Frère Elie et Marie-Madeleine

Belle soirée à tous,

Tout d'abord, mes excuses à matthieuL. La réponse à ta question du sujet "Padre PIO" est: non Matthieu, il n'est fait aucun rapport entre Frère Elie et le prophète.

Il y a 3 tomes à la biographie de Frère Elie. Je les ai tous lu avec grand intérêt. Comme tout le monde n'a pas forcément le temps de les lire, je souhaiterais vous faire partager les passages où Frère Elie témoigne d'une grande affection envers Marie-Madeleine.

Extraits du tome trois: La Divine Providence et Frère Elie apôtre de Dieu (disponible aux éditions du Parvis)
Premier passage page 16 (la narratrice est sa secrétaire et amie Fiorella Turolli): Puis tout à coup, il m'interrompt:"la première chose que nous ferons à paris sera de prier sur la tombe de Marie-Madeleine..." surprise par cette affirmation, qui m'apparaît nouvelle car je n'avais jamais rien lu sur l'endroit où la sainte était enterrée, je lui demande:"comment sais-tu que Marie-madeleine est enterrée à Paris?" Il me regarde d'un air stupéfait, presque indifférent, il me dit:"C'est elle qui me l'a dit...", puis il recommence à peindre comme si de rien n'était.
Naturellement, j'en reste bouche bée, tandis que lui, suivant le fil de ses pensées, continue:"Tu ne peux pas imaginer comme elle belle!... Grande, élancée, le regard lumineux...avec des cheveux noirs et longs réunis en deux tresses presque jusqu'aux genoux...son aspect est fier et majestueux!"
Puis, remarquant ma stupeur, il précise:"Je l'ai rencontrée dans un de mes "voyages spirituels", comme tu les appelles." Il sourit:"C'est elle qui m'a recommandée de rendre hommage à sa tombe. Elle y tient!"
"D'accord_répondis-je_nous irons la trouver. Mais, dis-moi: comment était-elle habillée?"
"Elle portait une tunique blanche avec une grecque en bas de l'ourlet et aux manches, un décolleté en V orné de dessins qui semblaient des boutons, une ceinture à la taille et une cape sombre et douce comme du velours.
"C'est la première femme qui est allée évangéliser, car les apôtres étaient terrorisés par ce qui était arrivé. Elle était plus courageuse et les éperonnait en disant:"Ne dormez pas, mais regardez devant avec les yeux de la lumière, car le christ est ressuscité. Sortez des ténèbres et allez voir le seigneur qui est vivant et vrai!" Les apôtres ne la considéraient même pas, pensant que Madeleine avait des hallucinations, mais elle, comprenant qu'ils se moquaient d'elle, plus hardie, poussa l'un d'eux, ouvrit la porte et sortit en courant. L'air et la lumière éclairèrent la pièce, alarmant considérablement les apôtres, tant leur crainte était grande d'être trouvés par la milice romaine.
"Cette nuit là, le Seigneurse présenta à eux en disant:"Paix à vous". Les apôtres, terrifiés, le reconnurent et, à ce moment-là, il appela Thomas...mais Thomas n'était pas là".

Le Père J.B et Marie-Madeleine: (extrait du tome trois p159-160):
Nous sommes toujours au mois de septembre 2004, date de l'arrivée du Père J.B au couvent. Je lui fis voir les premières pages du livre que j'avais commencé à Francavilla et il fut stupéfait de lire que Frère Elie, à l'occasion de son invitation à Paris, voulait aller se recueillir sur la tombe de Marie-Madeleine. "Je ne crois pas que Marie-Madeleine soit enterrée à Paris...", s'exclama-t-il perplexe, "une de ses reliques est conservée dans une église près de Marseille... il semble que son corps ait été disloqué pour empêché qu'il soit profané, puis il a été enterré en différents endroits..."
"Non", répondit Frère Elie, sûr de lui. "Il est à Paris et il se trouve dans un très bel endroit, sous une pyramide..."
Le Père J.B. lui demanda alors s'il pouvait être plus précis. "Ce que je sais, c'est qu'elle veut que nous allions lui rendre visite... comment et quand, c'est elle qui me le dira", et il interrompit immédiatement cette conversation. Mais, frappé et surpris par cette révélation, le Père J.B. ne s'avoua pas vaincu et décidé de reprendre le discours à la première occasion. {...}
A peine rentré à Paris, le Père J.B. me téléphona:"Bonjour Fiorella...je suis encore perplexe pour ce que le Frère Elie m'a dit au sujet de Marie-Madeleine...par hasard, autant que tu saches, a-t-il lu un célèbre roman qui vient de sortir et qui parle de Marie-Madeleine?" "Je peux t'assurer que Frère Elie ne lit pas de roman et moi-même je ne l'ai jamais entendu en parler...". Nous avons alors échangé quelques impressions sur la façon avec laquelle Frère Elie avait assuré que Marie-Madeleine était enterrée, sans aucun doute à Paris, nous promettant de nous rappeler bientôt.
Quoi qu'il en soit, j'ai tout de suite acheté ce roman, que je lu en un clin d'oeil et, naturellement, j'ai informé Frère Elie de ce que j'avais lu, à savoir que, selon ce roman, Marie-madeleine était enterrée à Paris sous une pyramide non identifiée.

suite

Mais Frère Elie en parut irrité, comme si j'avais douté de l'authenticité de ses facultés. Moi, par contre, je n'avais aucun doute, étant donné que sa "révélation" sur Marie-Madeleine remontait au mois d'août et, même si cela peut paraître incroyable à la plupart des gens, mais non à moi, j'étais certaine qu'elle même le lui avait annoncé lors d'un de ses "voyages spirituels". Ma longue expérience avec Frère Elie me garantissait que "sur ces choses-là" il ne s'était jamais trompé. De toute façon, j'avais hâte d'aller à Paris, sûre que quelqu'un l'aurait mis à l'épreuve.


extrait tome trois p228:
Un matin, peu avant de partir pour le long pélerinage à travers la France qui devait nous conduire sur les lieux où avait vécu Marie-Madeleine, le Père J.B., incrédule, voulut accompagner comme promis frère Elie sur la tombe de la sainte.
Nous étions sept. Trois amis restèrent dehors et quatre entrèrent dans le lieu établi: Frère Elie, soeur Doménica, le Père J.B. et moi-même. Nous étions très émus et, en silence, nous suivions Frère Elie qui, sans hésitation, nous conduisit rapidement à la fameuse tombe. Après avoir fait quelques tours autour du sarcophage, il s'exclama d'un ton sûr:"La voilà! Elle est ici depuis vingt-six ans...un homme d'Etat très important, qui la vénérait, l'a apportée ici." Frère Elie s'agenouilla devant la fente de la porte en verre qui protégeait le sarcophage et dit: "C'est vraiment elle... d'ici je peux sentir un parfum de fleurs... sentez..." Et nous aussi, au bout d'un moment, nous nous sommes penchés pour sentir et, effectivement, un parfum léger passait au travers de la fente.

Qui es-ce Frère Élie dont tu parles ?

Merci Seb!

Salut Anaelle,

Je te renvoie à la présentation que j'ai faite sur le sujet "PADRE PIO" dans la section "Pour les fervents lecteurs de Daniel Meurois".

Tout le meilleur,

seb

Oui tu veux parler de Jean, je me disais bien.