Pour que nous cessions enfin de payer des intérêts sur les intérêts aux banques, uniques responsables de la dette publique depuis 1973 ( voir détails ci-dessous) dette qui asséche complètement les finances de notre pays (et pas que le notre) et ponctionne les revenus du travail.
J'ai reçu cet article et il est tellement important que je le reproduis sur ce forum.
A+
Jachal
Bonjour à tous et toutes,
Après quelques hésitations je me suis décidé à relayer le message que vous trouverez ci dessous dont le but est de collecter le plus grand nombre de signatures possible afin que nos élus et gouvernants sachent que nous ne sommes pas d'accord pour payer l'ardoise laissée par les banques.
Pourquoi ai-je hésité ? Parce que les jeux sont faits. C'est lorsque la crise des subprime a éclaté qu'il fallait faire le choix de laisser les joueurs de casino avec leur problème, en renationalisant le pouvoir de création monétaire d'une part, et en garantissant au public les éventuelles pertes qu'il pourrait subir en cas de faillite de sa banque. Mais tel ne fut pas le cas.
Les dirigeants mondiaux, de longue date sous influence de la finance internationale, ont choisi de sauver les responsables. Alors oui, il est important et juste de demander aujourd'hui que les banques paient aussi, car on flirte avec la plus haute indécence.
Tandis que les banques battent des records de profits, les politiques d'austérité se mettent en place ici et là et sèment la souffrance pour de longues années au sein des populations.
Faire payer les banques, oui, c'est important pour la simple justice. Mais ne nous y trompons pas. Peut être que sous la pression populaire, un impôt extraordinaire sera appliqué aux banques et autre établissements financiers. Mais ça ne réglera pas la question pour autant.
Les banques ont aujourd'hui un pouvoir que Maurice Allais qualifiait d'exorbitant, celui de créer la monnaie scripturale par le crédit.
Qui dit crédit dit intérêt et comme nos élus ont en plus, et sans débat public, abandonné le pouvoir de création monétaire aux banques privées, nos Nations sont aujourd'hui dépendantes des capitaux qu'elles doivent aller emprunter sur les marchés quand elles devraient par nature pouvoir monétiser elles mêmes leurs besoins.
André-Jacques Holbecq et moi-même dans le petit livre "la dette publique une affaire rentable" (chez Y Michel) démontrons qu'à ce jour nous n'aurions pour ainsi dire plus de dette publique si nous n'avions pas eu d'intérêt à payer sur les sommes empruntées. (http://www.souffledor.fr/boutique/produits_dette-publique-une-affaire-rentable-la__3041.html)
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> J'ai donc signé et envoyé une lettre à mon député comme c'est suggéré, mais j'ai ajouté le commentaire suivant dans le champ laissé à cet effet :
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> http://www.banquesenjustice.fr/soutien.php
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> Je voudrais toutefois attirer l'attention sur le fait qu'il ne suffit pas de demander réparation. Si les banques ont abusé c'est que nos élus, sans débat public, ont abandonné le pouvoir de création monétaire entre leurs mains. C'est en 1973 en ce qui concerne la France (loi du 3 janvier 1973). Dès lors la Nation n'avait plus la possibilité, comme par le passé, de faire escompter par la banque de France des obligations d'État, souvent sans échéance et sans intérêt. C'était livrer la Nation à l'avidité des plus nantis auprès desquels il fallut s'endetter aux conditions du marché. Ce qui n'est jamais dit, c'est que la dette publique actuelle n'existerait pour ainsi pas si notre pays n'avait pas "privatisé" la monnaie.
Contrairement à ce que l'on nous rabâche, la dette n'est pas due à une augmentation irresponsable des dépenses de l'État, mais aux intérêts versés qui ont mis en déficits les budgets.
Depuis 1973 c'est plus de 1300 milliards d'euros (en euros constants) d'intérêts qui ont été payés aux "investisseurs"; c'est aujourd'hui l'équivalent de l'impôt sur le revenu qui, au lieu de financer les services publics et les besoins d'investissement de la Nation, va enrichir les plus riches de ce monde.
La monnaie est une dette de la Nation à l'égard du travail fourni par son peuple; elle seule doit pouvoir émettre sa monnaie. Il est purement scandaleux et illégitime de faire dépendre le destin des nations des caprices et exigences égoïstes des marchés privés.
- La Nation en plus de réparation doit exiger l'abandon du système de réserve fractionnaire, ce qui obligerait les banques à emprunter elles mêmes auprès de la banque centrale les sommes qu'elles prêtent.
- La Nation doit s'affranchir des marchés et pouvoir monétiser ses besoins soit par modification des traités actuels, soit en les contournant. ( voir proposition de la fondation Hulot :
http://www.fondation-nicolas-hulot.org/sites/default/files/pdf/publications/vp5-financer-avenir-sans-creuser-la-dette.pdf)
et/ou lire la dette publique une affaire rentable - AJ Holbecq & Ph Derudder - Éd Yves Michel
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Voilà; quitte à faire savoir notre mécontentement, faisons aussi savoir que nous ne sommes pas dupes et que nous voulons aller plus loin : reprendre le pouvoir monétaire qui appartient de droit au peuple et non à la banque qui ne peut qu'être comptable de la Nation.
Je vous laisse à cette réflexion et si vous voulez soutenir l'action de "banqueenjustice", voici leur message ci après. Vous pouvez aussi si vous le souhaitez rajouter un commentaire en copiant collant, s'il vous convient, celui que j'ai mis et retranscrit ici.
Bien cordialement
> Philippe
> Le 2011-03-29 17:55, banquesenjustice a écrit :
La newsletter de banquesenjustice.fr - n° 2
Pour concrétiser votre soutien,
> contactez directement votre député
> en cliquant ici
(demande d'intervention pré-remplie)
Bonjour,
> Voici la seconde édition de la lettre d'information de banquesenjustice.fr
>
> Malgré la progression très marquée de l'audience du site (260 000 soutiens en 2 mois), nos dirigeants politiques ont clairement adopté la stratégie du silence.
>
> Aucune réaction de l'Elysée ou de Bercy, alors qu'auparavant, les réponses ne prenaient que quelques jours.
>
> Idem du côté des députés et des sénateurs, quelle que soit leur sensibilité politique et malgré plusieurs connexions détectées en provenance du Sénat ou de l'Assemblée Nationale. Cette absence de réaction démontre, s'il en était encore besoin, la totale déconnexion de la réalité dont font preuve nos élus.
>
> Silence total enfin du côté des médias : très peu de contacts après l'envoi réitéré d'un communiqué de presse à 2074 journalistes. Silence plus inquiétant, qui amène naturellement à nous poser la question de la réelle indépendance de la presse.
>
> Car enfin, il est incontestable que ce sujet est d'une importance capitale. Il touche tout le monde, et force est de constater que plusieurs pays ont, eux, clairement décidé de dire à leurs dirigeants politiques qu'ils ne paieront pas l'addition à la place des banques.
La Grèce, l'Irlande, l'Espagne, le Portugal... mais aussi le Royaume-Uni ces derniers jours, dont les manifestations sont à ce titre particulièrement révélatrices.
>
Alors, que faire ?
Soyons clairs : j'ai besoin de vous pour tenter de rompre ce silence du politique, que j'assimile pour ma part à du mépris et à de l'inconséquence.
>
> J'ai lancé cette initiative seul, j'y ai passé des dizaines d'heures pour bâtir le site et transmettre les résultats.
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> Depuis 2 mois, j'annonce des chiffres, certes de plus en plus importants, mais sans pression véritable.
>
> J'ai donc créé une page sur le site qui permettra à chacun d'entre vous d'envoyer par mail une lettre-type demandant au député qui vous représente d'intervenir.
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> En agissant ainsi sur "la base" politique, c'est-à-dire l'ensemble des députés, en leur transmettant des milliers de demandes, auxquelles il leur est demandé de répondre, je pense que les choses devraient enfin bouger et remonter un peu plus haut...
>
> Aussi, si vous souhaitez toujours affirmer votre refus de payer à la place des banques les conséquences de la crise qu'elles ont provoquée, je vous invite à transmettre cette demande d'intervention à votre député, en suivant ce lien.
>
> Cela ne vous prendra que quelques secondes, et vous contribuerez ainsi nettement et concrètement à faire avancer les choses.
>
> Je rappelle que banquesenjustice.fr ne représente aucun parti politique, et n'a aucune ambition dans ce domaine, de quelque nature que ce soit.
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Diffusez, diffusez, diffusez...
Comme toujours, je vous invite à retransmettre l'adresse du site à un maximum de vos contacts, et plus précisément, l'adresse de la page permettant de solliciter son député (www.banquesenjustice.fr/deputes.php).
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> Je ne vous cacherai pas que faute d'un nombre massif de connexions, je ne pourrai plus poursuivre la gestion de cette demande adressée à l'Etat, pourtant tellement légitime.
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> Un peu partout, ces derniers mois, on a pu constater que lorsqu'on veut changer les choses, on le peut.
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> Je remets donc clairement le succès ou l'échec de cette initiative entre vos mains...
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> Pour conclure, je vous livrerai cette remarquable citation de Mark Twain : "ils ne savaient pas que c'était impossible, alors ils l'ont fait".
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A bientôt pour une prochaine lettre d'information, et encore une fois, un grand merci à vous !
Si cette belle initiative aboutit, ce sera avant tout grâce à vous.