Merci Jimmy
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Entretien avec Jean-Claude Pantel
de Jean-Michel GrandsireJean-Michel Grandsire : Tous ces phénomènes auxquels nous assistons autour de toi ne sont pas récents. A quand remontent les premières manifestations paranormales ?
Jean-Claude Pantel : Les premiers phénomènes se sont manifestés en 1967. J’avais 19 ans et je travaillais à Marseille. J’habitais Toulon à l’époque et j’avais trouvé dans la capitale phocéenne une chambre dans laquelle je logeais pendant la semaine. J’ai toujours été très sportif et c’est sur un stade que j’ai fait ma première rencontre avec le « paranormal ». Je l’ignorais à l’époque, mais ces premiers contacts allaient me conduire à une rencontre avec une forme de pensée non humaine.
Jean-Michel Grandsire : Cela s’est manifesté de quelle manière ?
Jean-Claude Pantel : Cela a commencé par des jets de pierre, puis ce furent des pièces de monnaie, des tubes de néon, des lames de rasoir... Ma vie privée a commencé à être perturbée. Au début, je croyais que j’étais la cible de voyous, et puis les phénomènes ont fini par se produire sur mon lieu de travail. Au bout d’un moment il a été clair que c’était l’action d’une force « occulte » qui me visait directement. J’ai ensuite reçu des lettres qui m’arrivaient attachées parfois à un boulon ou à une grosse vis, d’autres fois dans un fruit, une orange ou une grosse pomme...
Jean-Michel Grandsire : Ces lettres étaient manuscrites ?
Jean-Claude Pantel : Oui, elles étaient écrites « à la main », si ce terme à un sens, étant donné ce que je reçois aujourd’hui, par exemple sur l’écran de mon téléviseur... Et puis j’ai reçu une invitation pour une rencontre avec d’étranges personnages qui m’ont fixé rendez-vous à la gare Saint-Charles à Marseille. C’était le 29 décembre 1967, une date qui ne s’oublie pas.
Jean-Michel Grandsire : A quoi ressemblaient ces personnages ?
Jean-Claude Pantel : De prime abord, ils nous ressemblent. Si on les analyse avec attention, on s’aperçoit que leurs gestes sont comme « décomposés », plus lents dans la gestuelle. Le débit de leur parole est un peu plus lent que le nôtre et leur regard a une étrange fixité. Ce qui m’a paru le plus troublant à ce moment, c’était leur capacité à fabriquer une sorte de bulle. Lors du premier contact, un vendredi soir à la gare de Marseille, il y avait du monde. Or, la rencontre s’est faite un peu comme si elle était décalée par rapport à toute cette agitation extérieure. Naturellement, au cours de ces rencontres - il y en eut d’autres - j’avais beaucoup de questions à poser. Eh bien, ils arrivaient à occulter cela dans mon esprit. Ce n’est que lors de mon retour à la maison que je me disais : « Zut, je n’ai pas posé les questions auxquelles je voulais avoir une réponse... ce sera pour la prochaine fois. Et puis la fois suivante, les questions ne venaient pas... »
Jean-Michel Grandsire : C’étaient des hommes, des femmes...
Jean-Claude Pantel : Au début, c’étaient principalement des hommes. La première femme que j’ai vue était une dame âgée, c’était dans un appartement. Elle semblait ne pas faire partie du groupe. C’était un peu comme si les « autres » et moi-même nous trouvions dans son appartement, comme si elle était présente, mais qu’elle n’avait pas conscience que nous étions là. Quand j’ai raconté cela à Jimmy Guieu, il m’a dit qu’à son avis c’était une humaine qui était manipulée par les autres. Elle paraissait étrangement absente de la scène qui déroulait devant elle. Par la suite, j’ai rencontré des femmes rue Maryse Bastié à Lyon, dans une grande villa. À cette époque, ils me disaient « qu’ils » voulaient créer un monde nouveau et qu’ils allaient prendre des enfants en charge.
Jean-Michel Grandsire : Tu vois toujours ce genre de personnages ?
Jean-Claude Pantel : Oui, je suis toujours en contact avec cette « engeance ». Je reçois fréquemment des courriers d’une « dame » qui se fait appeler Madame Dany. Elle m’envoie des lettres, me téléphone. Je l’ai même rencontrée un jour, alors que j’étais avec des amis. Depuis, j’ai appris que ces contacts leur permettent une forme d’échange énergétique auquel ils ne sont pas accoutumés. Pour moi, cela m’apporte une ouverture au sens des événements. Cela m’a permis d’être plus en éveil. Ils tirent un avantage particulier à me rencontrer parce que j’aurais - m’ont-ils dit - un côté hybride...
Jean-Michel Grandsire : Ce serait un côté hybride biologique, mental, énergétique... ?
Jean-Claude Pantel : Je n’ai découvert les choses qu’au fur et à mesure et je suis loin de tout savoir encore. Dans les années qui ont suivi ces premiers contacts avec des entités d’apparence matérielle, j’ai reçu des messages d’une forme plus subtile d’intelligence. Cela se manifeste par un phénomène de voix qui s’expriment dans mon environnement immédiat. C’est un véritable enseignement que je reçois. C’est par ce canal que j’ai eu connaissance de mes origines. En fait, ma mère est morte en couches, j’ai été trouvé dans un carton, en Algérie. Dès ma plus tendre enfance, j’ai été « intercepté » par ces êtres étranges... Par la suite j’ai été adopté et suis venu vivre en France.
Jean-Michel Grandsire : Ces êtres qui parlent et te donnent un enseignement sont de la même espèce que ceux qui tu rencontres de temps à autre ?
Jean-Claude Pantel : Non, ceux qui sont « visibles » appartiennent à une espèce qualifiée, dans l’enseignement que je reçois, de « semi-géométrisés », ce sont des êtres semi-matériels en d’autres termes. Les autres, invisibles, sont plus élevés spirituellement, je les qualifie d’êtres de lumière. Les phénomènes paranormaux qui se manifestent autour de moi sont dus aux « semi-géométrisés ».
Jean-Michel Grandsire : Comment se manifestent ces fameuses voix ?
Jean-Claude Pantel : Dans n’importe quel endroit où je me trouve. Dans un appartement, dehors, dans la rue... En fait, ce sont de véritables dialogues que j’ai avec eux. Quand ils ont commencé, j’ai demandé l’autorisation de les enregistrer. C’était plus facile de le faire dans la maison. Cela me permet d’avoir aujourd’hui des textes chronologiques que je peux classer et étudier à loisir. Il faut préciser que ce phénomène dure depuis exactement trente ans. Cela fait une masse assez impressionnante de documents ! Au fil du temps j’ai reçu des enseignements de plus en plus conséquents. Aujourd’hui, je fais une synthèse de ce qui s’est passé depuis le départ. Ce qui est surtout important, c’est que les enseignements concernent l’humanité dans son ensemble. Ils ne me sont pas personnels, comme c’était le cas au début.
Jean-Michel Grandsire : Je suppose que sur le plan énergétique les contacts de cette sorte doivent être éprouvants ?
Jean-Claude Pantel : Oui, c’est difficile, surtout pour mes proches. Lors des premiers échanges, ils faisaient sortir tous ceux m’accompagnaient, humains comme animaux. Dans la pièce, il n’y avait que moi, le magnétophone qui tournait et eux qui parlaient. Je me souviens qu’un jour, alors que je recevais un message, une grosse abeille passait en faisait du bruit dans la pièce. Soudain, elle est tombée raide, tuée net. Quand le contact s’est terminé, j’ai ouvert la fenêtre pour aérer et renouveler l’air qui est toujours très « lourd » dans ces moments-là, c’est comme si j’étais dans une sorte de vapeur. Je pense que l’abeille n’a pas tenu le choc.
Jean-Michel Grandsire : Les entités qui s’adressent à toi se sont-elles identifiées ?
Jean-Claude Pantel : Oui, elles m’ont donné leurs noms, mais ce n’est pas très important. L’essentiel, c’est la qualité du message. C’est un point sur lequel il faut revenir en permanence. Les messages vont à contre-courant du mode de vie que nous menons. En plus, il faut beaucoup de disponibilité pour les étudier et les analyser. Ce qui fait la densité de l’histoire c’est que les phénomènes ne se réduisent pas à de simples manifestations. Par exemple, la pipe de Bernard qui a disparu est un épiphénomène (1). Ce qui se passe, c’est que les relations entre les gens se trouvent modifiées. Dans mon histoire, il y a eu des interactions avec diverses autorités, armée, gendarmerie ; etc. Par exemple, j’ai été mis à la retraite, du fait de tout ce qui se passait autour de moi, à l’âge de vingt-huit ans. Cela m’a permis d’avoir une grande disponibilité pour étudier ce qui arrive quasi quotidiennement dans ma vie.
Jean-Michel Grandsire : La retraite à vingt-huit ans... Tu vas en faire rêver plus d’un, surtout en ce moment !
Jean-Claude Pantel : C’est un fait établi et vérifiable.
Jean-Michel Grandsire : Tu nous as parlé de phénomènes qui se manifestent sur l’écran de ton téléviseur. Comme cela se manifeste-t-il ?
Jean-Claude Pantel : C’est un phénomène assez récent. Cela a commencé pour la première fois en 1997. « Ils » ont commencé à intervenir sur l’écran avec des textes relativement courts qui apparaissaient, comme imprimés. Quand cela ne se produit pas sur le téléviseur, ça apparaît sur l’écran de l’ordinateur sur lequel je travaille. Cela se produit souvent quand un ami, qui est avocat, me rend visite. En bon avocat, il a toujours un dictaphone sur lui. Je lis le texte et lui l’enregistre, cela me permet de les étudier par la suite. J’ai également reçu par courrier des disquettes que je n’ai qu’à mettre dans l’ordinateur pour lire les messages. Nous avons même reçu des enseignements par l’intermédiaire de l’autoradio, alors que nous circulions en voiture...
Jean-Michel Grandsire : Comment aurais-tu réagi si les messages et leur enseignement étaient arrivés sans qu’ils aient été précédés par les manifestations paranormales ?
Jean-Claude Pantel : J’aurais crains pour ma raison ! En fait, les phénomènes paranormaux sont là pour nous faire prendre en considération un enseignement beaucoup plus austère. Personne ne s’intéresserait à moi si je ne générais pas tous ces phénomènes qui, il faut le dire, empoisonnent mon existence et celle de mes proches.
Ce rapide interview nous a permis de faire succinctement connaissance avec Jean-Claude Pantel. Bien des questions restent en suspens. Dans les Parasciences à venir, nous étudierons de nouveaux témoignages sur les phénomènes qui se manifestent autour de ce personnage inclassable. Nous entrerons peu à peu dans son étrange univers. Nous étudierons les messages qu’il reçoit tout en conservant notre sens critique. Gardons-nous de tout angélisme. Jean-Claude Pantel est à coups sûrs un personnage hors normes. Il n’est pas permis de douter de sa sincérité. Mais les phénomènes qui hantent sa vie - c’est le cas de le dire - représentent également un lourd handicap. Il l’a clairement dit : il ne peut pas mener une vie normale. Cela fait sans doute partie de son destin, une résultante de ses étranges origines. Il n’est pas, faut-il le préciser, un phénomène de foire, que l’on visite sans précautions. Ses amis le protègent et nous pouvons les comprendre ! C’est donc avec de grandes précautions que nous poursuivrons notre analyse de ce cas qui embrase paranormal, transcommunication et métaphysique. Cela nous ouvre de grandes perspectives...
P.-S.
L’interview a eu lieu juste après la disparition de la pipe, deux jours avant sa réapparition spectaculaire.
SOURCE : http://www.parasciences.net/spip.php?article15