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 La découverte de Sir William Flinders Petrie

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Régis
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Régis


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MessageSujet: La découverte de Sir William Flinders Petrie   La découverte de Sir William Flinders Petrie Icon_minitimeVen 18 Juin - 6:31

Selon Sir Laurence Gardner, un archélogue du nom de William Flinders Petrie aurait découvert, en 1904, un temple-laboratoire secret à l'intérieur d'une montagne nommée Serâbit el-Khâdim. Il semblerait que c'est l'endroit où serait allé Moïse et non sur le Mont Horeb (ou Mont Sinaï)

"Dans les années 1880, les instances dirigeantes de la chrétienté redoutaient le mot même d' "archéologue". Et donc, les fouilles archéologiques furent placées sous contrôle sévère et leur financement ainsi que leur entreprise devaient être approuvés par les autorités récemment désignées.

Le Fond d'Exploration d'Egypte a été fondé en Grande-Bretagne en 1891, et à la toute première page du sommaire et des articles de l'association, il est établi que l'objectif de ce Fonds est de promouvoir les travaux de fouilles "en vue d'élucider ou d'illustrer le récit de l'Ancien Testament". En bref, ceci signifiait que si l'on trouvait quelque chose pouvant soutenir l'enseignement des écritures, alors nous (le public) en serions informés. Mais tout ce qui ne soutenait pas l'interprétation que faisait l'Eglise de la Bible était voué à ne jamais apparaître dans le domaine public.

Nous allons maintenant jeter un coup d'oeil à l'une des trouvailles monumentales de cette ère - découverte sur laquelle les gens en savent très peu en général. En fait, c'est probablement la découverte biblique la plus importante jamais faite et cela a des conséquences extraordinaires bien au-delà de la découverte elle-même, car c'est l'histoire fondamentale du Phénix et de la pierre de feu.

Dans l'Exode, une importante montagne biblique est citée. Elle se situe dans la vaste étendue de la péninsule du Sinaï - la masse de terre en forme de triangle renversé qui se situe au-dessus de la Mer Rouge entre le golfe de Suez et le golfe d'Akaba. Dans l'Ancien Testament, la montagne est d'abord appelée Mont Horeb, puis Mont Sinaï et par la suite à nouveau Mont Horeb au fur et à mesure que l'histoire progresse.`

L'histoire, bien entendu, est celle de l'exode d'Egypte de Moïse et des Israélites. C'est la montagne sur laquelle, selon l'Exode, Moïse a vu le "buisson en feu" ; la montagne où il a parlé avec Jéhovah ; et l'endroit où il a reçu les Dix commandements et les Tables de la Loi.

Quelque chose que nous devrions reconnaître à ce stade, c'est qu'à l'époque de Moïse (environ en l'an 1350 avant Jésus-Christ), il n'y avait aucune montagne appelée Mont Sinaï. Il n'y a eu aucune montagne de ce nom même à l'époque de Jésus, ni même pendant les 300 années qui suivirent.

On devrait aussi dire que l'Ancien Testament tel que nous le connaissons aujourd'hui est une traduction d'un texte hébreu composée il y a seulement 1000 ans et elle est donc même plus récente de quelques siècles que celle du Nouveau Testament canonique.

La montagne que l'on connaît en général aujourd'hui sous le nom de Mont Sinaï se situe dans le sud de la péninsule, tout près du point inférieur du triangle renversé. Son nom lui a été donné au IVe siècle après Jésus-Christ par une mission de moines chrétiens grecs, 1700 ans après l'époque de Moïse. On l'appelle parfois, aujourd'hui, djebel Moussa ( ou Mont de Moïse), et une petite retraite chrétienne, le monastère de Sainte-Catherine, existe toujours là-bas. Mais, était-ce la montagne du Sinaï que la Bible appelle Mont Horeb ? Et bien, il s'avère que non.

L'Exode explique en détail la route prise par Moïse et les Israélites depuis la terre de Goshen du delta du Nil, descendant à travers le Sinaï, à travers les régions désertiques de Shur et de Parân, jusqu'au pays de Madiân (qui est au nord de la Jordanie actuelle). A partir de cette route, il devient très facile d'identifier l'endroit où se situe le Mont Horeb. Il se situe à une bonne distance au nord de djebel Moussa.

Le mot horeb signifie simplement "désert", et la grande montagne du désert qui s'élève à plus de 800 mètres de haut à l'intérieur d'un haut plateau de pierre au-dessus de la plaine de Parân s'appelle aujourd'hui Serâbit - ou, pour être plus précis, Serâbit el-Khâdim (La Proéminance du Khâdim).

A la fin des années 1890, l'égyptologue britannique Sir William Flinders Petrie, professeur à l'Université à Londres, a fait appel au Fonds d'Exploration d'Egypte pour entreprendre une expédition au Sinaï. En janvier 1904, lui et son équipe étaient au Sinaï, et au mois de mars de la même année, ils entreprirent leur expédition sur les hauteurs du Mont Serâbit.

L'année suivante, Petrie a publié les résultats détaillés de ses trouvailles mais a ajouté à son rapport le fait que ces informations ne seraient pas officiellement mises à la disposition des sousscripteurs du Fonds d'Exploration d'Egypte ; ils ne recevraient que des plans et un aperçu général. De plus, Petrie a expliqué que bien qu'il ait emmené en Egypte des équipes financées par le Fonds auparavant, à l'époque de cette expédition au Sinaï, son parrainage avait cessé. Pourquoi ? Avait-il peut-être violé la règle immuable des articles en divulguant quelque chose qui était contraire à l'enseignement de la Bible ? Certainement.

En fait, Petrie avait découvert le grand secret de la montagne sacrée de Moïse, secret qui donnait non seulement un sens aux représentations de l'Exode mais qui, ainsi, levait totalement le voile sur l'interprétation commune des écritures.

Ce que la Bible ne dit pas clairement, c'est que le Sinaï n'était pas une terre étrangère pour les Egyptiens. On le considérait en réalité comme une partie de l'Egypte et il se trouvait sous le contrôle du pharaon. Donc Moïse et les Israélites n'avaient pas quitté l'Egypte une fois qu'ils furent à l'est du Delta du Nil : ils étaient encore en Egypte, ayant toute la péninsule du Sinaï à traverser avant d'entrer sur la terre palestinienne de Canaan.

A l'époque de Moïse, le Sinaï se trouvait sous le contrôle de deux dignitaires égyptiens ; le Chancelier Royal et le Messager Royal. C'était l'ère de la dix-huitième dynastie d'Egypte, la dynastie des pharaons Touthmôsis et Amenhotep, ainsi que d'Akhenaton et Toutankhamon. Le Messager Royal en ce temps-là était Neby, dignitaire qui était aussi maire et chef de troupe de Zaru dans la région du Delta du Nil de Goshen où les Israélites avaient vécu avant l'exode.

La place de Chancelier Royal était héréditaire dans la famille Hyskos de Pa-Nehas, et Panahesy qui appartenait à cette famille, était le gouverneur officiel du Sinaï. Nous le connaissons mieux sous le nom de Pinhas dans la Bible. Il devint l'un des premiers prêtres de la nouvelle structure mosaïque, mais auparavant, il avait été chef des prêtres au temple du pharaon Akhenaton à Armana .

Avant d'en revenir à Sir William Flinders Petrie, et de comprendre la signification fondamentale de sa découverte, cela vaut la peine de faire une distinction nécessaire entre les Israélites et les Hébreux de l'ère mosaïque. A cette époque, ils ne faisaient pas qu'un seul peuple, comme l'enseignement de la Bible semble l'indiquer. Les Hébreux étaient les descendants d'Abraham et leur lieu de résidence était, pour la plupart, Canaan (ou la Palestine). Les Israélites, d'autre part, étaient les descendants de l'un des petits-fils d'Abraham, Jacob, dont le nom fut transformé en Israël. C'est uniquement la famille de Jacob qui s'était déplacée en Egypte, et ce sont ses descendants qui repartirent par la suite avec Moïse - pour être réunis, après d'innombrables générations, avec leurs compatriotes Hébreux.

La différence entre les lignées, c'était, bien entendu, que les Israélites étaient depuis longtemps soumis aux lois et aux religions d'Egypte et qu'ils en savaient très peu sur les coutumes de leurs cousins à Canaan. Pendant plus de 400 ans, ils avaient été entourés de tout un panthéon de dieux ; et bien qu'ils aient développé le concept d' "un dieu unique" à l'intérieur de leur propre communauté, ce dieu n'était pas le Jéhovah des Hébreux cananéens.

Le dieu des Israélites était une entité sans visage qu'ils appelaient le Seigneur. En Israélite, il s'appelait Adon.. C'est l'une des raisons pour lesquelles les noms "Seigneur" et "Jéhovah" furent toujours identifiés séparément dans les textes anciens, bien qu'ils aient été englobés sous la dénomination du dieu unique à des époques plus récentes pour s'adapter aux croyances juives et chrétiennes émergentes. Pour les Egyptiens, le nom de ce Seigneur (Adon) était assez similaire ; ils l'appelaient Aton. De là est venu le nom du pharaon Akhenaton, signifiant "serviteur d'Aton".

Donc, quand Moïse et les Israélites s'exilèrent au Sinaï, ils arrivèrent en tant qu'adorateurs, non pas de Jéhovah mais d'Aton ; et c'est pour cette raison même qu'on leur a donné tout un nouvel ensemble de lois et de commandements afin de les aligner sur la culture hébraïque de leur future nouvelle patrie.

Quand Moïse et les Israélites quittèrent le Delta du Nil, leur route évidente vers Canaan (où ils furent par la suite conduits), aurait consisté à traverser directement le désert du nord du Sinaï. Alors, pourquoi ont-ils avancé vers le sud dans la haute et rude campagne pour passer quelques temps sur la montagne Horeb de Serâbit ? C'est une question qui a longtemps laissé perplexes Petrie et son équipe.

Alors, qu'ont-ils précisément trouvé en haut de la montagne sacrée de la Bible ? Et bien, pour commencer, ils n'ont pas trouvé grand chose. Mais sur un large plateau près du sommet, il y avait des signes distincts d'anciennes habitations, et on pouvait voir quelques colonnes et pierres levées saillant sur les décombres du sol. Ces décombres s'étaient formées, petit à petit, avec le vent et les éboulements sur plus de 3000 ans. Mais quand les éboulements furent enfin enlevés , la vérité de l'histoire de la Bible émergea. Petrie a écrit : "Il n'y a aucun autre monument de ce type, ce qui nous fait regretter qu'il ne soit pas mieux préservé. Il a été entièrement enterré, et personne n'en avait la moindre connaissance avant que nous ne nettoyons le site".

Ce qu'ils ont trouvé, c'est un énorme complexe de temples. Placé à l'intérieur d'un mur d'enceinte se trouvait un temple extérieur, construit sur une étendue d'environ 70 mètres. C'était une extension extérieure d'un temple intérieur découpé à l'intérieur d'une grande caverne dans le flanc de la montagne. A partir des diverses cartouches, gravures et inscriptions, il apparut que le temple avait été utilisé dès une époque aussi lointaine que celle du pharaon Snéfrou, qui régna aux environs de l'an 2600 avant Jésus-Christ et dont les succésseurs immédiats sont supposés avoir construit les pyramides de Gizeh.

La partie du temple émergeant du sol a été construite avec du sable extrait de la montagne et elle comprenait une série de salles contigües, de sanctuaires, de cours, d'alcôves et de chambres. De ces lieux, les caractéristiques clés découvertes furent le Sanctuaire principal, le Sanctuaire des Rois, la cour du Portique et la salle de la déesse Hathor (à laquelle le complexe entier était dédié).

Tout autour il y avait des colonnes et des stèles représentant les rois égyptiens à travers les âges, et certains pharaons tel que Touthmôsis III (fondateur du mouvement de la Rose-Croix en Egypte) étaient représentés plusieurs fois sur des pierres levées et les reliefs des murs.

La caverne d'Hathor attenante était taillée dans la pierre naturelle, avec des murs intérieurs plats qui avaient été minutieusement polis. Au centre (datant d'environ 1820 avant Jésus-Christ) se dressait une grande colonne verticale du pharaon Amenemhet III, le gendre d'Essaü. Egalement représentés, on trouvait son grand chambellan et son porteur de sceau.

Tout au fond de la caverne, Pétrie a trouvé une stèle en calcaire du pharaon Ramsès I - un bloc sur lequel Ramsès (qui est traditionnellement supposé par les égyptologues avoir été un opposant au culte d'Aton) se décrit étrangement lui-même comme "le chef de tout ce qu'Aton englobe". On a également trouvé une tête sculptée amarnienne de la mère d'Akhenaton, la reine Tiyi d'Egypte, sa cartouche placée dans la couronne.

Dans les cours et les salles du temple extérieur, il y avait de nombreuses cuves rectangulaires et des bassins circulaires taillés dans la pierre, ainsi qu'une variété de tables-bancs de forme curieuse à l'avant enfoncé et à deux niveaux. Il y avait aussi des tables rondes, des plateaux et des soucoupes ainsi que des vases et des récipients en albâtre, dont beaucoup étaient en forme de fleur de lotus. De plus, les pièces renfermaient une bonne collection de plaques vernissées, de cartouches, de scarabées et d'ornements sacrés élaborés avec des spirales, des losanges et de la vannerie. Il y avait des baguettes magiques faites d'un matériau dur non-identifié, et dans le portique, il y avait deux pierres coniques respectivement hautes d'environ quinze centimètres et vingt-deux centimètres et demi.

Les explorateurs furent assez déroutés par ces trouvailles, mais ils furent davantage déconcertés par la découverte d'un creuset de métallurgiste. Depuis lors, les égyptologues ont débattu des raisons pour lesquelles des creusets auraient été nécessaires dans un temple - tout en s'interrogeant sur une substance mystérieuse, appelée mfkzt, qui semblait avoir un lien avec le creuset et les pierres coniques et qui étaient mentionnées des dizaines de fois sur les inscriptions des murs et des stèles.

Certains ont suggéré que mfkzt aurait pu être du cuivre ; beaucoup ont préféré l'idée de la turquoise ; et d'autres ont supposé que c'était peut-être de la malachite. Mais ce ne sont que des suppositions non corroborées et il n'y avait aucune trace de ces matériaux sur le site.

Le Sinaï est réputé pour ses mines de turquoises, mais si l'exploitation minière de la turquoise avait été une fonction essentielle des maîtres du temple pendant autant de siècles, alors on s'attendrait à trouver des pierres de turquoises en abondance dans les tombeaux d'Egypte. Mais ce n'est pas le cas. On n'en a pratiquement trouvé aucune.

Une autre cause d'étonnement réside dans les innombrables inscriptions faisant référence au "pain", ainsi que dans l'importante hiéroglyphe de la "lumière" trouvée dans le Sanctuaire des Rois.

La découverte qui a provoqué le plus de perplexité, cependant, fut la mise à jour de quelque chose qui fut identifié comme l'énigmatique mfkzt auquel le symbolisme du "pain" semblait être lié. Reposant à quelques centimètres de profondeur dans une réserve se trouvait une provision considérable d'une poudre sans mélange d'un blanc pur et des plus raffinées.

A l'époque, certains ont suggéré que la poudre pouvait être un reste de la fonte de cuivre, mais, comme on le fit rapidement remarquer, la fonte ne produit pas de poudre blanche ; elle laisse de denses scories noires. De plus, il n'y avait aucune réserve du minerai de cuivre à moins de plusieurs kilomètres du temple, et les anciennes fonderies se trouvaient de toute apparence dans les vallées lointaines. D'autres ont supposé que la poudre était de la cendre issue de plantes brûlées visant à produire de l'alcali, mais il n'y avait absolument aucune trace d'un quelconque résidu de plante.

Faute d'une autre explication, on détermina que la poudre blanche et les pierres coniques étaient probablement associées à une certaine forme de rite sacrificiel, mais on fit encore remarquer que c'était un temple égyptien et que le sacrifice d'animaux n'était pas une pratique égyptienne. De plus, il n'y avait absolument aucune trace d'os ou d'autre matière étrangère dans le mfkzt, qui avait pour tous l'apparence d'une réserve de talc sacré.

On ramena un peu de cette poudre mystérieuse en Grande-Bretagne pour l'analyser et l'étudier, mais on ne publia jamais aucun résultat. Le reste (exposé aux éléments après 3000 ans) fut laissé à la merci des vents du désert.

Ce qui est devenu évident, cependant, c'est que cette poudre était apparemment identique à l'ancienne pierre de feu mésopotamienne ou shem-an-na - la substance que l'on transformait en gâteaux et que l'on utilisait pour nourrir les corps de lumière des rois babyloniens et des pharaons égyptiens.

Ceci, bien entendu, explique les incriptions du temple dénotant l'importance du pain et de la lumière, et on assimila cette poudre blanche (la shem-an-na) à la manna sacrée qu'Aaron a placé dans l'Arche d'alliance. En Egypte, les gâteaux faits à partir de cette poudre étaient appelés "nourriture sheffa", tandis que les Israélites l'appelaient "pain d'oblation".

L'Exode nous dit que le maître artisan qui fit le premier pain d'oblation pour Moïse au Sinaï était Beçaléel, le fils d'Uri Ben Hur. Mais Beçaléel n'était pas boulanger ; c'était un orfèvre réputé - celui-là même qui fabriqua les accessoires en or pour le Tabernacle et l'Arche d'alliance. Ceci est tout à fait conforme à la fonction des prêtres maîtres artisans en Mésopotamie. C'étaient les grands Vulcains et les métallurgistes de Tubal-cain, ceux qui fabriquaient la précieuse shem-an-na à partir d'or pur.

Quant au creuset, aux pierres coniques et à la grande collection de cuves, tables et équipements qui donnèrent davantage au temple du Sinaï l'apparence d'un gigantesque laboratoire que celle d'une église, il apparaît que c'est précisément ce qu'il était.

Ce que Petrie avaient en réalité trouvé c'était l'atelier alchimique d'Akhenaton et des 18 dynasties de pharaons avant lui - un temple-laboratoire où les fours devaient gronder et fumer pendant la fabrication de la pierre de feu sacrée ou de la noble shem-an-na.

Assez soudainement, les paroles de l'Exode commencent à prendre leur sens au fur et à mesure que nous les relisons d'un oeil totalement nouveau. Et la Montagne du Sinaï était entièrement en fumée parce que le Seigneur y est descendu en un feu, et de la fumée montait comme la fumée d'un four, et toute la montagne tremblait beaucoup.

Dans l'Exode, nous lisons que Moïse a pris le veau d'or qu'avaient fait les Israélites et l'a ensuite brûlé au feu et moulu en une poudre blanche. C'est précisément le procédé d'un four à shem-an-na, et il est évident que les prêtres égyptiens de la déesse Hathor avaient travaillé leur feu pendant d'innombrables générations avant que les prêtres d'Aton ne s'en chargent à l'époque de Moïse.

C'est en fait le pharaon Touthmôsis III qui avait réorganisé les anciennes écoles du mystère de Thot et fondé l'Ecole Royale des Maîtres Artisans à Karnak. On les appelait La Grande Confrérie Blanche en raison de leur préoccupation au sujet d'une mystérieuse poudre blanche.

Une branche de cette confrérie s'est spécialement occupée des médicaments et de guérison, et ils devinrent connus sous le nom de thérapeutes égyptiens. A des époques beaucoup plus récentes, les thérapeutes ont étendu leurs activités à la Palestine, en particulier dans le village judaïque de Qumran où ils prospérèrent sous le nom d'Esséniens.

Mais qu'y avait-il de si spécial au sujet de la déesse Hathor ? Pourquoi était-elle la divinité choisie des prêtres du Sinaï ? Hathor était une déesse nourricière souveraine, et, en tant que fille de Râ, on disait qu'elle avait donné naissance au soleil. Elle était celle que l'on désignait à l'origine comme la Reine de l'Ouest et la Maîtresse du monde souterrain - où on disait qu'elle emmenait ceux qui connaissaient les bonnes formules. Elle était la protectrice vénérée des femmes, la Dame du Sycomore et la déesse de l'amour, des tombeaux et de la chanson. Et c'est au lait d'Hathor que les pharaons étaient supposés devoir leur divinité, devenant rois de leur propre chef.

Sur l'une des tablettes de pierre près de l'entrée de la caverne du Mont Serâbit se trouve une représentation de Touthmôsis IV en présence d'Hathor. Devant lui se trouvent deux tables d'offrandes couvertes de fleurs de lotus, et derrière lui se trouve un homme portant un gâteau conique de pain blanc. Un autre relief détaille le maçon Ankhib offrant deux gâteaux de pain coniques de shem-an-na au roi, et il y a d'autres représentations similaires ailleurs dans le complexe du temple. L'une des plus significatives peut-être, c'est la représentation d'Hathor et d'Amenhotep III. La déesse tient un collier d'une main, tout en offrant de l'autre l'emblème de la vie et du pouvoir au pharaon. Derrière elle se tient le trésorier Sobekhotep, qui tient prêt un gâteau conique de pain blanc. Sobekhotep est décrit comme le "gardien des secrets de la maison d'or, qui a apporté la noble et précieuse pierre à Sa Majesté".

J'ai mentionné plus tôt que, sortant d'Egypte et en entrant au Sinaï quand ils étaient en route pour Canaan, les Israélites auraient dû s'attendre à ce qu'on leur apprenne les lois et les commandements de leur nouvelle patrie. Cependant, bien que cela semble avoir été en partie le cas, la situation fut en grande partie inversée sur le front religieux, les coutumes égyptiennes étant apprises aux Hébreux natifs du pays.

C'est sur la montagne du Sinaï que Jéhovah a manifesté sa présence à Moïse pour la première fois. Etant un partisan d'Aton, Moïse demanda à ce nouveau seigneur et maître qui il était, et la réponse fut "Je suis ce que je suis", ce qui en phonétique hébraïque devint "Jehovah". Cependant, pendant une très longue période par la suite, les Israélites ne furent pas autorisés à prononcer le nom de Jehovah ; à l'exception du grand prêtre qui avait le droit de murmurer ce nom en privé une fois par an. Le problème c'est que les prières étaient censées être adressées à cette nouvelle divinité. Mais comment allait-il savoir que ces prières lui étaient adressées si son nom n'était pas mentionné ?

Les Israélites savaient que Jéhovah n'était pas le même dieu qu'Aton (leur traditionnel Adon ou Seigneur), et donc ils supposèrent qu'il devait être l'équivalent du grand dieu de la nation d'Egypte, même si ce n'était pas tout à fait la même chose. On décida donc d'ajouter par la suite le nom de ce dieu de la nation à toutes les prières, et le nom de ce dieu était Amen. A ce jour, le nom d'Amen se récite encore à la fin des prières. Même la très célèbre prière chrétienne du Notre-Père (telle qu'on nous la donne dans l'évangile selon Matthieu) a été transposée d'une ancienne prière égyptienne qui commençait à l'origine par "Amen, Amen, qui es aux cieux...".

Quant aux fameux Dix Commandements (supposés avoir été transmis à Moïse par Dieu sur la montagne), ils sont aussi d'origine égyptienne et ils viennent directement de la formule numéro 125 du Livre des Morts égyptien. Ce n'était pas des nouveaux codes de conduite inventés pour les Israélites, mais c'était simplement des versions des confessions rituelles des pharaons formulées d'une façon nouvelle. Par exemple, la confession "Je n'ai pas tué" fut traduite en un décret disant "Tu ne tueras pas" ; "Je n'ai pas volé" devint "Tu ne voleras pas" ; "Je n'ai pas menti" devint "Tu ne porteras pas de témoignage mensonger contre ton prochain" ; et ainsi de suite.

Non seulement a-t-on tiré les Dix Commandements d'un rituel égyptien, mais on fit de même avec les Psaumes remaniés à partir des cantiques égyptiens (bien qu'on les attribue au roi David). Même le Livre des Proverbes de l'Ancien Testament - les prétendus Proverbes de Salomon - a été traduit presque mot pour mot en hébreu à partir d'un sage égyptien appelé Amenemope. Ils sont aujourd'hui détenus au British Museum, et vers après vers, on peut attribuer le Livre des Proverbes à cet original égyptien. On a maintenant découvert que même les écrits d'Amenemope ont été extraits d'une oeuvre bien plus ancienne appelée La Sagesse de ¨Ptah-hotep, qui précède de plus de 2000 ans l'époque de Salomon.

En plus du Livre des Morts et de l'ancienne Sagesse de Ptah-hotep, divers autres textes égyptiens ont été utilisés pour composer l'Ancien Testament. Parmi ceux-ci on trouve les Textes des Pyramides et les Textes du Cercueil, à partir desquels des références aux dieux égyptiens ont été simplement transposées pour s'apparenter au dieu hébreu Jéhovah.
Dans La Lignée du Saint-Graal, j'ai fait remarquer que le style moderne de la chrétienté, qui s'est développée à partir de l'église catholique et romaine du IVe siècle après Jésus-Christ, était en réalité une création "hybride" - une religion basée sur des thèmes issus de nombreuses autres, y compris, bien sûr, le judaïsme.

Il apparaît maintenant que le judaïsme lui-même n'était à l'origine rien d'autre qu'un hybride, étant une composition de traditions égyptiennes, cananéennes et mésopotamiennes, avec les récits, les cantiques, les prières et les rituels des nombreux dieux différents rassemblés et rattachés au concept du "Dieu unique" récemment élaboré.

Ce qui est particulièrement intéressant c'est que, historiquement, celui-ci n'a pas été totalement élaboré à l'époque d'Abraham, ni même à l'époque plus récente de Moïse. Cela n'a eu lieu qu'au VIe siècle avant Jésus-Christ, lorsque des dizaines de milliers d'Israélites étaient retenus prisonniers par le roi Nabuchodonosor de Babylone. Jusqu'à cette époque, les documents hébreux et israélites faisaient référence à un certain nombre de dieux et de déesses par leurs nom individuels, et sous la classification générale plurielle de "Elohim".

Pendant quelques 500 années à partir de leur captivité, les écritures n'ont existé que sous la forme d'une série d'écrits très différents, et ce n'est qu'après l'époque de Jésus qu'elles furent rassemblées en un seul volume. Jésus lui-même n'a jamais dû entendre parler de l'Ancien Testament ou de la Bible, mais les écritures auxquelles il a eu accès comprenaient plusieurs livres qui n'ont pas été retenus pour la composition que nous connaissons aujourd'hui.

Etrangement, cependant, certains de ces livres sont toujours signalés dans le texte de la Bible moderne comme étant importants pour la culture d'origine. Ils comprennent le Livre du Seigneur, le Livre des Guerres de Jehovah et le Livre de Jasher. Pourquoi n'ont-ils pas été inclus ? Tout simplement parce que leur contenu ne convenait pas à la nouvelle religion basée sur Jéhovah que l'on était en train de créer. Jasher, par exemple, était le fils d'origine égyptienne de Caleb ; le beau-frère du premier juge israélite Othneil ; et le porteur officiel du bâton royal auprès de Moïse. On estime en général que la place du Livre de Jasher dans la Bible devrait être entre le Deutéronome et le Livre de Josué, mais il a été éludé par les rédacteurs parce qu'il jetait une lumière très différente sur la succession des événements sur le Mont Horeb au Sinaï.

Le récit familier de l'Exode explique que Jéhovah a donné des instructions à Moïse concernant les maîtres et les serviteurs, l'avidité, le comportement envers son prochain, le crime, le mariage, la moralité et beaucoup d'autres questions y compris la règle capitale du Sabbat, ainsi que les Dix Commandements.

Mais, dans le Livre de Jasher (qui est antérieur aux écritures de l'Exode), ces lois et ces commandements ne sont pas transmis à Moïse par Jéhovah. En fait, Jéhovah n'est pas du tout mentionné. Les nouvelles lois, dit le Livre de Jasher, ont été communiquées à Moïse et aux Israélites par Jéthro, grand prêtre du pays de Madiân et Seigneur de la montagne. En effet, Jéthro était le gouverneur général du temple du Sinaï.

En hébreu, le titre Seigneur (ou le Très-Haut) de la montagne a été traduit en El Shaddai, et ceci est particulièrement important car c'était précisément le nom rapporté à Moïse quand il a demandé au Seigneur de révéler son identité. Le Seigneur a dit : "Je suis ce que je suis. Je suis celui qu'Abraham appelait El Shaddai". "Je suis ce que je suis" s'est par la suite transposé au nom de Jéhovah, mais, comme on nous le raconte dans le Livre de Jasher (et comme c'est confirmé dans l'Exode quand on le lit correctement), ce Seigneur n'était pas du tout un dieu à forme divine. C'était Jéthro l'El Shaddai, le grand vulcain et maître artisan du temple d'Hathor.

Mis à par le fait que l'on nous enseigne certains aspects du texte de la Bible, je pense qu'il est honnête de dire qu'il n'y a en réalité pas beaucoup parmi nous qui étudions les livres nous-mêmes. Par conséquent, les images que nous percevons sont en général celles produites par les livres illustrés et les films. Hollywood, bien sûr, nous a fait beaucoup d'honneur avec ses représentations de Moïse sur la montagne et de Dieu soufflant les paroles des Dix Commandements sur deux grands blocs de granit à peine portables. Dans l'Exode, cependant, il n'y a pas une telle description, et on dit que les Commandements ont été écrits par Moïse lui-même (sous la dictée du Seigneur) après qu'il eut cassé les premières tablettes qu'on lui avait données.

Quant à l'autre partie du contrat du Sinaï, les Tables de la Loi, on affirme dans les enseignements de la Kabbale et du Midrash qu'elles étaient renfermées à l'intérieur d'une pierre sacrée que Moïse a placé "dans la paume de sa main". C'était la même pierre divine de Sagesse dont on dit que le roi Salomon a hérité. Dans les premiers textes d'Egypte, on l'appelait la "Tablette d'Hermès", laquelle représentait la sagesse de Thot.

Selon les documents de l'ancienne cour du Dragon d'Egypte (fondée par la reine Sobeknefru en 1785 avant Jésus-Christ), un des anciens gardiens de la Table était Chem, le grand prêtre de Mendès. Le mot chem (ou khame) signifie "couleur noire", et de cette racine est venu le mot "alchimie" ; la science consistant à tirer la lumière des ténèbres. Pour nous, Chem est peut-être mieux connu sous le nom du biblique Cham, grand-père de Nimrod, dont la famille a été maudite par les Hébreux parce que sa tradition historique était en conflit avec la culture émergente basée sur Jéhovah.

Les lecteurs de romans gothiques et des livres de sorcellerie reconnaîtront, bien entendu, le nom de Chem de Mendès. Il est souvent symbolisé par un bouc, qui était précisément l'emblème de Cham dans l'Egypte ancienne. La seule différence c'est que dans les traditions chrétiennes modernes, le bouc est censé symboliser le Diable. Ce que nous découvrons maintenant, cependant, c'est qu'en suivant l'histoire de Chem de Mendès, nous arrivons directement au temple du Sinaï et à la poudre d'or blanche.

Mendès était une grande ville du delta d'Egypte, et Chem était l'archonte du dixième âge du Capricorne désigné du temple. C'est en rapport avec le Capricorne que son symbole était un bouc, généralement représenté par un pentacle renversé. Cette étoile à cinq branches a deux branches sur le dessus, qui sont les cornes du bouc de Mendès. Les deux branches latérales en pente représentent les oreilles et l'unique branche de base représente le menton et la barbiche.

Quand on voit un pentacle dans cette position renversée, on le considère comme un emblème mâle, mais l'étoile du pentacle est, bien sûr, un emblème femelle (un symbole de Vénus) et on la montre d'habitude avec la branche seule sur le dessus.

Dans la position du pentacle mâle, Chem est personnellement identifié par une émeraude placée au centre, à l'endroit où se rejoignent les deux cornes. Quand on le retourne, le pentacle prend son statut femelle, la branche seule du dessus devenant la tête de la déesse. Les branches latérales sont maintenant les bras, tandis que les branches jumelles (anciennement les cornes) sont maintenant à la base, étant les jambes de la déesse, l'émeraude de Vénus établie à l'emplacement de la vulve.

On montre parfois le pentacle renversé de Chem avec des flammes s'élevant de la pierre sacrée entre les cornes. On désigne traditionnellement ces flammes par la lumière astrale. Mais quand on le renverse dans la position de Vénus, on identifie les flammes utérines au feu céleste, l'essence lunaire de la déesse.

Depuis les temps les plus anciens, qu'il représente la lumière astrale ou le feu céleste, le pentacle était un signe d'illumination. On l'associait au Sabbat pré-juif, période ritualiste de réflexion et d'expérience excluant tout dur labeur. Pour cette raison, on appelait Chem de Mendès le bouc sabbatique, d'où est venu l'emploi actuel du mot "sabbatique" dans les cercles académiques.

Au vu de cette tradition séculaire, il n'est guère surprenant que le pentacle et le bouc sabbatique aient été associés aux chrétiens hétérodoxes (comme les Cathares du Languedoc) des époques médiévales. Par contraste, l'église chrétienne orthodoxe s'est efforcée d'intimider la vieille sagesse des écoles du mystère en créant une religion hybride basée sur le salut face à l'inconnu - salut qui n'était atteint que par l'assujettissement des gens à l'autorité des évêques. Par conséquent, les doctrines basées sur la spiritualité du mouvement gnostique (qui cherchait à "découvrir" l'inconnu) furent déclarées blasphématoires par l'Inquisition, tandis que le pentacle et le bouc furent dénoncés comme étant des symboles de magie noire et de sorcellerie.

A partir de ce temps-là (et encore jusqu'à aujourd'hui dans certains cercles), on a considéré le développement personnel et les connaissances qui n'étaient pas conformes à l'opinion des évêques comme hérétiques. Et la sagesse acquise individuellement devint si redoutée que le bouc de Mendès a été décrié comme étant l'incarnation du Diable lui-même. Ceci est manifeste dans un grand nombre de romans propagandistes sans valeur dans lesquels crucifix et eau bénite abondent en tant qu'armes utilisées contre le prétendu émissaire de Satan.

Dans l'Ancien Testament, Cham (ou Chem) est présenté comme un fils de Noé, mais dans des documents très anciens, il est correctement identifié (avec Japhet) comme étant un fils du grand Vulcain et orfèvre Tubalcaïn que les historiens connaissent mieux comme le roi Meskalam-dug, le héros de la Terre Promise.

Dans les anciennes traditions de Palestine, Chem était synonyme d'un certain Azazel du Capricorne qui (selon le Livre d'Hénok) fit connaître aux hommes "tous les métaux, et l'art de les travailler, et l'utilisation de l'antimoine. L'antimoine est cet élément noir autrement connu sous le nom de "stibium". C'est un ingrédient essentiel du processus alchimique préparatoire de la fabrication de la pierre philosophale. Dans l'ancien monde arabe, l'antimoine était appelée khol, d'où vient le mot anglais "coal", signifiant "ce qui est noir". Le mot anglais apparenté à "alcohol" vient de l'arabe al-kohul, "le mercure philosophique" hautement raffiné préparé à partir d'alcool de vin modifié avec de l'antimoine.

Azazel du Capricorne apparaît en réalité dans la Bible, mais pas dans la traduction anglaise autorisée. Dans le Lévitique de Vulgate, il y a au début une référence à la coutume de l'expiation, et elle affirme qu'Aaron tirera au sort deux boucs, "un pour le Seigneur, et l'autre pour Azazel". Celui qui était choisi pour le Seigneur devait être sacrifié comme "un sacrifice pour le péché", et l'autre devait être envoyé dans le désert en guise de "réparation".

La traduction anglaise plus familière est quelque peu déroutante, car le nom d'Azazel a été supplanté par le mot "bouc émissaire". La raison de cette substitution était simplement que la séquence originale disait clairement que les offrandes des Hébreux étaient faites à la fois à Jéhovah et à Chem-Azazel, tandis que le Livre d'Hénok (qui a été exclu de l'Ancien Testament) attirait l'attention du lecteur sur le lien direct entre Azazel et l'alchimie hermétique.

Dans la tradition des écoles du mystère de la Rose-Croix, les écrits de Chem (la Tabula Smaragdina Hermetis) étaient répertoriés comme "le plus ancien monument des Chaldéens concernant la pierre philosophale". Associés à la sagesse de Thot (ou Hermès), ils étaient définis comme des enseignements hermétiques, et ils étaient directement liés à l'alchimie du feu de la construction des pyramides.

Le nom même d'Hermès vient du mot herma, qui signifie "une pile de pierres", et la Grande Pyramide était appelée le Sancturaire de Thot. Le mot pyr, duquel viennent "pyro-", "pyre" et "pyramide", signifie en réalité "feu" - et les pyramides étaient appelées ainsi parce qu'elles étaient "engendrées du feu".

Ceci nous amène à l'une des grandes questions restées sans réponses : comment construisait-on les pyramides ? Les milliers de blocs massifs ont-ils été hissés à de grandes hauteurs avec une si grande exactitude par des centaines de milliers d'esclaves n'utilisant rien d'autre que des cordes et des rampes sur une période de temps indéterminée, comme on le suppose couramment ? Certainement pas. Construire un plan incliné jusqu'en haut de la Grande Pyramide à une inclinaison de 10% aurait nécessité une rampe d'environ 1463 mètres de long, au volume trois fois plus grand que celui de la Pyramide elle-même.

Comme nous l'avons vu plus tôt, la poudre de la noble pierre de feu est un supraconducteur monoatomique. C'est une matière exotique avec une attraction gravitationnelle inférieure à zéro. De récentes expériences avec cette étonnante poudre d'or blanche ont prouvé que, sous certaines conditions, la substance peut peser moins que rien et que l'on peut la faire disparaître dans une dimension inconnue. La qualité la plus intéressante de cette poudre, cependant, c'est qu'elle se déplace au-dessus du champ magnétique de la Terre, de sorte que quand elle se trouve dans un état de gravité-zéro, elle est capable de transposer sa propre apesanteur à l'élément qui l'acceuille, facilitant ainsi les pouvoirs de lévitation. Cet hôte peut être un plateau de laboratoire, un récipient ou une table - ou ce pouvait tout aussi bien être un énorme bloc de pierre !

La tradition antique relate que dans l'entrepôt secret de la chambre du roi à l'intérieur de la Grande Pyramide, les constructeurs avaient placé des instruments en fer et des armes qui ne rouillent pas, et du verre que l'on pouvait plier sans pourtant le casser, et d'étranges formules. Mais qu'ont trouvé les premiers explorateurs, lorsqu'ils ont pénétré dans la chambre secrète en creusant une galerie ? Le seul meuble était un coffre sans couvercle creusé dans la pierre, et il ne contenait pas un corps mais une couche d'une mystérieuse substance poudreuse. On a superficiellement déterminé qu'il s'agissait de grains de feldspath et de mica, qui sont tous deux des minéraux du groupe du silicate d'aluminium.

Au cours des récentes recherches sur la poudre blanche, l'aluminium et la silice furent deux des constituants révélés par l'analyse conventionnelle d'un échantillon granulaire qui était connu comme étant à 100% un composé du groupe du platine.

Le test de laboratoire standard est réalisé en frappant un échantillon avec un arc à courant direct pendant 15 secondes à la température de la surface du soleil qui est de 5500° Celsius. Cependant, avec la poudre d'or blanche, une poursuite du temps de chauffe au-delà de la procédure de test normale a révélé les nobles métaux du groupe du platine dont la substance était réellement composée.

C'est à cause des limitations placées sur la séquence de test conventionnelle que 5% du poids brut de notre tissu cérébral est supposé être du carbone, alors qu'une analyse plus rigoureuse révèle qu'il est composé d'iridium et de rhodium, métaux du groupe du platine dans leur état supérieur.

La chambre du roi a été, en fait, élaborée comme un supraconducteur, capable de transporter le pharaon dans une autre dimension de l'espace-temps. Et c'est ici que le rite de passage du pharaon s'effectuait conformément au Livre des Morts.

La clé de ce rite de passage est définie par une unique inscription conique près de l'entrée de la chambre. Ce symbole hiéroglyphique - la seule hiéroglyphe véritable de tout le plateau de Gizeh, et la même que celle qui est apparue plusieurs fois sur le temple de la montagne du Sinaï - signifie, tout simplement, "pain".

Dans le contexte de cette discussion, nous avons dépassé les frontières de la Bible pour prendre connaissance du processus alchimique et scientifique qui a facilité la génèse des rois du Graal. Les membres de cette ligne de descendance depuis Caïn, à travers l'Egypte jusqu'au roi David et ensuite jusqu'à Jésus, ont été spécialement conçus en vue d'être les pourvoyeurs terriens de la lumière. C'était les vrais fils des dieux, qui furent nourris au départ du Feu céleste dès l'an 3800 avant Jésus-Christ environ et, par la suite, des suppléments de étal "supérieur" dès l'an 2000 avant Jésus-Christ environ. En bref, ils furent nourris en vue d'être les chefs de l'humanité, et ils furent maintenus en un état "supérieur" à la fois sur le plan physique et sur le plan mental : la dimension suprême des 44% manquants, la dimension du Cercle de Lumière, ou Plan de Saron.

Ce n'est qu'au cours des 150 dernières années ou à peu près, et plus spécifiquement au cours des 80 dernières années, que les grandes mines de documents égyptiens, mésopotamiens, syriens et cananéens ont été déterrées des sables du désert. Les preuves écrites de première main datant d'avant l'époque de la Bible ont maintenant émergé sur la pierre, l'argile, les parchemins et les papyrus, et ces dizaines de milliers de documents témoignent d'une histoire bien plus passionnante que celle que l'on nous a toujours racontée.

Si ces documents avaient été accessibles au cours des générations, le concept d'une race particulière profitant d'une unique révélation divine n'aurait jamais émergé, et l'exclusivité de Jéhovah, qui nous a aveuglés pendant très longtemps, nous plaçant en position hostile envers ceux qui ont d'autres croyances et suivent leurs propres traditions, n'aurait jamais eu une emprise aussi arrogante.

Peu à peu, au fur et à mesure que l'on fait de nouvelles découvertes, il est évident que nous sommes aujourd'hui en train d'émerger des ténèbres de nos notions préconçues mais infondées. Et même alors, nos siècles d'endoctrinement par l'Eglise rendent très difficile la renonciation aux dogmes restrictifs d'une tradition innée de troisième main en faveur d'une plus grande illumination venant de ceux qui étaient là à l'époque.

La perspective réellement stimulante, c'est que la boucle de la connaissance n'est pas encore bouclée. Tout comme un glacier isolé n'est que la continuation d'une ancienne activité, de même le sont les anciennes sagesses qui nous arrivent aujourd'hui les unes après les autres, chaque nouvelle facette de la connaissance étant prête à être empilée sur l'ancien savoir.

Heureusement, l'aube de la conscience est déjà derrière nous et, bien que certains choisiront de regarder en arrière au-delà de son voile, beaucoup sauteront avec entrain dans le nouveau millénaire pour assister à un nouveau lever de soleil lumineux, révélation de possibilités illimitées et restauration de notre héritage universel authentique."

(Extrait de la conférence "Le Feu céleste - l'Or des dieux")
Les ruines du Temple d'Hathor
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Dessin du Temple d'Hathor
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MessageSujet: Re: La découverte de Sir William Flinders Petrie   La découverte de Sir William Flinders Petrie Icon_minitimeLun 5 Juil - 4:00

Wow ! Merci Régis de ce texte. Je crois que je vais aller me chercher ce livre bientôt s'il y en a un ?

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MessageSujet: Re: La découverte de Sir William Flinders Petrie   La découverte de Sir William Flinders Petrie Icon_minitimeLun 5 Juil - 5:27

Cet extrait est tiré de l'exposé complet "Le Feu Céleste" que tu peux lire dans son intégralité ici:
http://www.essania.fr/FEU/feuceleste.html

Lire également l'exposé : AU ROYAUME DES SEIGNEURS DES ANNEAUX :
http://www.essania.fr/FEU/Seigneurs.html

Comme livre en Français du même auteur, il y a "Le Graal et la lignée royale du Christ : La descendance cachée du Christ enfin révélée"
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MessageSujet: Re: La découverte de Sir William Flinders Petrie   La découverte de Sir William Flinders Petrie Icon_minitimeSam 17 Juil - 3:12

Merci pour les infos Régis
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MessageSujet: Re: La découverte de Sir William Flinders Petrie   La découverte de Sir William Flinders Petrie Icon_minitimeMar 20 Juil - 18:01

Quelqu'un sait ou on peut l'acheter ? Il n'y a plus de lien pour aller sur la boutique essania .

merci
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MessageSujet: Re: La découverte de Sir William Flinders Petrie   La découverte de Sir William Flinders Petrie Icon_minitimeMar 20 Juil - 19:54

Tu peux trouver ce livre sur amazon
http://www.amazon.fr/Graal-lign%C3%A9e-royale-Christ-descendance/dp/2844543448
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MessageSujet: Re: La découverte de Sir William Flinders Petrie   La découverte de Sir William Flinders Petrie Icon_minitime

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