La vie de couple offre des avantages mais engendre aussi son lot de problèmes. Il faut consacrer beaucoup de temps à son conjoint, à ses enfants si on en a, rester auprès d’eux, faire face à des dépenses plus lourdes, travailler davantage, entretenir des liens avec une autre famille, etc.
Ceux qui vivent seuls ont généralement une existence plus simple. Ils n’ont qu’un estomac à remplir, leurs responsabilités sont moindres et ils sont libres de faire ce qu’ils veulent. S’ils cherchent ou suivent une voie spirituelle, ils peuvent aller où ils désirent pour les besoin de leur quête. Ils n’ont besoin que d’une valise et restent où il leur plaît le temps qu’il leur faut. Le célibat peut être un choix utile, dans la mesure où il permet de se consacrer avec plus de liberté et d’efficacité à ce qu’on veut faire. Il prend tout son sens dans le cadre de la vie religieuse, dont je parlerai plus tard.
Tout cela concerne bien sûr les célibataires par choix. Certains hommes restent seuls malgré leur volonté désespérée de trouver une femme. Certaines femmes meurent d’envie de rencontrer l’homme de leur vie, mais ne parviennent pas à réaliser leur souhait. Leur problème vient parfois du fait qu’ils sont trop centrés sur eux-mêmes et trop exigeants à l’égard des autres. S’ils adoptent peu à peu l’attitude inverse et s’ouvrent aux autres tout en donnant moins d’importance à leurs propres problèmes, ils appelleront naturellement une réaction positive de la part d’autrui. Sinon, que leur dire ? Se maquiller davantage si on est une femme ? Faire de la musculation si on est un homme ? Je plaisante. (Rire)
Sa Sainteté le Dalaï Lama
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