chacun son rôle, vision non duelle par les fourmis

C'est une femme Soufie qui raconte :

Des scientifiques ont fait des expériences sur des fourmis. Ils ont observé que l'organisation du travail dans la fourmilière était très structurée. Il y avait la reine, qui pondait les oeufs, les nourrices, qui l'alimentaient, les ménagères, qui nettoyaient, les maçonnes, qui construisaient et réparaient, les ouvrières, qui cherchaient des provisions, les guerrières, qui veillaient à la défense de la fourmilière... Cependant 10 % des fourmis, non seulement ne faisaient rien, mais gênaient le travail des autres, se mettant en travers et parfois même défaisant ce que les autres avaient fait. Les chercheurs, donc, enlevèrent les 10 % gêneuses, pensant améliorer le fonctionnement du tout. Las ! Au lieu d'un ordre accru, il y eut panique. Les fourmis couraient en tous sens, se rentraient dedans... Au bout d'un certain temps, la fourmilière se reconstitua, et les activités reprirent. Les rôles avaient été redistribués. Chacune avait apparemment sa place. Et... à nouveau 10 % des fourmis passaient tout leur temps à entraver le travail des autres ! Les chercheurs recommencèrent trois fois. A chaque expérience, ils constatèrent qu'une fois supprimé les 10% " empêcheuses de tourner en rond ", il y avait désorganisation, affolement. Chaque fois que la fourmilière recommençait à fonctionner, 10 % de nouvelles fourmis avaient repris le rôle d'obstructrices du travail des autres.

Ce qui est peut-être - ajouta la narratrice - à mettre en regard de la petite histoire suivante : Un gourou dirigeait un groupe de disciples qui souhaitaient progresser « sur le chemin ». L'un des membres du groupe posait sans cesse des questions, interrompait, mettait en cause, bref, gênait le travail des autres. Ces autres vinrent trouver le gourou et lui demandèrent d'expulser la mauvaise tête. « Moi, je veux bien, si c'est là votre souhait... », répondit le gourou.

« ... mais lequel d'entre vous veut prendre sa place ? »

c'est vraiment génial ce genre d'informations, merci beaucoup

c'est comme si les fourmis ordonnées se demandaient "mais comment va-ton progresser si personne ne vient déranger notre train train quotidien" la grosse panique MDR

ou peut on trouver ta source d'information ? ce serait cool de pouvoir dire ou et quand et par qui ces expériences ont été menées

par contre l'exemple du disciple qui pose sans arret des questions, je ne vois pas en quoi cela gène le travail des autres, c'est ainsi que les jeunes sont poussés a réfléchir au lycée pendant les cours de philosophie, j'ai le souvenir que les professeurs ont toujours apprécié la curiosité et l'exigence intellectuelle, aller jusqu'au bout de ses convictions, ses idées quoi...la seule chose venant de l'éducation nationale qui m'ait servi à quelque chose , je ne vois pas vraiment a quoi cela sert de gober passivement des informations si cela ne sert pas de base pour apprendre à réfléchir par soi-mème.

je pense que le cancre qui gène vraiment tout le monde en perturbant les enseignements par des turbulences de tous genres est plus représentatif...celui qui jette des boules de papiers, qui s'amuse a siffler, chanter, péter, cracher et faire grincer les pieds de son siège sur le sol...ça c'est vraiment génant !

je parie qu'on a tous deja détesté une personne de cette sorte, et qu'on n'a pas toujours compris que le message était "bon sang sortez tous de la, la vie c'est autre chose"

Merci Celiane.

Très pertinente et très instructive histoire.

C'est dans un livre d'un maitre soufi que j'ai trouvé l'information.

Puis sur internet il y a plusieurs sites qui la relate dans sagesse ou conte.
J'ai essayé de rechercher un site expliquant l'étude même mais pour l'instant pas trouvé...

oui antoine pour la fin du texte ils évoquent un guru et donc un groupe de disciples qui acceuillent sans remettre en cause ses paroles ( environnement tout de même différent que le scolair) et qui doivent être dérangé par l'élément qui veut vérifier par des questions. Que le guru montre que cette personne est importante est sain.
Mais avec cette info on pourrait faire des rapprochements autres, qui serait plus proche de notre vie...

En effet, très intéressant...
Ici, on pourrait faire un parallèle avec Judas qui, quelque part, a joué "le grain de sable dans l'engrenage". Daniel Meurois expliquait ceci dans un séminaire :

"Il faut toujours, dans les histoires, que quelqu'un joue le rôle du traître. C'est un archétype, de la même façon que Thomas est l'archétype de l'incrédule ou du rationaliste, de la même façon que Marie-Madeleine est l'archétype de la pécheresse repentie, etc..etc... Tout cela a été mise à une "sauce" très intelligente, n'est-ce pas, c'est comme une grande pièce de théâtre qui a été arrangée par les premiers pères de l'Eglise.

On a donc fait de Judas l'archétype parfait du traître. En réalité, il a certes trahi d'une certaine façon, mais pas avec la volonté de trahir. J'ai tenté d'expliquer ce qu'il en était dans "De mémoire d'Essénien" (Voir également "Ce clou que j'ai enfoncé" paru entre temps), je ne vais donc pas pas rentrer dans les détails de la scène en question, mais c'était quelqu'un qui a été piégée dans son intention de vouloir rapprocher les parties adversaires et qui s'est fait manipuler par le Sanhédrin en livrant, sans le vouloir, son Maître les poings liés.

Mais je dois dire qu'il fallait quelqu'un pour jouer ce rôle-là, il fallait quelqu'un pour casser la mécanique. En effet, le système de Jésus et des apôtres était un système qui, en soi, aurait été parfait mais qui aurait continué à tourner en rond dans la conscience collective. Cela aurait pu se terminer avec l'enseignement d'un prophète parmi d'autres, mais lorsqu'un grand être veut vraiment laisser une empreinte dans l'inconscient et dans le conscient de l'humanité, il faut nécessairement qu'il y ait un événement dans sa vie ou la fin de sa vie qui vienne imprimer l'égrégore de la conscience collective ou celle de l'humanité.

La plupart des grands êtres finissent d'une façon tragique ou spectaculaire pour cette raison là.

Voyons : il y avait le moteur des douze apôtres + le Christ = 13.

12, en soi, est un chiffre parfait, il correspond à la mécanique céleste de notre système solaire. Mais un système parfait, c'est-à-dire 12, est comme un disque qui tourne toujours sur lui-même, et s'il n'y a pas un grain de sable (le 13ème élément) pour passer à un disque supérieur, ça ne fonctionnera pas. Donc, dans tout système parfait qui correspond à un équilibre, il faut un élément qui, à un moment donné, vient se rajouter comme un grain de sable dans l'engrenage.

Eh bien, Judas était ce "grain de sable dans l'engrenage", il était là pour casser le fonctionnement de tout cela afin qu'on puisse aller vers une prise de conscience supérieure. Il a donc eu le rôle ingrat de faire le "sale boulot" !

Je voudrais faire référence ici au film "La dernière tentation du Christ" , qui a fait beaucoup de scandale, il y a une dizaine d'années, dans le monde catholique qui l'avait perçu comme une illustration de la vie du Christ alors que ce film propose plutôt une illustration du chemin de tout être humain, à partir de sa prise de conscience de sa divinité jusqu'à son ascension au sommet de sa divinité. Dans ce film, le personnage de Jésus représente en fait le chemin de chacun de nous dans sa propre révélation intérieure.

Si je parle de ce film-là - qui est un des plus beaux que je n'ai jamais vu - c'est parce qu'il y a une scène avec Jésus et Judas absolument extraordinaire et sûrement beaucoup plus proche de la réalité qu'on ne le pense. On assiste à un tête à tête très particulier où Jésus demande à Judas de le trahir parce qu'il sait que ça doit finir comme ça afin de pouvoir passer à autre chose. Et Judas, estomaqué, répond à Jésus : "Comment ? Mais, Maître, tu me demande à moi de te trahir ? C'est quelque chose d'impensable ! Est-ce que toi, tu trahirais ton Maître ?" et Jésus de lui répondre : "Non, moi, je n'y arriverais pas et c'est bien pour cela que c'est à toi qu'on le demande !"

Evidemment, quand on entend cela dans la scène du film, on peut se dire que c'est sûrement un gag... mais c'est en réalité très riche d'enseignement car cela veut dire que celui qui, karmiquement, de par la force de ce qu'il a fait dans le passé, est chargé de cette tâche, de ce poids-là, est forcément un être dont l'âme est déjà très forte et bien engagée sur un certain chemin.

Ceci veut dire que Judas n'était pas le petit traître minable qu'on en a fait mais un initié qui, pour diverses raisons liées à son ancienneté dans l'histoire de l'évolution de l'humanité, a pris sur lui le fardeau terrible de prendre sur lui cette espèce de malédiction, parce qu'il y a effectivement tout ce qu'on fait peser sur sa conscience depuis 2000 ans, pensons-y bien aussi parce que, dans ses vies successives depuis deux mille ans, il lui aura fallu (inconsciemment, du moins faut l'espérer pour lui) voyager avec ce fardeau, cette étiquette du traître qu'on a collé sur lui.

En ce qui me concerne, j'estime que Judas est en réalité un des plus évolués et des plus éveillés des apôtres de cette époque-là. Il en fallait un pour faire le sale job et c'est le seul qui en a eu le courage."

Oui Régis, en lisant l'histoire des fourmis m'est venu plusieurs parallèles et j'ai pensé a Judas.
C'est bien la même phrase que la fin du texte de Daniel que j'ai eu lorsque j'ai voulu en parler avec une personne. Une sorte de critique intérieur me disait: c'est une idée que l'on trouverait blasphèmatoire encore maintenant!
J'avais déjà eu cette reflexion lorsque par channeling l'on m'a dit qu'une personne très proche de la famille avait été mon bourreau dans une autre vie. Ce n'est pas de la colère que j'ai ressenti mais plutôt un étonnement qu'en tant qu'âme cette personne a choisi de jouer ce rôle vraiment ingrat pour me faire grandir, évoluer... oui avec le recul je me disais que moi je n'aurai vraiment pas voulu me salir l'âme ainsi! et je ne peux que saluer le courage de cette âme ... ça réconcillie avec la situation actuel avec cette personne.

Mon coeur me pousse à dire que cette prise de conscience, cette autre vision des choses par rapport à tout ce que nous vivons, elle ouvre effectivement la porte de notre coeur qui nous fait alors comprendre que, quoiqu'il arrive, quoi qui se passe, rien n'est jamais grave, tout est toujours juste, que nous n'avons aucune raison d'avoir peur de quoique ce soit et que nous aurons toujours raison de choisir d'aimer le Jeu de la Vie, de l'aimer sous toutes ses formes, ses lois, ses chemins.

Alors oui, je peux le dire franchement : j'aime le Jeu de la Vie ! Oh oui, je l'aime et je voudrais pouvoir l'aimer encore plus... Eh oui, il y a toujours une autre montagne à gravir !
le Jeu est fait ainsi parce qu'il s'agit d'un Jeu d'Ascension. Toutefois, lorsqu'une montagne est gravie, il faut d'abord redescendre dans la vallée pour atteindre l'autre montagne. C'est ce qu'oublient ou ignorent un grand nombre de pseudos spiritualistes modernes. Or, dans la vallée, on est forcément obligé de rencontrer les autres, de vivre avec eux tous nos problèmes et/ou nos affinités relationnelles.

Vous vous rendez compte, n'est-ce pas ? Nous tous et toutes, ici comme dans l'Univers, au départ, nous n'étions éclairés que par la Lumière de l'Amour. Mais, Dieu seul sait pourquoi et comment, l'Esprit s'est interrogé. "Té, Fan de Chichourde, et si on imaginait un mode d'existence où le Non Amour peut exister ! Sans doute découvrirons-nous enfin ce qu'est véritablement l'Amour !?"

Apparemment, ça a marché ! Le Non Amour, maintenant, on connaît, on sait ce que ce c'est, de nombreuses civilisations dans les galaxies (dont nous faisons partie) en ont fait largement l'expérience. Mais nous nous souvenons de l'Amour et nous le comparons au Non Amour... et c'est cela qui permet le Jeu de la dualité - parce que, vous l'avez bien compris, il y a plein de jeux dans le Jeu.
Je vous laisse faire la transposition avec le mot JE).

Bon, nul besoin de philosopher plus longtemps pour vous convaincre qu'au fond, notre coeur doit simplement éclairer notre mental-emotionnel (notre dualité) d'une troisième lumière. Les deux lumières de notre "mental-emotionnel" nous font voir les choses dans leur dualité dualitaire, et c'est bien normal pour que le Jeu fonctionne. Mais le Jeu comporte une autre option. Il y a une troisième lumière, une vision qui, finalement, nous fait voir, quoiqu'il arrive, une véritable histoire d'Amour entre l'amour (la lumière) et le non-amour (l'obscurité).

Je crois que le Maître Jeshua nous l'explique très bien dans son enseignement : http://www.jeshua.net/fr/

Tendrement à toutes et tous.

:coeur: