Coucou,
C'est amusant Roses, on m'a renvoyé hier cette vidéo dont tu parles.
En voici le lien : https://www.dailymotion.com/video/xaz6jg_gelatine-porcine-les-industriels-no_lifestyle
En ce qui me concerne, je suis végétarienne depuis un an.
Un matin je me suis levée et ça m'est apparu comme une évidence.
Je n'avais pas du tout psychoté là-dessus les mois où jours précédents, j'avais d'ailleurs encore dans mon frigo un pot de foie gras qu'on m'avait offert et dans le placard quelques boites de thon...
Dans ma vie j'ai eu ce même genre d'évidences au réveil en ce qui concerne :
- la cigarette : j'ai fumé pendant 10 ans, et j'ai encore dans une armoire mon dernier paquet avec les 7 cigarettes qui restaient dedans,
- la pilule (alors que ma plaquette n'était même pas finie)
- la viande, poissons, crustacés etc (tout ce qu'il faut tuer)...
Va savoir ce que je traficotte pendant mon sommeil...
En tous cas ce qui est surprenant c'est qu'à chaque fois je n'avais jamais émis un désir ou une volonté quelconque d'arrêter et que ça c'est fait comme ça, spontanément et naturellement sans aucun substitut ni effort particulier, juste une vigilance au début qui s'est transformée en actes naturels assez rapidement.
Je rigole en me demandant si ça va m'arriver la même chose pour l'alcool et ma gourmandise.
Quoi qu'il en soit, et quels que soient les choix de chacun, je pense qu'il est important de ne pas se forcer à faire quelque chose que l'on ne ressent pas au fond de soi comme une évidence.
On irait contre sa nature du moment.
Cela me fait penser à l'abstinence qui peut être très bien vécue si elle fait suite à une évidence alors qu'il peut en être tout autrement si elle est vécue comme une obligation...
Je me demande comment vient une évidence, pour ma part je l'ignore.
Mais je ne doute pas que derrière chaque évidence il y a un parcours plus ou moins conscient, et bien qu'il m'échappe bien souvent, j'apprends à faire de plus en plus confiance à ces évidences et m'autoriser à les vivre est une véritable découverte et aventure de tous les jours.
Bises.
Sandrine