai l'impression agréable qu'il s'ouvre davantage en conscience lumineuse pour retransmettre les énergies du Wesak et me faire croître dans la joie...
Sri Tatatha sera à Paris je crois le 7 Septembre (date à confirmer) c'est un autre maitre de sagesse que je ne manquerais pas de rencontrer...
L'univers envoi plein de mise à jour pour nos prises de conscience...il y a depuis 1 ou 2 ans une intensification de la venue des maitres de sagesse à Paris...
On sent de plus en plus le mouvement qui s'opère au plus profond de nous même et leurs actions y contribue en partie...
Fraternellement, Deva-ka :globe02: |
| | | Régis Fondateur/Admin.
Nombre de messages : 5353 Age : 67 Localisation : Un petit coin de paradis sur Terre Humeur : Optimiste Date d'inscription : 05/06/2006
| Sujet: Re: ORAOR Ven 16 Mai - 6:32 | |
| La Vie restera toujours le plus grand Maître pour toutes et tous ! | |
| | | Lune d'ete Membre ACTIF (Ancien d'Essania)
Nombre de messages : 447 Age : 54 Localisation : Lyon Humeur : Heureuse Date d'inscription : 09/11/2006
| Sujet: Re: ORAOR Sam 17 Mai - 5:05 | |
| Bien d'accord avec toi, Régis Notre Vie au quotidien et notre façon de la voir et de la vivre est notre plus grand maître. Se détourner de cela , c'est être dans l'illusion. :CoeurFleur: | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: ORAOR Sam 17 Mai - 13:26 | |
| Bonjour à tous,
Pour celles et ceux qui veulent apporter leurs contributions de la richesse de leurs expérience d'apprentissage...
Selon votre compréhension actuelle pouvez-vous approfondir comment vous vivez concrètement au quotidien, l'enseignement du maître qu'est la vie pour vous..?
Comment cela vous fait progresser dans votre évolution spirituelle...?
Aujourd'hui, où en êtes-vous dans la connaissance de votre être intérieur, avez vous pu mettre en évidence vos freins, vos peurs, vos doutes..?
Votre capacité d'amour en conscience (au dela de l'émotionnel) a t-elle progressé vers vos objectifs d'harmonies..?
Seriez vous libre de partager et d'échanger sur des questions sensibles..?
Fraternellement, Deva-ka |
| | | ellera Membre ACTIF (Ancien d'Essania)
Nombre de messages : 752 Age : 59 Localisation : Canada Emploi/loisirs : service de livraison Date d'inscription : 04/12/2007
| Sujet: Re: ORAOR Sam 17 Mai - 15:21 | |
| Il est prouvé que notre cerveau est capable de lire les mots même lorsque nous orthographions mal le mot . Puis si il faut maintenant écrire sans fautes alors je vais m'abstenir sur ce forum car ceci est des détails . La valeur de la personne ou la profondeur de la phrase reste en totalité.
Pour ceux qui veut écrire sans fautes et entrevoit une telle rigueur , il y a google qui nous permet de corriger nos erreurs au fur et à mesure .
Pour tous ceux qui sont comme moi , dyslexie ou découlant de l'un de ces facteurs , ils pourront bénéficier d'une plus grande adaptation au monde extérieur souvent trop rigide .
je mentionne aussi que bien des saints ont été des gens très simple et parfois , ils ont incarné des personnages peu remarque au niveau académique. Je me rappelle de celle du curé qui devait passer son test et que la troisième fois , les hauts fonctionnaires de l'église l'ont localisé dans un petit village puisque , son coeur débordait d'amour dans une volonté d'acte volontaire. Quelques années après , ce petit bonhomme faisait quotidiennement des mirages et les paroissiens n'étaient pas affamé par les sombres pensées comme dans une grande ville qui se cherche par l'entremise des êtres .
NE PAS EFFACER CE TEXTE MERCI | |
| | | sandrine Membre ACTIF (Ancien d'Essania)
Nombre de messages : 448 Age : 68 Localisation : Pyrénées Orientales Date d'inscription : 08/03/2007
| Sujet: Re: ORAOR Sam 17 Mai - 15:53 | |
| Kikou Hafid, A toi l'honneur ...(de répondre aux questions que tu poses) | |
| | | Régis Fondateur/Admin.
Nombre de messages : 5353 Age : 67 Localisation : Un petit coin de paradis sur Terre Humeur : Optimiste Date d'inscription : 05/06/2006
| Sujet: Re: ORAOR Sam 17 Mai - 16:10 | |
| T'abstenir de parler sur ce forum, aeyta ? hi hi hi !!! Je n'en crois pas un mot.
Ceci dit, si j'ai fait une remarque sur les fautes d'orthographe, je n'ai jamais dit pour autant qu'il était interdit d'en faire. Sinon, il y a un moment que ce forum n'existerait plus ! Alors, de grâce, n'en fait pas une affaire personnelle. | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: ORAOR Sam 17 Mai - 17:14 | |
| Ta façon d'écrire ne m'a jamais dérangé Aeyta... je te l'ai déjà dit. Tu partages certaines de tes connaissances et réflexions et c'est ce qui importe.... avec toi au moins j'ai pas l'impression de regarder des bulles de savon. |
| | | sandrine Membre ACTIF (Ancien d'Essania)
Nombre de messages : 448 Age : 68 Localisation : Pyrénées Orientales Date d'inscription : 08/03/2007
| Sujet: Re: ORAOR Sam 17 Mai - 18:53 | |
| ben quoi c'est mignon les bulles de savon, avec ma fille on adore ça, ça reflète les couleurs de l'arc en ciel, ça s'envole, des gggrrooossses des p'tites, des minuscules, au moins c'est beau léger et amusant... | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: ORAOR Sam 17 Mai - 20:35 | |
| wii... comme quoi même ce qui est liquide devient aérien avec le souffle |
| | | Louise Membre ACTIF (Ancien d'Essania)
Nombre de messages : 667 Age : 70 Localisation : Montérégie, Québec Date d'inscription : 06/06/2006
| Sujet: Re: ORAOR Sam 17 Mai - 22:42 | |
| Désolée Hafid de te « damer le pion »… La vie au quotidien, nous la vivons tous et chacun à notre mesure… C’est certain qu’elle est Enseignante… pour nous ramener sur le sentier de l’Âme… Si nous savions Écouter notre Âme, nous vivrions déjà dans cet Éden ou Paradis sur Terre… Mais les voiles se sont accumulées et nous avons perdu l’Itinéraire de notre propre « carte intérieure »… Nous cherchons tous à tâtons, à travers des écrits, des lectures, des visions et des expériences, la route qui nous mènera au Bonheur… et ceci nous amène à nous poser la question « Comment être heureux dans un tel monde que nous vivons »? La Réponse proviendra toujours du Cœur… de ce Grand Créateur… « Regardez les Beautés que j’ai créées… » La Nature est à l’image de ce que « Je Suis »… Lorsque nous comprendrons tous que l’être humain fait également partie de la Nature avec ses multiples facettes… Nous pourrons dire que nous nous approchons de sa Floraison… :CoeurFleur: | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: ORAOR Dim 18 Mai - 6:11 | |
| L'infini dans les cieux
C'est une nuit d'été ; nuit dont les vastes ailes Font jaillir dans l'azur des milliers d'étincelles ; Qui, ravivant le ciel comme un miroir terni, Permet à l'oeil charmé d'en sonder l'infini ; Nuit où le firmament, dépouillé de nuages, De ce livre de feu rouvre toutes les pages ! Sur le dernier sommet des monts, d'où le regard Dans un trouble horizon se répand au hasard, Je m'assieds en silence, et laisse ma pensée Flotter comme une mer où la lune est bercée.
L'harmonieux Ether, dans ses vagues d'azur, Enveloppe les monts d'un fluide plus pur ; Leurs contours qu'il éteint, leurs cimes qu'il efface, Semblent nager dans l'air et trembler dans l'espace, Comme on voit jusqu'au fond d'une mer en repos L'ombre de son rivage, onduler sous les flots ! Sous ce jour sans rayon, plus serein qu'une aurore, A l'oeil contemplatif la terre semble éclore ; Elle déroule au loin ses horizons divers Où se joua la main qui sculpta l'univers ! Là, semblable à la vague, une colline ondule, Là, le coteau poursuit le coteau qui recule, Et le vallon, voilé de verdoyants rideaux, Se creuse comme un lit pour l'ombre et pour les eaux ; Ici s'étend la plaine, où, comme sur la grève, La vague des épis s'abaisse et se relève ; Là, pareil au serpent dont les noeuds sont rompus, Le fleuve, renouant ses flots interrompus, Trace à son cours d'argent des méandres sans nombre, Se perd sous la colline et reparaît dans l'ombre : Comme un nuage noir, les profondes forêts D'une tâche grisâtre ombragent les guérets, Et plus loin, où la plage en croissant se reploie, Où le regard confus dans les vapeurs se noie, Un golfe de la mer, d'îles entrecoupé, Des blancs reflets du ciel par la lune frappé, Comme un vaste miroir, brisé sur la poussière, Réfléchit dans l'obscur des fragments de lumière.
Que le séjour de l'homme est divin, quand la nuit De la vie orageuse étouffe ainsi le bruit ! Ce sommeil qui d'en haut tombe avec la rosée Et ralentit le cours de la vie épuisée, Semble planer aussi sur tous les éléments, Et de tout ce qui vit calmer les battements ; Lin silence pieux s'étend sur la nature, Le fleuve a son éclat, mais n'a plus son murmure, Les chemins sont déserts, les chaumières sans voix, Nulle feuille ne tremble à la voûte des bois, Et la mer elle-même, expirant sur sa rive, Roule à peine à la plage une lame plaintive ; On dirait, en voyant ce monde sans échos, Où l'oreille jouit d'un magique repos, Où tout est majesté, crépuscule, silence, Et dont le regard seul atteste l'existence, Que l'on contemple en songe, à travers le passé, Le fantôme d'un monde où la vie a cessé ! Seulement, dans les troncs des pins aux larges cimes, Dont les groupes épars croissent sur ces abîmes, L'haleine de la nuit, qui se brise parfois, Répand de loin en loin d'harmonieuses voix, Comme pour attester, dans leur cime sonore, Que ce monde, assoupi, palpite et vit encore.
Un monde est assoupi sous la voûte des cieux ? Mais dans la voûte même où s'élèvent mes yeux, Que de mondes nouveaux, que de soleils sans nombre, Trahis par leur splendeur, étincellent dans l'ombre ! Les signes épuisés s'usent à les compter, Et l'âme infatigable est lasse d'y monter ! Les siècles, accusant leur alphabet stérile, De ces astres sans fin n'ont nommé qu'un sur mille ; Que dis-je! Aux bords des cieux, ils n'ont vu qu'ondoyer Les mourantes lueurs de ce lointain foyer ; Là l'antique Orion des nuits perçant les voiles Dont Job a le premier nommé les sept étoiles ; Le navire fendant l'éther silencieux, Le bouvier dont le char se traîne dans les cieux, La lyre aux cordes d'or, le cygne aux blanches ailes, Le coursier qui du ciel tire des étincelles, La balance inclinant son bassin incertain, Les blonds cheveux livrés au souffle du matin, Le bélier, le taureau, l'aigle, le sagittaire, Tout ce que les pasteurs contemplaient sur la terre, Tout ce que les héros voulaient éterniser, Tout ce que les amants ont pu diviniser, Transporté dans le ciel par de touchants emblèmes, N'a pu donner des noms à ces brillants systèmes. Les cieux pour les mortels sont un livre entrouvert, Ligne à ligne à leurs yeux par la nature offert ; Chaque siècle avec peine en déchiffre une page, Et dit : Ici finit ce magnifique ouvrage : Mais sans cesse le doigt du céleste écrivain Tourne un feuillet de plus de ce livre divin, Et l'oeil voit, ébloui par ces brillants mystères, Etinceler sans fin de plus beaux caractères ! Que dis-je ? À chaque veille, un sage audacieux Dans l'espace sans bords s'ouvre de nouveaux cieux ; Depuis que le cristal qui rapproche les mondes Perce du vaste Ether les distances profondes, Et porte le regard dans l'infini perdu, Jusqu'où l'oeil du calcul recule confondu, Les cieux se sont ouverts comme une voûte sombre Qui laisse en se brisant évanouir son ombre ; Ses feux multipliés plus que l'atome errant Qu'éclaire du soleil un rayon transparent, Séparés ou groupés, par couches, par étages, En vagues, en écume, ont inondé ses plages, Si nombreux, si pressés, que notre oeil ébloui, Qui poursuit dans l'espace un astre évanoui, Voit cent fois dans le champ qu'embrasse sa paupière Des mondes circuler en torrents de poussière ! Plus loin sont ces lueurs que prirent nos aïeux Pour les gouttes du lait qui nourrissait les dieux ; Ils ne se trompaient pas : ces perles de lumière, Qui de la nuit lointaine ont blanchi la carrière, Sont des astres futurs, des germes enflammés Que la main toujours pleine a pour les temps semés, Et que l'esprit de Dieu, sous ses ailes fécondes, De son ombre de feu couve au berceau des mondes. C'est de là que, prenant leur vol au jour écrit, Comme un aiglon nouveau qui s'échappe du nid, Ils commencent sans guide et décrivent sans trace L'ellipse radieuse au milieu de l'espace, Et vont, brisant du choc un astre à son déclin, Renouveler des cieux toujours à leur matin.
Et l'homme cependant, cet insecte invisible, Rampant dans les sillons d'un globe imperceptible, Mesure de ces feux les grandeurs et les poids, Leur assigne leur place et leur route et leurs lois, Comme si, dans ses mains que le compas accable, Il roulait ces soleils comme des grains de sable ! Chaque atome de feu que dans l'immense éther Dans l'abîme des nuits l'oeil distrait voit flotter, Chaque étincelle errante aux bords de l'empyrée, Dont scintille en mourant la lueur azurée, Chaque tache de lait qui blanchit l'horizon, Chaque teinte du ciel qui n'a pas même un nom, Sont autant de soleils, rois d'autant de systèmes, Qui, de seconds soleils se couronnant eux-mêmes, Guident, en gravitant dans ces immensités, Cent planètes brûlant de leurs feux empruntés, Et tiennent dans l'éther chacune autant de place Que le soleil de l'homme en tournant en embrasse, Lui, sa lune et sa terre, et l'astre du matin, Et Saturne obscurci de son anneau lointain ! Oh ! que tes cieux sont grands! et que l'esprit de l'homme Plie et tombe de haut, mon Dieu! quand il te nomme ! Quand, descendant du dôme où s'égaraient. ses yeux, Atome, il se mesure à l'infini des cieux, Et que, de ta grandeur soupçonnant le prodige, Son regard s'éblouit, et qu'il se dit : Que suis-je ? Oh ! que suis-je, Seigneur ! devant les cieux et toi ? De ton immensité le poids pèse sur moi, Il m'égale au néant, il m'efface, il m'accable, Et je m'estime moins qu'un de ces grains de sable, Car ce sable roulé par les flots inconstants, S'il a moins d'étendue, hélas ! a plus de temps ; Il remplira toujours son vide dans l'espace Lorsque je n'aurai plus ni nom, ni temps, ni place ; Son sort est devant toi moins triste que le mien, L'insensible néant ne sent pas qu'il n'est rien Il ne se ronge pas pour agrandir son être, Il ne veut ni monter, ni juger, ni connaître, D'un immense désir il n'est point agité ; Mort, il ne rêve pas une immortalité ! Il n'a pas cette horreur de mon âme oppressée, Car il ne porte pas le poids de ta pensée !
Hélas ! pourquoi si haut mes yeux ont-ils monté ? J'étais heureux en bas dans mon obscurité, Mon coin dans l'étendue et mon éclair de vie Me paraissaient un sort presque digne d'envie ; Je regardais d'en haut cette herbe; en comparant, Je méprisais l'insecte et je me trouvais grand ; Et maintenant, noyé dans l'abîme de l'être, Je doute qu'un regard du Dieu qui nous fit naître Puisse me démêler d'avec lui, vil, rampant, Si bas, si loin de lui, si voisin du néant ! Et je me laisse aller à ma douleur profonde, Comme une pierre au fond des abîmes de l'onde ; Et mon propre regard, comme honteux de soi, Avec un vil dédain se détourne de moi, Et je dis en moi-même à mon âme qui doute : Va, ton sort ne vaut pas le coup d'oeil qu'il te coûte ! Et mes yeux desséchés retombent ici-bas, Et je vois le gazon qui fleurit sous mes pas, Et j'entends bourdonner sous l'herbe que je foule Ces flots d'êtres vivants que chaque sillon roule : Atomes animés par le souffle divin, Chaque rayon du jour en élève sans fin, La minute suffit pour compléter leur être, Leurs tourbillons flottants retombent pour renaître, Le sable en est vivant, l'éther en est semé, Et l'air que je respire est lui-même animé ; Et d'où vient cette vie, et d'où peut-elle éclore, Si ce n'est du regard où s'allume l'aurore ? Qui ferait germer l'herbe et fleurir le gazon, Si ce regard divin n'y portait son rayon ? Cet œil s'abaisse donc sur toute la nature, Il n'a donc ni mépris, ni faveur, ni mesure, Et devant l'infini pour qui tout est pareil, Il est donc aussi grand d'être homme que soleil ! Et je sens ce rayon m'échauffer de sa flamme, Et mon coeur se console, et je dis à mon âme : Homme ou monde à ses pieds, tout est indifférent, Mais réjouissons-nous, car notre maître est grand !
Flottez, soleils des nuits, illuminez les sphères ; Bourdonnez sous votre herbe, insectes éphémères ; Rendons gloire là-haut, et dans nos profondeurs, Vous par votre néant, et vous par vos grandeurs, Et toi par ta pensée, homme ! grandeur suprême, Miroir qu'il a créé pour s'admirer lui-même, Echo que dans son oeuvre il a si loin jeté, Afin que son saint nom fût partout répété. Que cette humilité qui devant lui m'abaisse Soit un sublime hommage, et non une tristesse ; Et que sa volonté, trop haute pour nos yeux, Soit faite sur la terre, ainsi que dans les cieux !
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