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 La non-linéarité du temps (par Daniel Meurois)

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MessageSujet: Re: La non-linéarité du temps (par Daniel Meurois)   La non-linéarité du temps (par Daniel Meurois) - Page 2 Icon_minitimeJeu 3 Sep - 17:31

Cette même personne m'avait raconté un vécu très fort.
Alors qu'elle recevait un soin et qu'elle revisitait l'une de ses incarnations où elle se voyait préparer des herbes dans un chaudron, dans une petite cabane en montagne...ce chaudron qu'elle sentait déjà aimer tant à l'époque lui est revenue dans cette vie-ci ; quelques heures plus tard lorsque qu'on l'a livra de diverses choses dont elle avait besoin.
Les objets qu'on aime vraiment nous reviennent quelques fois, et traversent le temps.
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Serge
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Serge


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MessageSujet: Re: La non-linéarité du temps (par Daniel Meurois)   La non-linéarité du temps (par Daniel Meurois) - Page 2 Icon_minitimeVen 4 Sep - 7:18

Oui, je suis d'accord avec Régis. Il est en effet possible de projeter une partie de sa propre énergie puis de la densifier cela au point de la rendre "palpable", mais il s'agit d'un "double", pas de la structure de base du corps physique.

Un Grand Maître l'a déjà fait avec moi, une seule fois, mais pas au point d'avoir le temps de le toucher, toutefois, mais c'était très réaliste et l'énergie dégagée m'a carrément plaqué contre un mur ! (lol)

Pour ma part, je n'ai jamais réussi à me "condenser", lors de la douzaine de projections que j'ai effectuées, avant de laisser tomber pour l'extension de conscience, beaucoup plus sobre et efficace à mon goût.

Je pense que les Grands Maîtres ne cherchent à violer aucune loi mais se servent d'une loi supérieure pour compenser (ou annuler les effets) d'une loi inférieure.

D'ailleurs, il n'est pas utile de bousculer ainsi les lois de la physique en déplaçant le corps, alors qu'il est possible de se projeter, psychiquement ou de pratiquer l'extension de conscience, ceci avec une perte minimale d'énergie pour le corps de chair et sa physiologie.

Les expériences de condensation (rendre l'éthérique palpable) doivent très certainement être réservées à des disciples qui ont besoin, pour une raison ou pour une autre, d'être témoins de ce genre d'expérience ou de manifestation.

Cela dit, et je le répète, je ne dis pas qu'il est impossible de déplacer la chair, je me demande juste où serais l'intérêt réel d'un tel désir, outre celui cité plus haut.

cela dit, il paraît que les "Avatar" ce servent de la condensation durable pour éviter de passer par la naissance physique...
Là encore, je n'ai aucune preuve, mais je demeure ouvert à tout.

Bien cordialement Very Happy
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MessageSujet: Re: La non-linéarité du temps (par Daniel Meurois)   La non-linéarité du temps (par Daniel Meurois) - Page 2 Icon_minitimeVen 4 Sep - 7:35

Dans "Les Annales Akashiques", Daniel Meurois écrit ceci :

L'avenir de la Mémoire
Et le Futur ? Sa "mémoire" collective ou individuelle existe-t-elle, déjà inscrite dans l'Akasha ?

Plaçons-nous un instant sur n'importe quel degré de l'escalier symbolique qui me fut montré. Ce dernier est aussi fait, bien évidemment, de marches translucides qui existent devant nous et même au-dessus de nous... Cela voudrait-il dire que, globalement, notre Futur serait déjà tracé dans l'Eternité ?

Si c'était le cas, cela signifierait que, vie après vie, nous ne ferions que nous remémorer - en les revivant - les scénarios de progression inventés par notre esprit à travers des univers virtuels afin de parfaire sa Réalisation et participer ainsi à la Création.

Ultimement et en me plaçant le plus haut possible sur la pointe de ma conscience, là où les repères humains se désagrègent, je ne suis pas loin de le penser... en y apportant toutefois quelques bémols.

Une vision aussi radicale des choses sous-entendrait un déterminisme absolu et donc désespérant. Quoi que nous fassions, nous ne ferions que retrouver les traces que notre conscience supérieure, déjà parfaite en Dieu, a imaginées, tous bonheurs et toutes douleurs confondus.

Par la même occasion, cette compréhension figée de l'univers et du Temps dresserait de la Divinité un portrait plutôt triste. Nous serions asservis à une dynamique hyper réglée au sein de laquelle le principe de la spirale de la et des vies ne serait qu'une illusion de plus.

Le champ de Conscience de Dieu Lui-même, tout Amour et par conséquent toute Liberté, s'en trouverait radicalement dénaturé. Le Divin serait pris au piège du déterminisme qu'Il aurait mis au point. Nous nous débattrions donc au centre d'une suprême et infinie absurdité.

Tous ceux qui ont déjà vécu des expériences intenses de nature mystique, de celles qu'aucun mot en aucune langue ne peut traduire, savent en eux-mêmes que ce ne peut être le cas. La joie - je devrais dire la "communion de félicité" - qui est éprouvée lors de semblables événements est telle que le petit exercice de réflexion et de supposition auquel je viens de vous convier en quelques lignes devient absurde.

Seulement voilà... Il me fut néanmoins affirmé par une Présence de Lumière, il y a une quinzaine d'années, que notre esprit était déjà réalisé dans sa perfection au sein de la Conscience divine... Comment donc concilier l'expérience mystique ineffable et la cohérence d'une légitime réflexion ?

En partant d'une approche non figée de ce qui constitue les "matériaux mémoriels" des marches de l'escalier qui sont en avant et au-dessus de nous, c'est-à-dire de l'aspect mouvant de ce qui nous apparaît comme étant le Futur. Si on envisage ce type de compréhension, tout ce qui bâtit le Futur et donc le Futur lui-même serait constamment en état de modification.

Cette approche reflète d'ailleurs la logique même de ce qui est la conséquence inévitable de notre libre-arbitre, tant individuel que collectif.

Le schéma de ce qui apparaît comme notre avenir aujourd'hui peut être différent de celui qui se présentera demain matin, compte tenu de ce qui s'offrira à nous d'ici là.

En réalité, ce n'est même pas tellement ce qui surviendra dans ce laps de temps qui importe puisque ce sera toujours la résultante mathématique de ce qu'on nomme le karma. Ce qui compte, c'est le type de comportement, l'attitude que nous aurons et le type de décision que nous prendrons face aux éléments qui se présenteront à nous, même les plus anodins.

C'est donc notre force d'âme et notre état d'esprit qui construisent et modifient constamment la trame de ce qui nous attend, autrement dit les dossiers d'informations constituant notre Futur.

Les pérégrinations qui constitueront celui-ci ne seraient donc capables que sous forme de probabilités qui se chevauchent en permanence en fonction de la multitude de nos réactions à chaque instant de vie.

Notre point d'arrivée serait immuable puisqu'il est un "retour à la Maison"... Quant aux itinéraires à emprunter afin que nous sortions du grand Rêve formateur qu'est notre odysée dans un Temps virtuel, ils seraient de notre libre-arbitre.

En définitive donc, afin que nous vivions la Réalité selon laquelle tout est déjà accompli et parfait, il nous faut sortir du Rêve dont l'invention du Temps et des mondes est le moteur principal.

En termes orientaux, on pourrait dire que sortir de la Maya - l'illusion - c'est cela... C'est se souvenir de Ce qui est déjà, de toute éternité, puis se fondre dans son Absolu. C'est comprendre que nous rêvons toutes les marches de notre ascension intérieure et que ce rêve se tient au-delà de la dualité. Il n'est ni bien ni mal. Il est l'instrument par lequel notre esprit devient enfin pleinement conscient parce que co-créateur effectif de sa divinité originelle.

Je suis personnellement convaincu que ce que nous appelons notre passé, notre présent et notre futur sont destinés à fusionner. Toutes les marches de l'escalier hélicoïdal qui nous a servi d'exemple symbolique seront, par conséquent, amenées à se superposer, réduisant ainsi les événements - matériaux - souvenirs qui les composaient à leur plus simple expression dans un grand mouvement de réconciliation dont bénéficiera le pivot qu'est notre esprit.

Que deviendra une telle marche unifiée, plus précieuse que le plus pur des diamants ? Il me fut dit qu'elle sera l'une des composantes de l'Onde d'expansion divine dans la prochaine Vague de Vie... donc lors de la mise en scène d'un autre type de Temps... ou d'une dimension qui le remplacera.


(Extrait de "Les Annales Akashiques" de Daniel Meurois-Givaudan - Editions le Passe Monde)
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Hervé Z-G
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MessageSujet: Re: La non-linéarité du temps (par Daniel Meurois)   La non-linéarité du temps (par Daniel Meurois) - Page 2 Icon_minitimeVen 4 Sep - 8:16

Merci pour cet extrait Régis Very Happy

Je suis tout à fait d'accord sur le fait que rien ne soit "figé" et que nous restons malgré tout les "créateurs" de nos vies . Wink

En ce qui concerne ce qu'explique Daniel à propos du Temps , je voulais te dire Régis que je pense que tu devrais aussi lire (si tu ne l'as pas encore fait) le 3e livre de Michael J Roads : "Un Retour à l'Unité" . C'est réellement fantastique ! cheers drunken sunny




:ange1:
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valentius
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MessageSujet: Re: La non-linéarité du temps (par Daniel Meurois)   La non-linéarité du temps (par Daniel Meurois) - Page 2 Icon_minitimeSam 5 Sep - 13:46

J'ai trouvé un livre sur Internet http://www.tradition-mystique.net/biblio_bossu.html d'un auteur assez particulier (positivement) et qui a été semble-t-il en parcourant ce site, très actif dans le domaine spirituel, pourtant on n'en n'a pas beaucoup entendu parler dans la littérature spirituelle. Il est décédé maintenant. Le livre est LE BOSSU D'AMSTERDAM de l'auteur RAYMOND BERNARD, un français de France; voici des extraits qui concernent le sujet de ce post.

En résumé il rencontre un monsieur (bossu) à Amsterdam qui le reconnait et lui demande l'explication d'un aventure (de voyage dans le temps qu'il a vécu accidentellement).

L'AVENTURE:
...
"Qu'entendez-vous pas expérience rare, aventure exceptionnelle ?"
- "Pour le comprendre, vous devez écouter mon récit et soyez assuré que je n'oserais vous faire perdre votre temps pour epiloguer sur de simples conjectures..."

- "Je ne perds jamais mon temps avec autrui, Monsieur. Les autres sont toujours prêts à donner et, toujours, je suis prêt à recevoir".

- "Je saisis ce que vous entendez par là. Cependant, mon histoire est si incroyable, si invraisemblable, que vous êtes le premier et que vous serez le seul à qui j'en ferai part! Aux yeux du grand nombre, un tel récit ferait taxer son auteur de fou ou bien de rêveur. Or, je ne suis pas fou et je n'ai pas rêvé..."

- "J'ai tout mon temps et c'est, croyez-le, avec la plus grand intérêt que je me prépare à vous entendre, avec la plus extrême sympathie aussi. Si je puis ensuite vous être utile et éclairer tant soit peu votre chemin, vous savez pouvoir compter sur moi."

- "Ah! Je savais bien, je sentais que ce moment devait surgir. Le seul fait de vous relater cette aventure sera pour moi un réel soulagement. Il est impossible, naturellement , de rendre en des mots limités une expérience de ce genre, car il faudrait, en même temps, recréer le climat, redonner vie aux émotions de l'instant vécu et transmettre aux paroles la vigueur de l'événement. Je ferai de mon mieux. N'hésitez pas à m'interrompre si une explication vous paraît obscure. Au fond, mon récit pourrait se résumer à quelques mots définissant un brusque changement d'univers, un transfert d'un monde à un autre..."
- "Vraiment, monsieur, vous m'intriguez! Qu'entendez-vous par là ? Quelle est donc cette expérience ?"
Mon interlocuteur repousse son assiette, croise les bras sur la table et, indifférent à tout ce qui n'est pas lui et moi, entreprend, d'une voix lente et grave, son extraordinaire récit.
- " Me croirez-vous, ou bien à mesure que se développera mon récit, aurez-vous l'impression que mon imagination s'égare dans l'obscur labyrinthe où la raison paralysée laisse les pensées errer au gré d'une folle anarchie ? Vous me prêtez une oreille attentive et je sens votre regard scruter, à travers moi, le domaine mystérieux où tout mon être, en cet instant, vibre comme si le présent incarnait soudain l'événement passé, le souvenir qui maintenant prend forme en des mots étant déjà, entier, vivant, dans ma conscience...

- " J'avais, ce soir-là, décidé de diner au "Café Moderne". Ce restaurant, situé sur la Leidseplein, à proximité du théâtre donne sur une artère fréquentée et, en ce mois de Juin, le spectacle d'une foule paresseuse souhaitant accueillir par une promenade tardive les promesses d'une saison plus clémente, m'était une agréable compagnie dans mon repas solitaire. J'entendais à peine le fracas de la circulation intense qui projette constamment, en ce carrefour central, véhicules grands et petits, quelques bruyants camions et une gazouillante nuée de bicyclettes. Je contemplais la foule, m'abandonnant aux étranges sentiments que suscite la vue de gens divers, eux-mêmes la proie de leur individualité et de secrètes pensées jalousement gardées.
- " Tous sont SEULS, me disais-je, même celui-ci dont les bras s'agitent au rythme de paroles qu'il destine plus à lui-même qu'à celle qui l'accompagne, même celui-là qui CROIT écouter et dont la pensée, déjà, est accaparée par les souvenirs qu'un mot de l'autre a fait jaillir en lui!" Et moi-même, j'étais seul d'une solitude infinie, comme eux tous, seul.

- " Je mangeais; mon corps acceptait la nourriture qui lui était proposée en gestes mécaniques par un réflexe d'une habitude lointaine. J'avais naturellement choisi mon menu parmi les aliments que j:aimais et je les absorbais sans la curiosité ou la surprise, bonne ou mauvaise, qu'un mets nouveau peut susciter par une comparaison inconsciente avec autre chose. Peut-être mon goût appréciait-il ce qui le sollicitait ? En tout cas, il ne le refusait pas et j'étais ainsi entièrement au spectacle de la rue...
- "La grande horloge de 1'American Hôtel illuminé, au loin, marquait presque vingt-et-une heures quand, non regard se posant sur elle, je prie conscience du temps. Mon addition était prête. Sans attendre les quelques centimes qui ne revenaient, je me levai, franchis la porte et descendis les quelques marches. Je voulais ne mêler à cette foule maintenant un peu moins dense, vivre avec elle, anonyme dans l'inconnu des autres même si, pour eux, l'espace d'une pensée, je devais être un bossu qui passe.

- "Je traversai la rue, pressé de m'étourdir de ce vacarme qui, de toute part, me criblait déjà des pointes discordantes de son rythme terrifiant. Comme d'habitude, j ' oublierais dans le bruit les terreurs d'une existence torturée par l'abjecte compagnie d'une difformité jamais acceptée.

- "Oui! La foule, le vacarme... ET TOUT A COUP LE SILENCE, LE VIDE, LE NEANT ! Un silence, un vide, un néant impossibles a imaginer. Pendant quelques instants, RIEN ! Pour connaître le sens de ce mot si bref, il faut le vivre et JE L'AI VECU !"

- ''Voulez-vous dire que, "brusquement, la Leidseplein s'était vidée de tous ses occupants, de la foule, des véhicules , des... "
- "Il n'y avait plus de Leidseplein, monsieur! Il y avait LE VIDE, le vide et rien d'autre. Comment pourrais-je vous expliquer cela ?... Supposez que, soudain, VOUS VOUS EVEILLIEZ D'UN CAUCHEMAR BRUYANT ET MOUVEMENTE ET QUE VOUS VOUS TROUVIEZ, SEUL, DANS UNE AMBIANCE INCONNUE, AU CENTRE D'UN VIDE ABSOLU, INFINI, et vous aurez une compréhension infime de la condition que j'éprouvais.
- "Pendant quelques instants, j'ai cru que j'étais evanoui la pensée m'a même traversé que je pouvais être mort, mais rapidement je me rendis compte que JE VIVAIS DANS ET AVEC MON CORPS PHYSIQUE. Je supposai un moment que j'étais devenu fou, mais je ne n'arrêtai pas à cette idée car je raisonnais, mes pensées étaient parfaitement ordonnées et J'AVAIS TOUTE MA CONSCIENCE. Fou ? Non, pourtant cet inconnu où je me trouvais, cette solitude jamais imaginée, alors que je me disais auparavant solitaire, m' accablaient , m'effrayaient a en perdre la raison. Je sentais mes forces fuir mon être bouleversé mais, dans un sursaut, je réagis de toute ma volonté, tant est ancré, en nous, dans les circonstances les plus dramatiques, le désir de survivre.
"Au fur et à mesure que je prenais conscience et que me revenait l'usage de mes sens, je voyais mieux, j' entendais tout à fait et la place se peuplait d'une foule bruyante aux costumes d'autrefois. La Leidseplein paraissait la scène d'un fantastique théâtre où se serait joué le drame extraordinaire de la vie quotidienne en un siècle lointain. J'apercevais, dans la foule, beaucoup d'hommes vêtus comme ceux qui, sur le chemin, avaient souci de diriger bien leurs véhicules en veillant sur le parcours de chevaux harassés par la charge qu'ils trainaient. De nombreuses femmes portaient la coiffe dentelée qui, "de l'autre côté", inspirait quelque nostalgie, perdue dans la masse d'une mode déclarée plus avancée. Les longues jupes bouffantes faisaient resplendir le petit tablier blanc noué à la taille. Quelques hommes étaient serrés dans un costume généralement de couleur sombre sur lequel ressortait, autour du cou, une collerette de dentelle blanche assortie à la blancheur de la chemise qui "transpirait" des manches du pourpoint.
"C'est alors que je pensai à ma situation particulière au milieu de ces gens. Je devais leur sembler étrange dans mon costume "civilisé" avec ma rare chevelure coupée court alors que les hommes, ici, jeunes et vieux, portaient les cheveux si longs que nos modernes beatniks en auraient éprouvé grande jalousie.
"Je baissai les yeux sur moi et demeurai stupéfait. J'ETAIS VETU COMME EUX ! Mes mains se portèrent à mon visage : JE N'AVAIS PLUS MES LUNETTES HABITUELLES MAIS UN GENRE DE BESICLES EN METAL SIMPLE QUI CEPENDANT RESTAIENT PARFAITEMENT ADAPTEES A MA VUE. Je touchai rapidement mes cheveux et je n'eus aucune difficulté à reconnaître une perruque.
"Quelque chose en moi me paraissait DIFFERENT et j'avais l'impression que c'était important... Oh! assurément c'était important et tout mon être était soulevé d' une joie intense mêlée d'un incroyable soulagement : MA BOSSE, MON ENORME BOSSE AVAIT DISPARU ! J'ETAIS DROIT, LE PLUS INSENSE DE MES ESPOIRS ETAIT REALISE ICI. J'avais envie de pleurer tant mon émotion était puissante, j'aurais voulu courir, interpeller les passants et leur crier; "Miracle!". A nouveau, la pensée que je pouvais rêver m'attrista mais ce ne fut qu'un bref instant car JE LE SENTAIS, JE LE VOYAIS, J'EN AVAIS PLEINE CONSCIENCES J'ETAIS EVEILLE, COMPLETEMENT EVEILLE... ET BIEN VIVANT.
"Il fallait que je parle à quelqu'un. Je traversai la place et me dirigeai vers une petite... disons taverne située très exactement sur l'emplacement d'un restaurant moderne célèbre, actuellemert, par ses spécialités de poissons. Je descendis les deux marches qui donnaient accès à la salle de dimension moyenne ou beaucoup de nos décorateurs amoureux d'antiques auraient, j'en suis sûr, puisé une riche inspiration. Cependant, je ne prêtai pas trop attention aux lieux. J'avais besoin d'un interlocuteur et je m'assis à une table dont le banc était déjà occupé par un consommateur.
"A la serveuse, je demandai un "Genièvre". Elle me regarda, surprise :
- "De quel pays venez-vous ? Quel étrange accent est le vôtre! Même les espagnols, si nombreux ici, parlent mieux notre langue que vous! Enfin... un Genièvre. Vous êtes donc un peu de chez nous!"
"Mon accent! A moi, hollandais de naissance, éduqué dans l'un des meilleurs collèges de ce pays, comparer le jargon d'un espagnol de passage! J'étais torturé de confusion. Notre bonne langue néerlandaise avait-elle donc évolué à ce point qu'une compatriote ne pouvait en reconnaître la pureté traditionnelle! Je méditais devant mon Genièvre sur les étranges différences que le temps marque entre le passé et le présent. Le passé, le présent... mais n'avais-je donc plus mes esprits ? M'étais-je si vite "intégré" à ce lieu pour ne pas me souvenir qu'il n'y avait, entre ici et là-bas, aucune relation de passé à présent, MAIS SIMULTANEITE.
"Je constatai soudain que mon voisin me considérait avec curiosité. Puisque je voulais un interlocuteur, pourquoi ne pas ébaucher une conversation avec celui-ci?... Ce fut lui qui parla le premier :
- "C'est vrai, dit-il, votre accent est bizarre. Il est moins rauque que le nôtre. Vous exprimez certaines lettres avec plus de douceur. Quelques mots, chez vous, sont abrégés, mais vos phrases sont plus précieuses, leur tournure est moins abrupte que celle dont nous usons d'habitude. Et tout cela est visible au peu de paroles que vous avez prononcées tout à l'heure. Cependant, vous semblez de ce pays. Je le connais bien et il y a peu de lieux où je ne sois pas allé. Vraiment, vous êtes étrange, plus exactement, vous "faites" étrange ici! Permettez que je me présente: Hans van Ploeg, notaire.
"Je murmurai mon nom, peu sûr qu'il l'entendrait, mais il parut satisfait. En tout cas, j'étais heureux que le hasard me fit rencontrer un interlocuteur certainement instruit.

- "Demeurez-vous ici, me demanda-t-il ?"
"J'eus la présence d'esprit de répondre :
- "Je viens d'arriver! Un long voyage m'a retenu des années à l'étranger.., "

- "Ah! Cela explique peut-être votre accent !"
- "Peut-être! Je trouve que la ville a bien changé!"
"Il éclata d'un rire sonore :
- " Changé! Amsterdam, changé! Mais, monsieur, Amsterdam ne change pas, Amsterdam ne changera jamais... "
"C'est moi qui, maintenant, retenait mon rire. S'IL SAVAIT ! Au moins, j'avais une certitude: J'ETAIS BIEN A AMSTERDAM !"
"Déjà, il continuait :

...


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MessageSujet: Re: La non-linéarité du temps (par Daniel Meurois)   La non-linéarité du temps (par Daniel Meurois) - Page 2 Icon_minitimeSam 5 Sep - 13:48

...

- "L'Espagne laisse son empreinte sur ce pays. Nous n'en serons jamais délivrés. Où va notre race ? Je crains fort qu'elle ne disparaisse dans le flot avide de tous ceux qu'attire notre situation unique en ce point de la vieille Europe... "
"De quelle race voulait-il parler ? Où est notre race ? Aucune race en Europe, ne pourrait retrouver son origine véritable tant il y eut de migrations diverses sur ce continent. L'Espagne ? En quel siècle est-on ici ? Je n'ose le demander. Mon interlocuteur penserait avoir affaire à quelque déséquilibré et la conversation prendrait fin. Une telle question et avec mon accent!
- "Sans doute avez-vous raison! Et les moyens de transport actuels favorisent encore la venue d'étrangers..."
- "Les moyens de transport ? Qu'entendez-vous par là: les diligences, les fiacres ? Allons, monsieur, vous plaisantez. Où est l'amélioration ? Le cheval, voilà le moyen rapide et sûr. Etes-vous bon cavalier ?"

- "Euh.!,.. Et l'avenir ? Ne pensez-vous pas qu'un jour des voitures pourront rouler sans chevaux, ou même dans les airs ?"
"Il me regarda, ahuri :
- "Des voitures sans chevaux, des voitures dans les airs, mais vous vous moquez! Ah! je comprends! Vous êtes philosophe... Oubliez-vous le danger de soutenir de telles hérésies. Dieu a créé pour l'homme, la terre, les diligences, le cheval et les voiliers pour les voyages par mer. Tout le reste est divagation de l'esprit, rêverie de philosophe."
- "Certes! Je l'admets, Vous êtes si sûr de vous, monsieur ! "
- "Oh! je crois aussi au progrès et je reconnais le pas gigantesque accompli depuis quelques décades, mais voler dans les airs! Cette seule pensée est une insulte au créateur."
- "Loin de moi l'idée d'insulter le Créateur! J'exprimais une idée que d'autres, naguère, caressaient déjà. Je ne dis pas qu'elle se réalise jamais."
"Il était temps que cette conversation s'achève. Quelques paroles imprudentes et je serais pourchassé pour sorcellerie ou opinions subversives. Je connais mal l'histoire de mon propre pays et j'ignorais "le temps" de cette aventure.
"Au moment où la serveuse me réclamait le montant de ma consommation, je réalisai, avec effroi, que je n'avais pas d'argent. Mon interlocuteur parut comprendre mon embarras :

- "Vous avez été mon hôte! Je m'occuperai de cela! Adieu, Monsieur, bon retour au bercail."
- "Je lui exprimai ma gratitude et sortis. Lentement, je suivis les ruelles étroites jusqu'aux canaux, ne prêtant déjà plus attention à ceux que je croisais, mon intérêt se concentrant sur ces anciennes demeures éparses le long des rues pavées. Il me fallait faire à nouveau connaissance avec MA ville, car je ne reconnaissais que les canaux. Ils restaient semblables à eux-mêmes. Seuls les ponts étaient parfois différents. Je regardais l'eau boueuse couler doucement le long des berges. Cela, au moins, me rattachait ailleurs...
"Je revins sur mes pas jusqu'à la Leidseplein. J'étais inquiet. Sans argent, sans domicile (où pouvait être le mien ?), perdu dans ma propre ville, sans ami, sans connaissances, égaré, qu'allais-je devenir ? Sans doute, cette atmosphère désuète me plaisait, m'inspirait et il me semblait que je respirais mieux un air plus pur. Certes, ma bosse si détestée ne m'encombrait plus de sa présence méchante. Rien, cependant, ne pouvait remplacer l'autre monde, celui où j'avais grandi, où j'avais traversé et surmonté bien des peines, où j'avais eu ma part de joies, malgré tout. Ici, il aurait fallu recommencer au début et j'étais trop vieux pour entretenir la moindre espérance. J'étais simultanément chez moi et ailleurs. Jamais je ne m'adapterais..."
Je l'interrompis ;
- "Gardez-vous le souvenir complet de l'autre monde, de L'AUTRE PLAN ? "

- "Absolument! Physiquement, je m'étais rapidement adapté à mon nouveau milieu, mais tout mon être, hormis mon corps, était ailleurs, dans le plan que j'avais quitté je ne sais comment. La situation que je subissais est facile à comprendre. Imaginez que vous soyiez soudain transporté dans un pays où les moeurs, les attitudes, le mode d'existence soient différents et où personne n'a jamais entendu parler qu'il puisse y avoir des conditions de vie semblables à celles que vous avez connues, comment pourriez-vous vous adapter INTERIEUREMENT à de telles circonstances ? Vous vous hâteriez de revenir à votre pays d'origine. VOUS LE POURRIEZ MAIS, MOI, JE NE LE POUVAIS PAS CAR JE NE SAVAIS COMMENT FAIRE ET NUL MOYEN D'Y PARVENIR NE M'ETAIT ACCORDE. Comprenez-vous mon état mental en ces instants ? J'étais dans le désarroi, devant L'IMPOSSIBLE! "
- "Que s'est-il passé ensuite ?"
- "Je suis donc revenu à la Leidseplein et, espérant je ne sais quel prodige, je suis allé me placer exactement à l'endroit où je m'étais "éveillé" et j'ai attendu attendu... quand, brusquement, j'ai cru mourir de terreur.
- "Venant de la gauche, un bossu avançait droit sur moi,vêtu comme je l'étais moi-même et à mesure qu'il approchait, je le reconnaissais. CE BOSSU, C'ETAIT MOI ! Alors, j'ai pensé tout de bon avoir perdu la raison. "Impossible, me répétais-je, IMPOSSIBLE ! Je suis là, dans mon corps, j' ai conscience d'être. Lui n'est qu'une apparence, une création de ma pensée. IL NE PEUT PAS ETRE PUISQUE JE SUIS"... mais IL NE CESSAIT PAS D' AVANCER ET BIENTOT, IL ETAIT DEVANT MOI, SES YEUX DANS MES YEUX, MES YEUX DANS MES YEUX ET LA PEUR S'ELOIGNA...
- "Il ne dit pas un mot, mais j'entendis distinctement, crié je ne sais d'où " TU VIS !" et une torpeur jamais encore éprouvée s'empara de moi.
- " Attention, monsieur, vous ne pouvez traverser ici. ! "
- "Ah! je puis vous affirmer que je ne fus pas aussi long que de "l'autre côté" à reprendre conscience! Je me retrouvais CHEZ MOI, DANS MON ETRE TOTAL fait d'habitudes, de réactions émotives de perceptions connues. J'étais à nouveau sur MON PLAN, pour employer le mot dont vous vous êtes servi tout à l'heure.

- "Juste derrière moi, le kiosque à journaux, devant, l'artère bruyante, de tous côtés la foule et surtout LA NUIT, mon costume habituel, mes lunettes, mes cheveux clairsemés... MA BOSSE ! Comme tout cela me plaisait, comme j'étais heureux! L'âge et les habitudes avaient émoussé en moi le bonheur de percevoir et de VIVRE. Tout serait maintenant différent. Le monde m'avait manqué durement. J'allais APPRECIER le monde!

- "Ma bosse ? Qu'importé ! "Ailleurs", je ne m'étais pas longtemps aperçu que je ne l'avais pas et il ne m'avait servi à rien d'être droit. Ici, dans mon univers, AVEC MA BOSSE, je pouvais être heureux, VIVRE, AIMER. Mon état d'esprit était transformé et il m'avait fallu atteindre la soixantaine pour apprendre LA GRANDE LOI DE LA VIE :
"OU NOUS SOMMES ET TELS QUE NOUS SOMMES, LA CONNAISSANCE, LE BONHEUR ET LA PAIX SONT CONSTAMMENT A NOTRE PORTEE, IL SUFFIT, POUR LES SAISIR, DE VAINCRE NOTRE EGOÏSTE REPLI SUR NOUS-MMES, ET DE SORTIR DE NOUS SANS POUR AUTANT PARTIR AILLEURS...

- "Je jetai un bref coup d'oeil à l'horloge illuminée. Il était 21 h.05. Mon "aventure" avait duré à peine CINQ MINUTES !





L’UNITÉ

"…. Il y a une autre grande vérité ou, plus exactement une autre formulation de la VERITE UNIQUE, et c'est celle-ci: TOUT EST COMMENCE ET TOUT EST ACHEVE.

- "En voici la raisons : Dieu, dit la Genèse, créa le monde en six jours et, le septième, IL se reposa. Cette phrase doit être prise dans son sens symbolique, naturellement, mais en tenant compte de ce qu’elle implique littéralement, DIEU CREA LE MONDE, cela signifie très précisément que la création EST achevée. Elle l’a été à l’instant même de ce que symbolise le "FIAT", en d’autres termes lorsque la pensée Divine a VOULU manifester ce q’Elle portait en elle. Il n’y a donc eu NI cycle, NI période ou étape. L'univers A ETE immédiatement. Les sept jours dont un de repos symbolisent sept DEGRES ou NIVEAUX : SIX D'ACTIVITE ET UN D'IMMOBILISME ou, ce qui est mieux, UN "STATIQUE" incluant, en essence les six autres. Ces sept degrés se retrouvent dans ce que nous concevons comme les septs lois cosmiques fondamentales, comme les sept "corps"de l’homme, etc.

- "L'UNIVERS, DANS SA REALITE, EST AINSI UNE CHOSE ACCOMPLIE ET PARFAITE QUI N'EVOLUE PAS. Maintenant, VU D'EN BAS, c'est-à-dire d'après notre conception humaine, l'univers SEMBLE "en évolution", mais CE N'EST PAS l'univers qui évolue, c'est notre COMPREHENSION de l'univers et ainsi, pour nous, tout est bien en "perpétuel devenir".
- "Tel est l'un des grands arcanes de la sagesse. A titre de comparaison, considérez un édifice, votre maison par exemple. Les structures en sont achevées, le cadre en est établi mais vous devez "faire connaissance" pour ainsi dire, avec l'intérieur.Vous pouvez même, intérieurement, en modifier les détails pour atteindre à une ultime PERFECTION dont les normes sont pré-établies conformément à la loi d'harmonie. Votre maison EST achevée, mais vous prenez conscience du "mieux" qu'elle peut devenir et, à tâtons peut-être, vous en établissez, dans la manifestation, la réalité: En essence, l'harmonie absolue de l'édifice était. Vous n'avez fait que comprendre cette harmonie pour mieux l'exprimer, vous en avez pris conscience. Cet exemple, porté à sa plus haute perfection et à son intégralité, représente ce qui est dans l'absolue REALITE.
- "Il est temps, maintenant, de nous rapprocher davantage de l'explication concernant votre expérience et il faut pour cela, dévoiler d'autres arcanes. J'espère que les mots permettront de les appréhender, mais il est bien difficile d'incorporer une telle sagesse dans les limitations du vocabulaire. Je vais toutefois essayer."
......


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MessageSujet: Re: La non-linéarité du temps (par Daniel Meurois)   La non-linéarité du temps (par Daniel Meurois) - Page 2 Icon_minitimeSam 5 Sep - 13:49


L’HORLOGE :

- "Des explications précédentes, vous pouvez déduire que, dans l'univers achevé, TOUT EST CONCOMITANT. Dans la réalité,TOUT EXISTE DE TOUT TEMPS. Séparation et temps ne sont que des notions humaines. L'homme ne peut percevoir la PERMANENCE ET LA REALITE DE L'UNIVERS. Ses sens limités, ses possibilités minimes de conception et de raisonnement le réduisent à une perception fragmentaire quelquefois illusoire et toujours incomplète. Il ne perçoit pas l'univers dans son intégralité. Il n’en perçoit que l'image partielle de détails situés au niveau de ses facultés perceptives.

- "Il est donné à l'homme, naturellement, de "connaître" davantage. Il possède des possibilités latentes, d’autres moyens de perception mais, d'une manière générale, ces possibilités et ces moyens sont ignorés et, par conséquent, inutilisés. De l'univers complet, l'homme ne perçoit ainsi et très imparfaitement que le milieu où il se meut. Il n’a aucune conscience de l’unité; il se manifeste dans une diversité qu’il connaît mal et dont il n’a pas de perception immédiate ou simultanée. S'il était doué des facultés nécessaires et même,dans une certaine mesure, s’il faisait plein usage de toutes celles dont il dispose, l'homme, assurément, aurait une connaissance beaucoup plus étendue de son état.
- "Aussi, sans perdre de vue ce qui EST, nous allons considérer, en même temps, les faits tels qu'ils nous APPARAISSENT. Tout ce qui est créé, autant le visible que l’invisible, existant d'une manière concomitante, soutenu constamment par le flux de la Pensée Divine qui est le cœur de l’univers, cela implique que tout ce qui semble à l’homme avoir été n’a jamais cessé et ne cesse jamais d’être. Autrement dit, il n’y a ni passé ni avenir, mais un éternel présent que l’homme,par suite de ses limitations perceptives, scinde en ces périodes temporelles illusoires que sont le passé, le présent et le futur.
- "Voici une hypothèse qui peut vous aider à pressentir la vérité à ce sujet : imaginez la création sous la forme d'une immense horloge qui, au lieu de désigner les heures, donnerait ce que nous appelons des époques. Midi serait l'an 1 de la création, minuit serait l'an 2000. De midi à minuit, l’horloge marquerait chaque étape de chaque année comprise entre 1 et 2000. Envisagé du plan humain, à l'an 1967, par exemple, les aiguilles auraient presque achevé le tour du cadran, et les années antérieures seraient le Passé, les trente-trois ans restant à couvrir constituant l'avenir.
- "Cependant, considéré du niveau de la réalité, les aiguilles qui marquent le temps pour la connaissance humaine n'auraient aucune existence réelle. Elles ne
"seraient" que pour l’homme et sa perception illusoire. Par contre, à ce niveau, chaque période existerait de façon simultanée avec toutes les autres, l’an 1 ou 25, par exemple, étant aussi réel et actuel que l'an 1967, quoique la conscience humaine limitée ne percevrait que son époque ou, mieux, son "moment" de perception. Mais, si elle pouvait se dépasser elle-même et concevoir l’ensemble, la réalité, elle aurait alors connaissance de toutes les époques et vivrait, disons l’an 10, ou 25, ou 50 aussi bien que l'an 2000 et naturellement l’an 1967 entrant dans l’échelle de "son" temps. L’homme vivrait alors au rythme de la création entière. Sa conscience serait universelle.

- "Je pense que cet exemple vous permet de comprendre partiellement votre expérience.
- "Vous n’avez pas cessé d'appartenir à l'époque où se manifeste actuellement notre conscience mais, pendant quel quelques "instants", vous avez eu "connaissance" d’une autre époque de l’horloge, aussi réelle que la nôtre et existant simultanément avec la nôtre.
Le bossu, depuis un instant, me regarde, effaré. Son visage exprime la tempête intérieure que soulèvent mes explications. Aussi ne suis-je pas surpris qu’il m’interrompe :
- "Je vous ai parfaitement suivi jusqu’à présent, dit-il, je comprends le symbolisme de l'horloge. J'admets la simultanéité des époques, le caractère concomitant de ce que nous, humains, appellerions "plans". Cependant, dès que vous en arrivez à mon expérience pour l'inclure dans votre thèse, mon raisonnement se rebelle, car, enfin, oubliez-vous que je me trouvais sur la Leidseplein dans le varcarme d'un étourdissant trafic, avançant vers une foule "bruyante et que, SOUDAIN, c’est SUR CETTE MEME PLACE QUE JE ME SUIS RETROUVE MAIS A UNE EPOQUE DIFFERENTE ? Comment ces DEUX époques peuvent-elles exister AU MEME MOMENT ET EN UN MEME LIEU SANS SE PERTURBER L’UNE L’AUTRE ? Les chevaux que je voyais, les passants que je croisais, la taverne où je suis entré,TOUT CELA ETAIT SUR LA LEIDSEPLEIN OU, AU MEME MOMENT, D’AUTRES EVENEMENTS AVAIENT LIEU ET OU D’AUTRES ACTIVITES SE DEROULAIENT EN PRESENCE D’AUTRES ETRES. Mon raisonnement ne peut envisager l'autre époque que sous une forme différente… un fantôme…
- "Je répliquai :

- "Votre raisonnement a tort, monsieur! Pourquoi voulez-vous que l’autre époque soit un fantôme par rapport à la vôtre ? Qui peut prouver que ce n'est pas votre époque qui est "fantôme", par rapport à l'autre ? Il est scientifiquement reconnu que tout est vibration, y compris votre corps physique. Mon raisonnement, s'il se fie à mes sens, ne peut me démontrer que vous êtes vibrations. Les cellules du corps changent entièrement tous les sept ans. Vous ne vous êtes jamais rendu compte qu'il en était ainsi et vous n'avez pas PERÇU cette transformation radicale de votre être. Qu'en pense votre raisonnement ?
- "Je vous ai précisé que mes explications vous permettraient d'APPREHENDER la vérité. Je n'ai pas déclaré qu'elles vous PROUVERAIENT des faits dont la nature est essentiellement subjective et qui peuvent 'être "intérieurement" SENTIS comme vrais sans jamais être "objectivement" démontrés.




LES PLANS PARALLÈLLES
...
- "Le qualificatif "parallèle" est en fait inexact. II semble définir une superposition de plans et cela n'est pas correct. L'exemple de 1'horloge, précédemment, avait pour but de faciliter votre compréhension, mais il n'est pas davantage exact. Ayant saisi le mécanisme par l'image des mots, vous devrez ensuite dépasser cette image pour acquérir la notion authentique de CE QUI EST et, par notion authentique, j'entends "VIVRE, EPROUVER" la connaissance. Cela, nul ne peut le faire pour vous...
- "IL N'Y A PAS DE SEPARATION ENTRE LES PLANS, LEURS VIBRATIONS SONT MELEES LES UNES AVEC LES AUTRES. OR CE SONT LES VIBRATIONS, LEUR FREQUENCE, QUI DISTINGUENT UN PLAN D'UN AUTRE. Toutes les vibrations d'un même plan forment la nature, les caractéristiques, si vous préférez, de ce plan. Le plan physique, par exemple, tel qu'il nous apparaît, n'est pas autre chose qu'une masse vibratoire de fréquence collective unique que notre, perception unifie et rend compacte pour notre conscience. Le monde existe au-dehors de nous mais NOUS NE LE VOYONS PAS TEL QU'IL EST. NOUS LE VOYONS TEL QUE NOUS DEVONS LE VOIR POUR L'ACCOMPLISSEMENT DE NOTRE FONCTION HUMAINE et il en est de même pour les autres plans dits "parallèles" avec leurs particularités, leur vie propre et leurs activités distinctes.
-"Nous vivons ainsi "au milieu" de plans multiples aussi réels que le nôtre et ces plans ne peuvent être perçus par l'homme, SAUF dans certaines conditions connues de rares initiés ou bien "par hasard", si l'on veut, par cette expression, impliquer que les conditions nécessaires sont remplies à 1'insu de la conscience objective par celui qui soudain fait l'expérience d'un "autre monde".
- "Je voudrais aussi vous présenter les faits d'une autre manière. L'homme est un être TOTAL, reflet de l'univers. "Créé à l'image de Dieu", il est un tout représentant le créateur et la création. En lui se retrouvent l'ensemble des caractéristiques universelles dont cet exposé a fait état. En contact avec le plan où il doit se manifester - le monde physique - il est aussi, sans en avoir conscience, relié à tous les autres niveaux et à toutes les particularités de la création universelle, de 1'infiniment grand à l'infiniment petit. Il a ainsi la possibilité de "communier" aussi bien avec le tout qu'avec l'une des parties. C'est le miracle de "la conscience éveillée" ou, pour mieux dire, la découverte et l'emploi d'une faculté intérieure latente en chaque homme, qui lui permet de guider l'aiguille de sa perception totale au point désiré de l'échelle de l'infinie conscience dont il est l'un des supports. Cette faculté intérieure trouve sa correspondance grossière dans la volonté humaine; elle en comporte les qualités, mais elle concorde surtout avec la volonté suprême, celle qui, à 1'origine, s'incorpora dans le "Fiat" créateur.
- " L'homme, par conséquent, VIT simultanément dans "son" monde et dans les mondes parallèles tout comme il VIT dans ce qu'il reconnaît comme le visible et dans ce qui est pour lui "l'invisible". S'il ne "connaît" que le "partiel", c'est par sa propre faute. Le tout lui est accessible, mais ce rêveur taxe de "surnaturel" ce qui dépasse son entendement limité et, dans le "connais-toi toi-même", il n'accepte de considérer que son écorce physique, en lui attribuant une réalité qu'elle est loin de posséder. Il veut des preuves "extérieures" pour ce qui ne peut être prouvé que par l'expérience "intérieure" et il poursuit, anxieux, son rêve aux péripéties étranges, sans oser jamais briser le sommeil où il se complaît et entrouvrir les yeux sur la lumière qui peut dissiper les ombres de ses chimères en découvrant devant sa conscience éblouie les sublimes arcanes de la réalité.
- "Cette même constatation s'applique, d'ailleurs, aux autres "plans de l'horloge" car ceux qui y connaissent leur manifestation consciente ont à faire face à une situation semblable. Pour la plupart, rien n'existe en dehors de leur plan et leur "Leidseplein" est aussi vraie pour eux que la vôtre l'est pour vous. Pour quiconque vit sur un plan, ce plan est sa réalité et tous les autres plans le rêve. Vous voyez ainsi que, PARTOUT, le devoir est le même : S'EVEILLER A LA REALITE.

- "L'histoire rapporte des expériences comparables à la vôtre, quoique parfois différentes dans leur déroulement. La rencontre à Trianon de deux anglaises avec un plan parallèle est trop connue pour que j'en fasse état. D'autres, plus récentes, font l'objet d'études spécialisées avec des conclusions souvent curieuses pour quiconque a choisi la solution de l'unité...

-"Vous avez partagé, monsieur, un insigne privilège puisque, pour vous, les "plans parallèles" ne sont plus une spéculation intellectuelle, mais une certitude née de votre propre aventure. Je souhaite avoir donné à vos méditations futures des bases philosophiques suffisantes pour vous entraîner loin dans la recherche de votre réalité personnelle. Peut-être parviendrez-vous, dans votre queste, au coeur de l'unité. Il est certain, en tous cas, que vous en approcherez.


- "Plans parallèles ? Pourquoi pas, monsieur, un PLAN UNIQUE s'exprimant sous de multiples aspects à la compréhension partielle des créatures peuplant la Pensée Divine car, au fond, C'EST LA QUE NOUS SOMMES, C'EST LA LE ROYAUME QUE NOUS N'AVONS JAMAIS QUITTE MALGRE LE SONGE QUI NOUS A CONDUITS EN CES LIEUX OU NOUS CROYONS ETRE, EN CE DOMAINE TROMPEUR FAIT DE TEMPS ET D'ESPACE D'OU LA VERITE SEULE PEUT NOUS AFFRANCHIR.

- "Ainsi, adieu, monsieur; nos routes différentes aboutiront à une même destination. Nous devions nous rencontrer aujourd'hui, et j'ai beaucoup apprécié cette halte."

Il se lève et tient longuement ma main entre les siennes, ses yeux suspendus à mon regard. Je sens une intense émotion m'envahir en apercevant les larmes qui suivent les sillons de son visage crispé. De tout mon être, je lui crie, dans le SILENCE de notre communion ; "Paix, ami". Il comprend, sourit et je le quitte, lui jetant, depuis la porte, un dernier regard...
Dans la cohorte d'exceptionnelles rencontres qui peuplent le domaine secret de mon étrange existence, il a, depuis lors, sa place, ce pionnier privilégié de mondes inconnus, et, quand le soir venu, je laisse ma pensée courir au rendez-vous de souvenirs fidèles, je n'éprouve aucune surprise si un tableau, soudain, la charme et la retient : un plat pays, puis un bossu... le bossu d'Amsterdam.

...
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MessageSujet: Re: La non-linéarité du temps (par Daniel Meurois)   La non-linéarité du temps (par Daniel Meurois) - Page 2 Icon_minitimeSam 5 Sep - 14:47

Excellent. Merci Valentius !
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MessageSujet: Re: La non-linéarité du temps (par Daniel Meurois)   La non-linéarité du temps (par Daniel Meurois) - Page 2 Icon_minitimeSam 5 Sep - 23:01

oui merci Valentius!
le reste du site est tout aussi passionnant!
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Serge
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MessageSujet: Re: La non-linéarité du temps (par Daniel Meurois)   La non-linéarité du temps (par Daniel Meurois) - Page 2 Icon_minitimeLun 7 Sep - 20:58

J'ai connu personnellement l'auteur de ce récit et j'avais beaucoup d'admiration pour lui.
J'ai eu la chance d'assister à l'une de ses toutes dernières conférences à huis clos, en 1982, au Palais des Papes, à Avignon (France)

J'aimais beaucoup ce qu'il dégageait, ce mélange harmonieux d'humanité et de profonde sagesse :)

Cordialement.
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MessageSujet: Re: La non-linéarité du temps (par Daniel Meurois)   La non-linéarité du temps (par Daniel Meurois) - Page 2 Icon_minitimeMar 8 Sep - 0:55

Serge a écrit:
J'ai connu personnellement l'auteur de ce récit et j'avais beaucoup d'admiration pour lui.
J'ai eu la chance d'assister à l'une de ses toutes dernières conférences à huis clos, en 1982, en le Palais des papes, en Avignon (France)

J'aimais beaucoup ce qu'il dégageait, ce mélange harmonieux d'humanité et de profonde sagesse :)

Cordialement.

Oui, le reste du site et de ses livres est assez édifiant. Et si on sort du contexte particulier de l'organisation dans laquelle il a oeuvrée on ne peut que pressentir la dimension ''planétaire'' de son oeuvre. Par tous les contacts qu'il a eus dans la Chair (Maha, Shambhalla, Maîtres, Rose-croix, Agharta, templiers) et qui touchent aux plus hauts sommets de la spiritualité de l'occident, il devait avoir des responsabilités énormes sur le plan de l'âme. Je crois que je vais retourner souvent sur ce site.
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Hervé Z-G
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MessageSujet: Re: La non-linéarité du temps (par Daniel Meurois)   La non-linéarité du temps (par Daniel Meurois) - Page 2 Icon_minitimeMer 16 Sep - 21:09

C'est passionnant ! La non-linéarité du temps (par Daniel Meurois) - Page 2 Icon_biggrin

Je me souviens de cette histoire de 2 anglaises qui , en 1901 , avaient visité le château de Versailles ... et qui avaient toutes les 2 vécu quelque chose d'extraordinaire ! La non-linéarité du temps (par Daniel Meurois) - Page 2 Drunken_smilie
Voici l'un des sites où l'on peut lire leur histoire , ainsi que d'autres du même genre . Et ça commence par une histoire vraie vécue en Vendée (décrite d'ailleurs dans le livre de Anne Givaudan "Nos Mémoires , des prisons ou des ailes") :

http://actuparanormal.oldiblog.com/?page=articles&rub=42148




La non-linéarité du temps (par Daniel Meurois) - Page 2 Lecture- La non-linéarité du temps (par Daniel Meurois) - Page 2 Reflex-2


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MessageSujet: Re: La non-linéarité du temps (par Daniel Meurois)   La non-linéarité du temps (par Daniel Meurois) - Page 2 Icon_minitimeJeu 17 Sep - 5:49

Ce site est très intéressant, merci :)
J'avoue n'avoir aucune expérience physique de ces mondes parallèles mais nous savons si peu de choses "initiés" ou pas, par rapport à tout ce qu'il nous reste à apprendre !

Il serait très amusant de faire un jour avec le corps, ce que la plupart d'entre nous ici faisons avec cette partie éthérée et immortelle de notre Être !

Qui sait, lorsque la fréquence de cette planète se sera suffisamment haussée, nous pourrons peut-être venir nous serrer la main, voire nous prendre dans nos bras, chez les uns et chez les autres, mais alors, nous devrons veiller à laisser chacun nos portes ouvertes car avec nos corps, plus question de traverser les murs ! (lol)

Cordialement.

S.B.
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MessageSujet: Re: La non-linéarité du temps (par Daniel Meurois)   La non-linéarité du temps (par Daniel Meurois) - Page 2 Icon_minitimeJeu 17 Sep - 21:44

Nous pouvons voyager dans le temps, traverser les murs, éthérée le corps etc... en l'état de Jinas qui est lié au troisième chakras : le plexus solaire. Je n'ai pas plus d'information à ce sujet ci.
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MessageSujet: Re: La non-linéarité du temps (par Daniel Meurois)   La non-linéarité du temps (par Daniel Meurois) - Page 2 Icon_minitimeVen 18 Sep - 1:45

Qu'appelles-tu l'état de Jinas, chère Anaëlle ?
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MessageSujet: Re: La non-linéarité du temps (par Daniel Meurois)   La non-linéarité du temps (par Daniel Meurois) - Page 2 Icon_minitimeVen 18 Sep - 7:54

Hervé ZG a écrit:
C'est passionnant ! La non-linéarité du temps (par Daniel Meurois) - Page 2 Icon_biggrin

Je me souviens de cette histoire de 2 anglaises qui , en 1901 , avaient visité le château de Versailles ... et qui avaient toutes les 2 vécu quelque chose d'extraordinaire ! La non-linéarité du temps (par Daniel Meurois) - Page 2 Drunken_smilie
Voici l'un des sites où l'on peut lire leur histoire , ainsi que d'autres du même genre . Et ça commence par une histoire vraie vécue en Vendée (décrite d'ailleurs dans le livre de Anne Givaudan "Nos Mémoires , des prisons ou des ailes") :

http://actuparanormal.oldiblog.com/?page=articles&rub=42148




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Merci Hervé. Très interessant. L'histoire du petit Trianon est complète.
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MessageSujet: Re: La non-linéarité du temps (par Daniel Meurois)   La non-linéarité du temps (par Daniel Meurois) - Page 2 Icon_minitimeVen 18 Sep - 8:57

entre ALPHA et OMEGA là est le Temps

entre OMEGA et ALPHA là est le Hors du Temps

L'Homme (hommes et femmes de même)
n'est pas à sa JUSTE PLACE dans le TEMPS

Dialogue avec l'Ange édition AUBIER
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MessageSujet: Re: La non-linéarité du temps (par Daniel Meurois)   La non-linéarité du temps (par Daniel Meurois) - Page 2 Icon_minitime

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