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| Sujet: Jason Rice (5) - Armes de pointe et technologie de combat Mar 19 Mar - 7:11 | |
| Armes de pointe et technologie de combat 23 octobre 2018
Bonjour, je suis Jay Weidner. Reprenons notre conversation avec Jason Rice. Bonjour Jason.
Bonjour, Jay. Merci de me recevoir.
Jay : On aborde aujourd’hui un ordre différent d’idées, plus particulièrement, vos expériences avec des armes, des technologies, les incroyables combinaisons que vous avez eues. Commençons par le plus simple. Comment était la tenue élémentaire qu’ils vous ont donnée pour ces guerres ?
Jason : Bien sur. L’uniforme standard consistait en un BDU, en anglais, ou tenue de combat. elle avait des motifs digicam, de couleur vert, vert forêt, vert foncé, gris, blanc.
Jay : – Des motif digicam ?
Jason : Digicam, oui.
Jay : Vous dites que la combinaison était une projection numérique ?
Jason : Le motif sur le tissu est fait de dessins très pixelisés, voilà ce que ça veut dire.
Jay : Il peut être modifié ?
Jason : Tout à fait. Il le pouvait. On avait des uniformes, faisant partie de notre modèle standard, qui étaient holographiques, qu’on utilisait pour se fondre dans l’arrière-plan. On ne pouvait voir la personne qui portait un de ces uniformes, sauf si elle bougeait. Mais c’est alors un léger flou dans l’image de fond. Il est censé dissimuler nos signatures infrarouges, nos signaux radios, toutes nos émissions. Heureusement, les systèmes de communication à intrication quantique avec nos améliorations nanites n’ont pas été détectés. Et il n’ont pas posé de problème, mais les systèmes d’uniforme holographique qu’on utilisait lors d’opérations de combat, surtout sur la planète Un, ont posé un problème, car dès qu’il y en avait plus de deux au même endroit, l’ennemi pouvait les localiser et ils l’ont fait, malgré notre invisibilité.
Jay : D’accord.
Jason : Mais elle avait un système de casque qui comprenait tous les systèmes de camouflage holographique pour que, en gros, les soldats et leur uniforme disparaissent.
Jay : « Holographique », serait-ce pour imiter l’arrière-plan ?
Jason : Il ne projette pas ce qu’il y a derrière, mais il crée plutôt un champ qui est en léger déphasage avec la dimension, avec cette existence. Si on repense à l’expérience de Philadelphie, lors du déménagement du navire de guerre, ils l’ont déphasé de son existence pour le faire disparaître. C’est en fait une évolution de cette technologie à une unité à taille humaine, pour que ça ne soit pas un déphasage complet, mais plutôt partiel, assez pour que la lumière passe à travers. Et la personne semble alors avoir disparu.
Jay : Ça vous donne un grand avantage.
Jason : Un avantage incroyable.
Jay : C’est comment, d’être invisible ?
Jason : On s’est amusé avec ça. Quand on apprenait à l’utiliser, au FIG…
Jay : Oui.
Jason : … les plus rapides et discrets ont pu s’approcher assez pour vous souffler dans l’oreille sans que vous sachiez qu’ils étaient là. C’est un engin formidable et incroyablement utile. Et si vous savez ce que vous cherchez, vous pouvez voir apparaître le déphasage. Et donc voir la personne si elle bouge, et ça inclut les utiliser en vol, ainsi que pendant les largages.
Jay : Donc, si on a cette technologie à un niveau où un seul homme peut devenir invisible, il doit aussi y avoir ces dispositifs d’occultation sur les vaisseaux aussi.
Jason : Oui, s’ils sont capables de le miniaturiser pour une seule personne, et après l’avoir vu sur d’autres véhicules, sur des véhicules plus grands de transport d’équipements et de matériel, ainsi que sur des tanks et d’autres APC, ils en ont pour vraiment tout ce qu’ils doivent faire disparaître, ils peuvent les utiliser. Ça signifie qu’ils sont aussi à la portée des autres programmes PSS, ce qui inclut la Cabale, ce qui inclut certains membres de corporations, certains membres des élites qui veulent y avoir accès. Ils peuvent y avoir accès et les utiliser, ce qui est le cas pour certains vaisseaux qui parcourent notre ciel en cet instant précis.
Jay : L’ancien ingénieur naval, William Tompkins, m’a dit que s’ils éteignaient leurs dispositifs d’occultation, le ciel serait rempli de navettes.
Jason : Partout.
Jay : Oui. C’est incroyable.
Jason : Imaginez la surprise que ça serait.
Jay : Que vous offre d’autre cette combinaison, en plus de l’invisibilité ?
Jason : Cette modification en particulier ciblait spécifiquement l’invisibilité holographique.
Jay : Aviez-vous un force décuplée ? Avait-elle des capacités de protection ?
Jason : Pas d’autres que les capacités normales de la combinaison, qui sont déjà de très haut niveau.
Jay : C’est-à-dire ?
Jason : Nos combinaisons standards de combat se basaient sur plusieurs systèmes qui devaient fonctionner en concert les uns avec les autres. Le système sous-jacent était un uniforme de base, ou, sur toutes les surfaces, il y avait un multitude de ce qui semblait être des coutures spécialement cousues ensemble. On appelle ça des matériaux triboélectriques, qui sont des matériaux organiques polymérisés recouvert d’un conducteur.
Et les bénéfices sont qu’on a cette technologie maintenant, les bénéfices sont qu’ils génèrent de l’électricité quand on bouge, mais aussi une rétroaction du corps, comme un système de capteurs. Chaque fois qu’on veut bouger le bras, ils noteront qu’on bouge et l’armure alimentée bougera, car sans ce système de rétroaction à l’intérieur, ça serait comme tenter de… comme un chevalier avec une armure de 70kg sur le dos. Ça serait très lourd et lent. Et seuls les gars extrêmement athlétiques et musclés les porteraient, car ils seraient les seuls à pouvoir la porter. Ce système permet donc une interface rapprochée être le réseau de lignes, le revêtement et l’armure alimentée.
Jay : Vous protégeait-elle ?
Jason : Elle nous protégeait.
Jay : Elle doit vous protéger contre un nombre limité d’armes.
Jason : Contre toute petite arme à feu, tout fusil conventionnel.
Jay : Elle rebondirait ou serait absorbée ?
Jason : Ça dépend où elle vous touche. Si c’était de loin, elle rebondirait. Si c’était à bout portant, elle absorberait l’impact.
Jay : Seriez-vous blessé ou auriez-vous des bleus ?
Jason : On pouvait avoir un bleu, si on était touché au bon endroit.
Jay : Vous pouviez être blessé.
Jason : Oui, vous le notiez.
Jay : D’accord.
Jason : Non seulement le système de rétroaction inclut… car si on porte une armure et que quelqu’un vous tire dessus, vous pouvez l’entendre, mais d’ou cela vient-il ? Vous ne le saurez pas. Donc, le système de rétroaction à l’intérieur vous stimule aussi physiquement aux endroits ou vous êtes touchés.
Jay : Si je vous tire dessus et touche votre combinaison, la combinaison sait-elle d’ou la balle vient ?
Jason : Elle suivait aussi les projectiles, oui.
Jay : D’où cette balle provenait et pouviez extraire ce truc.
Jason : Oui, en appuyant sur un bouton, on peut déclencher un dispositif de type « tire et oublie » comme une grenade gravimétrique capable de se lancer seule depuis une position cachée pour savoir d’ou venait le tir, car il était déjà triangulé, de sa dernière position connue.
Jay : Et le commandement central ? Recevaient-ils aussi ces informations de la combinaison ?
Jason : Ils les recevaient, ainsi que tous vos compagnons. Si 15 types sur la ligne prennent une balle, et que ça arrive plus près de vous, toutes ces informations sont partagées sur les ordinateurs de combat. Et il y en a trois par système de combat. Il y en a un dedans, au niveau du torse. Et puis deux dans le dos. Dans la partie inférieure de la colonne, inaccessibles autant que possible, ça vous donne donc un triple système redondant. Tous les système s’actualisent et communiquent entre eux. Et c’est important, car les viseurs, il n’y a aucun verre ou aucune ouverture, comme on voit dans les films, avec ces viseurs élaborés. Ça n’existe pas, car ce sont des pots faibles, pour les projectiles, qui permettent un point d’entrée. Vous avez donc un bouclier massif devant vous. Tout ce que vous voyez est généré numériquement. Tout ce que vous voulez voir… Et on a une vue globale du combat, du terrain, à travers la fumée, dans le noir, dans des espaces favorables ou réduits, microgravité, environnements en dehors de la planète. Et sur Mars, on a eu certains entraînements en environnements difficiles avec la combinaison. La majeure partie des quatre mois sur Mars consistait en ce qu’on appelle « la vie en combi », car on la portait pendant toute la formation.
Jay : Et c’était inconfortable.
Jason : C’était terrible.
Jay : Oui. Combien pesait toute la combinaison ?
Jason : Toute la combinaison pesait environ 90 kg.
Jay : Vraiment, 90 kg ?
Jason : Vide.
Jay : Vous rigolez ?
Jason : Non.
Jay : Vous traînez 90 kg sur votre dos ?
Jason : On ne le traîne pas, car elle est alimentée. Vous avez l’impression de ne rien porter. Comme porter une veste.
Jay : Comment est-elle alimentée ? Avec un bloc-batterie ?
Jason : Elle est alimentée par son propre bloc-batterie. Et c’est un système d’alimentation à antimatière. Et c’est un triple système redondant protégé. Donc, si l’un d’eux est défaillant, vous ne voulez pas être à coté. Et… Mais ils ont une longévité d’environ une semaine être chaque changement de batterie. En plein combat. Et au départ, on était surs que ça durerait une semaine. Je n’y croyais pas. Après l’avoir vécu et vu, on gagne confiance dans ces systèmes. Le système respiratoire autonome est très similaire au système à recycleur d’un équipement de plongée, qui utilise le même air. Il peut injecter un peu d’air frais, mais souvent, il purifie.
Il a plusieurs modes de fonctionnement, ou on peut être complètement autonome. On peut avoir de l’air de l’extérieur filtré. ou de l’air de l’extérieur non filtré. Il existe différentes fonctions qui ont un système propre. Il peut recharger son système, si par exemple, vous êtes dans une atmosphère pressurisée, et vous ne voulez pas utiliser votre oxygène autonome, vous pouvez passer en mode recharge, qui démarrera le processus de tentative de rechargé les réservoirs que vous avez. Donc quand vous êtes, disons en apesanteur ou en dehors de l’atmosphère, vos réservoirs sont pleins. Et on peut le configurer. Ce que j’ai fait, la plupart de nous le faisions, était de le configurer pour automatiquement étamer ces processus de maintenance, de recharge, pour nous rappeler : « Regardez, je passe par ce processus de recharge. » Et on peut continuer.
Jay : La combinaison réagissait-elle avec vos nanites ?
Jason : Tout à fait. En fait, nos protocoles de communication, une partie du processus d’apprentissage qu’on a passé avec les nanorobots comprenait les communications. Et on ne devait pas parler pour communiquer, mais ça impliquait de se concentrer sur un point en particulier pour permettre ces communications. Il faillait se concentrer sur un point particulier du cerveau. Vous n’y pensez pas quand vous parlez. C’est un processus automatique, mais la même chose arrive quand on communique avec quelqu’un et lui parle.
Jay : Vous dites que vous commandez la combinaison télépathiquement ?
Jason : En fait, les communications, par exemple, pour appeler les supérieurs pour rendre compte d’un combat, ou pour leur demander des réapprovisionnements, on a du apprendre a utiliser ce système de communication. Et pour moi, ça n’a pas été facile, car il faut se concentrer sur ce seul point. Puis vous devez rejeter toutes les autres pensées et vous concentrer sur les mots que vous voulez dire. Au départ, c’est un peu comme recevoir un texto mal auto corrigé.
Jay : Ah oui, les messages erronés.
Jason : Avec des mots erronés dans votre texto, non désirés. Les communications étaient comme ça. Et la dernière chose qu’on veut, c’est d’envoyer l’équivalent d’un texto mental à votre supérieur, qui montre ce que vous pensez à propos de lui dans le texto.
Jay : Ha ha ha. D’accord.
Jason : On a du apprendre à contrôler ça pour ne pas envoyer d’informations superflues dans le flot de messages.
Jay : Intéressant. Pensez-vous qu’ils utilisent cette technologie de combinaison actuellement dans l’armée ?
Jason : Je le parierais dans les programmes d’accès spécial.
Jay : Sans nul doute. Quelqu’un d’invisible peut être ici avec nous ?
Jason : Bien sur. Ça fait peur. Partout sur la planète, ça fait peur.
Jay : Vraiment.
Jason : Mais bon, il ont toujours des règles qu’ils doivent suivre. Et j’en suis très heureux. Mais oui. Les ont-ils dans l’armée conventionnelle et y sont-elles utilisées ? Non, à cause de toute cette mise à l’écart de l’élite qui disent : «On a tous les truc tops, mais vous ne pouvez pas les avoir, car on est spéciaux mais pas vous.»
Jay : Les armes sont-elles connectées aux moyens de communication dans les nanorobots en vous, et à la combinaison ?
Jason : Certaines armes sont commandées neuralement. Et d’autres le sont physiquement, ou déclenchées physiquement. Il y a tout un éventail de systèmes d’armement qu’on utilise dans le programme spatial secret. Dans mon unité, la 3e division blindée, on avait des explosifs à antimatière. Et je voulais parler un peu plus de l’antimatière, car le premier article public que j’ai pu trouver sur l’armée moderne utilisant l’antimatière remonte à 1989. C’est le premier article que j’ai trouvé publié publiquement. Rappelez-vous, c’est l’année du message envoyé par les Allemands à la Cabale, quand leur technologie d’effacement de la mémoire a été volée.
Jay : Juste.
Jason : Peu de temps après que l’article est sorti, des ordres ont été données à cette compagnie sur cette base, et d’ailleurs, beaucoup de recherches étaient menées sur l’Eglin Air Force Base en Florida.
Jay : D’accord.
Jason : Les informations ont été saisies, et on n’en a plus parlé. D’accord ? En 1986. L’antimatière, pour vous donner une idée de sa puissance, la raison de sa puissance est que pour chaque gramme de matière il existe un autre gramme, égal et opposé, d’antimatière. La beauté, pardonnez-moi l’expression, d’une explosion d’antimatière est que le poids de la matière et de l’antimatière se convertit à 100% en énergie. Que cela signifie-t-il ? Pour vous donner un exemple, les armes nucléaires modernes conventionnelles ne fonctionnent qu’à un rendement d’environ 10%.
Jay : D’accord.
Jason : L’ogive nucléaire la plus importante de l’arsenal des Etats-Unis ne fonctionne qu’à un rendement d’environ 10%. Les explosions d’antimatière fonctionnent à un rendement de 100%. La bombe Little Boy, larguée sur Hiroshima, mesurait environ 3 mètres de long et pesait plus ou moins 4,4 tonnes, Elle mesurait 71 cm de diamètre et avait une puissance de 15 kilotonnes. La quantité d’antimatière nécessaire pour générer la même explosion correspond à la taille de la gomme d’un crayon HB : 0,5 gramme. Ça générerait la même puissance explosive que 15 kilotonnes.
Jay : Aviez-vous un projectile pour tirer ces trucs ?
Jason : Le problème avec l’antimatière est que tout ce qui entre en contact avec… Boom !
Jay : Boom.
Jason : Les armes nucléaires modernes ont des sécurités intégrées, car le nombre de technologies nécessaires juste pour faire exploser le plutonium ou l’uranium…
Jay : Le seuil critique.
Jason : Son seuil critique est vraiment important.
Jay : Tout à fait.
Jason : Ils doivent exploser au même moment. C’est très technique.
Jay : Construire une bombe nucléaire est très dur.
Jason : C’est très dur de la faire exploser. C’est une plateforme d’armement très sécurisée, les armes nucléaires modernes. L’antimatière, c’est le contraire. C’est un proposition très dangereuse, car dès qu’on est en contact avec de l’antimatière et de la matière, il y a explosion. Il faut donc qu’il y ait un type de confinement magnétique.
Jay : Je vois.
Jason : Elle ne peut vraiment rien toucher. Pour vous donner un exemple, 50 milliardièmes de gramme d’antimatière sont assez pour égaler environ 1,8 tonne de TNT. C’est la quantité utilisée pour le bâtiment Murrah à Oklahoma City.
Jay : D’accord.
Jason : Pour vous faire une idée : 50 milliardièmes de gramme. Même des quantités si petites qu’on ne les voit pas sont significatives. En fait, ils ont développé un confinement antimatière qui ne nécessite pas d’énergie, qui est principalement un système d’aimants stationnaires. Et ceux qu’on avait…
Jay : Ils sont très petits.
Jason : Très, oui. Si vous pouviez l’ouvrir…
Jay : On ne verrait rien.
Jason : Oui. Si vous pouviez ouvrir un de ces systèmes de confinement pour voir l’antimatière, vous ne verriez rien, elle est microscopique. Donc, les systèmes qu’on utilisait, on les appelait des Cheerios, car c’étaient de petits tores, très petits. Et ils contenaient une quantité très spécifique d’antimatière.
Jay : Le système de confinement est comme un Cheerio ?
Jason : Un tore.
Jay : Un tore, d‘accord. Et il tournait autour ?
Jason : Ils étaient statiques.
Jay : Dans un trou ?
Jason : il était dans le creux…
Jay : Comme une centrifugeuse.
Jason : Oui. Ils pouvaient contenir le champ.
Jay : Tournait-il autour de ce truc ?
Jason : Aucune idée.
Jay : Aucune. Vous devriez en ouvrir un.
Jason : Pas à mes dépens. Ces systèmes de confinement devaient être fendus à un endroit très particulier pour pouvoir les ouvrir. C’était sur le joint du tore intérieur. On pouvait marcher dessus, le marteler. Impossible à ouvrir. Le confinement ne s’ouvrait pas. Si on l’activait à un endroit particulier, ça fissurait le confinement et permettait à l’antimatière d’agir.
Jay : Il fallait donc activer une géométrie.
Jason : Oui. Il faillait le faire d’une certaine façon. Le confinement devait être rompu. Quand vous le cassez, boum la magie de l’antimatière fait son œuvre.
Jay : Vous tiriez ce truc et alors il… quand il touchait le truc, il s’ouvrait ?
Jason : On ne les utilisait pas comme projectiles.
Jay : Ah non ?
Jason : Non.
Jay : Des grenades ?
Jason : On les utilisait comme grenades ou bombes stationnaires ou de déploiement. Dans des mortiers. Dans des tirs d’artillerie.
Jay : Je vois. Vous placiez quelques mortiers sachant que s’ils avançaient vers vous. Des mines, puis…
Jason : Oui.
Jay : quand ils marchaient dessus.
Jason : Mise à feu sur commande, sensible au mouvement. Voilà donc comment. On n’avait pas la technologie pour le re-développer et le remodeler dans un projectile. Sinon, on l’aurait fait.
Jay : C’était la première fois que vous voyez la technologie de l’antimatière ?
Jason : Je l’avais vue pendant la formation. Et utilisée et testée. J’avais pu en faire exploser, pour acquérir de l’expérience. ils veulent ça, et que vous ayez confiance en ces systèmes de confinement, car quand vous y allez… Vous avez juste une chose de la taille de la gomme d’un crayon pour une explosion nucléaire de 15 kilotonnes, ça inquiète donc un peu les gens.
Jay : Il faut faire attention.
Jason : Très ! Ils en ont d’abord apporté un dans une salle de classe et l’ont martelé, le Cherrios, pour nous montrer qu’ils sont solides. Vous devez le frapper au bon endroit avec la pression adéquate.
Jay : Je n’essaierais même pas.
Jason : J’étais sûr, en tout cas plus tard pendant la formation, qu’il était factice, qu’il n’était pas actif, mais il a fait passer le message : « Ces trucs sont très solides. Vous ne les ouvrirez pas à main nues » Mais l’utilisation de l’antimatière à ce moment précis sur cette planète, nous a réussi. On avait des systèmes d’armement plus avancés, une gravimétrie des plus avancées.
Jay : La gravimétrie, qu’est-ce ?
Jason : Très bonne question. Imaginez : si on accélère la pesanteur dans un champs de plusieurs milliers d’unités de pesanteur, qu’arriverait-il à un objet ?
Jay : Il deviendrait très lourd.
Jason : Il imploserait.
Jay. Oui.
Jason : Et ce qu’on avait, c’étaient des armes collectives qui tiraient un rayon de 2,5 m de diamètre qui faisait ça. Donc, toute substance biologique qu’il avait touchée implosait depuis ce point, en fait.
Jay : Comme un trou noir, un trou noir miniaturisé ?
Jason : Oui, c’est un très bon exemple.
Jay : Il aspirait tout dans une sorte de dimension.
Jason : Tout s’effondre sur lui-même.
Jay : D’accord.
Jason : Donc…
Jay : Tous les atomes et molécules…
Jason : Oui, partout par où il passe.
Jay : En un même endroit.
Jason : Exactement. Et c’étaient des armes collectives, ce qu’on ne pouvait pas utiliser. Ils avaient trop peur, car ce sont des armes collectives. Elles sont portatives. Elles pourraient tomber entre de mauvaises mains. Ils avaient trop peur de ce niveau de technologie. Ils les ont donc gardées et utilisées dans des périmètres défensifs stratégiques de division ou des endroits qu’ils surveillaient de près, ou aucun autochtone n’est autorisé à entrer. C’étaient des zones… des positions défensives ou ils pouvaient les utiliser.
Jay : Pour cacher la technologie aux autochtones.
Jason : Exact.
Jay : Que se passait-il quand ce truc explosait ? L’aviez-vous vu ?
Jason : On ne peut pas voir le rayon, mais nos améliorations nanites nous permettaient de nous aligner sur la fréquence adéquate. Il y a deux éléments. Le premier, qui tire un rayon infrarouge qui permet de voir où on tire, semblable aux rayons infrarouges qu’on a sur des armes modernes et conventionnelles où on peut voir avec la vison nocturne, mais sans, on ne voit plus rien. Comme ça.
Jay : Comme en Irak et en Afghanistan.
Jason : Exactement. Ça permet de voir où on tire sans que personne ne le voit. Ce système utilise le rayon infrarouge comme viseur, de sorte que, au lieu d’un laser visuel, ils utilisent un laser infrarouge.
Jay : Oui.
Jason : Et on avait tous la capacité de capter cette fréquence, et donc de le voir. Et d’autres personnes, d’autres humains, d’autres soldats ou civils ne pouvaient pas le voir sans vison nocturne. Et il n’avaient pas cette technologie. Le deuxième élément de cette arme était ses tirs.
Jay : Votre tenue avait la vison nocturne ?
Jason : Elle était dans nos nanorobots.
Jay : Vous étiez tous fantastiques.
Jason : Vu qu’on ne peut voir avec nos yeux, elle y était intégrée en tant que système de capteurs.
Jay : On a le premier éléments, le viseur.
Jason : Le viseur, et le deuxième est le tir. Il fallait attendre un temps déterminé entre les tirs. On pouvait tirer pendant deux ou trois secondes, sur autant de cibles qu’on pouvait toucher. Puis on devait attendre.
Jay : Aviez-vous des armes conventionnelles ?
Jason : Oui. des balles et des armes à projectiles chimiques standards.
Jay : Dans quelle proportion utilisiez-vous ces armes par rapport à ces armes exotiques ?
Jason : On utilisait les armes conventionnelles, car nos contacts avec les autochtones étaient pour les former. Donc, 99% du temps, on utilisait les armes conventionnelles, de type balles explosives chimiques, soit avec du gaz, avec du gaz de démarrage. Il y a deux systèmes que je n’aborderai pas.
Jay : La combinaison protégeait-elle votre ouïe des armes conventionnelles ?
Jason : Oui.
Jay : Génial ça.
Jason : Oui, et c’était top. C’était intégré. Ça atténuait le bruit, on entendait le «pop». Et on arrivait à un point où on pouvait reconnaître différents sons et différentes armes.
Jay : Bien sur. La combinaison protégeait du recul ?
Jason : Tout à fait. D’abord, car elle ajoute – environ 90kg à votre poids corporel.
Jay : Oui.
Jason : En tant qu’homme adulte de 68-72 kg, vous pesez maintenant 160 kg avec votre combinaison. Vous n’allez donc pas voir ou avoir un recul aussi puissant.
Jay : D’accord.
Jason : Les armes standards qu’on avait étaient des fusils à plasma et ce qu’on appelle un canon de Gauss, des bobines électromagnétiques. On les appelle des fusils à répulsion.
Jay : A quoi ressemblent-ils ? Que font-ils ?
Jason : Le fusil à répulsion n’éjecte pas vraiment ce qui doit sortir. C’est l’expression de la répulsion de champs magnétiques dans le canon. On peut trouver des informations sur ce type de technologie dans le domaine public.
Jay : Comme du plasma comprimé ?
Jason : Non. Le fusil à répulsion, c’est en fait une série de bobines le long du canon.
Jay : Oui.
Jason : Il est alimenté par une batterie de très forte intensité qui se loge dans la crosse, des matériaux de pointe, une science très poussée. Sa structure est complètement transparente. Et elle est remplie d’un liquide rose. On n’était pas au courant des matériaux et de sa conception.
Jay : Et quand il touchait quelque chose, que se passait-il ?
Jason : En fait, les cartouches conçues tout spécialement qui y entraient, et on avait des revolvers et des fusils, ces cartouches avaient le diamètre d’un crayon, affilées à une extrémité. Et creuses. Elle étaient faites d’un matériau magnétique non corrosif.
Jay : Donc en fait, elle… La répulsion tirait un véritable objet ?
Jason : Un projectile oui. Elle expulsait un objet à une vitesse incroyable. Comme à une fraction de la vitesse de la lumière.
Jay : Vraiment ?
Jason : On pouvait tirer même plus vite, mais on devait les freiner. Et ils étaient contrôles, pour qu’on…
Jay : Ils font trop de dégâts.
Jason : … ne tire rien en orbite. Ils ne voulaient pas que la Navy prenne des clichés depuis le sol. Ils ont donc du les freiner à une vitesse plus manœuvrable. La technologie derrière ces cartouches en particulier était qu’on avait une cartouche standard et une autre perfectionnée. La cartouche standard, lors de l’impact, se compresse et forme un champignon qui, de la taille d’un crayon HB, passe à la taille d’un calibre 38. C’était donc plus qu’assez. Et elles allaient généralement assez vite pour passer facilement à travers. Elles faisaient donc assez de dégâts. Les cartouches perfectionnées, imaginez un parapluie miniature, de l’extérieur, elles ressemblent aux standards, mais lors de l’impact, au lieu de devenir une masse et un champignon, le parapluie s’ouvre.
Jay : Lors de sa trajectoire ?
Jason : A l’impact.
Jay : Je vois. Lors de l’impact…
Jason : Il s’active alors.
Jay : … et il perce un trou ?
Jason : Ça ouvre le parapluie, car si vous pensez… Si on pousse un parapluie aérodynamiquement dans l’air, quand il touche la cible, le parapluie s’ouvre au moment de l’impact. Et même si le tissu ou l’armure repousse ce parapluie, il est assez grand pour créer assez de dégâts, équivalents à un calibre 50. C’est donc destructeur. Et ces choses sont précises à des milliers de mètres.
Jay : Était-ce l’arme que vous avez utilisé contre les loups-garous ?
Jason : Non, on ne pouvait pas.
Jay : Vous ne pouviez pas, OK.
Jason : Ça aurait été l’armée idéale, car on pouvait les utiliser dans nos automatiques. La même chose sur la planète suivante, Calidus-3. Ça aurait changé la donne.
Jay : Mais ça ne les intéressait pas.
Jason : Pas du tout.
Jay : A répulsion et à plasma… Y a-t-il une différence ?
Jason : Oui. Le fusil à plasma fait appel à un concept différent. Il se base sur le magnétisme et des bobines magnétiques, mais, en fait, au lieu d’éjecter le projectile à une très grande vitesse dans le canon, il expulse un petit morceau sphérique de métal. Imaginez donc un pistolet à air comprimé de type BB, ça serait un bon équivalent. Ce qui se passe, à l’intérieur de l’arme, les parties magnétiques chauffent jusqu’à en briller. Ensuite, le canon est nettoyé avec un gaz noble, du nitrogène, pour que cette sphère brillante, presque en feu, ne prenne pas feu dans le canon. Dès que la balle sort du canon, elle prend feu. Et d’ailleurs, elle est lancée à une très grande vitesse. il y a donc ces boules de feu qu’on tire et qui sont, en gros, du plomb fondu. On tire une balle de plasma, voilà pourquoi on parle de fusils à plasma.
Jay : Dévastateur.
Jason : Vraiment. Et la vitesse si élevée pour la cadence de tirs, ça n’avait rien de conventionnel, pour aucun des deux, tant pour ce qu’ils peuvent faire et la rapidité de tir des métaux.
Jay : Je n’aimerais pas recevoir une telle balle.
Jason : Non, vraiment pas du tout. Il y a des systèmes d’armement dont on peut parler. La question est : voulez-vous… Je crois qu’il y en a peut-être un autre qui vaut la peine d’être abordé.
Jay : Allez-y.
Jason : Le dernier est ce qu’on appelle une arme statique, le C-O-N-P-D-D-P, une plateforme de diffusion à différence de phase condensée. Et en fait, elle ressemblait à une veille caméra de télévision. Ce truc ressemblait à ça. Elle avait la taille d’un petit congélateur, d’environ 120 cm sur 90 cm sur 76 cm, de nombreuses arêtes, saillies et ailettes de ventilation. Ce truc était alimenté par son propre système. Et en fait, il créait une zone devant lui à environ 800 mètres. Ce système n’est limité que part la quantité d’énergie qu’il reçoit. Il cause un perte de cohésion au niveau d’atomes pour tout ce qui se trouve sur son chemin. Tout, vraiment tout, revient à ses composants natifs et originaux.
Jay : Il désintègre tout.
Jason : Exactement. Tout ce qui est solide, tout ce qui est gazeux. On nomme ça une arme statique, car la communication entre le rayon en lui-même et l’air entraîne, bien sur, la dissociation de l’air. Et le processus donnait un son statique très faible. Un autre dérivé était la lumière du rayon. Le rayon en lui-même mesurait 25 cm de diamètre. C’était une arme divisionnaire. Et elle n’était pas portative. Il n’y en avait que cinq dans notre division. L’une d’elles était de protection, et les quatres autres pour la défense divisionnaire, ce qui veut dire que le QG des généraux était défendu par cette unité.
Jay : La défense ultime.
Jason : Oui, il n’y avait pas de bouclier. Rien ne pouvait la stopper. La Navy avait des unités plus grandes, plus importantes, allant sur de plus longues distances avec des rayons plus larges.
Jay : A quelle distance peut-elle toucher la cible et faire des dégâts ?
Jason : Techniquement, infiniment. La seule limite est la quantité d’énergie fournie.
Jay : Et la courbure de la planète, non ?
Jason : Voilà.
Jay : C’est fascinant. Je ne vois pas comment on pourrait dire que c’est du pipeau. Des gens le diront sûrement, mais la foule de détails que vous présentez est incroyable.
Jason : Je suppose qu’il y en aura qui m’en accuseront sûrement. Je ne suis juste pas assez créatif pour ça .
Jay : Moi non plus. Jason, c’était un plaisir de parler avec vous de vos armes et combinaisons géniales. Merci.
Jason : Merci à vous. J’ai hâte de continuer à en parler très prochainement C’est la divulgation qui importe.
Suite : https://essania.actifforum.com/t7302-jason-rice-6-la-bataille-ultime-continue
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