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| Les évangiles canoniques v/s apocryphes | |
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Neel Nouveau Membre Actif
Nombre de messages : 177 Age : 51 Localisation : Ile Maurice Emploi/loisirs : Enseignant Date d'inscription : 03/06/2008
| Sujet: Les évangiles canoniques v/s apocryphes Mer 2 Juil - 15:08 | |
| Desole d'etre toujours en train de poser des questions sans y contribuer moi meme...En fait je n'ai pas encore lu Givaudan et Meurois, mais je compte découvrir...J'ai une question encore?
Je peux savoir ce que dit Daniel Meurois des évangiles canoniques? A savoir l'origine de ces textes? Ils proviennent de quelles sources? Directement des apotres proches de Jesus ou d'autres personnes plus éloignées?? Pouvons nous nous y fier?
Je peux savoir si ils parlent d'autres textes comme L'Evangile Essenien de la Paix decouvert par Edmond Bordeaux Szekely? Est-ce que Daniel croit à l'existence de cet évangile? Si oui, pense-t-il qu'on puisse le retrouver encore dans les archives du Vatican? Ou alors a t-il dejà parlé de l'Evangile des Douze!!
Je sais je pose beaucoup de questions, mais c'est juste que je suis tres curieux, et j'achete des livres sur le sujet chaque mois, mais les livres de Meurois, pas encore....
Jusqu'à present j'ai surtout eu l'occasion de lire les chercheurs anglophones... | |
| | | Régis Fondateur/Admin.
Nombre de messages : 5359 Age : 67 Localisation : Un petit coin de paradis sur Terre Humeur : Optimiste Date d'inscription : 05/06/2006
| Sujet: Re: Les évangiles canoniques v/s apocryphes Mer 2 Juil - 16:47 | |
| Voici ce qu'en dit Daniel Meurois :
"Les évangiles contiennent des textes qui ont été extrêmement trafiqués, il n'y a pas un seul évangile qui n'ait été écrit du vivant de Jésus et en sa présence. Ce sont les disciples des disciples qui ont écrit ; ensuite, ils ont été remaniés par les premiers pères de l'Eglise qui ont mis ce qu'ils voulaient absolument y voir figurer et ils ont retranchés un certain nombre de parties.
Ils n'en demeurent pas moins des textes sacrés car, évidemment, ils sont porteurs de beaucoup de choses, mais il faut savoir qu'ils sont tronqués d'un certain nombre d'enseignements majeurs du Christ, certaines phrases ont été déformées ou inventées pour satisfaire les besoins face au peuple, à un moment donné.
Les évangiles canoniques sont les évangiles officiels et ceux qui ont été évincés par les premiers pères de l'Eglise catholique sont les évangiles apocryphes dont certains sont vraiment très intéressants. L'évangile de Marie-Madeleine, par exemple, est considéré comme un évangile apocryphe, c'est à dire un évangile qui n'est pas reconnu par l'Eglise de Rome. Il y a des évangiles qui ne sont pas reconnus par l'Eglise catholique mais qui le sont par d'autres Eglises chrétiennes.
- Comment l'Eglise romaine s'est-elle appropriée l'enseignement du Christ ?
- Cette appropriation s'est faite définitivement au neuvième siècle, exactement en l'an 800, sous le règne de Charlemagne. Jusqu'à l'an 800, il y avait l'Evêque de Rome qui essayait de plus en plus d'être dominant par rapport aux autres mais il n'avait pas assis sa domination sur l'ensemble des autres évêques de tout le pourtour du bassin méditérranéen. Il s'est donc acharné à trouver une façon pour dire que, désormais, ce serait lui, en tant qu'Evêque de Rome, qui déciderait de ce qui est correct dans le Christianisme.
Il a trouvé une façon très astucieuse pour arriver à ses fins : il s'est arrogé le droit de sacrer un empereur, et pour cela, il a fait venir à Rome celui qu'on a connu par la suite sous le nom de Charlemagne et il l'a sacré Empereur. C'était la première fois qu'un évêque se permettait un tel sacrement.
Politiquement, ça voulait dire, d'une certaine façon : "Je suis investi de cette mission-là, j'ai la capacité mystique ou religieuse de reconnaître et de sacrer un empereur qui est au-dessus des rois, et par conséquent, je suis l'évêque dominant politiquement, et de ce fait, je le deviens ensuite sur l'ensemble de la chrétienté."
Tout cela a été une grande manipulation politique, tout simplement, mais on a oublié cela et les siècles ont passé et, aujourd'hui, c'est le Christianisme de Rome qui dit avoir raison. | |
| | | Régis Fondateur/Admin.
Nombre de messages : 5359 Age : 67 Localisation : Un petit coin de paradis sur Terre Humeur : Optimiste Date d'inscription : 05/06/2006
| Sujet: Re: Les évangiles canoniques v/s apocryphes Mer 2 Juil - 17:06 | |
| Voici également une explication sur le contexte de l'époque de Jésus :
Le contexte de l'époque de Jésus.
Pour parler du Maître Jésus et de ses enseignements, je crois tout d'abord qu'il est extrêmement important de se replacer dans le contexte de l'époque.
Il y a deux mille ans, on vivait dans un contexte d'occupation, on était en terre occupée par l'armée romaine depuis une cinquantaine d'année, ce qui fait que les Romains faisaient vraiment partie du décor. Bien sûr, il étaient considérés comme des envahisseurs, mais il y avait aussi des amitiés et des amours qui se liaient entre les Romains et les Juifs de l'époque qui habitaient la Palestine. Donc, on croisait les Romains au coin de la rue, certains s'amusaient à "jouer les petits chefs", et puis d'autres qui étaient tout simplement mêlés aux personnes du pays, à tel point qu'il y avait effectivement des mariages entre Juifs et Romains, il y avait des Juifs qui obtenaient la "citoyenneté" romaine, etc..
Tout ceci créait un climat social assez particulier, dont certains s'accommodaient très bien et d'autres pas, comme les Zélotes, qui étaient un peu les résistants à l'envahisseur. Toutefois, ils ne faut pas croire que les Zélotes étaient une sorte d'armée secrète bien organisée. C'était plutôt une armée de brigands ! Il y avait forcément des personnes qui étaient très patriotes et très idéalistes dans leur sein, mais on recrutait beaucoup et plus les années passaient, plus les Zélotes recrutaient beaucoup chez les bandits de grands chemins qui avaient plus de facilité à dégainer le glaive ou le couteau.
Aujourd'hui, on dirait qu'ils étaient des terroristes... sauf que le terrorrisme de l'époque était un peu moins meurtrier que celui d'aujourd'hui parce que, quand il n'y a pas de bombes, on s'affronte d'homme à homme et le climat était tout à fait différent, ça va de soi. Mais les Zélotes intervenaient donc un peu n'importe quand, lorsqu'on ne s'y attendait pas, dans la société palestinienne de l'époque et ils attaquaient quelque fois des villages qu'ils estimaient trop collaborateurs avec les Romains. Ils attaquaient également les petits détachements de Romains. Bref, ils faisaient une sorte de harcèlement de façon à ce que l'armée romaine soit constamment en état d'alerte, et ils partaient du principe que, selon la fameuse prophétie que tout le monde connait, un libérateur devait arriver en Palestine, et qu'eux, les Zélotes, étaient là pour lui préparer le chemin... et ils le cherchaient. Cependant, ils pensaient que ce devait être forcément une sorte de militaire, un chef d'armée, et qu'on ne pouvait pas chasser les Romains autrement que par la voie des armes.
Vous pouvez remarquer qu'on retrouve encore certains contextes qui nous suivent aujourd'hui. L'histoire se répète toujours un petit peu, il y a toujours des affrontements armés dans cette partie du monde et on attend toujours, plus ou moins, des libérateurs.
Donc, les Zélotes attendaient un libérateur, un roi, mais ils n'étaient pas les seuls à attendre cet évènement, l'ensemble du peuple Juif attendait également un libérateur et ceux qui en parlaient beaucoup étaient surtout les Esséniens, les Nazarites et les Nazaréens, qui faisaient partie du décor de l'époque. Généralement, on parle beaucoup des Esséniens parce qu'ils sont devenus célèbres avec les fameux manuscrits de la Mer Morte, mais, à l'époque, je dirais qu'ils étaient les moins connus de ces trois groupements mystiques. A l'époque, on parlait beaucoup plus des Nazaréens et des Nazarites.
En réalité, la distinction était assez faible, c'était des petites querelles doctrinales. C'est le même type de différence qu'on peut retrouver aujourd'hui, par exemple, dans les différents écoles du Bouddhisme Tibétain. A l'époque, c'était un peu la même chose, si ce n'est que les Esséniens étaient beaucoup plus discrets que les autres, en dehors du fait qu'ils avaient de très grandes écoles comme celle du monastère du Krmel ou comme celle du monastère de la Mer Morte, de Qumran. En dehors de cela, dans la vie quotidienne, ils étaient infiniment plus discrets que les Nazarites et les Nazaréens.
Ce qui fait que lorsqu'on a vu le Maître Jésus apparaître sur la place publique pour enseigner au fil des mois et des années, on ne l'a jamais pointé du doigt en disant "voilà l'Essénien". C'était le Nazaréen ou le Nazarite, parce qu'ils étaient tous habillés de la même façon, la grande robe blanche, les cheveux longs, la barbe, etc..., c'était un peu comme le signe distinctif qu'on retrouve chez les Sanyasim ou les Swami en Inde qu'on voit souvent avec la même robe orange, etc... Et bien, à l'époque, quand on voyait arriver un homme avec des cheveux longs, la barbe et une longue robe blanche en lin, on disait "C'est un Nazarite" ou "C'est un Nazaréen".
Par contre, à l'époque, on n'appelait pas le Maître Jésus en disant "Jésus de Nazareth", pour la simple raison que le fameux village de Nazareth n'a jamais existé ! On disait tout simplement : "Jésus le Nazaréen", en faisant référence à sa communauté. Aujourd'hui, on dirait une secte. Ce mot est employé aujourd'hui d'une façon négative, mais les Nazarites, les Nazaréens et les Esséniens étaient ce que nous appellerions aujourd'hui une secte du Judaïsme. Mais, en fait, c'était des communautés distinctes au sein même du Judaïsme.
On disait donc "Tiens, voilà Jésus le Nazaréen". En fait, on a inventé le village de Nazareth en Palestine tout simplement pour les besoins des premières personnes qui ont voulu entreprendre des pélerinages vers le deuxième ou troisième siècle de notre ère. Evidemment, cela n'est pas encore tout à fait reconnu par l'Eglise catholique et l'Eglise chrétienne en général, parce que ça ne serait pas bon pour eux de reconnaître ces choses-là, surtout quand, sur place, on désigne le puits de la Vierge-Marie, quand on désigne la grotte où ils ont vécu un certain temps, etc... Ce sont des lieux de cultes qui ont été construits de toute pièce. Ca n'empêche pas qu'il faille les respecter aujourd'hui et qu'ils soient extrêmement sacrés, parce que lorsque des millions et des millions de personnes, au fil des siècles, viennent prier sur un lieu, celui-ci est rendu sacré ne serait-ce que par ce qu'il est sorti du coeur des ces millions de fidèles. Mais il faut savoir qu'historiquement parlant, c'est inventé !
Le village dans lequel le Maître Jésus a passé une partie de son enfance, n'avait pas de nom particulier. On disait : "C'est le village des frères Nazaréens ou des frères Esséniens", pour ceux qui en habitaient le plus près... et je ne pense pas que les ruines de ce village existent encore aujourd'hui, c'était tout à fait petit et il a été vite supplanté par d'autres bourgades plus grandes au fil des siècles.
Donc, Nazaréens, Nazarites et Esséniens, faisaient un peu partie de la même famille, à la seule différence près que les Esséniens étaient beaucoup moins rigides dans leur approche de la mystique et de la recherche intérieure. Ils se distinguaient surtout par le fait qu'ils étaient des thérapeutes ; c'était leur "spécialité", pour employer un terme un peu plus moderne. Ils étaient connus pour leur maniement de la voix, du chant, très très doux, qui en faisait d'eux des êtres vraiment à part dans la société, mais le reste du peuple ne faisait pas trop de différence.
Il y avait également, au-delà de ces trois écoles de pensée, une autre catégorie sociale qu'on appelait les Sadducéens, qui étaient, je dirais, les bourgeois de l'époque. C'était des gens qui étaient nantis, d'une classe à la fois bourgeoise et qui avaient parfois certaines lettres de noblesse. En général, c'était parmi eux que les Romains recrutaient le plus de collaborateurs. Les Sadduccéens trouvaient finalement leur compte à ce qu'il y ait un commerce avec les Romains, parce qu'ils étaient de la classe dominante et parce qu'il ne souffraient pas particulièrement de l'oppression de l'occupation romaine, et même, quelques fois, bien au contraire. C'est d'ailleurs pourquoi les Zélotes s'en prenaient souvent à eux.
La dernière classe sociale qui pactisait assez facilement avec l'armée romaine, c'était les Pharisiens, la classe sacerdotale de l'époque. Ceux-ci n'avaient pas très bonne réputation, tout simplement parce que c'était des prêtres qui appliquaient strictement la loi, le dogme, et qui étaient réputés pour avoir très peu de compassion. Bien entendu, on ne peut pas généraliser... tout comme aujourd'hui, on ne peut pas généraliser en mettant toutes les personnes qui ont de l'argent dans le même panier. Ce serait stupide. Il y a partout des gens qui ont du coeur, ça va de soi, mais disons, globalement parlant, que c'était un peu comme ça, les pharisiens n'étaient pas aimés par beaucoup de gens, à part évidemment les Romains qui manoeuvraient beaucoup avec eux pour "tirer les ficelles".
Il y avait d'ailleurs une espèce de jeu quelques fois assez malsain : les Romains et les Pharisiens se renvoyaient la balle lorsqu'il y avait des décisions politiques ou religieuses à prendre. Les Pharisiens disaient : "Ce n'est pas nous qui avons dit cela, ce sont les Romains", et les Romains disaient "Allez voir vos prêtres, c'est eux que ça regarde". Cela mettait une sorte de flou dans la société dans laquelle, finalement, le pouvoir dominant y trouvait son compte parce que, c'est toujours un peu la même chose, quand une société est cloisonnée comme cela, ceux qui règnent le font par le cloisonnement de cette société. Il faut voir ce qui se passe encore actuellement en Inde : ceux qui dirigent s'accommodent très bien du fait que la société soit divisée en castes, parce qu'ainsi, on ne peut pas créer une unité qui réagisse contre un pouvoir central qui serait beaucoup trop dominant.
Il y a une chose qu'il faut savoir et dont on ne prend pas assez suffisamment conscience quand on lit les évangiles ou des livres sur cette époque-là, c'est que le port de l'arme était quasiment systématique, généralisé. Il était extrêmement rare de ne pas voir une personne avec un coutelas au côté, et même quelques fois, une épée courte. Il n'y avait pas que que les Romains qui portaient des glaives, pratiquement tout le monde était armé et cela ne gênait personne car cela faisait partie du décor, tout comme aujourd'hui, tout le monde a sa voiture ou presque, et quelqu'un qui n'a pas de voiture fait un peu figure d'exception dans notre société ; et bien à l'époque, porter un coutelas était tout à fait normal, ceci parce que celui-ci servait à tout. Déjà, on n'avait pas de fourchette, par contre on avait un couteau. Eventuellement, il servait à se défendre parce qu'en ces temps-là, les routes étaient relativement peu sûres, il y avait pas mal de brigandage et, quelques fois, du brigandage politique comme celui des Zélotes.
Si je parle de cela, c'est pour qu'on prenne bien conscience, aussi, que les apôtres ne faisaient pas bande à part à ce niveau-là, ils étaient armés pour la plupart d'entre eux. On peut avoir du mal à concevoir cela quand on se réfère aux belles images pieuses ou aux films qui ont été tournés sur ce sujet-là, où l'on voit tous ces apôtres avec de belles robes derrière le Christ en train de marcher, tout le monde bien propre et bien sage, écoutant le maître comme douze saints en puissance...
Mais ce n'était pas ça du tout cela ! Tout d'abord, au début, c'était tout à fait informel. On s'est figé dans notre tête les douze apôtres mais ils n'étaient pas que douze. Je reviendrais là-dessus plus loin, mais tout ça pour dire qu'on voyait plutôt, autour d'un individu particulier, un groupe d'autres individus qui faisaient vraiment figure du peuple, tout simplement, avec des tuniques courtes, quelques fois un simple pagne, etc... La plupart d'entre eux avaient l'air un peu de va-nu-pied, ce n'étaient pas les beaux grands jeunes premiers ou les beaux grands barbus qu'on voit au cinéma aujourd'hui.
Quant au gros couteau (ou coutelas), c'était les hommes du peuple qui le portaient, si ce n'est l'épée. D'ailleurs, il y a un passage des évangiles qui laisse bien deviner le fait qu'ils étaient armés. Seulement, ce passage-là, je n'ai jamais vu un prêtre qui en parle en chaire parce que c'est sans doute un peu gênant d'aborder ce genre de chose puisque cela fait remettre tout un tas de notions en cause.
Mais souvenez-vous de ce passage dans l'évangile qui parle de l'arrestation du Christ sur le Mont des Oliviers, et où l'on dit qu'il y a un des apôtres qui a voulu s'interposer et qui, d'un coup de couteau ou d'épée, à coupé l'oreille d'un soldat romain. C'est très bref dans l'évangile mais ça veut dire quoi ? Tout simplement qu'il avait bien une arme sur lui et que, donc, il ne s'agissait pas uniquement d'un groupe de mystiques qui allaient tout simplement prier sur le Mont des Oliviers, aux côtés du Maître. C'était aussi des hommes qui étaient mêlés à tout le monde et qui avaient encore leurs habitudes courantes, et cela ne choquait personne ! C'était comme ça. On ne pensait pas à dire à quelqu'un : "Tiens, toi, t'es armé, alors t'es dangereux". C'était aussi normal que d'avoir aujourd'hui un portefeuille dans sa veste. | |
| | | Losar Membre ACTIF (Ancien d'Essania)
Nombre de messages : 325 Age : 55 Localisation : Lille Date d'inscription : 01/07/2008
| Sujet: une question Mer 2 Juil - 18:43 | |
| il me vient une question aussi sur le sujet des religions traités par anne & daniel je ne me souviens pas qu'il ait deja parlé de Mahomet. en effet je me rappelle que dans recit "d'un voyageur de l'astral" , ils parlent de quasiment de ttes les origines des religions mais je ne me rappelle que l'etre bleu parle de l'histoire de mahomet bon ca fait longtemps que je ne l'ai pas lu peut etre je me trompe
qqn sait ?
:Lune: | |
| | | Neel Nouveau Membre Actif
Nombre de messages : 177 Age : 51 Localisation : Ile Maurice Emploi/loisirs : Enseignant Date d'inscription : 03/06/2008
| Sujet: Re: Les évangiles canoniques v/s apocryphes Jeu 3 Juil - 3:08 | |
| Merci beaucoup Regis, Les livres de Meurois seront définitivement sur ma liste d'achat pour ma prochaine commande.. Je fais partie d'une équipe de chercheurs travaillant sur la vie de Jesus et tenant un site appelé: www.tombofjesus.comJusqu'a present on se fiait essentiellement aux travaux d'historiens travaillant avec des documents 'réels" mais maintenant on est de plus en plus tenté d'introduire les idées des autres, comme Meurois..... On se rend compte à quel point on est limité quand on travaille uniquement avec les moyens 'traditionnels" | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Les évangiles canoniques v/s apocryphes Jeu 3 Juil - 4:40 | |
| Merci Neel.... ce site est un trésor....
A propos de l'aloés, d’après Rufolf Steiner, l’aloès est relié à Mars et à Jupiter et a une action sur le corps physique et au-delà sur le corps astral.
Je ne sais actuellement dans quel écrit il en parle, mais je peux me renseigner.
Je suppose qu'il s'agit de "Agriculture, fondements spirituels de la méthode biodynamique"... mais comme je n'ai pas lu Steiner, pour l'instant je n'en sais pas plus !
http://www.nouvellescles.com/article.php3?id_article=942
Dernière édition par Jade Gemini le Jeu 3 Juil - 6:29, édité 1 fois |
| | | Régis Fondateur/Admin.
Nombre de messages : 5359 Age : 67 Localisation : Un petit coin de paradis sur Terre Humeur : Optimiste Date d'inscription : 05/06/2006
| Sujet: Re: Les évangiles canoniques v/s apocryphes Jeu 3 Juil - 5:53 | |
| - Losar a écrit:
- il me vient une question aussi sur le sujet des religions traités par anne & daniel je ne me souviens pas qu'il ait deja parlé de Mahomet.
Dans son séminaire de Toulouse, une personne avait posé une question sur Mahomet : "Est-ce que Mahomet était un Prophète, un Maître de Sagesse ?"
Daniel : "Ce que je déplore du côté occidental, c'est qu'on n'a pas cette ouverture que l'on devrait avoir et que manifestent les bouddhistes ou les hindouistes. On va me dire qu'il n'y a pas plus de tolérance du côté des musulmans et c'est vrai par certains aspects mais ce n'est pas tout à fait vrai non plus parce que, si vous posez la question : "Est-ce que le prophète Mahomet, selon vous, était un Maître de Sagesse ?"... cela veut dire que c'est une interrogation. Si vous demandez à un musulman, est-ce que Jésus était un Prophète, tous les musulmans vous répondront "Mais bien sûr qu'il était un prophète !". C'est-à-dire qu'on ne remet pas en doute, du côté musulman, la mission sacrée du Christ Jésus, mais du côté chrétien, on s'interroge sur l'aspect sacré du travail de Mahomet.
On n'est pas du tout informé, en fait, et je crois qu'il y a un grand travail de préparation à faire à ce niveau-là. Ce qu'on ne sait pas non plus, qui n'est pas dit et qui est caché, qui n'est pas avoué en tout cas, c'est qu'une très grande âme comme celle de François d'Assise a été extraordinairement influençé par l'Islam, par le côté soufisme de l'Islam. On ne sait pas qu'il a vécu un temps en Egypte, dans la ville de Nah-Miet (ndlr : phonétiquement écris), qu'il a été reçu par le Sultan de cette ville pendant un certain temps et qu'il a laissé non seulement un gros impact dans l'Islam, à cet endroit-là en Egypte, mais aussi qu'il a été profondément marqué par la spiritualité du Soufisme qui rejoignait complètement ses préoccupations.
Evidemment, c'est gênant pour un chrétien dogmatique de reconnaître qu'une des grandes figures de proue du Christianisme aurait pu peut-être être influencé par un musulman, comme s'il avait absorbé un peu de poison. C'est cela qui est terrible ! Et c'est ce qu'il faut rectifier."Pour la suite concernant François d'Assise, voir le post https://essania.actifforum.com/pour-les-fervents-lecteurs-de-f2/mahomet-et-francois-d-assise-par-daniel-meurois-t1535.htmUne autre question, à ce même séminaire, avait été posée concernant Mahomet : "Question : "J'ignore si c'est vrai ou faux mais j'ai appris à l'école, en histoire, que Mahomet, après avoir eu la visite de l'ange, il serait retourné dans sa ville et personne ne l'a cru, puis il est allé dans une autre ville et il est revenu armé de cette ville qui l'avait cru... Mais bon, c'est un peu extrémiste quand même... Alors je voudrais savoir ce que vous en pensez ?"
Daniel : "Oui... mais, tout d'abord, est-ce que cela s'est vraiment passé comme ça ? Premièrement il faudrait investiguer dans les annales akashiques, parce qu'on sait bien que, de la même façon que la Bible a pas mal été trafiquée ainsi que les évangiles, on peut penser qu'il y a des récits de l'Islam qui ont été trafiqués aussi pour des intérêts politiques. Ensuite, il faut peut-être aussi replacer un événement comme celui-là dans son contexte historique, avec les mentalités de l'époque. A un moment donné, est-ce qu'il n'y a pas eu une tribu ou une peuplade dans cette région-là de la Terre qui avait besoin, karmiquement parlant, de recevoir ce que j'appellerai une "gifle cosmique" ? On ne sait pas ! Mais ce dont je suis absolument convaincu, c'est de l'authenticité de l'influ qui est au départ de l'Islam. C'est tout ce que je peux dire." | |
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| Sujet: Re: Les évangiles canoniques v/s apocryphes | |
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