je me suis amusé à aller un peu plus loin avec des points de comparaison, avec une photo noir et blanc moins en perspective :
tout d'abord l'éclairage ; sur la peinture, les vêtements ne sont pas touchés de façon contrastée par la lumière.Il sont simplement modelé, un peu plus clair sur les épaules, idem pour le cheveux de Jésus qui sont d'une masse compacte.Déjà c'est un choix pictural qui n'obéit pas au photoréalisme.Enfin, meme en saturant ou en contrastant, la masse noire et grise des vêtements reste compacte, pas moyen d'avoir les éclats de lumière comme sur les personnages de la photo"akashique". La masse de cheveux de Jésus par exemple ne prend pas la lumière,ou peu, même sur l'image éclaircie.Cela montre que la source d'éclairage n'est pas la même, et cela suffit déjà à mon sens, car aucun trucage ne peut expliquer cela.
J'ai pris une comparaison avec un peinture hyperréaliste du 20ème siècle (Maxfield Parrish), avec un personnage au vêtement de noirceur comparable que la peinture précitée. Or il faut vraiment saturer l'image à l'extrême pour avoir un semblant d'ombre blanche sur la jambe, mais le reste suit la saturation et ne disparait pas dans l'ombre, c'est logique.Il n'y a aucune différence entre la peinture normale et saturée.Or il y en a entre "l'akashique" et la peinture.On dirait donc que le peintre a décidé de ne pas suivre la lumière du document mais de faire à sa manière
venons en à la photo.En A) , non seulement le diadème est manquant, mais les cheveux suivent une courbe fluide, alors que sur la peinture, ce n'est pas le cas. Les cheveux sont aussi soumis à un éclairage plus important.
en B), là aussi la source de lumière sur les cheveux n'est pas la même.La zone dans l'ombre est très nette, et la lumière envahit presque tout, la masse des cheveux étant nettement divisée en 2, ce qui n'est pas le cas sur le tableau, où le peintre a modifié en une masse homogène et peu contrastée (voir la photo en couleur de la page 1)
en C, on voit que l'étude des plis est exposée de façon très différente à la lumière, ce sur les trois personnages, mais c'est très flagrant sur les deux premier.Et comme on le voit plus haut, la saturation noire ou blanche du tableau ne suit pas le résultat de la photo. En outre, on voit que le souci du peintre a été de travailler l'habileté des plis sur chaque personnage, en appliquant un traitement subjectif de la lumière. Or sur l'image "akashique", on ne sent pas d'étude, la lumière s'abat de façon égale et neutre sur tous les personnages...comme le ferait une photo d'après nature
en D), la montagne d'arrière plan entre Jésus et Thaddée est plus mince en hauteur, et de forme différente que sur la peinture.Là encore, on sent que le peintre a choisit de renforcer cet arrière-plan, comme si il avait la photo comme référence.
en E), toute cette zone est complètement différente; la masse d'ombre épaisse de la végétation sur "l'akashique" est totalement absente de la peinture, de même que les épis de blé.Ils n'auraient pas du disparaitre, même si "l'akashique" est plus sombre, ce qui est dans la lumière reste exposé , comme on le voit pour les bouts de plis sur Jésus.On peut penser que le peintre a décidé d'en rajouter à sa manière.
On va revenir sur les deux zones que j'ai cerclée de rouge sur la peinture en noir et blanc au-dessus, les mains de Jésus et des disciples sont dessinées, pas très réalistes malgré le talent du peintre.La logique est que l'absence de main sur la photo qui lui a servi de référence l'a poussé à imaginer la position de celles-ci.Encore une différence très nette, surtout la photo couleur page 1.
enfin, tout le monde a parlé du problème de perspective sur la peinture,
mais pas de la photo akashique qui elle est correcte. On remarque que les êtres n'ont aucun effet de perspective du à un dessin "2D" pris en photo...mais comme dans la réalité.
Même en imaginant un trucage ultérieur pour donner l'impression que le tableau est une photo, en éliminant les mains par exemple pour ne pas prendre de risque, cela ne tient pas debout. Et puis, représenter Jésus et les autres avec des traits sémites est très récente, et là encore on sent que le peintre a "Européanisé" les visages.
Comme on dit, si on élimine l'impossible alors ce qui reste est vrai, même si étonnant. A mon sens donc, si quelqu'un avait pu prendre Jésus en photo en l'an 25 avec un appareil du 19ème siècle, on aurait obtenu exactement ce qu'on a : un photo prise d'après nature. Et partout selon moi, on sent les choix artistique du peintre d'après un document de référence.
Dernière comparaison avec cette photo de 1895 de Pierre et Marie Curie, où l'ont voit que le grain, la texture, la capture et le découpage des ombres Noir/blanc est du même type que "l'akashique", chose qu'on a pas avec une photo d'un tableau :