Petit message de mondexplor
Tout le monde connaît la fameuse histoire de ces trois hommes au restaurant qui donnent chacun un billet de 10 euros pour régler une addition de 25 euros. Ils demandent au serveur de garder 2 euros de pourboire, et de ramener la monnaie restante.
Le serveur porte donc les 30 euros à son patron lequel lui tend cinq euros. Le serveur garde deux euros pour lui, et il rend un euro à chacun des clients. Les clients ont donc donné 9 euros chacun. Il y avait 30 euros au départ, les clients ont donné 3 x 9 euros ce qui fait 27 euros. Avec les 2 euros gardés par le serveur, cela fait 29 euros. Où est donc passé l’euro qui manque ?
Si vous ne connaissez pas ce problème, prenez quelques secondes de réflexion avant de poursuivre la lecture...
...Passons à l’étape suivante. En réalité si ce problème vous paraît insoluble, c’est tout simplement parce qu’il est mal posé. L’énoncé du problème, même s’il vous a semblé d’une rigueur implacable, vous a amené à raisonner à l’envers, d’après une logique qui était fausse à la base. La question de départ étant fausse, votre raisonnement ne pouvait qu’aboutir à une impasse. La question n’ayant pas de sens, vous n’aviez aucune chance de trouver une solution là où il n’y en avait pas !
Pour sortir de ce cercle infernal, il vous fallait faire l’effort de penser autrement, de regarder les choses sous un autre angle. Voilà donc comment il aurait fallu aborder les choses : sur les 30 euros, les clients en ont récupéré 3, et le serveur 2. Cela correspond bien aux 5 euros qui étaient en trop. Ou encore : le patron et le serveur ont perçus 27 euros (25+2) qui correspondent bien aux 27 euros (3 X 9) donnés par les clients.
Il faut à présent regarder au-delà de ce problème qui est une métaphore sur les multiples façons de percevoir le réel. En effet, la vision du réel que la société nous a inculquée depuis l’enfance est peut-être fausse à la base. La plupart du temps, si l’on confronte les théories admises comme exactes, avec la réalité des faits sur le terrain, on se rends vite compte qu’il y a presque toujours quelque chose qui ne colle pas.
Chaque détail de la démonstration pris séparément semble d’une rigueur implacable, et pourtant les faits ne sont jamais conformes à la réalité telle que l’expérimentent chaque jour des milliers depersonnes.
Peut-être regardons-nous le monde à travers une logique fausse et perverse qui nous fait raisonner à l’envers, et nous empêche de voir le monde tel qu’il est réellement. Dans ce cas les questions qui nous sont posées depuis l’enfance n’ont pas de sens, et nous n’avons aucune chance de trouver les réponses là ou il n’y en a pas.
Pour sortir de ce cercle infernal, il faudrait raisonner comme on regarde à travers un miroir. En pratique, il faudrait interprêter toute notion admise en ce monde, par son contraire, exactement, pour espérer approcher un temps soit peu d’une vérité. Et cependant il faudrait encore se méfier du résultat.
Voici alors ce que pourrait être un exemple flagrant de la perversité du système dans lequel nous baignons sans nous en rendre compte. Dans le vocabulaire ufologique le terme « sceptique » s’est imposé pour désigner les rationalistes qui ne croient pas en l’existence des ovnis. Cela parait logique et pourtant… si l’on inverse cette définition, par effet miroir, on obtient : les sceptiques croient en l’existence des ovnis.
De fait, les vrais sceptiques ne sont-ils pas ceux qui un jour, ont cessé de croire aveuglément à la thèse officielle ? Au contraire, les « croyant » ne devraient-ils pas être ceux qui adhèrent à l’opinion générale sans jamais douter de l’explication des autorités ?
C’est ainsi que le système est si faussé qu’il a privé à jamais du seul terme qui aurait pu les désigner, ceux-là même qui portent en eux l’esprit véritable du scepticisme. Et le système est si pervers que ce terme de « sceptique » désigne justement ceux qui ne l’ont jamais été.
Faut-il donc passer de l’autre coté du miroir pour espérer enfin regarder le monde et le comprendre tel qu’il est vraiment ?