Bonjour,
Je voulais simplement vous partager ce courriel d'un ami à moi qui est conseiller financier. Voici ce qu'il avait à dire à ses clients hier le 28 mars 2013:
Zone de danger extrême: Le marché est fortement surévalué
Bonjour à tous,
À l’aube du congé pascal, je me permets de vous donner mon opinion sur la situation des marchés financiers.
Les sauvetages et stimulations des gouvernements n’ont rien réglé. Ils n’ont pratiquement aucune valeur à long terme et ils ne créent pas d’emplois ‘’réels’’. De plus, ils n’améliorent pas la productivité. Ils ne font que prolonger l’endettement précaire des gouvernements, des entreprises et des ménages. Les marchés financiers escomptent une forte reprise économique alors qu’il n’en est rien.
Nous entendons quotidiennement ces allégations. Mythe ou réalité?
· La crise financière est chose du passée. Faux : elle a été seulement balayé sous le tapis. Les banques sont ‘’leveragés’’ fortement.
· L’emploi reprend graduellement. Faux : Le ‘’vrai’’ taux de chômage est beaucoup plus élevé que celui communiqué.
· L’immobilier est surévalué en général. Les bas taux d’intérêt gonflent artificiellement ce secteur.
· La population des pays occidentaux est vieillissante. Les dépenses de santé augmentent plus vite que la taille de l’économie.
· 48 millions d’américains sont sur les ‘’food stamps’’, en hausse de 84% depuis 2006.
· La consommation d’essence est faible comparativement à la moyenne des 5 dernières années.
L’optimisme des investisseurs ( et de la plupart de vos conseillers !) face aux marchés boursiers est complètement absurde.
La très grande majorité des conseillers n’a pas vu venir la ‘’crise ‘’ de 2008. Ils ne comprennent pas ce qui se passe dans l’économie. Nous vivons actuellement le début de changements structurels majeurs et par surcroît, ils ne réalisent pas que les marchés boursiers sont fortement surévalués.
En Conclusion……
Je ne vous dis pas de ne pas avoir d’actions dans vos portefeuilles. Je vous dis seulement d’en diminuer fortement le pourcentage.
Le choix des secteurs, des titres individuels et une gestion plus active seront nécessaires afin de performer dans les années
à venir. ET, il ne faut surtout pas oublier ce qu’il y a de plus important : la gestion du risque. La plupart des investisseurs ont perdu 20% et plus en 2008. Ils ne croyaient jamais que leurs portefeuilles étaient si ‘’exposés’’, i.e. à risque !