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 QUI SONT-ILS ?

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Christian
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MessageSujet: QUI SONT-ILS ?   QUI SONT-ILS ? Icon_minitimeSam 28 Avr - 8:40

Je possède un livre intitulé "Qui sont-ils" (qui a été édité en 1993) dont un chapitre est consacré à Anne et Daniel Meurois-Givaudan. Comme ce livre n'a plus été re-édité, je me propose d'en transcrire un peu chaque jour sur ce forum.
Je tiens à signaler que lorsque l'auteure, Catherine Deblaye, a publié cet ouvrage, Anne et Daniel vivaient encore en couple. Ce n'est qu'en 1996 qu'ils ont décidé de se séparer et de travailler chacun de leur côté mais, comme diraient les inconnus, "Cela ne nous regarde pas !!!".

Si je tiens à retranscrire ce texte, c'est surtout pour permettre à ceux et celles qui ne connaissent leurs ouvrages que depuis peu de mieux comprendre qui sont Anne et Daniel et comment leur histoire a commencé.

Voici donc ce texte intitulé "Anne et Daniel Meurois-Givaudan - Des amoureux de la Vie" (certaine parenthèses sont de moi)...


"Rien a priori ne différencie Anne et Daniel Meurois-Givaudan de M. et Mme "tout le monde". Voici un couple d'anciens professeurs de lettres d'une quarantaine d'année (plus de 50 aujourd'hui), avenant et décontracté, qui dirige (à l'époque) en plein coeur du Périgord une maison d'édition... Ils sont aussi écrivains, et ont publié ces dix dernières années neuf ouvrages (27 livres aujourd'hui) qui sont des récits de leurs voyages.

Jusque là, rien de bien surprenant... Mais lorsqu'on se penche sur la nature des voyages en question, voici que les choses se compliquent... car Anne et Daniel voyagent dans l'astral.
"Où ? Dans l'astral."
"Et... Où est-ce l'astral ?"
L'astral, d'après leurs témoignages, est un lieu tout aussi réel que notre monde terrestre qui ne se situe pas dans un espace géographique mais dans une autre dimension vibratoire
"Et comment y vont-ils dans "cette autre dimension vibratoire" ?
En sortant de leurs corps, tout simplement ! Ils ont vécu ce phénomène de décorporation presque simultanément pour la première fois il y a vingt ans (plus de 30 ans aujourd'hui), alors que rien ne semblait les y prédisposer. Et depuis, munis de ce passeport pour l'au-delà, ils vont et viennent de chaque côté du miroir, explorent et témoignent de leurs découvertes qui sont tout à fait bouleversantes.

Nous ne sommes pas ce que nous croyons être, un simple corps physique... La mort n'est qu'une illusion, le simple abandon d'un costume de chair... L'univers a une mémoire qu'il est possible d'explorer... Il existe d'autres univers, peuplés d'autres êtres qui par la beauté de leurs pensées et leur joie, se sont élevés au-dessus de nos souffrances et nous montrent l'exemple du possible...

Il existe une force d'amour, qui unit, rassemble, harmonise et unifie... Une force présente à l'intérieur de tout être humain, qui s'apprête à être libérée par chacun d'entre nous !

Autant d'affirmations qui n'auraient rien à voir avec un dogme, une religion ou une philosophie, mais seraient simplement une histoire de constitution de l'homme et de l'univers !
Voilà qui déconcerte ! Il faut bien convenir que de tels témoignages nous ébranlent et font jaillir en nous une multitude de questions.

Qui sont donc les Meurois-Givaudan ?
Voilà deux êtres qui, de toutes façons, nous interpellent et sur lequel on a bien envie d'en savoir plus. Ainsi, pour entendre la réponse à toutes ces questions qui nous assaillent et dont j'ai essayé de me faire l'écho, il suffit d'une chose : libérer de notre programmation mentale "rejet-systématique-de-l'inconnu", et appuyer sur la touche "Peut-être", celle qui ouvre à tous les possibles, et permet d'entendre une musique que nous ne connaissons pas...

Anne et Daniel m'accueillent chaleureusement et déjà me conduisent vers le salon de leur maison. Elle, une petite brunette pétillante, dynamique, débordante de vitalité, et dont le simple contact remonterait le moral à une armée en déroute. Lui, une espèce de viking barbu aux cheveux longs, bien enraciné dans ses bottes western et qui, au moment où il vous prend dans les bras pour vous dire bonjour, se met à doubler ou à tripler de volume, vous enveloppant dans un grand manteau de présence...

Tous deux manifestent une solidité bien éloignée de l'image éthéré que certains peuvent s'en faire ! Une sorte d'"assise" faite à la fois de réalisme et de tranquilité se dégage d'eux immédiatement. A leur contact, on s'aperçoit très vite que la découverte de ces mondes lumineux n'a pas pris pour eux la forme du renoncement à la terre ou du prechi precha, pas plus qu'elle ne les a transformés en exaltés cherchant à convaincre.
"Nous sommes de simples témoins" disent-ils très posément.
Explorer "l'autre monde" semble, au contraire, leur avoir donné une vision plus élargie de l'homme, qui fait que tout paraît beaucoup plus simple ! Finie la ronde infernale des questions. Le sourire ne les quitte pas. Tangible et intangible flirtent en toute liberté, dans la légèreté et la simplicité ! C'est dans cette atmosphère que notre entretien à commencé le plus naturellement du monde, par le début : l'enfance.

L'enfance avait-elle été particulière pour Anne et Daniel ? Y avait-il eu dès le départ quelques prédispositions qui puissent expliquer ce qu'était leur vie aujourd'hui ?
Mais non ! Rien de bien particulier à priori. Et si Anne, dès son enfance, avait baigné dans une atmosphère très ouverte, sociale, un père "médecin par vocation", une grand-mère directrice d'école chez qui elle passait les vacances d'été et un oncle, grand voyageur, cela n'avait rien à voir avec l'enfance du petite génie ! "On peut très bien manifester des capacités qui se développent au fil des âges, dit-elle, et avoir une enfance tout à fait ordinaire ou apparemment ordinaire."

Quant à Daniel, voici comment il évoque cette période : "Je n'ai rien de bien particulier à dire, je suis issu du Nord de la France en plein bassin minier, mon père était fonctionnaire à la Sécurité Sociale, ma mère sans profession, on avait une vie confortable, mais tout ce qu'il y a de plus simple. Je n'ai pas de très bons souvenirs de mon enfance, mais sans que je puisse en accuser qui que ce soit ; en fait j'étais heureux, mais je garde toujours, de cette période, l'insatisfaction d'avoir été un enfant..."

C'est-à-dire ?

"C'est-à-dire que je n'aimais pas l'état dans lequel j'étais. Je me souviens que lorsqu'on était en rang dans la cour de l'école, je me disais : "Vivement que j'aie trente ans, il faut que j'aie trente ans..."

Tu peux expliquer pourquoi ?

"Oh oui ! J'avais la préscience que j'allais commencer à faire quelque chose qui, pour moi, représentait le centre de la vie à partir de cette époque. Et effectivement, on a commencé à écrire vers l'âge de vingt-sept ans, mais trente ans c'est la rédaction de "De Mémoire d'Essénien""... Avec le recul, je m'aperçois que j'étais inconsciemment tout à fait centré vers cette expérience."

"De Mémoire d'Essénien" est le troisième livre qu'ils ont écrit à la suite de deux années de voyages astraux et pour la rédaction duquel ils ont, pour la première fois, eu accès aux Annales Akashiques, une sorte d'immense magnétoscope où est emmagasinée toute la mémoire de l'univers ! Des bobines et des bobines de films suspendus dans l'Ether !
Et là, ils ont décodé une de leurs propres histoires : ils se sont vus dans le film ! Ils ont même rejoué les scènes d'il y a deux mille ans, d'une vie qu'ils avaient vécue aux temps évangéliques dans une communauté essénienne et dans laquelle apparaît "un tout autre visage de Jésus".
Extraordinaire ? Sans doute !
Mais ce qu'il y a de plus extraordinaire peut-être, c'est la façon dont ils en parlent. Tout en étant très conscients de l'impact qu'une telle expérience a pu avoir dans leur vie, qu'une telle vie même, ait pu avoir dans leurs vies ; cela ne suscite pas la moindre effervescence chez eux. Loin de récupérer cette expérience à leur profit pour se mettre en valeur, ils la transmettent avec la neutralité de simples témoins ! Ils feront de même pour les autres expériences tout aussi fabuleuses qu'ils vivront par la suite, d'ailleurs !

Daniel, qui ne s'est pas arrêté à cela, continue : "Je n'aime pas l'état d'enfance parce que c'est un état qui pour moi bride énormément de choses, et dans lequel je me suis senti extrêmement limité. Bridé au niveau intellectuel parce que je sentais des tas de notions confuses en moi, mais que je n'arrivais pas à exprimer, et puis bridé aussi à un niveau matériel parce qu'un enfant ne dispose pas de sa personne. J'ai l'impression que pendant l'enfance on est étouffé sous la gangue de ce que l'on a à devenir, et de ce qu'on a pu être. Donc pour moi ce n'est pas un état privilégié. Je rêvais d'exploser et d'être autre chose ! Et puis aussi le pays dans lequel j'ai vécu, ne m'a jamais correspondu ; j'ai un grand besoin de soleil, de sécheresse et de caillasse, alors le nord de la France... c'est l'antipode !"

Et pour répondre à la question que je n'ai pas posée mais qui sous-tendait ma demande, Daniel ajoute : "Je n'avais rien d'un enfant exceptionnel..."

J'ai entendu dire que tu avais des perceptions visuelles différentes dès ton plus jeune âge ?

"Je voyais des formes lumineuses dans certains cas autour des objets, des gens. J'avais l'impression que c'était quelque chose de normal, donc je n'en parlais pas, ensuite j'ai pensé que c'était un défaut de vision... Je n'avais pas compris que cette perception correspondait aux auras, cette notion était totalement inconnue de ma famille ; ce n'est qu'après, vers l'âge de vingt ans que j'ai compris que cela pouvait correspondre à autre chose... Ce que je pourrais ajouter, c'est que toute mon enfance a été marquée par le problème que constituaient les repas, parce que j'ai un dégoût inné pour tout ce qui est viande et matière animale, et dans ma famille, il était impensable qu'un enfant ne mange pas de viande ! Finalement vers l'âge de huit, neuf ans, j'ai réussi à imposer le fait que je ne mangerai pas de viande. C'était la même chose pour le beurre, le lait, pour toute la matière animale... Le fromage est la première matière animale que j'ai pu accepter, mais la viande jamais !"

Ce n'était pas une décision que tu avais prise pour des raisons spirituelles ou autres ?

"Absolument pas, c'est physique..."

Tu ne manges jamais de viande ?

"Oh la la jamais ! C'est galère..." dit-il en éclatant de son bon rire franc...

Puis nous abordons l'alimentation, j'en profite pour les questionner sur leur vie quotidienne. Ont-ils une façon de vivre particulière, un régime alimentaire précis, des pratiques spéciales ? Des questions très concrètes, qui bien vite ont débordé le cadre restreint des techniques pour s'en aller vers une conception beaucoup plus large des choses... Je vous livre la conversation dans son entier car les détours y sont succulents !

- Est-ce que vous avez un régime alimentaire précis ?

Anne : "Nous ne mangeons jamais de viande, parfois du poisson, lorsque nous sommes invités, par respect pour nos hôtes. Lorsque des gens préparent un plat et nous invitent, nous essayons d'être en harmonie avec ce qu'ils ont pu faire, mais en général maintenant les personnes savent que nous ne mangeons pas de viande."

Daniel : "Je ne parle pas de régime alimentaire, parce que pour nous, ne pas manger de viande, est un état de fait, pas quelque chose que l'on vit comme un régime."

- Daniel, tu es "végétarien de naissance", et toi Anne ?

Anne : "Je le suis devenue mais je n'ai pas cherché à suivre un type de régime ou un autre... à un moment donné, je n'avais plus envie de manger de cette façon-là, ça s'est fait très vite et naturellement."

- S'est-il passé quelque chose de particulier dans ta vie qui puisse expliquer ce changement ?

"Je crois que c'est un ensemble de choses qui sont intervenues. En 1973, nous sommes allés en Inde puisque j'avais de la famille là-bas. En même temps nous avons fait du yoga... C'était le début des expériences de voyage hors du corps... J'ai l'impression que c'est un tout qui a fait qu'à un moment donné il y a eu comme une prise de conscience intérieure. Il y a des choses dont on n'a plus envie à un moment donné, sans pouvoir expliquer le déclic..."

... "Ce n'est pas une décision arbitraire" ajoute Daniel.
Anne : "Certaines personnes nous demandent quel type de régime alimentaire avoir ! Il est évident, on s'en aperçoit bien à la lecture d'aura, que ce qui pollue, l'alcool, le tabac par exemple, encrasse les nadis, et qu'il est plus difficile d'avoir une démarche subtile quand on consomme trop de ce genre de choses. Mais à partir du moment où quelqu'un s'oblige à être végétarien et ne cesse de penser à la viande ou s'empêche de fumer et ne cesse de penser à la cigarette, le but est manqué car la personne va se recréer d'autres blocages."

- Par exemple ?

"Des compensations ! Il y aura une frustration à la base qui fera que le but ne sera pas atteint ! Le but de la Vie n'est pas de créer une frustration !"

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MessageSujet: Re: QUI SONT-ILS ?   QUI SONT-ILS ? Icon_minitimeSam 28 Avr - 8:45

Daniel : "La démarche végétarienne peut être bonne parce qu'elle peut aider à une prise de conscience, développer la volonté, mais le corps finit par se faire violence."

Anne : "Alors que si c'est acquis au niveau de l'esprit, on s'aperçoit qu'immédiatement au niveau du corps physique, le besoin disparaît et à ce moment-là, les choses se font naturellement."

Daniel : "Nous n'avons pas une vie d'ascètes. Profiter des joies de la vie, à partir du moment où l'on ne commet pas d'excès, ne s'oppose pas à une démarche spirituelle. Il n'y a pas d'un côté la vie spirituelle et de l'autre ce qui ne l'est pas. C'est une globalité, tout dépend comment on prend et comment on vit chaque chose que la vie nous propose."

- C'est un côté de votre vie qui étonne beaucoup. On peut vous voir facilement au restaurant, boire le champagne à des soirées entre amis, avoir des conversations que certains qualifient de frivoles, parler de mode et vivre apparemment comme tout un chacun. Comment cela est-il compatible avec une vie spirituelle ?

Anne : "Les gens portent un jugement sur ce qu'ils voient de nous au cours d'une soirée, mais ce n'est qu'un aspect des choses... Il y a l'aspect où l'on ne se coupe pas d'une réalité sociale, sans commettre d'excès bien-sûr et puis l'aspect d'une vie plus privée. Nous n'avons pas de justification à donner mais peut-être certaines précisions permettront aux gens d'avoir d'autres données.
Nous avons appris le yoga en Inde, et cela fait vingt ans que nous pratiquons
(Note de Régis : Je rappelle que cet interview a été réalisée en 93, donc ajouter 15 ans)...
En ce qui concerne la nourriture, "ce sont de joyeux fêtards" disent certains. C'est vrai dans un sens, et faux dans l'autre, la réalité a toujours deux aspects. C'est vrai que lorsqu'il y a une fête, nous aimons bien participer à un événement heureux, mais il est aussi vrai que nous ne sommes pas particulièrement à l'aise dans les trop grosses fêtes. Nous sommes végétariens et lorsqu'il y a un travail spirituel à faire, pour nous, jeûner n'est pas un problème.On n'en parle pas non plus, mais cela nous arrive régulièrement pour des travaux qui demandent ce type d'ascèse. Mais pour nous ce n'est pas une ascèse... Certaines personnes en parleraient comme d'une pratique. Une pratique c'est une chose à laquelle on s'astreint. Pour nous ce n'est pas une astreinte, on peut très bien ne pas manger pendant trois jours parce qu'il y a une nécessité, sans que cela nous paraisse difficile mais on ne le fait pas si il n'y a pas nécessité...

Daniel : "Nous ne sommes pas des jeûneurs mais la plupart du temps c'est un repas par jour... c'est la façon dont nous sommes réglés naturellement."

Anne : "De la même façon que nous ne sommes pas des yogis, mais que nous pratiquons certaines respirations, qui nous permettent d'accéder plus facilement au voyage astral, ou à la méditation... Et que nous ne sommes pas des méditants mais que nous méditons plusieurs fois par semaine pour des raisons diverses, des cas de prières particuliers ou pour des malades... Il est important d'insister sur le fait que pour nous, la vie est un tout, on n'a pas mis d'un côté les choses spirituelles, et de l'autre les choses terrestres.
On pense que l'on peut boire une coupe de champagne avec spiritualité, comme on peut boire un verre d'eau avec spiritualité et en conscience, comme on peut faire la cuisine en conscience, danser en conscience, balayer en conscience, ou s'amuser, ou manger... L'important, c'est ce que l'on met à l'intérieur de ce que l'on est en train de faire. Chaque acte peut être un acte spirituel !"

Pour illustrer cette façon de vivre qui consiste à ne pas se différencier, Daniel cite la lettre d'un lecteur où celui-ci s'était amusé à faire l'anagramme de leur nom : Meurois-Givaudan peut se lire, "Agis dans vos moeurs".

"Cela revèle quelque chose que l'on ressent bien" conclue-t-il.
"Et puis pour nous, la spiritualité n'est pas triste, reprend Anne. C'est quelque chose d'important que l'on a appris au fil de nos voyages : les gens les plus spirituels ne sont pas tristes, ils ont même une dose d'humour qui prend beaucoup de place dans leur vie."

SPIRITUALITÉ
- Est-ce que vous pourriez donner une définition de la spiritualité ? Chacun semble avoir dans ce domaine des critères si différents !

Daniel : "Je ne dirais pas : "C'est faire ceci ou c'est faire cela"... ou bien : "C'est telle croyance, telle religion, ou tel type de comportement". Pour moi, c'est un regard que l'on porte sur la vie, et qui implique une cohérence dans son action personnelle. C'est une façon de voir la lumière en tout et en toute chose, et d'essayer de la discerner dans chacun et dans chaque instant de la vie. C'est une façon à la fois bien enracinée et bien aérienne de regarder cette vie. Tout peut être matière à spiritualité et dans tous les domaines il peut y avoir un regard particulier qui donne un relief bien spécifique à l'expérience."

Cela veut-il dire que l'on peut tout faire ?

Anne : "Il y a bien sûr une certaine éthique, le première chose est de ne pas faire souffrir, c'est évident."

Daniel : "Mais le fait de porter un certain regard sur la souffrance, amène quelquefois à essayer de comprendre différemment l'utilité de celle-ci, ou son but, sans pour cela considérer qu'elle soit acceptable. Un regard spirituel n'amène pas à excuser cette souffrance, à l'admettre, mais il peut amener à chercher le pourquoi et le comment des choses sans se révolter à un niveau purement pulsionnel. Ainsi on apprend à trouver les moyens de la réduire !"

Anne : "Ces personnes qui se demandent comment on peut parler mode, cinéma, aller à une soirée, ne s'aperçoivent pas non plus qu'il y a des choses que l'on ne fait pas avant une lecture d'aura, avant un soin ou un contact parce qu'on sait très bien que l'organisme serait moins efficace... Mais tout cela ne s'affiche pas."

Daniel : "On fait figure de personnes qui aiment bien vivre, mais si nous avions l'attitude inverse, nous choquerions d'autres personnes qui diraient : "ils sont trop éthérés", alors que la spiritualité maintenant, Dieu sait qu'il faut l'incarner ! Il y aura toujours une tranche de population qui sera choquée par une attitude ou par l'autre... On déplaît toujours à quelqu'un... En ce qui me concerne, et c'est peut-être facétieux de ma part, mais parfois sciemment à la sortie d'une conférence, j'aime bien prendre un bon verre de bière face aux gens qui m'ont vu parler."

- C'est de la provocation ?

"Non, non ! Ce n'est pas de la provocation ! Pour moi c'est une façon de dire quelque chose d'autre. Je vois qu'il y a certaines choses qui choquent, mais ça m'est égal, c'est ma façon d'être, ça fait partie du message en quelque sorte. C'est une sorte d'enseignement aussi. De toute façon on n'est pas des précurseurs en ce domaine, il y a des gens qui étaient autrement bon vivants que nous, je pense à des gens comme Gurdgieff..."

- Il a été très contesté...

Daniel : "Absolument, néanmoins je pense qu'il a fait sa part de travail. Si on voit vivre certains maîtres spirituels, on s'aperçoit que ce ne sont pas des gens tristes."

Anne : "Je trouve cela extraordinaire, parce que ça détruit une espèce de schéma que les personnes se font des êtres qui ont des contacts ou qui vivent une spiritualité intérieure. Et c'est en ce sens que Daniel disait qu'il aimait bien casser un certain schéma. Les gens se font des images idylliques qui sont souvent fausses parce qu'elles sont toujours contraires à la vie. Casser des schémas est toujours provocateur, donc attire une riposte parce que, effectivement, ça fait mal quelque part.
Mais d'un autre côté, ça ne peut que faire avancer et moins on aura de schémas en tête, plus on aura l'esprit libre pour se dire que la spiritualité peut être partout. Il nous est arrivé de rencontrer des êtres extrêment élevés au niveau spirituel, qui étaient ivres les trois quart du temps ! Mais pendant leur quart de lucidité c'étaient des gens extraordinaires... Ce qui nous mène à penser que la spiritualité est bien au-delà de ce qu'on peut mettre en cadre, en norme. On veut toujours des normes..."

"Evidemment, temporise Daniel, c'est un extrême, mais même l'extrême ne permet pas de rejeter quelqu'un."

- Dans un cas comme celui qui vient d'être cité, comment peut-on expliquer les choses ? Cela paraît tellement incroyable...

Anne : "Ce sont des êtres qui ont une fonction bien précise pour faire avancer les choses, et qui, en dehors de leur travail, ont endossé une carcasse humaine pesante. On oublie souvent que plus la personne est élevée spirituellement, plus la carcasse est pesante, même si elle est acceptée et vécue comme il se doit. Mais quelquefois pour s'en débarrasser, il y a des êtres qui utilisent des moyens qui paraissent complètement superficiels.
C'est le jugement de "Monsieur tout le monde" qui fait souvent passer complètement à côté de choses et de gens extraordinaires. D'ailleurs on se demande à quoi rime cette éternelle image des grands êtres en tant que personnes qui ne mangent pas, ne boivent pas, sont en état de méditation permanente... alors que les saints canonisés du calendrier n'ont pas toujours été des êtres exceptionnels. Ils ont parfois eu des vies complètement dissolues, quelquefois ont été de grands guerriers ! Cette image est quand même très curieuse..."

Daniel : "Tout cela vient aussi de l'hypocrisie d'un certain nombre d'ecclésiastiques ou de pseudo-maîtres spirituels. Jésus ne rentrait absolument pas dans les normes il y a 2000 ans, et si il avait été aussi évident pour tout le monde qu'il était un grand être il n'aurait jamais été crucifié ! S'il l'a été, c'est qu'il était remis énormément en cause pour beaucoup de choses, à la fois pour ses paroles et pour sa façon d'agir. Je crois que beaucoup de personnes seraient très choquées si elles avaient accès aux Annales Akashiques. Il y a des choses en ce qui concerne la personne de Jésus qui heurteraient la conscience d'un certain nombre d'individus. On pouvait très bien le voir danser dans des fêtes de villages, parfois manger de la viande ou même boire de l'alcool, évidemment dans des quantités raisonnables. On ne l'imagine pas parce qu'on l'a figé dans une image de catéchisme. On l'a pétrifié et c'est tout ! Mais c'était un être qui savait se mêler à tout le monde et qui n'aimait pas ériger de barrières, même s'il y avait un temps pour tout."

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MessageSujet: Re: QUI SONT-ILS ?   QUI SONT-ILS ? Icon_minitimeSam 28 Avr - 8:52

ÊTRE SOI-MÊME

Anne : "De toute façons un être qui parle de spiritualité ne rentre jamais dans une époque, parce qu'il est hors d'époque."

Daniel : " Beaucoup de gens ont l'impression que si le Christ revenait sur Terre, ils lui sauteraient au cou ou se mettraient à genou devant lui ! Mais il faudrait déjà le reconnaître ! Et ce n'est pas forcément évident. Je le répète, si cela avait été évident, cela ne se serait pas passé comme ça il y adeux mille ans ! On peut toujours passer auprès d'un grand être sans le reconnaître... Il n'y a pas une image type d'un maître spirituel. Je ne dis absolument pas cela pour nous, on ne se prend pas pour de grands êtres."

Anne : "Et c'est pour cette raison qu'il est très important de casser les schémas dès qu'on peut, quelles que soient les critiques. Si on cherche en profondeur, ces schémas ne correspondent à rien. Ils ont été conçus parce que peu de gens cherchent en profondeur. Alors il devient possible de découvrir des êtres spirituels là où on pense ne jamais les trouver."

Daniel : "Nous avons vu des êtres comme K. R. faire d'énormes blagues, se mettre une écharpe autour du nez et sortir un pseudo pistolet de sa main par exemple, pour jouer au ganster. Ca dure trentre seconde, K. R. n'aurait peut-être pas fait ça en public, mais toujours est-il qu'il l'a fait. Cet être était aussi réputé pour avoir des colères redoutables, pourtant Dieu sait qu'il s'agissait d'un des grands maîtres tibétains actuels !
Nous cherchons l'idéal... Et ce que nous considérons comme une faille n'est pas facile à accepter, chez ceux que nous voudrions parfaits."

Et pour bien montrer que cette perfection n'existe pas, même chez "les plus grands", Daniel continue :
"Comment est-ce que l'on pourrait expliquer qu'un être comme Krishnamurti, considéré comme un des grands maîtres de notre époque, soit mort d'un cancer, que le Karmapa soit aussi mort d'un cancer, que le Dalaï Lama ait une hernie discale lors d'un enseignement public ? Pourtant ce ne sont pas les premiers venus !..."

Certains disent qu'ils prennent le karma du monde sur leur dos...

Daniel : "Bien sûr, c'est sans doute vrai, mais à la limite on peut toujours trouver une excuse ou une bonne raison à un fait."

Anne : "Quand on aime quelqu'un, on lui trouve toujours une excuse, ce qui veut dire qu'on ne veut pas voir la réalité objective. On ne veut pas travailler avec la réalité ; on veut travailler avec des idéaux qui sont tellement lointains qu'au moins on est sûr de ne pas pouvoir les approcher."

Cette dernière assertion me laisse perplexe... vouloir la perfection serait une façon de s'exclure du travail à faire, une solution de facilité ?...

"Oui, c'est une facilité" répète Daniel.

Anne : "C'est vraiment ne pas vouloir s'ancrer dans la vie, ne pas vouloir faire ce qu'il y a à faire en mettant toujours la barre plus loin, en disant : "On verra plus tard"... ou alors : "Moi, je ne suis pas capable.
C'est fait pour des gens comme eux parce qu'ils ont des capacités, que moi je n'ai pas !..." Donc, on a toujours "l'excuse de", pour ne pas faire. Et puis ça évite de chercher en soi. On va chercher ses modèles à l'extérieur, et essayer de coller à eux, un peu comme à un masque de carnaval. Alors on va "faire du yoga" parce que l'un fait du yoga. On va vouloir jeûner parce que celui-ci jeûne, on va manger de telle façon parce qu'il y en a qui... Mais ce sont toujours des choses extérieures. Il n'y a rien d'intérieur à tout cela."

Il n'y a aucune animosité chez Anne et Daniel lorsqu'ils me parlent. C'est un peu comme s'ils faisaient un constat de la nature humaine sans entrer en réaction avec cet état de fait. Moi par contre, je réagis et demande : Mais est-ce qu'il ne se passe pa tout de même quelque chose lorsque l'on fait tout ça ?

Daniel : "On expérimentes des voies..."

Anne : "On expérimente, mais nous avons vu des gens qui avaient été des méditants pendant des années et qui sortaient presque tels quels de leur retraite..."

Daniel : "Toujours aussi prompts à juger, à être exclusifs... alors ?"

- Alors, que faut-il faire ? Je questionne eu peu déroutée.

Daniel : "Je crois qu'il faut d'abord être authentique avec soi-même, et ne pas essayer de coller à des images toutes faites."

- C'est beaucoup plus compliqué...

Anne : "C'est beaucoup plus compliqué effectivement. C'est parce que nous n'avons pas le courage de faire par nous-même que nous agissons qu'après des images, puis on les démolit quand on en a assez !"

Daniel : "Etre soi-même, c'est la première des choses".

NE PAS FAIRE VIOLENCE
J'ai le sentiment que nous revenons ici sur les fondements de la façon d'être d'Anne et Daniel Meurois-Givaudan. Façon d'être déjà évoquée tout à l'heure à propos des régimes que l'on s'impose ou des techniques que l'on se force à suivre. Leur attitude consiste en fait à ne pas faire violence... aux autres bien sûr, mais à soi-même non plus ! Laisser faire le mouvement qui naît du coeur de l'être, le laisser s'épanouir sans tension, sans contrainte ni crispation. Alors, de ce déploiement naturel, qui suit son propre rythme, mûrissent les fruits que sont les actes. Ceux-ci sont alors réellement l'extériorisation de la fleur intérieure, et non une copie artificiellement créée par une pensée, une croyance familiale, culturelle, une volonté ou un désir qui par le seul fait qu'il est extérieur, s'effritera un jour. Chez eux, pas de questions interminables du style : "Que dois-je faire dans cette situation ?", "Est-ce juste, ou pas, d'agir ainsi ?"...
Pas de forcing de comportement. Il n'y a pas à courir après ce que l'on porte en soi-même ! Etre soi-même, le plus simplement du monde !

Daniel reprend : "Il n'y aura jamais deux maîtres spirituels identiques qui auront la même façon de voir les choses. Il y a sept rayons dans l'arc en ciel, et pourtant, l'arc en ciel est une unité à lui seul."

Anne : "Parce qu'il n'y a pas Une voie, Une méthode, Une façon de faire. Tout le monde voudrait qu'il n'y ait qu'une chose, comme ça on serait tranquille !" dit-elle en riant.

- Si je comprends bien, il n'y a pas de critères extérieurs pour évaluer le degré de spiritualité d'un être, ce n'est pas en disant : "Il boit ou il ne boit pas, il médite ou il ne médite pas..."

Anne : "Ca, ce sont les jugements humains. Des éléments extérieurs."

En guide d'illustration, ils prennent l'exemple de l'apôtre Pierre qui, après avoir été Socrate avait accepté de s'incarner dans une personnalité de pécheur, sans aucune culture.

"Que fait-il au Mont des Oliviers ? demande Daniel. Il dégaine son épée et tranche l'oreille d'un type... et on en fait le premier des apôtres ! Comment comprendre qu'en étant si proche du Christ, matin midi et soir, il porte encore l'épée au côté ? Et jamais le Christ ne lui aurait ordonné d'enlever cette épée ! Tant qu'il l'avait dans la tête, cela n'aurait servi à rien !"

Comment expliquez-vous cette attitude de Pierre ?

Anne : "Il a accepté de s'incarner auprès des pécheurs justement pour avoir le langage du peuple. Il en a les avantages et les failles, mais c'est un être qui est hautement plus évolué que le personnage qu'il a représenté à l'époque. A quelle image veux-tu te fier à partir de là ?"

Daniel : "J'ai parlé tout à l'heure des maîtres spirituels, mais je voudrais préciser qu'on ne se prend absolument pas pour des maîtres spirituels. Certaines personnes nous gratifient de ce titre comme d'autres nous qualifient d'imposteurs. Nous avons une fonction à remplir, je n'aime pas dire une mission parce que c'est toujours un petit peu grandiloquent. Nous avons un travail dont nous sommes conscients, nous voulons le faire en étant au maximum nous-mêmes et le plus authentiques possible. Nous sommes témoins d'une réalité, mais ce n'est pas pour cela que nous nous prenons pour des big boss de la spiritualité."

- Comment est-ce que vous définiriez votre "travail ?

Daniel : "Ce qui est important pour nous, c'est d'agir selon ce que les êtres de lumière qui nous contactent nous demandent et que l'on ressent, au niveau du coeur, sinon on ne le ferait pas. Agir en nous extrayant au maximum de notre petite personnalité. Lorsque nous disons ou faisons quelque chose, ce n'est pas notre "beefsteak" que nous défendons. Je m'explique : les enseignements que nous pouvons transmettre ne nous appartiennent pas, nous en sommes simplement transmetteurs.
Nous exposons un certain nombre d'expériences que nous avons vécues et non des théories. A partir de là, nous ne pouvons pas nous sentir impliqués au niveau viscéral lorsque nous sommes attaqués car ce ne sont pas nos possessions."

- Si vous ne vous prenez pas pour des gourous, certaines personnes pourtant cherchent à faire de vous des êtres exceptionnels...
Anne me raporte alors la réflexion d'une personne qui, apprenant qu'elle avait eu la grippe, s'était étonnée : "Ah ! Je ne pensais pas que vous pouviez être malade !" "Ca nous a beaucoup amusés ajoute-t-elle d'un ton très enjoué. Et on s'est dit que si on avait pu être encore plus malades cela aurait été encore mieux parce que ça lui montrait que dans tout être quelqu'il soit il y a un côté humain."
Et elle éclate de rire en évoquant cette autre personne qui ne pensait pas qu'elle pouvait avoir une mère ! "Comme si on était né comme ça de l'air du temps ! C'est vraiment extraordinaire l'image que les gens essaient parfois de se donner !"

- Quelle attitude avez-vous par rapport à ce phénomène de gouroutisation ?

Daniel : "Nous faisons tout pour ne pas aller dans cette direction. A partir du moment où nous n'agissons pas dans ce sens, cela devient le problème des gens avec eux-mêmes ! Mais nous avons bien remarqué que les gens croient vraiment en ce qu'ils ont envie de croire. On peut répéter dix fois la même phrase, s'ils n'ont pas envie de l'entendre, ils ne l'entendent pas."

Anne : "On s'est aperçu que quoique l'on dise, quoique l'on fasse, il y a toujours des personnes qui comprennent ce qui est dit, et d'autres qui ne veulent pas le comprendre, ou ne peuvent pas le comprendre. Donc, chacun saisit ce que nous disons ou ce que d'autres disent, au niveau où ils peuvent le saisir.
Et puis il y a des choses qui ne changeront pas quoi qu'on dise. Si quelqu'un a décidé de nous voir comme gourou, on aura beau leur dire qu'on n'en est pas, ça ne changera rien, donc en fait on n'insiste pas sur le sujet. Ca passe au bout de quelques temps. Les gens vont se dire : "Dans le fond, ils sont aussi malades, ils font aussi leurs courses..." et l'image stéréotypée va tomber... Plus quelqu'un est accroché à l'image du gourou, plus cette image va descendre vite, donc on n'a pas besoin d'y faire grand chose, c'est la nature qui va agir toute seule et le temps. On a réellement confiance dans l'action du temps.
Les personnes qui ont simplement besoin de quelqu'un qui leur renvoie une image vont être tellement déçues qu'elles partiront d'elles-mêmes parce que notre image ne pourra pas coller avec leur idéal. Quant aux amis, ceux avec qui on a des liens particuliers, eux resteront quoi qu'il arrive, parce que pour eux, nous ne sommes pas une image !"

On a parfois tendance à identifier le messager et le message, si bien qu'à la moindre faille de personnalité que l'on peut détecter, l'image se casse et c'est le message entier qui se trouve remis en cause. Surgit alors la question : Comment peut-on croire ce qu'ils racontent ?

Anne : "Ce qu'il faut c'est : "Ne pas croire"... Ce que l'on demande aux gens ce n'est pas de croire, mais de trouver en eux quelque chose qui leur parle vraiment. Certains, en lisant nos livres, vont dire : "Mais c'est évident !" Parce que c'est quelque chose qu'ils connaissent déjà mais qui était encore endormi en eux et qu'ils n'avaient pas réveillé.
Voilà plutôt ce que l'on demande : réveiller en soi le potentiel d'amour, la connaissance endormie que chacun possède. Certains acceptent de les réveiller, d'autres pas. On ne demande pas au mental ni à la croyance, de rentrer en jeu, mais de faire appel aux capacités de coeur... Si à travers nos écrits et leurs enseignements, des capacités de coeur se développent chez la personne, alors tant mieux ! Si rien ne se développe, elle peut tout mettre au panier, c'est que ça ne la concerne absolument pas."

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Dernière édition par le Sam 28 Avr - 9:45, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: QUI SONT-ILS ?   QUI SONT-ILS ? Icon_minitimeSam 28 Avr - 9:00

Daniel : "C'est d'ailleurs quelque chose qu'on ne cesse de répéter en conférence : "On ne demande pas d'être crus". On propose simplement une expérience à partir de laquelle chacun peut réfléchir, mais chacun doit faire son propre chemin à partir de son propre vécu. On ne pose pas nos écrits comme La Vérité ainsi que certains le pensent, ce sont des expériences vécues à partir desquelles chacun peut approfondir sa propre connaissance, son propre développement. Il ne faut surtout pas CROIRE !"

Anne : "Ce problème de la croyance est valable pour toutes les religions. Il y a des millions de gens qui croient en Krishna, en Bouddha, en Christ sans savoir pourquoi. La plupart d'entre eux adoptent telle religion plutôt que telle autre parce que c'est celle de leurs parents. Mais ils ne peuvent pas dire vraiment pourquoi eux, croient à cela, parce que la plupart du temps, ils n'ont pas de vécu. C'est ça qui tôt ou tard va mettre en péril toutes les religions, parce qu'elles ne reposent pas sur du vécu, ou sur une recherche personnelle mais deviennent une espèce d'habitude de façon de penser."

En guide d'illustration à ces questions d'image, Anne me fait la lecture d'un petit texte écrit par Archie Fire Lame Deer, un homme médecine du peuple sioux : "Un médecine-man n'est ni bon ni mauvais, il vit, c'est tout et c'est assez. Personne ne paie un médecine-man indien pour être bon, pour agir convenablement. Il agit simplement comme lui-même, il a reçu la liberté, celle de l'oiseau ou de l'arbre. Je crois que le fait d'être un médecine-man, c'est avant tout un état d'esprit, une façon de regarder, de comprendre cette terre, un sens du pourquoi de l'existence de tout cela.
En me voyant ainsi dans ma chemise trouée et délavée avec mes bottes de cowboy, la prothèse acoustique qui me siffle à l'oreille, en voyant la minable cabane avec sa toilette extérieure qui pue, tout cela que j'appelle mon chez moi, tout cela n'arrive vraiment pas à ressembler à l'image que le blanc se fait du saint homme. Vous m'avez vu ivre et sans le sou, vous m'avez entendu jurer, raconter des histoires salées, vous savez que je ne suis pas meilleurs, ni plus sage que d'autres mais je suis allé au sommet de la colline, j'y ai reçu une vision et une puissance, le reste n'est que décor.
Cette vision ne me quitte jamais, ni en prison ni même quand je suis avec une femme. Je suis un médecine-man parce qu'un rêve m'a dit de l'être, parce qu'on m'a commandé d'en être un et parce que des vieux saints m'ont aidé à le devenir. Il n'y a rien que je puisse y faire ou veuille y faire. Je veux être un homme qui sent la peine des autres..."

Et Anne conclut : "Ce texte agrémente bien ce que l'on a pu dire jusqu'à présent, vu par quelqu'un d'une autre civilisation."

LA CÉLÉBRITÉ
- La montée de célébrité qui a été la vôtre ne représente-t-elle pas des difficultés et des pièges ?

Anne :"Ca a été mon problème, surtout au début. Nous avions l'impression que les critiques ou l'agressivité étaient tournées contre nous de la même façon que les louanges. Et puis nous nous sommes rendus compte que nous n'avions pas grand chose à voir là-dedans ; que l'agressivité des gens était dûe à leurs peurs qui transparaissaient, que ce n'était pas à nos personnalités qu'elles s'adressaient mais envers quelque chose de beaucoup plus lointain qui les tenaillait. Ce qui fait que depuis plusieurs années, ce qui nous est dit nous touche peu."

- Est-ce que ce n'est pas un peu facile de dire "c'est l'histoire de l'autre, pas la mienne", on entend beaucoup ce genre de discours actuellement ?

Anne : "On se sent "responsables" de ce que l'on écrit, mais pas "coupables" de la réaction de la personne face à ce qu'on écrit."
Elle cite alors le cas de lettres complètement contradictoires à la suite d'une émission TV de Poivre d'Arvor à laquelle tous deux ont participé. La première disait :"Ah ! C'est dommage qu'il n'ait pas été sympathique, que vous ayez eu des questions comme ça, vous paraissiez mal à l'aise..." La deuxième lettre commentait : "Il a été formidable, ça s'est très bien passé, vous étiez en pleine forme..."
Ce qui veut dire que le regard des gens est "leur regard" ! D'autre part, lorsque l'on est en train d'agir on n'a pas le temps d'analyser tout ce qui peut se dire sur nous."

Daniel : "Il y a tellement de choses qui circulent dans un sens comme dans l'autre ; si on les écoutait on serait toujours en train de dire : "Où est-ce qu'on va ? Qu'est-ce qui se passe ?" On pourrait passer notre vie à décortiquer ce qui se dit, ce serait infernal !"

Anne et Daniel continuent à m'expliquer qu'ils n'attachent pas d'importance aux multiples étiquettes qu'on essaie de leur coller : Rosicruciens, renouveau christique, ésotéristes... "On n'appartient à aucune école, même si on les respecte toutes."

- Au nom de quoi parlez-vous ?

Daniel : "Au nom de rien du tout... Notre souci est de faire avancer les choses au niveau d'une prise de conscience globale..."

"Cela peut très bien être indien, tibétain, New-Age pourquoi pas !" ajoute Anne en riant...

- Cette attitude de détachement par rapport aux réactions du public ne doit pas être facile à acquérir. Comment avez-vous réussi à avoir ce recul-là ?

"Je serais bien incapable de le dire"... répond Daniel.

"Il y a peut-être un élément quand même...précise Anne. Quand on a fait les voyages en astral, on a appris à avoir du recul par rapport à certains aspects de la vie de tous les jours. A savoir qu'ils n'étaient que des détails et qu'ils pouvaient très bien changer. Et peit à petit au fil de ces années d'expérience, ce recul s'est fait non plus au niveau intellectuel ou au niveau mental mais il a été intégré. Maintenant nous voyons certaines choses de la vie quotidienne avec plus de détachement. Pas d'indifférence, mais avec détachement, parce que nous savons que ce n'est qu'une facette d'un moment, d'un instant et que dans le fil des vies et des temps, ce n'est pas grand chose en définitive.
Nous nous sommes aperçus que tout pouvait se jouer en même temps, que le temps n'avait pas vraiment d'existence en soi. Au fil du travail que nous faisons, des enseignements que nous recevons et retransmettons, nous avons changé, évolué. Et nous nous sommes rendu compte qu'il n'y a pas beaucoup de choses qui soient vraiment importantes."

-Beaucoup de personnes peuvent tenir aujourd'hui ce type de langage, mais comment avez-vous fait pour le vivre au quotidien ?
Alors dans un superbe choeur, ils répondent : "C'est parce que nous l'avons vécu !"

LA VOIE DU SERVICE
- Pensant à la multitude de propositions de "développement personnel" que l'on trouve actuellement sur le "marché de la spiritualité", je leur demande si pour passer des mots au vécu ils ont fait des stages...

"Mais les stages, ce sont les vies !" s'exclame Daniel. Il y a bien sûr toute l'expérience extra-corporelle qui ne fait que renforcer cela, mais à la limite, c'est anecdotique. Je ne peux pas dire qu'il y ait un jour où j'ai pris conscience de telle ou telle chose. Cela vient progressivement sans qu'on puisse dire : "J'ai compris ou je n'ai pas compris". Comme si c'était la résultante d'une foule d'expériences passées et un jour on s'aperçoit que c'est comme ça. C'est la multitude des vies passées qui fait qu'une âme est plus ou moins apte à bien résister ou à bien accomplir telle tâche plutôt que telle autre."

- Et si dans le passé on n'a rien fait, comment peut-on agir maintenant ?

Daniel : "Le plus bel enseignement que l'on ait reçu par rapport à ce que l'on peut faire pour croître intérieurement, est celui que nous avons retransmi dans "Par l'Esprit du Soleil" et qui est relatif au Karma yoga. C'est la voie du service. Je ne dis pas que c'est La Vérité, mais pour nous c'est la voie royale, celle qui dépasse toutes les techniques, tous les stages, toutes les pratiques que l'on peut imaginer. C'est la voie du service à autrui qui développe la force du coeur, c'est une voie christique par essence."

- C'est votre voie ?

Daniel : "C'est notre voie. Encore une fois, je ne dis pas que c'est "La voie", mais c'est celle à laquelle on adhère le plus. C'est une voie difficile parce que c'est une voie qui n'est pas nécessairement gratifiante."

Anne : "La voie du service, c'est la voie du coeur. Elle est en dehors de tout ce qui peut se passer au niveau mental."
Notre premier entretien prend fin, mais avant de quitter mes hôtes, j'aimerais en savoir plus sur le look de Daniel, notamment cette coupe de cheveux "à la Christ"...

"Les cheveux longs se sont imposés à moi très vite, vers ma vingtième année."

- Imposés ?

"Oui, ce n'est pas pour coller à une image sociale, il y a 20 ou 30 ans c'était la mode, mais ce n'est plus le cas. Cela correspond à ma personnalité, c'est sans doute une continuité logique dans ce que j'ai vécu notamment il y a deux mille ans, dans une période qui a été particulièrement forte pour moi... Il y a peut-être une petite nostalgie, c'est possible ! A l'époque cathare aussi, je portais les cheveux longs...
J'ai entendu de tout par rapport à ces cheveux mais ça m'est complètement égal. Et à la limite pourquoi pas ? Ou pourquoi les cheveux courts ? Quand on me demande pourquoi je suis coiffé "à la mode Christ", je pourrais très bien rétorquer :"Pourquoi est-ce que vous avez le look romain ?" Pour moi toutes les coupes de cheveux sont admissibles, c'est selon le physique, le ressenti de chacun..."

Il faut ajouter à cela que ces cheveux varient selon les périodes du plus bel orangé au roux sombre en fonction de la dose (???) de henné qu'ils ont reçu !

"Ca, c'est pour une question de santé du cheveu" ajoute Daniel souriant.

"N'empêche que... ça en rajoute" s'exclame Anne. Pour passer inaperçu ce n'est pas évident !"

Daniel : " Je répète encore que je n'ai pas tellement de sensibilité aux bruits qui peuvent se colporter à mon sujet".

- Tu as un côté un peu subversif...

"Mais je suis subversif, absolument ! J'ai toujours été conscient que le travail qui nous est demandé, et que le discours qu'il nous est demandé de tenir sont profondément subversifs. Si on va au bout de ce discours et de cette réflexion, c'est la société entière qui est à réformer. Une fois, j'ai vu quelqu'un quitter une conférence en disant : "Vous êtes des gens dangereux ! Ce que vous dites est subversif !" En disant cela, cette personne ne se rendait pas compte qu'elle venait de nous faire le plus beau compliment de la soirée.
C'est effectivement subversif, et je réclame ce caractère de subversité profondément. Si je peux, d'une quelconque façon, ébranler la société dans laquelle nous sommes, j'en suis profondément heureux. Je dis cela parce que notre société est basée sur des notions qui, à mon sens, sont totalement erronées."

Anne : "Ce n'est pas la société en elle-même, qui est à remettre en cause, mais les fausses valeurs qu'elle a développées qui font qu'actuellement elle est telle. D'un autre côté nous sommes entièrement pacifistes parce que ce n'est pas par la haine que l'on va guérir la haine. Il faut pourtant que les choses changent en profondeur."

Daniel : "Le contacts que nous avons eus avec le Christ il y a 2000 ans ont à ce niveau eu une empreinte très forte, c'est certain. Son discours était totalement subversif..."

Anne : "...et en même temps plein d'amour. Cela n'exclut pas la douceur, la tendresse. Au contraire, un amour total exige qu'il n'y ait pas de faux semblants, que l'on ne base pas de vies sur des choses fausses qui vont créer la haine... C'est lorsqu'on agit contre tout ce mal être, cette haine raciale, ces guerres, cette course à l'armement et à l'argent qu'effectivement on devient subversif pour essayer de contrer ces fausses valeurs."

Daniel : "Si je n'avais pas suivi un chemin spiritualiste, je n'aurais trouvé de logique que dans un certain anarchisme, parce que l'état actuel de notre monde, même sans qu'il soit question de notion spirituelle, je le trouve anti-nature, anti-logique, anti-amour, anti-tout ce que tu veux... Raisonnablement, on ne peut pas maintenir les choses comme elles le sont actuellement !"

Et tout en tenant ce discours, ils restent tous les deux profondément calmes. Leur voix a gardé le même ton, leur corps ne bouge pas le moins du monde, aucune émotion particulière ne semble accompagner ces déclarations. Pas de poings levés, de révolte ou d'exaltation mais une force, une détermination, une volonté incroyable vers quelque chose d'indéracinable : "Qu'en profondeur, les choses changent..."

"Pour nous, reprend Daniel, le prosélytisme est une sorte de violence que l'on fait aux consciences. Nous ne voulons pas prouver quoi que ce soit. Nous proposons... Nous proposons et peut-être aussi nous ébranlons de fausses certitudes."

Anne : "Ce que nous ne voulons pas c'est replâtrer sur des "valeurs" qui ont fait leur temps. Nous sommes pour l' "efondrement" de ce qui n'a pas de valeur."

Daniel : "De toutes façons, il n'est même pas question de savoir si on est pour ou contre ! Nous allons assister à cet effondrement dans les décennies à venir. Pour nous, c'est un état de fait, et toutes les personnes qui ont un tant soit peu de clairvoyance au niveau social, politique, sans même qu'il soit question de spiritualité ou de métaphysique, ne peuvent qu'avouer que les choses sont profondément en train de changer de A à Z. Nous allons vers un autre monde.

- Un monde d'amour ?

Daniel : "Nous allons bien sûr vers un monde d'amour, mais il ne faut pas s'imaginer que parce qu'on va passer dans l'ère du Verseau tout va être rose d'un jour à l'autre. Pour moi nous n'allons pas dans les décennies à venir vers un âge d'or. Nous continuons d'aller vers une époque de remise en question, avec, peut-être, un rapprochement de certaines valeurs plus authentiques, mais il ne faut pas s'imaginer qu'une fois le cap de l'an 2000 passé les choses vont se régler toutes seules, absolument pas ! Néanmoins, nous sommes persuadés que l'humanité va nécessairement vers un destin lumineux, il ne peut pas en être autrement.

Anne : "Mais il faudra du temps pour que les bases soient solides afin que tout ne soit pas bâti sur du sable."

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MessageSujet: Re: QUI SONT-ILS ?   QUI SONT-ILS ? Icon_minitimeSam 28 Avr - 9:05

LE VOYAGE ASTRAL
(Note de Régis : L'histoire du voyage astral vécue par Anne et Daniel, vous la connaissez certainement, je ne vais donc pas retranscrire l'extrait que Catherine Deblaye a tiré du livre "Récits d'un voyageur de l'astral". On sait que c'est au printemps 1971 que Daniel eut sa première expérience de sortie hors du corps alors qu'il venait juste de rencontrer Anne...)

"Alors, l'aventure d'avril, d'involontaire et accidentelle qu'elle fut au départ, se reproduit. Une fois, deux fois, trois fois, des centaines de fois... Pour Daniel. Mais aussi pour Anne, qui, bien que n'ayant, elle non plus, jamais entendu parler de quoi que ce soit en la matière, trouve cela tout à fait "logique" dès le départ.
Alors bientôt, les voici qui "sortent ensemble" hors de leur corps, apprenant peu à peu à diriger leurs corps titubants comme "on apprend à lire ou à rouler à bicyclette", découvrant les lois de cet autre univers et faisant peu à peu du phénomène, quelque chose de conscient, volontaire, maîtrisé.

"Pendant sept ans, dit Anne, nous avons appris à entrer, sortir, à voir les différents ponts, à découvrir ce qui pouvait nous arriver, à percevoir qu'on pouvait voyager à la vitesse de la pensée. On s'est aperçus que lorsqu'on désirait se rendre quelque part on pouvait, grâce à la pensée, s'y retrouver instantanément. Ca a été un entraînement systématique et rigoureux qui nous a permis de bien cerner le problème."

Daniel : "En fait nous nous sommes rendu compte, à un moment donné, que ce corps subtil que l'on extrait du corps physique vibre à une certaine longueur d'onde et qu'il est possible de modifier ce taux vibratoire par la nature de nos pensées. Si on se décorpore avec des pensées banales, on se trouve très vite rappelé. Par contre, si on sort dans un état de paix profonde, ou après avoir cultivé un sentiment d'amour ou de plénitude, le taux vibratoire des corps subtils s'accroît."

Pendant des années "de tâtonnements et d'exercices" ils vont donc multiplier les expériences : lire un livre en astral ou les plaques minéralogiques des voitures stationnées au bout de la rue, puis réintégrer leur corps pour aller vérifier physiquement. Visiter certains lieux et prendre la voiture le lendemain pour comparer... des expériences qui vont de la simple vérification au départ à des apprentissages d'un tout autre type plus tard.
Voici par exemple comment Daniel relate avoir appris, à ses dépens, les effets de la peur sur ses corps subtils :

"J'ai fait un jour une expérience que je n'aimerais pas renouveler et que je ne souhaite à personne de faire ou plutôt de subir. Je ne m'étais pas plutôt séparé de mon corps physique que je me suis trouvé projeté dans un univers absolument effrayant. Je me voyais flotter dans un univers de bouillie grisâtre où des créatures monstrueuses se ruaient sur moi de tous côtés. Comment décrire ces êtres sortis du cauchemar le plus sordide ? On eut dit des organes de corps physiques en putréfaction, dotés d'yeux malveillants, de mâchoires et de mandibules agressives."

Une description tout à fait effroyable continue pendant un petit moment, puis il se retrouve projeté dans son corps physique, en proie à une forte migraine. Viennent enfin les explications de cette douloureuse expérience :

"Pendant les premières minutes qui suivent la sortie du corps physique, un débutant a vite fait de prendre peur, car les sensations sont extrêmement déconcertantes ; elles n'ont rien de commun avec ce qui a été vécu jusqu'alors. La peur a diminué le rythme des vibrations de mon corps astral et m'a précipité dans un monde dont j'ignorais l'existence."

Anne : "Quand on a fait nos premières expériences, on ne s'est pas souvenus tout de suite de toutes nos connaissances passées. Celles-ci ne sont revenues que très très progressivement. Nous avons quand même passé sept ans sans savoir où cela allait nous mener. Ce n'est que lorsque nous avons refait seuls, tout le cheminement, qu'il s'est produit le déclic qui nous a permis de passer sur un autre plan vibratoire. C'est alors que nous avons rencontré l'Etre Bleu, en 1977."

Daniel : "Pendant toutes ces années, nous avons multiplié les expériences tout en restant sur un plan purement physique. Nous faisions en quelque sorte du tourisme, tout en sentant que ça allait déboucher sur quelque chose."

Pourquoi faisiez-vous cela ? Par curiosité, par exploration ?

Daniel : "Il y a eu au départ une question de curiosité. On essayait de comprendre ce que ça pouvait être... Il est certain que s'il n'y a pas un minimum de curiosité on n'a pas envie de renouveler l'expérience parce qu'elle "secoue" ! Puis on a essayé de comprendre ce que cela signifiait, ce que cela pouvait induire. Mais il nous semblait évident qu'il devait y avoir un rapport avec le phénomène de la mort. C'est cet élément-là qui nous a sans doute poussés à vouloir chercher beaucoup plus loin, à décomposer chaque stade des différentes sorties, et tout ce qui est du domaine de la décorporation."

Anne : "D'après le courrier que l'on reçoit, les personnes pensent souvent que tout va se faire instantanément, qu'elles vont pouvoir voyager sur des plans extraordinaires tout de suite, et que sinon, ça ne vaut pas la peine. On s'est aperçus que nos premières années étaient un entraînement. Il nous a fallu retrouver nos propres énergies nous-mêmes sans avoir l'impression ni d'être aidés ni d'avoir quoi que ce soit à quoi se raccrocher.
Nous avons eu l'impression qu'on nous laissait retrouver ces énergies pour que ça vienne de nous et non de quelque chose d'extérieur. Puis on s'est aperçus que cela nous avait obligés à être très patients et à connaître le mécanisme de la décorporation très en détail."

- Pourquoi patients, vous aviez l'impression d'attendre quelque chose ?

Anne : "Nous avions l'impression que cela allait déboucher sur quelque chose... mais sur quoi ? Nous n'en savions rien. On s'est aperçu que la patience est une des qualités majeures dans l'avance spirituelle et que s'il n'y a pas cette patience, rien ne peut se passer. C'est important parce que nous évoluons dans un monde d'impatience et les humains ont l'impression que tout va se faire tout de suite, qu'il n'y a pas besoin de maturation, qu'il n'y a pas besoin qu'une graine germe pour donner une plante..."

Daniel : ... qu'il n'y a qu'à apprendre une petite technique...

Anne : ...ou bien qu'il suffit de donner mille francs ou dix mille francs à un instructeur !

Daniel : ... Pour une technique, une initiation ou pseudo-initiation, et on s'imagine qu'on va atteindre tel degré. C'est un leurre, ou si ce n'est pas tout à fait un leurre, c'est un millième..."

LE TRAVAIL SUR SOI
- A notre époque certaines personnes proposent d'"ouvrir les chakras", qu'en pensez-vous ?

Anne : "Cela peut se faire pour quelqu'un qui a travaillé intérieurement, mais si ce n'est pas le cas, la personne risque de se retrouver avec une capacité qu'elle ne pourra pas maîtriser ou qui ne viendra pas d'elle et qui ne pourra que s'effilocher par la suite. Il peut y avoir lors de ces séances des montées de kundalini qui désorganisent tous les corps de celui qui la subit. Certains finissent en psychiatrie car ce tremblement de terre intérieur et provoqué est extrêmement perturbant."

Daniel : "C'est quelque chose qui ne sera pas dû à une maturation de l'être profond ni à une maîtrise de l'ego. On génère des pouvoirs à ce moment-là, rien d'autre. Je voudrais dire que beaucoup de gens pensent que tout nous a été donné comme ça et que nous sommes enviables parce que beaucoup de connaissances nous sont données spontanément, qu'à la limite on vient nous chercher par la main pour vivre des choses fantastiques ! Je ne sens pas du tout cela comme vrai, car en fait, il y a beaucoup de "travail". C'est une chose que je voudrais que les gens sachent... Il y a énormément de travail, de pratique. Pas de technique, de travail. Au niveau de la lecture d'aura... c'est la même chose ; même si l'on a une capacité de départ, nous avons maintenant derrière nous des milliers de lectures qui sont autant d'apprentissages, parce que c'est un champ d'investigation infini. Il y a toujours, toujours du travail..."

A lire ou à écouter les témoignages de premières sorties astrales, j'avais été étonnée effectivement par l'apparente facilité avec laquelle les choses avaient eu l'air de se produire. Comme si pour eux, il n'y avait rien eu à faire de particulier, comme si les choses s'étaient produites "comme ça" ! Je m'aperçois en les écoutant que mon regard n'avait capté qu'un bien petit bout de l'histoire !

"C'est un travail sur soi qui est demandé, insiste Daniel : Que ce soit au niveau de la maîtrise des émotions, des pensées, des sentiments, en général de l'ego, puis au niveau de la patience."
Cette précision de Daniel me rappelle la curiosité qui, déjà, m'avait effleurée et fait naître un désir de sortir de ce corps, pour voir ailleurs ce qu'il s'y passe. Juste le temps d'une inconscience : celle d'avoir oublié que si, instantanément se matérialisait le monde de mes pensées, de mes peurs, de mes désirs... Si tout à coup, cela était là, présent devant moi... et moi dedans... Cela pourrait être un vrai cauchemar ! Sans doute est-ce pour cette raison qu'Anne et Daniel se gardent bien d'enseigner le voyage astral. D'ailleurs, si quelqu'un doit vivre cette expérience, disent-ils, elle arrivera en son heure, c'est certain !

Daniel : "C'est toute l'antériorité d'une âme qui fait qu'elle est préparée depuis X incarnations à certaines choses."

Anne : "Bien sûr il y a certainement eu toute une préparation aux pratiques qui sont nôtres, mais pas forcément dans cette vie. D'une vie à l'autre les connaissances ne se perdent pas. Parfois on ne les utilise pas mais on peut les retrouver facilement. Je pense que c'est un tort lorsqu'on dit : "Il faut des années pour arriver à telle ou telle pratique ou expérience." Je crois qu'il ne faut pas des années, il faut des vies... Pour nous, ce sont des choses qui ont déjà été faites dans certaines de nos existences et sur lesquelles nous n'avons pas forcément besoin de revenir. Nous connaissions déjà ces pratiques en Egypte et à l'époque des Esséniens."

Daniel : "Mais il ne faut pas croire que tous les esséniens pratiquaient la décorporation ! Certains avaient cette capacité, d'autres pas. On ne s'étonne pas qu'il y ait des musiciens qui à quatre ans fassent des choses extraordinaires ! Ici, c'est la même chose ! Ce n'est pas parce que ça touche au domaine de l'esprit qu'il faut considérer les choses autrement. Nous avons tous des acquis que nous développons plus ou moins.
Si on me demandait d'apprendre telle discipline mathématique, ou informatique, je serais certainement un âne baté... Il y a des cases dans ces domaines qui me manquent au niveau de l'intellect, et puis d'autres qui sont plus développées sur d'autres plans. Nous avons tous une fonction. La nôtre ne repose sur rien de miraculeux. C'est naturel, tout comme pour d'autres, résoudre une équation à je ne sais quel degré sera naturel. Pour nous, toutes ces choses ne sont pas un but en soi. Sortir de notre corps n'est pas quelque chose que l'on veut faire pour aller se détendre ou éprouver des sensations particulières.
Il y a des choses que je voudrais préciser à ce sujet... Beaucoup de personnes comprennent très mal notre travail parce qu'il y a une mauvaise assimilation de la façon dont nous parlons du voyage astral et dont nous nous en servons. Beaucoup s'arrêtent au moyen sans comprendre que ce n'est qu'un instrument.
Certains résument notre travail au voyage astral, à quelque chose de planant et je voudrais absolument casser cette image-là car pour nous, le voyage astral est anecdotique. Même si il a été la base de notre travail, même si c'est notre instrument, ce n'est qu'un épisode et pas autre chose. Si demain nous étions privés de la possibilité de décorporation, ça ne changerait strictement rien pour nous. On n'écrirait peut-être plus de la même façon parce qu'on n'aurait plus le même instrument à notre portée, mais on continuerait à oeuvrer d'une autre façon."

- Pourtant il a bien fallu...

Daniel : "Bien sûr, il a fallu cet instrument, mais ça aurait pu être autre chose. Pour certains c'est la télépathie, la médiumnité, l'écriture automatique, ou la méditation bien sûr."

J'objecte alors le fait que dans les traditions orientales, qu'elles soient hindoues ou tibétaines, on connaît très bien le phénomène, il fait partie des choses qui arrivent, mais on n'en parle pas.

Daniel :"Il y a un moment pour chaque chose. Notre travail c'est entre autre de parler de ça ! Et cela nous amène pas mal de critiques. Il y a d'ailleurs des adeptes de certaines écoles initiatiques, qui nous disent : "Mais comment pouvez-vous écrire de telles choses, cela fait partie de nos enseignements secrets ! Et d'abord comment avez-vous pu y avoir accès ? Comment vous permettez-vous d'en parler ?" Certains disent ça, alors que les dirigeants de leurs mouvements nous ont dit : "Bravo ! maintenant c'est le moment d'en parler."

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MessageSujet: Re: QUI SONT-ILS ?   QUI SONT-ILS ? Icon_minitimeSam 28 Avr - 9:09

LA RÉALITÉ ASTRALE
Est-ce que nous pourrions revenir à l'année 1977 ? Vous disiez que c'était peut-être l'année la plus importante de votre vie, un virage. Que s'est-il passé ?

Anne : "C'est la date de notre rencontre avec l'Etre Bleu, le moment où l'on est passé sur un autre plan de conscience et où il nous a demandé de réfléchir six mois pour savoir si nous voulions bien retranscrire nos expériences et les rendre publiques. C'est cela qui, par la suite, entraînera tout lme reste." (Voir "Récits d'un voyageur de l'astral" et "Terre d'Emeraude" pour les détails de cette histoire).

Ainsi débute "la deuxième aube". Les sept années qu'ils venaient de passer à apprendre à maîtriser leur corps astral n'étaient en fait qu'une préparation. Une étape qui leur permettait à présent d'accéder à d'autres plans. Un autre apprentissage pouvait commencer, celui d'une autre dimension de l'être humain et de l'univers, avec pour tâche sa retranscription sur la Terre.
Ils ont six mois pour réfléchir ! Six mois d'interrogations et de réflexions pendant lesquels, s'ils peuvent avoir un aperçu de ce qui les attend au niveau métaphysique, ils n'ont, par contre, aucun élément sur la façon dont les choses pourront se passer sur un autre plan purement pratique et concret.

Anne : "Nous avons fait totalement confiance. Nous nous sommes dit : "On lâche prise, on accepte, on fait tout ce qu'il est possible de faire humainement parlant et après on voit ce qui se passe"... Cette année-là, nous nous sommes rendu compte que nous avions choisi une vie qui de toute façon allait nous marginaliser, et un mur a commencé à s'édifier ou une espèce d'opposition qu'on a essayé petit à petit d'effacer - mais qui était présente quand on l'a vécu - entre ce qui devait se faire, ce qui était logique et puis ce qui était du domaine du non tangible. C'est l'époque où les gens nous ont regardé comme des individus qui vivaient "des choses qui n'étaient pas normales".
Progressivement, nous avons acquis plus de sérénité. La réactivation du passé s'est faite doucement jusqu'à 81, année d'un nouveau virage puisque, avec la rédaction de "De Mémoire d'Essénien", nous avons commencé à avoir accès de façon très régulière à la mémoire akashique. Cela nous a permis de prendre conscience de la succession des vies et d'avoir une vue d'ensemble plus claire. La mémoire s'est ouverte à nouveau mais sans brutalité, ce qui a fait que psychiquement il n'y a pas eu de grandes difficultés dans ce domaine."

- Certains vous reprochent d'entretenir le rêve et de contribuer à une sorte de romantisme spirituel. Est-ce que vous ne risquez pas de nourrir l'imagination et l'illusion au lieu d'aider à s'en séparer ?

Anne : "Quand on nous dit que nous faisons rêver les gens, cela nous fait sourire, car on se dit : "Est-ce que le Beau est toujours du domaine du rêve et le laid celui de la réalité ?" Le monde astral n'est pas un monde de rêve, au sens premier du terme, au contraire, il est très actif. Ce qui est évident pour nous, c'est que la réalité a besoin d'être redéfinie. La réalité astrale n'est ni plus ni moins tangible que la réalité terrestre. Chacun peut la rencontrer s'il admet que son niveau existe et qu'il n'y a pas que le "laid" qui existe d'un côté et le rêve de l'autre. Cette simple démarche pourrait créer des formes pensées suffisantes pour amener tellement de beautés sur la Terre."

Daniel : "En fait, chacun s'est totalement habitué au laid, au médiocre et peut avoir l'impression que le Beau n'est plus possible ! Et pourtant il existe ! Il ne tient qu'à nous tous de le faire re-surgir. On s'est habitué à vivre sur une décharge publique, dans une société d'hyperconsommation... autre chose existe, d'infiniment plus beau ! C'est un peu la même attitude qui consisterait à rester quotidiennement branché sur une chaîne de télévision qui ne passerait que des horreurs, en sachant très bien qu'il ne suffirait que d'un petit geste et d'une décision pour recevoir des images plus paisibles !
Les mondes de l'après-vie terrestre sont des réalités que chacun va connaître, et le fait de dire : "on n'en parle pas parce que ce n'est pas vraiment le but du voyage de l'esprit", ne supprime pas leur réalité."

Anne : "C'est comme si on disait : "On ne parle pas des beautés de la terre, parce que la terre c'est la Maya, c'est l'illusion". De toutes façons, nous avons toujours dit : "Vous ne devez pas vous arrêter aux mondes de l'astral, ce sont des mondes intermédiaires, ce sont des mondes illusoires mais pas plus illusoires que celui de la Terre !" Mais ce n'est pas parce que quelque chose est transitoire que l'on ne doit pas en connaître la fonction, l'utilité, comment et pourquoi le dépasser."

- Est-ce qu'il vous est arrivé de douter de la réalité de ce que vous viviez ?

Daniel : "Pas de la réalité de ce que l'on vivait. On a pu douter tout au début de notre façon de l'interpréter mais pas de sa réalité, car dans le voyage astral, la conscience est tellement déployée qu'on ne peut pas s'imaginer avoir inventé ces choses."

Anne : "Les sens sont complètement décuplés. De plus, on peut avoir une mémoire totale pendant les quatre jours qui suivent un voyage astral, alors que nous ne sommes pas spécialement doués de mémoire habituellement, guère plus que tout un chacun. C'est ce phénomène qui nous permet de retranscrire nos expériences, ou les enseignements au mot près. De même, durant chaque décorporation, nous avons un angle de vue qui s'étend à un minimum de 180 degrés ; on bénéficie d'une ouie extrêmement fine qui peut entendre à des centaines de mètres. Les notions de l'espace et du temps sont complètement modifiées. Donc, au lieu de connaître l'amoindrissement que peut provoquer l'état de sommeil ou l'état de rêve, c'est au contraire un état décuplé de conscience que nous vivons alors !"

Daniel : "D'ailleurs, les décorporations ne se font pas au milieu de notre sommeil. Et même si c'est pendant la nuit que cela se passe pour des raisons pratiques, (parce qu'on travaille le jour et que la nuit on est sûrs de ne pas être dérangés !), ce n'est pas pendant que nous dormons. C'est-à-dire qu'il n'y a pas de perte de conscience. Il y a détachement des corps supérieurs sans période d'inconscience. Cela peut durer deux ou trois heures. En général, nous ne dépassons pas trois heures, et nous revenons dans nos corps consciemment. A ce moment-là, il peut ne nous rester que deux ou trois heures pour dormir."

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MessageSujet: Re: QUI SONT-ILS ?   QUI SONT-ILS ? Icon_minitimeSam 28 Avr - 9:14

L' "INTELLIGENSIA DE LA SPIRITUALITÉ
- Les termes dont vos détracteurs qualifient le phénomène du voyage astral sont multiples : "rêve éveillé, projection mentale, embryon d'expériences psychiques transformées en montagne". J'ai entendu parler de délires mystiques où la personne vivait intensément certaines expériences jusqu'à en mourir, alors que celles-ci n'étaient pourtant qu'une fabrication mentale... ?

Anne : "En général, une fabrication purement mentale dure rarement une vie et la personne ne peut pas tenir psychiquement. En ce qui nous concerne, cela fait quand même 20 ans (plus de 30 aujourd'hui) que nous faisons cela. Au niveau psychique on n'a pas changé ou basculé dans quoique ce soit. Pour nous, les choses se reproduisent de façon toujours aussi belle, aussi sereine : cela ne nous a jamais secoués au niveau de l'émotivité alors que, lorsqu'on est dans le domaine de l'imaginaire si on peut employer ce mot, c'est quelque chose qui ne se reproduit pas forcément, qui ne dure pas ou qui se termine en délire... Et à ce moment-là, il y a des signes bien particuliers.
D'ailleurs, qu'est-ce que l'imaginaire ? Les orientaux sont pris au sérieux, y compris par des physiciens, lorsqu'ils déclarent que notre monde physique n'est que Maya, c'est-à-dire illusion, imaginaire donc !"

Daniel : "On s'est aperçu que le fait de comprendre la mort, pouvait servir de déclencheur pour accomplir un chemin spirituel. Très souvent l'idée de la mort est la pierre d'achoppement d'une vie. Les gens bloquent dans leur évolution parce qu'ils ne comprennent pas ce passage-là. Ils ne savent pas ce que cela veut dire ni sur quoi cela peut déboucher. Dénouer le processus de la mort, le dédramatiser ou apporter un témoignage sur ce qu'il y a après, peut ouvrir des horizons quasi infinis dans le domaine de la spiritualité, ou du moins de l'expansion de conscience. C'est la raison pour laquelle il nous a été demandé d'insister autant sur les réalités de l'après-vie dans nos deux premiers ouvrages, parce que les êtres de lumière avec qui nous travaillons savent très bien qu'il y a ce moteur et de déclic-là chez la plupart de nos contemporains. C'est le moyen par lequel on peut créer un éveil qui manque à beaucoup de personnes.
Si on avait commencé par "Voyage à Shambhalla" ou "Par l'Esprit du Soleil" qui sont infiniment plus profonds, nous n'aurions pas le centième de l'écoute que l'on peut avoir maintenant."

Anne : "Beaucoup de critiques sont en fait très intellectuelles, elles sont émises par des personnes qui n'ont pas forcément vécu quelque chose. C'est la même chose lorsqu'on dit : "Le spiritisme ! Mon dieu c'est épouvantable ! Qui va toucher à ça ?..." Nous ne sommes pas des défenseurs du spiritisme dans la mesure où il peut faire appel à des entités dont on ne connaît pas l'origine, et rappeler des personnes qui n'ont pas à l'être. Mais il faut quand même reconnaître que pour certaines personnes, faire appel à un cercle spirite pour avoir un contact avec une personne qu'elles ont aimée a été un moyen d'ouverture considérable ! Cela peut donc être le début d'un chemin très important, même si cela paraît incompatible avec une "grande spiritualité". Mais qu'est-ce qu'une "grande spiritualité ? Est-ce qu'on est en droit de critiquer une méthode de ce type si elle permet de déboucher sur quelque chose d'autre ? La question reste posée, mais cela vaut la peine de se la poser."

Daniel : "Je crois que tout est donné aux êtres humains pour s'éveiller. Il y a dix mille chemins et je pense que nul n'a le droit d'en critiquer un seul à partir du moment où ce chemin est emprunté avec amour et avec discernement. Je remarque que les personnes les plus acerbes envers nous appartiennent à ce que j'appelle une "intelligensia de la spiritualité", c'est-à-dire qu'il s'agit de personnes qui développent énormément de connaissances au niveau mental, mais pour lesquelles il manque une dimension coeur. Je ne vise personne en particulier, mais je fais cette constatation-là. Cette "intelligensia" sévit actuellement dans les diverses capitales du monde. On la voit très bien se profiler bet c'est très net en France.
Dans le monde humain terrestre dit "spirituel", il y a énormément de personnes qui ont une démarche ou qui disent avoir une démarche, et qui passent une grande partie de leur temps à essayer de démolir ce que font les voisins qui ne sont pas sur la même voie. Certains ont "un nom" au niveau public !
Cette constatation est une des choses qui me peine le plus, car en fait "nous sommes tous sur le même bateau". Nous travaillons pour la même cause et je comprend assez mal, que lorsqu'on a une démarche authentique, on puisse passer son temps à amoindrir le voisin comme si, en l'abaissant on se haussait soi-même. Ce qui montre bien que ce n'est pas parce qu'on utilise tel mot ou tel vocabulaire qu'on est forcément plus "sur ce chemin" que son voisin. Et il y a très souvent des gens très très simples, qui n'ont aucune démarche consciente et que nous avons trouvés infiniment plus "spirituels", "plus de coeur", si je puis dire, que des gens qui se disaient consciemment sur la Voie !

- Cette "intelligensia" serait-elle une sorte d'élite vous reprochant de toucher un public naïf ?

Daniel : "Je crois que l'on peut se flatter sans fausse modestie d'être, dans les pays de langue française, parmi les auteurs qui ont été le plus lus dans ce domaine lors des dix premières années. Certaines personnes qui s'estiment très bien établies dans la conception spirituelle de leur être n'ont pas l'audience que l'on peut avoir et en conçoivent une espèce de réaction. Ces personnes, par leur côté acerbe et intransigeant, ne montrent pas de grandes qualités de coeur et de tolérance, c'est très net.
Je crois que lorsqu'on a vraiment acquis un certain degré de spiritualité, on prend un peu plus de hauteur. Cette espèce d'intelligensia de la spiritualité, je l'assimile aux pharisiens d'il y a deux mille ans, à ces gens qui avaient des connaissances spirituelles livresques extrêmement importantes, qui pouvaient développer de grandes théories jusqu'à un certain niveau mais pour lesquelles, au niveau du vécu quotidien, eh bien, il ne se passait pas grand chose !"

Anne : "L'Etre Bleu nous a dit au départ : c'est important d'employer des mots simples, et de s'adresser à tous les publics, pas seulement au public qui possède un vocabulaire adéquat ou qui a déjà les connaissances requises. C'est tout à fait vrai, nous nous adressons à des personnes qui n'ont pas de connaissances ésotériques particulières, parce qu'on ne tient pas du tout à cultiver l'ésotérisme, afin qu'au contraire tout cela puisse faire partie de la vie de tous les jours. Il s'agit de quelque chose de simple, de naturel, de normal.
Certaines personnes en conférences nous demandent : "Sur quel plan êtes-vous : mental, bouddhique, atmique ?" Toutes ces notions qui ont été nécessaires à un moment donné dans les écoles initiatiques n'ont plus véritablement lieu d'être actuellement, parce que maintenant on peut comprendre ces notions-là sans vocabulaire particulier et sans être coupé de la vie. Cette simplicité peut déconcerter et l'on peut dire comme certains : "Ils s'adressent à un bas niveau". Mais qu'est-ce que ça veut dire "le bas niveau" ?

Daniel : "Notre public va du chercheur du CNRS jusqu'au manoeuvre de chantier qui n'a pas particulièrement d'instruction, avec un nombre sans cesse croissant de médecins ou de scientifiques. Je ne pense pas que ces gens soient particulièrement naïfs, incultes, ni qu'on les emmène sur des terrains intangibles."

Anne : "Je me souviens de la lettre d'un gendarme qui nous écrivait : "Je me trouve souvent sur des lieux de crimes ou d'accidents et maintenant que j'ai lu vos livres, j'essaie de faire quelque chose pour ces victimes". Une lettre comme ça pour nous c'est formidable, parce que cette personne a compris l'essentiel. Elle n'a pas besoin de faire des méditations toutes les heures pour avoir compris ce qu'elle avait à faire. Et ce qu'elle va accomplir va être aussi bien que ce que certaines peuvent faire en ayant l'impression de travailler des heures sur leur être personnel, et sur leur progression...
Dans le courrier que l'on reçoit les choses ont changé. Autrefois on recevait des lettres qui nous disaient :"Qu'est-ce qu'on peut faire pour réussir un voyage astral, pour arriver à s'élever ?" Maintenant, on nous dit : "J'ai envie d'aider la planète... Je pratique la méditation du pissenlit (Voir http://www.essania.fr/intropissenlit.html )... En lisant vos livres ça m'a permis de comprendre ce que je pouvais faire..." On trouve ça formidable parce que les lecteurs bougent réellement."

FIN DE LA TRANSCRIPTION
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eautranquille
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MessageSujet: Re: QUI SONT-ILS ?   QUI SONT-ILS ? Icon_minitimeSam 28 Avr - 10:00

merci Régis, ce texte est une vraie perle :merci:
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Christian
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MessageSujet: Re: QUI SONT-ILS ?   QUI SONT-ILS ? Icon_minitimeDim 29 Avr - 12:33

Oui, merci Régis pour ce post. Je l'avais déjà lu il y a 2 ans. Mais le relire, m'a effectivement permi de préciser mes pensées.Very Happy
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Nicolas




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MessageSujet: Re: QUI SONT-ILS ?   QUI SONT-ILS ? Icon_minitimeMer 17 Oct - 7:15

Merci beaucoup pour cette Retranscription. Very Happy
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jm
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jm


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MessageSujet: Re: QUI SONT-ILS ?   QUI SONT-ILS ? Icon_minitimeMer 24 Oct - 20:00

Bonjour,
Dans ce livre, il y a cette photo:
QUI SONT-ILS ? Drouot10


1993 !
et aujourd'hui on peut trouver les liens suivants:

Anne Meurois-Givaudan:
http://www.sois.fr/
http://www.alchymed.com/auteur/auteur.asp?ID_Auteur=450

Daniel Meurois-Givaudan
http://www.meurois-givaudan.com/
http://web.mac.com/intusolaris51/
http://web.mac.com/danielmeurois3/

Goswami Kriyananda:
http://www.kriyafrance.com/

Patrick Drouot:
http://www.pdrouot.com/
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alain68
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MessageSujet: Re: QUI SONT-ILS ?   QUI SONT-ILS ? Icon_minitimeJeu 25 Oct - 18:09

j'ai eu ce livre il y a quelques années...mais je l'ai prêté , et il n'est jamais revenu....(pas grave)

Mais j'adore cette photo, ça fait quand même un peu (et même beaucoup)
hyppie ou New Age mdr
Ah! ces barbes et ces cheveux long !...(Moi qui suis chauve mdr mdr )
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Louise
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MessageSujet: Re: QUI SONT-ILS ?   QUI SONT-ILS ? Icon_minitimeJeu 25 Oct - 23:44

Coucou Alain, I love you

Veux-tu dire que les cheveux sont comme les livres? Les uns comme les autres sont perdus… QUI SONT-ILS ? 439191

mais l’important est de se Souvenir ce qu’il y a sous le « capot »… :bigclin:

Louise :bisou:
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MessageSujet: Re: QUI SONT-ILS ?   QUI SONT-ILS ? Icon_minitimeVen 26 Oct - 12:03

j'ai effectué un stage avec patrick drouot en 1987 a paris
sur la cristallothérapie.
merci pour les adresses de sites jm.
et merci spécial a louise
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MessageSujet: Re: QUI SONT-ILS ?   QUI SONT-ILS ? Icon_minitime

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