Voilà la raison :
Une congestion nommée cancer
Par Thierry Casasnovas
Bonjour,
Je tenais vraiment à faire cet exposé pour parler de ce que l’on appelle couramment le cancer, phénomène qu’on côtoie de plus en plus. Je vais essayer de vous présenter quelque chose de très ciblé, de thématique, de manière à ce que toute personne qui est confrontée dans sa vie ou dans ses proches et son entourage à ce type de questionnement puisse avoir de la matière, des éléments pour nourrir sa réflexion, pour qu’elle puisse avoir une proposition d’autres regards sur le phénomène et les circonstances qu’elle vit.
On va donc commencer ici par un petit rappel en termes de physiologie pour comprendre un petit peu ce qu’il se passe.
Quand on entend ce mot « cancer » - et cela touche des personnes de plus en plus jeunes alors qu’à une certaine époque, la moyenne des gens touchés avait en 80 et 90 ans - on pense automatiquement intoxication au niveau de la cellule, c’est un système immunitaire qui dysfonctionne complètement, c’est une cellule qui a une croissance anormale parce qu’il y a des produits inappropriés à l’intérieur de la cellule.
Alors, pourquoi peut-il y avoir des produits inappropriés à l’intérieur de la cellule ?
Toute cellule du corps humain, quelle qu’elle soit, a les mêmes besoins. Je me plais souvent à dire que dans le corps, il n’y a au final que trois éléments : des cellules, du sang, du liquide intersticiel qu’on appelle la lymphe.
Alors, souvent on me dit : « Oui mais il y a les cellules du pancréas, les cellules du cœur, les cellules du cerveau »… Bien sûr, mais tout cela reste des cellules qui ont toutes les mêmes besoins et ceux-ci sont simples : le besoin de se nourrir, de recevoir de la nourriture, c’est-à-dire à la fois du carbone et de l’oxygène. Et elles ont aussi besoin de rejeter les produits suite à leur fonctionnement, à leur métabolisme normal.
Or, que se passe-t-il dans le cas de ces dites « maladies de dégénérescence cellulaire « , comme peut l’être le cancer ? Eh bien, il se passe qu’il y a des matériaux qui arrivent au niveau de la cellule qui sont plus ou moins inappropriés, (on verra plus loin pourquoi ils peuvent être inappropriés). Mais donc, ceux-ci arrivent au niveau de la cellule et celle-ci les incorpore mais elle ne peut rien en faire.
Alors pourquoi ne peut-elle rien en faire ? En fait, ce qu’il faut bien comprendre, c’est que dans chaque cellule, il y a ce qu’on appelle le code génétique qui est un peu comme une « recette de cuisine « qui nous guide à tout instant et nous indique comment une cellule doit exactement être dans notre corps, et aussi comment reproduire une nouvelle cellule - car nos cellules meurent et se renouvellent sans cesse.
Quand j’étais jeune, il y avait une question qui me taraudait : « Puisque mes cellules se renouvellent, comment se fait-il que je garde le même visage et qu’il ne soit pas différent dans l’heure qui vient ? »
Et bien, c’est tout simplement parce qu’il y a ce code génétique qui fait que la cellule sait exactement ce qu’elle doit produire et qui va donc garder une certaine stabilité dans notre composition, dans notre forme, dans les cellules qui nous composent.
Donc, d’une certaine manière, ce code génétique fonctionne en utilisant une « recette » qui utilise des « ingrédients »… mais pas n’importe lesquels. Elle utilise des ingrédients fixés.
Donc, imaginons que la cellule est en train de faire « sa petite cuisine quotidienne » dans lequel elle se reproduit, se multiplie, en suivant sa recette, bien sûr… mais à un moment donné arrive un ingrédient qu’elle ne connaît pas, qui n’est pas spécifié dans sa recette, bref un ingrédient inconnu. Que fait la cellule ? Elle le range dans un coin ou bien elle essaye de l’éliminer.
Arrive un autre ingrédient inconnu : elle le range également dans un coin ou elle tente de l’éliminer. Arrive encore un autre et c’est toujours la même chose… mais quand il y en a beaucoup qui arrivent et si la cellule a des difficultés pour pouvoir les éliminer (nous verrons plus loin les conditions qui peuvent mettre la cellule dans ce type de difficulté), alors il y a une quantité de matériaux impropres qui se multiplient dans la cellule, et celle-ci commence à être « mutante », elle est attaquée par ces produits anormaux dits acides, qui vont amener à une dégénérescence et une intoxication interne cellulaire.
A cela se rajoute quelque chose : le système immunitaire qui « patrouille dans le coin » n’est pas fou, contrairement à ce que l’on prétend quand on parle des maladies auto-immunes où, soit disant, un système immunitaire rendu fou attaquerait ses cellules… Il n’est absolument pas rendu fou, il repère les cellules qui ont en elles des choses anormales et ils les détruit directement, ils les phagocytent, ceci parce que c’est son travail.
Donc, on a des cellules dans lesquelles s’accumulent des matériaux inappropriés. Mais comment se fait-il qu’il y ait des matériaux inappropriés qui arrivent à la cellule ?
C’est le sang qui les véhicule jusqu’à la cellule.
Alors comment se fait-il qu’il y ait des matériaux inappropriés qui arrivent jusqu’au sang ?
Et bien, les nutriments (ceux que l’on consomme quand on mange un aliment ou qu’on absorbe quoi que ce soit) passent par l’œsophage, par la digestion - qui est symboliquement une décomposition du complexe en brique simple, et ces briques simples peuvent ensuite passer la barrière intestinale. Là, c’est le modèle théorique. Donc, on sait que même si la digestion est inappropriée, si elle n’est pas totale et qu’il y a des choses qui ne sont pas décomposées, s’il y a des matériaux impropres, et bien, ils ne passeront pas la barrière intestinale, ils vont être éliminés par les selles et tout ira bien car ça n’ira pas au niveau cellulaire.
Manque de chance, c’est une très belle théorie mais qui n’est pas vérifiée en pratique. Quelqu’un qui s’appelait le docteur Jean Seignalet, qui était médecin-chef aux hôpitaux Lapeyronie à Montpellier, a montré au travers d’un livre fabuleux qui s’intitule « L’alimentation ou la troisième médecine » qu’il existait un phénomène d’hyper-perméabilité intestinale. Celle-ci signifie que la paroi intestinale, qui était sensée ne laisser passer que des matériaux appropriés, ne fonctionne pas à plein comme on l’imaginait. Elle laisse aussi passer des matériaux inappropriés.
Alors, voyons ce que sont ces matériaux inappropriés en ce qui nous concerne ici. En fait, ce sont tous les composés qui apparaissent à la cuisson, ainsi que tous les produits comme les adjuvants, les E198, E199, tous les colorants, les additifs alimentaires, tous les poisons de type paraben que nous trouvons dans notre alimentation et dans notre eau, tous les produits inappropriés que nous respirons… tous ces produits-là qui sont sensés ne pas arriver à la cellule, malheureusement, vont pouvoir traverser la barrière intestinale.
Alors, pourquoi y a-t-il une hyper-perméabilité de la muqueuse intestinale qui apparaît ?
Les raisons en sont diverses ; la plupart du temps, c’est parce qu’elle est extrêmement enflammée, à la fois parce que les produits qui transitent dans le tractus intestinal sont extrêmement acides et agressifs, mais aussi parce que, souvent, prolifèrent des champignons tel que le Candida albicans, et que ceux-ci ont des rejets acides de par leur fonctionnement. Ils produisent de l’acide urique qui agresse encore plus la muqueuse intestinale.
Et donc, il y a ces produits inappropriés qu’on appelle des toxines, qui arrivent au niveau de la cellule et s’accumulent dans celle-ci. La cellule peut essayer un temps de les évacuer… sauf que toutes les cellules de notre corps baignent dans ce qu’on appelle un liquide extracellulaire. Celui-ci est de type lymphe, c’est-à-dire que c’est un liquide gras, épais, visqueux, qui joue à la fois le rôle de transmetteur des nutriments quand il s’agit d’alimenter la cellule (puisque le sang transmet les nutriments dans la cellule via le liquide intersticiel), et qui joue aussi le rôle de dépôt des déchets pour la cellule avant que, au travers de ce liquide intersticiel et de la lymphe, ils soient évacués par les émonctoires que sont les reins, les intestins, les poumons et la peau.
Sauf que si ce liquide intersticiel est congestionné, c’est-à-dire s’il est trop chargé, il ne peut plus accepter de déchets… ce qui fait qu’on a d’un côté des déchets qui s’accumulent dans la cellule et de l’autre côté, l’incapacité pour la cellule d’évacuer ces déchets. Il y a donc deux phénomènes qui sont concomitants quand on parle de cancer et qui découlent d’un apport inadéquat et de l’impossibilité à l’élimination.
Cela va vraiment guider notre regard quand il va s’agir d’apporter une réponse adaptée à ce phénomène.
Donc, par rapport à ce liquide intersticiel qu’est la lymphe, qui est sensée être épurée par les émonctoires, il va être urgent de lui permettre justement d’être épurée. En même temps, dans ce cas-là, il va être urgent d’arrêter l’apport de matériaux inappropriés.
Alors, quel plan peut-on imaginer pour répondre à cette condition qu’on nomme cancer ?
On vient de le voir : le cancer se développe à cause de l’accumulation de toxines de type acide dans la cellule et qui ne peuvent pas être éliminées. C’est uniquement cela et, d’ailleurs, toutes les maladies ne résultent que de la congestion de ce liquide qui baigne les cellules et qui fait que, soit les cellules n’arrivent pas à être alimentées correctement et dégénèrent, soit (et/ou car les deux phénomènes peuvent être concomitants) elles n’arrivent pas à rejeter leurs déchets, donc elles croulent sur leurs propres déchets, et elles deviennent alors anormales, mutantes, ou sont détruites par le système immunitaire dans le cas des maladies auto-immunes, ou bien elles prolifèrent de manière anarchique.
Et donc, quand on parle de toxines, on parle de toxines alimentaires, tout ce qui est apporté via la muqueuse intestinale, mais il y a aussi énormément d’autres sources de toxines. Cela est peut-être difficile à réaliser pour certaines personnes mais nous ne sommes pas que des êtres physiques, et ce qui est intéressant, c’est que toutes les dimensions de l’être cohabitent en une seule et même personne qu’on appelle un « individu ». On ne peut pas le séparer et l’une ou l’autre de ces dimensions de l’être interagissent sur les unes et les autres.
Ce que je veux dire par là, c’est qu’une personne peut être soumise à des stress répétés, à des cadences de travail anormales, à des vexations, à des humiliations, à des situations de sa vie dans lesquelles elle est contrainte, dans l’impossibilité d’agir. Or, tout ce stress génère énormément de toxines acides, d’acidose au niveau de l’organisme, et tous ces produits acides vont également pouvoir venir s’accumuler dans la cellule et conduire finalement à ce phénomène d’intoxication cellulaire qui conduit à ce qu’on appelle le cancer.
Donc, la stratégie va être simple :
Premièrement : Favoriser l’épuration de ce liquide intersticiel qu’est la lymphe, et pour ce faire, cela va être relativement simple ; il faut favoriser la sortie par ce qu’on appelle les émonctoires que sont principalement les reins, les intestins et la peau.
Pour la peau : brossage à sec de la peau, sona (et non hammam), exposition au soleil. Ce sont autant de pratiques exceptionnelles pour permettre une meilleure sortie des toxines par la peau.
Pour les intestins :
- Premièrement, nourriture physiologique (on y reviendra plus loin) qui permet d’avoir un bon transit intestinal - et un bon transit intestinal, c’est quand on va à la selle plusieurs fois par jour, ou en tout cas une fois par jour. Si l’on va à la selle moins d’une fois par jour, alors c’est qu’on a un mauvais transit intestinal et qu’on est constipé, et c’est donc de ce côté-là qu’il y a des choses à améliorer, c’est-à-dire prendre une nourriture physiologique qui va nous permettre d’accéder finalement à un rythme de selle approprié… et si ce n’est pas le cas, il va falloir aider le corps à y arriver en utilisant des plantes adoucissantes (pour ne pas dire laxatives car c’est un mot que je ne veux pas utiliser) qui vont favoriser le mouvement péristaltique Par exemple, des infusions de mauve, de guimauve.
Egalement, des épinards crus à intégrer en grande quantité dans les jus, car l’acide oxalique des épinards favorise la progression des selles dans les intestins et dans le colon.
Ce sont là des petites solutions qui vont permettre doucement d’amener à avoir un rythme de selles normal. Donc, utilisation de plantes médicinales si l’alimentation ne suffit pas.
Pour les reins : Là, c’est exactement la même chose : alimentation de fruits, jus de carotte (qui est exceptionnel pour régénérer les reins), et si cela ne suffit pas, utiliser là aussi des complexes de plantes pour les reins qui vont vraiment les aider à éliminer un maximum, parce que le but, ce n’est pas tant de remettre des toxines en circulation que de les évacuer.
Mais quand on va se lancer dans un processus d’épuration, de détoxination, il y a un moment où ces toxines vont sortir des cellules et vont se retrouver dans la lymphe, et là, il y aura un certain délai avant qu’elles soient éliminées par les émonctoires. Or, elles ne seront éliminées à ce niveau qu’au rythme où les émonctoires pourront les éliminer.
Ce que je veux dire par là, c’est que… imaginez un grand stade de football rempli d’une foule immense, et vous avez trois petits guichets : le guichet Peau, le guichet Reins et le guichet Intestins ; si ces trois guichets sont grand ouverts, alors, à ce moment-là, la foule va pouvoir s’écouler à plein et il n’y aura pas de stagnation de foule dans le stade.
Par contre, si ces guichets sont très étroits, voire si l’un réduit sa taille jusqu’à se fermer, que va-t-il se passer ? Et bien, la pression de la foule va s’exercer encore plus forte sur les deux autres. Et si les deux, voire les trois sont de plus en plus fermés, à ce moment-là, il n’y aura plus de possibilité pour la foule des toxines de sortir du corps.
Ici, il y a finalement un gros risque de se retrouver dans une situation où des toxines sont relâchées depuis l’intérieur de la cellule dans le liquide intersticiel et dans la lymphe, mais les toxines n’arrivent pourtant pas à sortir. A ce niveau, ce sont tous les phénomènes de détoxination plus ou moins inconfortables que certaines personnes peuvent expérimenter à travers des maux de tête, mal-être, nausées, migraines. Tous ces phénomènes sont liés au fait que ça ne sort pas par les émonctoires.
Donc, nous allons avoir un autre moyen pour répondre à cela. Le premier but va être de favoriser la sortie par les émonctoires, mais aussi, d’aller neutraliser directement les acides qui sont relâchées dans le liquide intersticiel avec un apport minéral massif de première. Pour cela, je ne connais rien de mieux que les jus de légumes crus.
Je sais que cela paraît simpliste car lorsque je dis à une personne que sa vie va changer avec du jus de carotte, cela ne paraît pas crédible ni sérieux parce que ce n’est pas assez complexe… et pourtant, c’est d’une puissance colossale !
Je vous conseille de vous intéresser aux travaux de Max Gerson et les cliniques Gerson aux Etats-Unis, où il soigne des personnes cancéreuses avec des jus de carotte principalement.
Les jus de légumes, dont le jus de carotte, vont être vraiment la voie royale pour apporter des matériaux alcalins qui vont neutraliser les acides, et donc, on aura à la fois une augmentation de l’évacuation des toxines par les émonctoires et une neutralisation directe des acides par l’apport alcalin des jus de légumes.
C’est vraiment ce qu’il faut faire parce que; dans ces cas-là, quand il y a une acidose et une toxicité massive du corps, tout ne peut pas sortir par les émonctoires. Or, dans le corps, les organes de sortie peuvent faire un peu de travail à la hauteur de leur capacité, mais ils ne peuvent pas aller jusqu’à une limite infinie. Le foie, par exemple, a ses propres limites et souvent, dans les cas de cancer, on voit des foies qui commencent à saturer parce que le travail est trop lourd pour eux. Donc, neutraliser directement les toxines avec des jus paraît certainement la meilleure solution.
Il faut donc favoriser la sortie par les émonctoires et neutraliser les toxines par l’apport des jus. C’est la base même de tout regard, de toute attitude et de toute réponse à cette condition pathologique qu’est le cancer, que je renommerai ici « intoxication cellulaire » résultant de matériaux inappropriés au sein de la cellule et qui ne peuvent pas sortir parce qu’il y a une congestion globale de tout ce liquide épurateur (lymphe) qu’il y a chez l’individu.
Comme apport de matériaux alcalins, il y a également les fruits qui vont aider. Mais chez les personnes qui sont particulièrement atteintes, il s’agit de mesurer la quantité de fruits nécessaires parce que ceux-ci vont aider à remettre les toxines en circulation, mais il ne faut pas que cela soit trop fort non plus pour que les réactions des toxines ne soient pas trop violentes.
C’est toujours une affaire de compromis et d’urgence. Si le compte à rebours (car le cancer, c’est une course contre la montre) nous laisse encore beaucoup de temps, on peut y aller doucement.
Par contre, si le compte à rebours est quasiment au bout du compteur, alors là, il faut y aller franchement… et pour moi, ce serait de faire une cure basée strictement sur les fruits et les jus de légumes crus, en alternance : toutes les heures, un petit fruit, un jus de légumes, un petit fruit, un jus de légumes… Cela pourrait être une très bonne approche ; soutenir les émonctoires pour permettre d’éliminer, et jouer contre cette course à la montre parce qu’il y a quelque chose qui s’est accumulé car on l’a empêché de sortir et qui a été réprimé. Donc, il s’agit d’inverser d’un seul coup la machine, d’apporter tous les matériaux, tous les produits qu’il faut pour arriver à neutraliser cette acidité et, corrélativement, à parvenir à éliminer tout cela par les émonctoires.
C’est un jeu à deux temps, mais deux temps qui se passent en même temps : élimination / apport de matériaux neutralisant. Egalement, le repos qui est essentiel dans ces cas-là car il y a un véritable combat dans l’organisme qui se fait contre l’acidité globale, et le repos va justement permettre de créer des réactions alcalines dans l’organisme, alors que la fatigue est acidifiante.
De la même manière, il va s’agir pour la personne atteinte d’un cancer de vivre dans un environnement non stressant, dans lequel elle soit en confiance, pour qu’au niveau de l’esprit et des émotions, tous les arguments soient mis de côté pour pouvoir réussir ce véritable combat… parce que c’est un véritable combat qui se passe dans l’organisme. Il faut donc dire oui à ce combat, se tenir bien droit et se dire : « voilà, je constate que j’ai eu une attitude qui m’a conduit à cette situation, l’acidose ; je ne cherche pas à la réprimer, à la masquer, mais plutôt à la corriger en inversant complètement le processus. ».
C’est pourquoi je parle souvent de conversion, parce que toute approche qui vise à empêcher le processus, tout traitement qui vise finalement à détruire la cause, sera un traitement de type acide et ne fera qu’augmenter la charge toxique du corps. Les chimiothérapies sont parmi les traitements les plus acides qui soient. Je ne comprend pas comment on peut prescrire l’utilisation de produits acides pour guérir une condition liée à l’acidose ; c’est pour moi un contre sens phénoménal et c’est complètement inapproprié.
La seule solution qui me semble valable est la diminution de la toxicité et non pas son augmentation. Ce n’est pas une course effrénée vers le haut mais une course vers le bas. C’est, je le répète, un compte à rebours pour diminuer la charge toxique du corps.
Donc, pour résumer et simplifier la méthode à l’extrême : Acquérir un extracteur de jus qui va permettre de faire des jus de légumes crus alcalisants : carotte (extraordinaire), céleri branche (extrêmement reminéralisant), épinard (fabuleux pour nettoyer le tube digestif et le tube intestinal), pomme (également extraordinaire). On peut aussi ajouter dans les jus un peu de curcuma et de gingembre (en bulbes) qui sont anti-inflammatoires, adoucissants, et qui stimulent tout le fonctionnement cellulaire.
De toute façon, rien qu’avec un régime de jus de carotte (si on n’avait pas d’autres ingrédients), ce serait déjà exceptionnel.
Ensuite, selon le niveau de toxicité de la personne et ce qu’elle peut supporter en urgence, il faut jouer entre fruits et/ou légumes cuits en fonction des réactions. Si cela va trop fort et devient trop inconfortable, diminuer un peu les fruits et augmenter les légumes cuits.
Par contre, si ça se passe bien et qu’on veut aller très vite dans la détoxination, alors augmenter les fruits, voire même ne prendre que des fruits et supprimer complètement les légumes cuits. Donc, il faut jouer avec ce rapport entre les deux.
Alors ici, pourquoi des légumes cuits et non pas crus ? Parce que la cellulose de la plupart des légumes dits « racines » est trop difficile à digérer pour les intestins humains, on ne peut au mieux en digérer qu’en petite quantité. Autant les feuilles vertes (salades, épinards, etc…) sont bienvenues dans le cru, autant les légumes racines sont beaucoup plus facile à digérer après cuisson ou une fois passés à l’extracteur de jus.
Comprenez bien aussi que l’extracteur de jus est primordial dans ce programme parce que c’est vraiment le moyen de se débarrasser de l’effort à fournir pour la digestion tout en ayant un apport minéral vitaminique de première qualité.
Donc, pour toute personne qui se retrouve confrontée à cet épisode de vie qu’on appelle cancer, je vous ai transmis ici un message simple (mais pas simpliste) pour avoir un protocole clé en main. Il n’y a pas besoin de plus d’individualisation. Je sais que chacun a l’impression qu’un traitement doit être spécifique à un individu. Et bien non, ce n’est pas le cas parce que toutes les cellules ont les mêmes besoins et tous les individus ont également les mêmes besoins ; toutes les maladies répondent aux mêmes conditions, c’est-à-dire asphyxie de la cellule, dénutrition de la cellule, impossibilité pour la cellule à excréter ses déchets, engorgement global du système.
Il suffit donc de dégorger le système, d’apporter les matériaux appropriés, une alimentation physiologique basée sur les fruits, les jus de légumes crus, au besoin des légumes cuits à la vapeur. C’est une alimentation pour laquelle nous sommes prédisposés, pour laquelle l’espèce humaine a été créée littéralement… et là, tout se remet dans l’ordre, réellement !
Cela paraît extraordinairement simple mais c’est un message fort parce qu’il peut vraiment changer des vies. Donc je vous encourage à partager ce message et toute personne confrontée à un cancer pourra se tourner vers ce message et se demander : « Qu’est-ce que je peux mettre en place maintenant ? »
Ce qui est fabuleux, c’est que dès que la personne aura mis cela en place, au bout de quelques jours seulement, elle va sentir un regain de vitalité qui va être massif. Les jus particulièrement amènent à ce regain de vitalité. A ce moment-là, l’espoir va pouvoir renaître et c’est un vrai challenge dans cette course contre la montre que l’espoir renaisse, ce n’est pas une fatalité, on n’est pas condamné, on n’est pas fichu parce qu’on a développé une tumeur cancéreuse à 40 ans, c’est juste un rappel à l’ordre, juste un petit coup de semonce pour dire : attention, il y a une toxicité qui monte en toi, qui est pour l’instant localisée mais pas encore généralisée, et il est donc vraiment temps de réagir !
Ainsi, témoignez auprès de vos proches pour que cette condition qui n’est en somme pas si grave, ne continue pas à faire des ravages tout autour de vous.
*******
A propos des tumeurs bénignes
Jusqu‘ici, j’ai parlé de tumeurs cancéreuses mais je n’ai pas parlé des tumeurs bénignes, c’est-à-dire non cancéreuses. Il importe ici d’apporter une précision par rapport à cela.
Alors, qu’est-ce qu’une tumeur bénigne ou tumeur dite en stade 1 ?
C’est assez simple à comprendre : on a vu que la tumeur est une prolifération anormale de cellules. La tumeur bénigne, c’est juste une question de niveau d’intoxication dans la cellule. Vous allez comprendre : il y a un premier stade dans lequel, soit des matériaux impropres s’accumulent dans la cellule parce que le milieu lymphatique ambiant est déjà bien congestionné, soit parce que ces matériaux vont directement dans le cœur de la cellule, comme le font les métaux lourds, par exemple, ou certains produits actifs que l’on trouve dans des poisons. Donc, certains produits se sont accumulés à l’intérieur de la cellule et commencent à interférer avec la multiplication cellulaire normale. Ici, l’ADN de la cellule commence à être perturbée par ces éléments impropres stockés dans la cellule, et on commence alors à voir à certains endroits du corps des proliférations anormales, la multiplication cellulaire ne s’effectue plus de la bonne façon.
Quand on est à ce stade-là, on a une tumeur dite bénigne, c’est-à-dire non cancéreuse.
Quand la tumeur devient-elle cancéreuse ?
C’est à partir du moment où la quantité de toxines stockés dans la cellule est suffisante pour que cette cellule soit repérée par le système immunitaire comme un agent intrus . Il n’y a pas de différence de qualité entre une tumeur bénigne et une tumeur cancéreuse, c’est juste une question de gradation.
Donc, une tumeur bénigne, c’est un signal d’alarme très très fort qui indique que le degré d’intoxication est déjà au niveau cellulaire, et qu’il est vraiment temps de permettre à ces cellules d’évacuer leurs déchets parce qu’actuellement, elles commencent déjà à se remplir.
Le stade 2, c’est quand le niveau d’intoxication devient tel que le système immunitaire commence à se rebeller et, en tout cas, commence à repérer ces cellules comme anormales.
Mais tant qu’elles sont bénignes (stade 1), elles sont considérées comme normales parce que le système immunitaire ne les repère pas comme telles.
C’est la petite différence qu’il y a entre ces deux perspectives, mais je pense que cela peut vraiment guider beaucoup d’actions, parce que le fait de comprendre qu’une tumeur est une invitation à faire des réformes profondes dans sa vie, qu’il n’y a rien de gravissime, au contraire, mais que c’est un formidable appel à apporter des modifications dans notre mode de vie qui, de plus, peuvent garantir une qualité de vie qui soit exceptionnelle. On peut même considérer que c’est un appel salvateur pour bon nombre de personnes.
Considérez donc vraiment les petites tumeurs comme des appels salvateurs et comme des signaux avant la « grosse alarme » !
Votre dévoué serviteur.
Thierry Casasnovas