Cher lecteur, chère lectrice,
Nous sommes heureux de vous annoncer qu'un nouveau message de mère Terre a été publié sur notre site www.jeshua.net
Il se nomme : "S'enraciner par la joie et la créativité".
Ce message a pour sujet la signification de notre relation à la Terre, pour nous êtres humains : à commencer, pourquoi nous sommes venus sur Terre, comment nous nous sommes écartés de la nature dans les temps modernes et comment nous pouvons à présent nous connecter à elle de façon plus profonde. La Terre nous dit qu'elle désire ardemment que nous apportions la lumière des étoiles ici sur la Terre et elle insiste sur le fait que pour cela, il est nécessaire d'être enracinés, c'est-à-dire d'être pleinement présents et connectés à notre réalité physique et terrestre. Elle décrit de quelle façon il existe deux courants dans la vie qui nous aident à nous enraciner : celui de la réception, où nous nous permettons de nous réjouir des délices de la vie sur Terre, et celui du don, où nous nous exprimons de façon créative, et partageons avec le monde nos talents uniques et notre inspiration. Si ces deux courants sont présents dans notre vie, nous contribuons à la venue d'une Terre nouvelle, en laquelle l'équilibre et l'harmonie entre les humains et la Nature sont rétablis.
Mon histoire personnelle
Ma dernière lettre de nouvelles date de presqu' un an et ce fut une année bien rude. J'ai traversé une période très intense où j'ai vécu la maladie, la peur et la dépression. Je n'ai pas travaillé et me suis sentie coupée du monde pendant un certain temps. En arrière-plan, il y avait un sens derrière ce processus de transition très difficile, mais assurément, cela ne m'a pas semblé évident alors que je le traversais.
Dans cette lettre de nouvelles, je vous en dirai un peu plus sur ce processus parce que je crois que beaucoup d'artisans de la Lumière dans le monde traversent quelque chose de similaire.
Il semble que ce soit une période de grande purification pour nous et, bien qu'il soit très difficile de garder la foi pendant ce processus purgatoire, il y a en lui une signification et un but.
Jeshua me dit que nous devons le traverser, permettre que nous soyons retournés à l'envers et de haut en bas pour comprendre réellement en quoi consiste l'oeuvre de Lumière.
L'un des fruits de ce processus est qu'il nous rend capables d'être des enseignants beaucoup plus compatissants. Lorsque l'on descend dans les recoins les plus sombres de sa personnalité, lorsque l'on permet à l'obscurité d'entrer dans le champ de sa conscience, l'on devient humble, au vrai sens du terme. L'on comprend de l'intérieur les extrêmes de l'émotion et du comportement humains. Tous les prétextes pour juger les autres ou soi-même s'effondrent lorsque l'on fait vraiment face à sa propre obscurité. C'est alors que l'on réalise que l'on est d'abord et avant tout un être humain, comme les autres.
En tant qu'être humain, l'on fait partie du royaume de la dualité, et l'art de vivre sur Terre consiste à accepter et même célébrer cela, plutôt que le transcender et s'élever au-dessus.
Cela peut sembler étrange car, ne sommes-nous pas supposés nous élever au-delà de la dualité, cette fois-ci ? N'est-ce pas là le propos de la spiritualité ? Je crois à présent qu'il vaut beaucoup mieux accepter la dualité plutôt que vouloir la transcender. Le besoin urgent de transcender la dualité recèle souvent un manque de respect pour la réalité de la Terre, la peur de s'abandonner vraiment à elle, ainsi qu'une attitude légèrement condescendante par rapport à ceux qui ne "travaillent pas spirituellement sur eux-mêmes". Je me suis sûrement rendue coupable des trois. Mais je pense que cela a été un piège pour beaucoup d'artisans de la Lumière.
Le paradoxe est que, une fois que l'on étreint vraiment la dualité, et qu'on l'accepte comme le mode d'existence des choses sur la planète Terre, l'on ne se bat plus contre sa nature, et c'est un tel soulagement que l'on a l'impression qu'après tout, l'on a dépassé la dualité !
Ayant fait beaucoup de "travail intérieur" (au moyen de la thérapie de régression, de la guérison, de la méditation, du channeling) au cours de ces huit dernières années, je pensais en quelque sorte connaître ma part d'ombre et l'avoir plus ou moins transcendée. C'était une belle erreur ! Il m'a fallu un an pour réaliser qu'il était plus sage pour moi d'étreindre et de faire la paix avec ma face obscure plutôt que de la combattre. Car le combat n'a fait que l'empirer alors que son acceptation, finalement, m'a procuré un profond sentiment de soulagement, ainsi qu'une conscience nouvelle du miracle de la vie.
Pour moi, ce processus a débuté au printemps 2009, lorsque j'ai été confrontée à une inflammation gastrique persistante (gastrite) qui est devenue de plus en plus douloureuse. J'ai souffert spécialement de remontées acides, qui occasionnaient une sensation de brûlure dans la gorge jour et nuit. J'ai commencé à faire l'expérience de ces problèmes deux ans auparavant et je savais que c'était surtout causé par le stress résultant de l'accroissement de mon activité professionnelle. J'aimais mon travail (animer des ateliers, donner des séances de channeling en public et des consultations individuelles), mais il y avait en moi beaucoup de peur et d'insécurité, qui remontaient à la surface chaque fois que j'avais un channeling ou une lecture à faire. Je ressentais alors la peur d'être ridiculisée, de ne pas savoir quoi dire, de ne pas avoir Jeshua en connexion, bref : peur du rejet. Cette peur n'a pas disparu lorsque j'ai commencé à donner plus d'ateliers et de consultations, et cela m'a causé beaucoup de stress. Par conséquent, mon estomac m'a signalé que c'était trop lourd à digérer. Pendant longtemps, je ne l'ai pas écouté.
En Mai 2009, la douleur est devenue très difficile à supporter. J'ai été hospitalisée et une gastrite a été diagnostiquée. Ni les remèdes que j'ai pris, ni mon régime alimentaire strict n'ont semblé faire de l'effet. Au cours des mois d'été, j'ai commencé à avoir peur de la douleur physique et je ne parvenais plus très bien à dormir. J'ai annulé tous les ateliers et les consultations et après quelques mois, la douleur s'est calmée. Cependant, mes soucis n'étaient pas finis. La peur est alors devenue le problème majeur. Je faisais l'expérience de peurs intenses me parcourant le corps, sans aucune cause évidente. Je ne voyais plus beaucoup de monde parce que je ne travaillais plus, mon estomac allait mieux et pourtant, la peur demeurait.
Dans le passé, j'ai fait beaucoup de thérapie de régression et je savais que cette peur inexplicable pouvait fort bien être causée par un traumatisme de vie antérieure. Pour être honnête, je pensais m'être largement occupée de ce traumatisme mais j'ai alors découvert que même si l'on peut comprendre le traumatisme de façon intellectuelle, les cicatrices émotionnelles prennent du temps à guérir.
Le fait d'avoir une telle peur de faire un channeling et de parler en public était en relation avec des vies antérieures où j'avais fait quelque chose de similaire et où j'avais été rejetée, voire persécutée à cause de cela. Le fait de savoir qu'il en était ainsi ne suffisait cependant pas pour faire disparaître la peur. J'ai donc décidé de faire juste l'expérience de cette peur, de la laisser me traverser, pour ainsi dire. Gerrit, mon époux, avait eu l'expérience de peurs semblables une dizaine d'années auparavant et il avait découvert que lorsqu'il disait "oui" de façon répétée à ces peurs, en les accueillant comme une part de son âme qui voulait être guérie, elles devenaient plus supportables et finalement, se calmaient. Jeshua a dit la même chose dans plusieurs transmissions et j'ai lu d'autres livres qui, pour l'essentiel, préconisaient la même chose.
Mais j'ai constaté que cela m'était impossible. Je ne pouvais tout simplement pas accepter cette peur parce qu'elle me semblait si mauvaise. Jamais auparavant, je n'avais vécu une telle quantité de peur. Elle me causait de l'hyperventilation chronique et l'insomnie empira encore à l'automne 2009. À la fin, je ne dormais quasiment plus et ne faisais plus la différence entre l'état de veille et celui de sommeil. Ma perception de la réalité se déformait et je craignais que jamais mes facultés mentales ne pourraient fonctionner à nouveau correctement.
Je suis aussi devenue très dépressive. Il y avait dans mon âme une mélancolie et une méfiance envers la vie que j'avais toujours su être là, dissimulées en arrière-plan, pour ainsi dire. Elles sortaient de leur cachette et se manifestaient sous forme d'une humeur sombre dans laquelle je m'enfermais et me coupais complètement du monde.
Je me sentais déconnectée de mon époux et de ma fille de huit ans tout autant que de mes guides célestes Jeshua et Marie. J'étais complètement seule et sentais qu'il n'y avait aucune place pour moi en ce monde. Je pensais devoir disparaître et me sentais complètement bonne à rien. Je perdais beaucoup de poids et je passais mes journées à ne rien faire. Le temps passait incroyablement lentement et une heure semblait durer une journée.
Le pire, pendant les mois d'hiver, a été l'absence presque totale de sensations. Alors qu'auparavant, j'étais très sensible, j'avais l'impression d'être incapable de ressentir des émotions dans mon corps. C'était très étrange et j'ai alors réalisé que c'était beaucoup mieux de ressentir de la peur que de ne rien ressentir du tout.
Au début du printemps 2010, les choses ont enfin changé. J'ai accepté l'aide et le traitement d'un psychiatre. Tout d'abord, j'ai rejeté tout ce qu'il m'a dit et me suis sentie très mal à l'aise avec le médicament qu'il m'a prescrit. Néanmoins, le fait de sortir le problème au grand jour a vraiment initié un changement, même si c'était pénible et gênant. À ma grande surprise, ma famille et mes amis m'ont soutenue pendant tout ce temps, même quand je leur étais hostile et que je ne répondais pas à leurs appels téléphoniques ni à leurs courriers. Les gens ont continué à m'envoyer des cartes postales, des femmes ont organisé un cercle de guérison et mon cher époux et ma chère fille sont restés à mes côtés même lorsque mon comportement est devenu excentrique et irrationnel ( je vous épargne les anecdotes...)
Ce fut pour moi une expérience incroyable de découvrir à quel point les gens sont réellement gentils. Alors que je me sentais étrangère à moi-même et honteuse d'avoir reçu un diagnostic de trouble mental, ma famille et mes amis me voyaient encore, même si moi, je ne le faisais pas. Ce fut pour moi une expérience profondément curative. Ma méfiance fondamentale envers la vie a tout simplement été réfutée par la gentillesse de ceux qui m'entouraient. J'ai donc fait l'expérience de guérir de mes blessures intérieures d'une manière que je n'aurais jamais soupçonnée. J'ai réalisé que les gens m'aimaient réellement, dépouillée jusqu'à l'os, ce qui dans mon cas s'appliquait au sens littéral, puisque je ne pesais plus que quarante-deux kilos et n'avais plus que la peau sur les os.
À présent, je me sens bienvenue sur Terre et je savoure chaque jour. J'apprécie l'intimité au contact de mes amis et de ma famille, je suis reconnaissante de ressentir à nouveau la connexion avec Jeshua et mère Terre et j'aime aussi les petites choses de la vie quotidienne, comme voir éclore une fleur, ma fille se lover contre moi le matin ou regarder mon chat s'étirer. C'est ici que je veux être. J'ai un sentiment de profonde gratitude à vivre sur Terre.
Mon côté obscur, comme celui de chacun, a un rapport avec ma peur de vivre. À la base, je me suis méfiée de la vie et surtout des autres, dès l'instant où je suis née. Je sais que je ne suis pas la seule dans ce cas, car beaucoup d'artisans de la Lumière en vie aujourd'hui sont entrés dans cette incarnation avec des sentiments similaires. Récemment, j'ai transmis un message de Jeshua à un ami qui est lui aussi confronté à des peurs profondes qui semblent n'avoir aucune cause. Je terminerai donc en citant ces paroles de Jeshua, parce que j'ai le sentiment qu'elles sont applicables à ce que traversent de nombreux artisans de la Lumière en ce moment.
Jeshua lui parle de la façon de gérer la peur :
"La peur dont tu fais l'expérience est la plus grande peur qu'un être humain puisse affronter : la peur de vivre. Les gens pensent qu'ils ont peur de la mort mais en fait, ils ont peur de la vie, parce que la vie est une force puissante et imprévisible qui les mène à travers les hauteurs de l'amour et de la joie jusqu'aux bas-fonds de la peur et de la solitude. Vivre c'est ressentir. Tu as peur de ressentir ta peur, car tu penses qu'elle va te détruire. Mais cette pensée n'est que de la peur sous une autre forme. La seule solution est de faire face à ta peur, de la laisser exister, de la prendre dans tes bras, telle qu'elle est. Elle fait partie de la vie.
Pour être capable de vivre avec ta peur, tu as besoin de prendre une décision : c'est la décision de vivre, et de façon spécifique : de vivre sur Terre maintenant. Personne ne peut prendre cette décision pour toi. C'est toi seul qui dois la prendre et cela doit venir de ton coeur. De tes sentiments plutôt que de tes pensées.
Au tréfonds de toi, il y a un petit garçon qui attend d'être accueilli et caressé. Il n'a pas été reçu par sa mère terrestre d'une manière qui lui fasse sentir qu'il était réellement aimé pour qui il était. Il ne se sent pas chez lui sur Terre. Il porte aussi en lui du chagrin provenant de ses vies antérieures. Ce petit garçon s'est senti trahi et abandonné par la vie. Il n'est pas sûr de vouloir encore vivre sur Terre.
Il te demande maintenant de lui tendre la main, à partir de ton coeur. Ta peur, c'est sa voix qui t'appelle. Prendre dans tes bras la vie sur Terre maintenant, c'est prendre dans tes bras ce petit garçon intérieur. Voudrais-tu que quelqu'un d'autre prenne soin de ses blessures ? Voudrais-tu confier à quelqu'un d'autre ce précieux enfant qui est le tien ? Il t'attend. Avant tout, ce dont il a besoin de ta part, c'est de ton acceptation. Il veut que tu le prennes sous ta responsabilité et que tu lui dises que tu es là pour lui, en toute occasion. Il a besoin de savoir que tu seras là, sans conditions. C'est alors seulement qu'il pourra se détendre.
Vois-tu, tu ne peux pas chasser sa peur grâce à une méthode extérieure. Il se peut même que l'idée d'avoir besoin d'être guéri ou réparé à l'aide de guérisseurs ou de méthodes de guérison lui fasse ressentir qu'il y a quelque chose qui ne va pas chez lui. Il se peut qu'ainsi, il se sente rejeté. Il n'a pas confiance en la vie. Le seul moyen de restaurer sa confiance c'est que tu restes présent même quand il est effrayé. Tu dois l'accepter sans conditions, et c'est alors seulement que cet enfant blessé recevra une guérison véritable.
Si tu prends vraiment dans tes bras cet enfant intérieur qui est le tien, il te dispensera de nombreux dons parmi lesquels le plus grand sera de retrouver la joie de vivre, de te réjouir de ce voyage entre hauts et bas, de te sentir en sécurité et chez toi sur Terre maintenant."Chaleureusement,
Pamela & Gerrit
Pamela Kribbe 2010
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