Qui parmi nous n'a jamais été confronté à la méchanceté de certaines personnes ?
Qui parmi nous n'a-t-il jamais dit ou fait des méchancetés à quelqu'un ?
Pourquoi poser de telles questions ? Parce que je remarque souvent qu'il y a de nombreuses personnes qui se plaignent de la méchanceté et surtout qui jugent les personnes "méchantes".
Mais là, on sait tous et toutes ici qu'il est important de dépasser le stade de la victime et de considérer cette problématique d'un point de vue qui va au-delà des apparences.
Par exemple, si l'on est conscient que nous avons tous en nous une part d'ombre et une part de lumière, alors on peut dire que la méchanceté vient de notre part d'ombre. Prenant alors conscience des conséquences que notre propre méchanceté a pu engendrer, on commence alors à chercher en soi, dans notre part de lumière, ce qui est contraire à la méchanceté.
La compassion, par exemple... celle qui se manifeste à travers les vrais sages et Dieu sait que ceux-ci ont été forgés sur l'enclume de la méchanceté, nombreux sont morts en martyrs... mais surement pas en victimes car tous ont fini par considérer leurs bourreaux et détracteurs non pas comme des "ennemis" mais comme des "thérapeutes" qui leur ont donné l'occasion d'identifier tout ce qui pouvait être encore fragile au niveau de leur âme.
Dans une des canalisations de Daniel Meurois avec les Frères des étoiles, Marie-Johanne Croteau demandait justement comment réagir face à la méchanceté et Ils ont répondu : "par l'humour !"
Or, si l'on tient compte de ce que je disais ci-dessus, alors évidemment qu'on doit prendre cela avec humour car lorsqu'on se trouve confronté à nouveau à la méchanceté d'une personne, on peut penser quelque chose comme : "Merci l'ami, tu m'aides à devenir plus sage !"
Bien entendu, cela aide également à contrôler cette énergie "méchanceté" dans cette part d'ombre en soi afin qu'elle ne se manifeste plus de façon impulsive ni de façon destructive. Mais je pense qu'il ne faut jamais croire que cette énergie n'existe plus. Elle est simplement contrôlée par notre sagesse et transcendée par notre compassion.
Dans
Ce clou que j'ai enfoncé (Daniel Meurois - Ed. Le Passe Monde), le Maître Jésus a sourit à Nathanaël lorsque celui-ci lui a planté le premier clou.
Dans
Celui qui vient (A. Givaudan et D. Meurols - Ed. SOIS), le moine bouddhiste a sourit à son bourreau lorsque celui-ci lui a tranché la tête...
Comment sont-ils parvenus à un tel niveau de compassion d'après vous ?