Les chats à la rescousse des chiens truffiers
Le CIPC publie les conclusions d'une étude européenne : nos animaux de compagnie peuvent nous rendre riches. À nous les truffes et l'argent !
On pensait que le chat n'était « qu'un animal de compagnie », tout juste bon à dormir, à griffer et à laisser traîner ses poils sur nos canapés. À la rigueur, il défendait son territoire contre l'agression d'autres animaux de son espèce, venait ronronner le matin en attendant sagement qu'on lui serve ses croquettes et son bol d'eau, mais pour sûr, il pouvait devenir « gênant » au moment de partir en vacances... Il est temps de changer ses idées reçues, de balayer ses préjugés ! Désormais, on connaîtra le chat utile, celui qui peut rendre son propriétaire riche.
L'étude du CIPC
De 2005 à 2010, les chercheurs du Comité international de protection des chats ont élevé 100 chats par an dans le but de leur apprendre leur nouveau « métier ». De 3 mois à 1 an, les chats recevaient une formation intensive : installés dans une forêt de chênes truffiers, des dresseurs professionnels pour félins de petite taille leur enseignaient, à grand renfort de réflexes pavloviens, comment détecter sous la terre les précieux champignons grâces à leur micro-poils situés juste à la base de leurs moustaches. Ces derniers étant en effet un centre nervo-instinctif très développé chez le chat. Ils apprenaient ensuite à gratter la terre sans abîmer la truffe, afin de signaler à leurs maîtres l'emplacement du butin.
Les résultats de l'apprentissage
Quelle ne fut pas leur surprise : en cinq ans, les chercheurs ont constaté que pas moins de 70% des chats avaient pris leur formation au sérieux en ramenant chacun 3 truffes par jour. Mais les chercheurs ont aussi constaté que les 30% restants, ayant vraisemblablement leur micro-poils arrachés par les bagarres à répétitions, participaient cependant à l'effort collectif en passant leurs journées à chasser les mulots pour ne pas endommager le terrain truffier. De plus, cela ne les avait pas fait perdre leur côté câlin et gros matou.
Une étude au-delà des espérances
Plutôt que de les laisser à la SPA après l'étude, à l'âge de 3 ans, les chats étaient placés en pension chez des volontaires, bien souvent les chercheurs eux-mêmes. Ces derniers ont donc pu remarquer qu'une fois l'apprentissage terminé et les chats rendus à leur état premier d'animal de compagnie, les bêtes continuaient tout au long de leur vie à chercher les truffes.
Un chercheur témoigne anonymement : « Cannelle m'a rendu millionnaire le jour même où je l'ai ramenée à la maison. Je pensais qu'elle tiendrait compagnie à notre vieux chien qui s'ennuyait lorsque ma femme et moi partions travailler. Or, quand nous rentrions le soir, Pantoufle, notre chien, faisait toujours ses yeux de chien battu pour nous signifier qu'il s'était ennuyé toute la journée en notre absence. » Et l'homme a l'air ému en ajoutant : « Un jour, je me suis dit qu'il y avait quelque chose avec cette chatte, qu'elle ne se comportait pas normalement. Comme je travaillais encore sur l'étude que nous menions au CIPC, je n'ai pas eu à réfléchir bien longtemps, je suis directement allé voir au pied de notre vieux chêne au fond du jardin : je n'avais plus qu'à ramasser les truffes, Cannelle avait fait le repérage pour moi. »
La fortune sourit aux propriétaires de chats !
Dans ces temps de disette que nous impose l'État avec la hausse des prix généralisée, le chômage qui va bon train et nos besoins toujours croissants, le CIPC a décidé de venir en aide aux citoyens ruinés. Dès le mois d'avril 2011, il proposera des formations à tous ceux qui en font la demande. Le service de comptabilité précise même que le tarif de ces formations sera inversement proportionnel au revenu des ménages, fiche d'imposition à l'appui. Pour les demandeurs d'emploi, les intermittents du spectacles, les moins de 12 ans et les plus de 65 ans, la formation sera même gratuite, ceci afin de rééquilibrer le pouvoir d'achat de tous les Européens en réduisant l'écart entre les riches et les pauvres.