Bonjour Elisabeth,
Le sujet est intéressant mais demande tout de même de bien se connaître... avant d'expérimenter.
J'ai parcouru "en gros" le site. Le côté "émotionnel" en rapport avec la nourriture me paraît évident. Mais de là à se nourrir de soleil, de prâna ou de l'essence voire de la quintessence d'un aliment, il y a un travail du mental à faire avant.
Je comprends le sujet car moi-même j'ai un rapport avec la nourriture non commun. Je mange lorsque mon corps m'indique qu'il a faim. Cela peut paraître bizarre mais cette façon de faire est celle qui me correspond.
Cela vient du fait que lorsque j'étais jeune, j'observais énormément le comportement de mon entourage direct ou indirect et notamment au niveau de la cohérence corps et mental.
Je ne comprenais pas pourquoi beaucoup de gens se goinfrent en hiver, pour faire des régimes au printemps. La réponse qui vient est que c'est pour se mettre en maillot de bain en été. Certes ! mais au delà de ça cela me paraissait violent pour le corps qui devait s'habituer à des extrêmes.
Comme j'aime bien expérimenter mes théories, donc très jeune, j'ai décidé que je mangerai quantitativement la même chose quelle que soit les saisons. Trouvant un équilibre au niveau du corps, au moins à ce niveau là, mon mental n'a jamais eu à souffrir d'une dépendance vis à vis de la nourriture.
En trente ans, cette façon de penser à fait progresser le processus, sans pour autant qu'il y aille de ma volonté. Cela c'est fait naturellement. Aujourd'hui je mange lorsque j'y pense parce que je me souviens qu'il faut manger de temps en temps. C'est véritablement devenu ma façon de "fonctionner". Je peux rester plusieurs jours sans manger et parce qu'on me propose un resto, dire "ah ça tombe bien, cela fait plusieurs jours que je n'ai pas mangé". Mon entourage est habitué ! heureusement !
Et bien, bizarrement (ou pas bizarrement d'ailleurs !) mon poids reste stable et je n'ai pas de manque vitaminique ou autres.
Je mange pour vivre et non pas je vis pour manger, s'applique bien à mon cas. Je conçois la nourriture comme un "bidon d'huile" pour véhicule, lorsque celui-ci en a besoin. Et en terme de qualité, j'apprécie certaines saveurs. Le fait de manger "ce qu'il me faut au moment où il me le faut" fait que je suis très sensible à la qualité d'un produit et aux couleurs d'un plat. Mais même si j'y suis sensible, je n'y suis pas attachée, donc pas dépendante non plus.
Donc, par rapport au sujet que tu proposes, moi je pense que oui c'est possible en terme d'adaptation de terrain, mais comme pour le reste il vaut mieux expérimenter en s'observant pendant des temps d'abondance, que de créer un manque par obligation en cas de pénurie.
NB : ma nourriture préférée c'est ma spiritualité qui me la procure.... le soleil intérieur pourvoit à la plupart des besoins