face a la mort

j'aimerai connaitre l'idée que ceux du forum ont par rapport a l'instant de la mort, comment l'envisager vous? avez vous une préparation spécifique? Vous sentez vous pret? ect...

Ah, Jimmy, quelle question!

Pour ma part, comme je n'ai jamais expérimenter d' NDE ni de voyage astral, je ne peux me référer qu'à des lectures de ce qui me semble intuitivement juste.

Actuellement (puisque, comme le dit Daniel dans sa conférence, la Vérité est faite de petites vérités glanées au fil de nos experiences et de notre conscience progressant indéfiniment), la description qu'en fait Pamela Kribbe me semble adaptée.

"La mort et l'au delà" (colonne gauche, avant dernier sous :Une matinée avec Jeshua)

http://www.jeshua.net/fr/

jimmy a écrit:

j'aimerai connaitre l'idée que ceux du forum ont par rapport a l'instant de la mort, comment l'envisager vous? avez vous une préparation spécifique? Vous sentez vous pret? ect...

Merci de poser cette question, cela me permet de m'y attarder un peu, car en fait je n'y pense jamais. Pour moi, la mort est étroitement liée à la vie, à un évènement de la vie comme un autre. C'est donc difficile d'envisager quelque chose. D'une manière générale, je pense que je serais curieuse, dans le bon sens du terme, c'est à dire qu'il y aura une certaine joie à vivre cette aventure, même si je me dis que je suis déjà morte mainte et mainte fois, mais je ne m'en rappelle pas. Comme dans tout évènement "nouveau", peut être qu'une certaine apréhension apparaitra, mais j'essaierai de ne pas m'attarder dessus, comme pour les autres évènements, afin de vivre plus à fond ce qui va m'arriver. Tout cela, c'est bien sur dans le cas ou tu sais que cela va arriver, ou parce que tu es très vieux, ou parce que tu es gravement malade, ect. C'est pour cela aussi que c'est difficile à imaginer, parce que l'on sait pas dans quelle circonstances cela se passera. Je sais aussi que ce moment a du être décidé et accepter avant de venir, c'est aussi pour cela que je ne m'attarde pas la dessus.

Si je suis prête? J'ai l'impression que de se préparer à la mort, c'est surtout bien vivre chaque instant de notre vie présente, et de vivre sa mort comme tous les autres instants de sa vie. Sans plus. Donc quand elle arrivera, on ne se pose pas la question de savoir si c'est trop tôt, et donc si on est prêt ou pas. C'est comme le reste de la vie, le moment de la mort est prévu, décidé sur d'autres plans, c'est donc que le moment est juste, cela ne sert à rien de ramer à contre courant en ce disant, c'est trop tôt.

Après, il y a une autre façon de mourir, que l'on pourrait peut être dire "idéale". je l'ai vue en dehors des murs de Jérusalem. Je sais pas si c'était moi (je pense pas), ou une possibilité dans l'infini, je n'en sais rien.
En m'asseyant sur cette grosse pierre, j'ai vu un homme qui disait au revoir à ses amis, et ses amis lui ont dit au revoir en ne se doutant de rien.
Cet homme s'est allongé sur cette pierre, et il est parti en toute conscience, parce qu'il savait que c'était le moment, il a tout fait de lui même, comme une ultime méditation à la vie. Il a rendu les éléments à la vie, un à un. Ce départ la fait certainement partie de notre futur à tous, lorsque nous serons en harmonie avec l'Univers.

C'est une très bonne question, cher Jimmy !
Personnellement, lorsque je pense au jour où je passerai de l'autre côté, je me demande surtout : "serais-je suffisamment en paix avec moi-même lorsque je me trouverai dans la "salle des souvenirs ?"
J'essaie alors de pratiquer l'exercice de retrospection dont parlait Rampa à l'époque où je lisais ses livres... En fait, j'essaie d'imaginer ce moment-là (la "salle des souvenirs") comme si j'y étais déjà et je me remémore toutes les choses que j'ai pu vivre sur Terre, et surtout les choses dont je ne suis pas fier... j'essaie de me remémorer les souffrances que j'ai pu causer chez d'autres personnes ou des animaux ; oh, certes, je n'ai jamais frappé un être humain (j'ai horreur de la violence physique) mais je me rend compte que j'ai pu dire ou faire des choses qui ont fait souffrir certaines personnes sur le plan moral et j'essaie alors d'imaginer ce qu'elle ont pu ressentir ; en d'autres termes, j'essaie de me mettre à leur place pour bien comprendre ce qu'elle ont pu ressentir à cause de moi. A partir de là, je ressens alors une sorte de repentir mêlé de compassion... J'essaie également d'imaginer comment je me comporterai cette fois-ci si c'était à refaire, en ne souhaitant plus qu'une chose : la paix dans l'âme et dans l'esprit de ces personnes.

Voilà... Je pense que c'est une "pratique" qui est utile afin de rendre moins pénible l'instant où l'on passera dans la "salle des souvenirs"...

A ce propos, ça me rappelle un passage du livre "Nos mémoires" de Anne Givaudan, qui vous aidera à comprendre un peu mieux à quoi j'ai fait allusion ici :

LA VIE DE FRED
"Fred est mort depuis deux jours, après une vie bien remplie et peu de regrets. Il est parti paisiblement, entouré des siens. Aujourd'hui, il suit son cercueil, pour accompagner une dernière fois ce corps avec lequel il a tant voyagé et puis aussi, par curiosité. Il a très envie de savoir ce que ses amis pensent de lui et il sait maintenant que sans corps physique, il lui sera facile de capter les pensées de son entourage.

Sa mort, il l'a bien vécue, il avait lu beaucoup de livres à ce sujet, et ne se sentait pas attaché à qui que ce soit ou à quoi que ce soit, au point de refuser de mourir.

Plus jeune, cela aurait été peut-être différent mais à présent, il considérait qu'il avait fait au mieux ce qu'il pouvait faire et puis, celle qu'il aimait et qui était morte depuis deux ans déjà devait bien l'attendre quelque part.

Il avait lu autrefois quelque part que l'on retrouvait ceux que l'on aime et il avait envie de savoir si c'était vrai qu'il allait revoir sa mère, son père et puis surtout Anaïs, son grand amour.

Les autres, enfants et amis étaient très autonomes et ils se débrouilleraient bien sans lui, même s'il allait parfois leur manquer.

A l'enterrement, pas de surprise, tout s'était déroulé comme il se l'imaginait et selon le caractère des uns et des autres, les pensées se sont envolées vers lui. Il avait dit à certains de ses proches, capables de le comprendre, qu'il serait parmi eux ce jour-là et à présent, il s'amusait... En effet, certains lui adressaient la parole, comme s'il était là, même s'ils ne le voyaient pas, tandis que d'autres, ne savaient que penser. Il allait près de l'un puis vers une autre et attendait les réactions. Si l'ami se retournait, c'est qu'il sentait sa présence et Fred était alors tout heureux.

En fait son enterrement n'avait rien de triste. D'ailleurs il avait demandé que l'on fête joyeusement son départ ou du moins que les participants ne soient ni vêtus de noir, ni ne prennent des airs sinistres. Seule sa petite dernière, celle qu'il appelait "la petite Julie" l'avait étonné, elle qui paraissait si détachée de lui, il ne s'attendait pas à la voir dans cet état et pleurer autant. Il ne savait que faire pour l'aider et lui montrer qu'il était là, bien vivant au milieu d'eux mais, c'était sans espoir. Elle pleurait comme lorsqu'elle était petite fille et qu'il partait en voyage. Il avait beau passer près d'elle, caresser ses cheveux, lui souffler à l'oreille qu'il était bien présent, rien n'y faisait.

Un sentiment d'impuissance habita Fred quelques instants puis il se fit une raison, elle aussi finirait par se consoler. La Vie lui avait appris qu'on ne reste pas éternellement inconsolable et "qu'après la pluie vient le beau temps". C'était le bon sens que lui avait inculqué sa mère, qui revenait à présent et Fred, dans le fond, était fier de lui et de ses réactions face à la mort de son corps physique.

Il s'inquiétait bien de savoir ce qui allait se passer après et, si "on" n'allait pas l'oublier là. Mais, il se disait aussi qu'il était très capable de trouver le chemin, même tout seul. D'ailleurs, il n'avait pas voulu de cérémonie religieuse, trop pesante et sans intérêt, du moins, le pensait-il ainsi.

Les jours passent sur Terre tandis que Fred continue son parcours. Il a été accueilli par les siens, morts avant lui, et les retrouvailles furent chaleureuses. A présent, il est temps pour lui de faire le point avec sa Vie et de replonger dans sa propre mémoire pour y trouver les moindres détails, les plus infimes gestes, ceux que l'on a oubliés et qui pourtant restent gravés à jamais. L'instant est Essentiel, il le sent, et tous l'ont prévenu que ce n'était pas facile.

Fred pénètre à présent dans la salle des mémoires, comme dans un sanctuaire, accompagné de ses deux guides. Il sent une torpeur qui l'habite. Il n'est ni mal ni bien, juste un peu anesthésié lorsque tout à coup il se retrouve dans le corps qu'il a habité durant sa vie. En un tourbillon de Lumière, il revit les moindres détails de son passage sur Terre depuis sa conception. Il sent le poids de ses doutes et de ses craintes, les barrières qu'il se met devant l'attitude de ses parents et peu à peu il se rend compte combien il a traduit sa vie et les épisodes qui la composent, sans véritable objectivité.

Il accepte, que peut-il faire d'autre, à présent. Il avait entendu dire que rien n'était dû au hasard, mais cette fois il le sent et il en éprouve un sentiment indicible de liberté. Il revit tout avec intensité, il ressent tout ce qu'il a ressenti à chaque épisode de sa vie, rien n'est laissé dans l'ombre mais le plus difficile reste à venir.

Il est temps, à présent, de revivre tout ce qu'il a fait vivre aux autres, ceux qui étaient sous ses ordres, ses épouses et ses enfants, ses amis et ses soi-disant ennemis, les animaux, rien n'est laissé de côté.

Fred est là devant sa vie qui se déroule sans pause et en un instant, il éprouve tout ce que les autres ont vécu par ses actes, ses paroles, comme si c'était lui qui le vivait. Il perçoit même l'impact de ses pensées. Les conséquences de ses actes lui apparaissent avec une telle clarté qu'il en est stupéfait. Il n'aurait pas cru qu'un simple geste pouvait générer autant de conséquences.

"Tiens, se dit-il, j'avais complètement oublié ça !"

Ca, c'est un simple sourire qu'il adresse à une femme à la mine triste qui sortait de la clinique où son ami travaillait comme chirurgien, au moment où lui y entrait pour le saluer. Non, il n'imaginait pas combien ce sourire du coeur avait redonné du courage à cette mère éprouvée par son enfant malade. Il sent bien d'ailleurs que cette femme ne lui est pas inconnue mais il ne peut en dire davantage... où l'a-t-il donc connue ?

Fred n'a pas le temps de se poser plus longtemps la question. Il se revoit à présent, fier de recevoir des félicitations données pour une cérémonie en son honneur. Il en ignorait les conséquences désastreuses pour celui qui aurait vraiment mérité d'être à sa place ce jour-là et dont il avait pris la fonction dans l'entreprise. Fred avait tout fait pour obtenir ce poste sans vraiment se soucier de savoir qui l'avait avant lui. Il était brillant et la direction avait jugé qu'il serait plus rentable que son prédécesseur vieillissant. Ce dernier se retrouvait licencié à un âge où il ne pouvait plus espérer un travail intéressant. C'est d'ailleurs au rangement dans un supermarché de la ville voisine que cet homme avait fini par trouver un travail d'appoint.

Comment Fred pouvait-il le savoir ?

Peu à peu la mémoire lui revenait... La femme de son prédécesseur était venue le voir un matin, il l'écoutait distraitement, elle lui parlait de son mari qui serait en difficulté s'il perdait ce poste et lui demandait de penser à un éventuel arrangement. Il avait vite balayé de sa mémoire cette rencontre et n'avait pas donné suite à la demande de l'épouse. Il était trop occupé et sa carrière était essentielle. Il n'y était pour rien, après tout, mais à l'instant où il pesait ces mots, Fred éprouva un indicible sentiment d'échec et de solitude, comme une envie de mourir à nouveau. Que se passait-il ? Il souffrait, comme s'il avait perdu sa place.

Tout à coup, il se rendit compte qu'il était l'homme dont il avait pris la place... C'était trop dur.

A présent, tout se mélange dans sa tête et il a la sensation que celle-ci est sur le point d'exploser. Au lieu de cela, tout continue et Fred ne peut arrêter cette mémoire qui défile et qui lui appartient. Il retrouve des épisodes oubliés et peu à peu, sent combien 'l'autre" et "lui", c'est pareil. La joie comme la douleur, qu'elles lui appartiennent ou soient la conséquence de ses actes, le submergent de la même manière.

Tour à tour, au fil du revécu, il est chacun des personnages qui ont croisé sa vie.
Est-ce cela l'enfer ? Un enfer où personne d'autre que nous n'est là pour nous juger ?
Quelle est cette souffrance que l'on inflige inconsciemment et que l'on s'inflige par rebond ?

Parfois l'émotion le submerge, est-ce bien lui qui est la cause de toutes ces tristesses, par des gestes qui lui paraissaient insignifiants. Il est atterré !

Il se souvient de ce petit garçon, timide et pâle, dont il se moquait et qu'il mettait de côté, lui que les autres suivaient facilement. Un petit garçon qui un jour n'est plus venu. Il ne s'est même pas demandé pourquoi. Là il revoit l'enfant triste et seul. Il est couché, il a une leucémie et ne vivra pas longtemps.

Fred se sent mal, il a envie de dire au petit garçon que ce n'était qu'un jeu, qu'en fait, il l'aimait bien... mais c'est trop tard. Tout à coup, au moment où Fred se sent contrairement à son habitude, inutile, rejeté et sans intérêt, l'enfant le regarde, un regard insoutenable tant il est chargé de tristesse sans l'ombre d'un reproche. Quelques instants plus tard, l'enfant meurt à nouveau devant Fred qui se sent terriblement seul.

Aidé par ses deux guides, il fait à présent le point. Il a envie de retrouver certaines personnes, de dénouer des noeuds, de réparer des actes, et aussi d'apporter sa contribution à la Vie, à la Terre et à ses habitants.

Fred vient de plonger dans la mémoire de sa dernière Vie comme chacun après sa mort, mémoire en connexion avec bien d'autres vies aussi, dont il ne soupçonne pas encore, ou si peu, l'existence."

(Extrait de "Nos mémoires" de Anne Givaudan - Editions SOIS)

pour les bouddhistes et pour moi par conséquent l'instant de la mort est très important , mourir en pleine conscience libéré de ses entraves et attachements,de ses peurs ect..permet de vivre cet instant comme soit un grand moment de réalisation soit meme d'atteindre l'éveil, il permettrais meme dans certain cas la renaissance dans des conditions plus auspicieuses et surtout eviter de rester dans des états intermédiaires (bardos en tibetain) dans ce que j'ai pu lire des MG je retrouve les memes vues a quelques détails pres...
c'est pourquoi nous avons dans le bouddhisme vajrayana une batterie de pratique pour etre pret le moment venupar exemple :
La pratique de Tcheu littéralement « trancher », est
destinée à couper l’attachement à l’ego et aux émotions perturbatrices
qui en découlent. cette méditation a pour but de
libérer l’esprit de toute peur, et de provoquer la réalisation de sa
vraie nature, vacuité et clarté primordiale.
il y a aussi très important le powa le Transfert de Conscience Immédiat au moment de la mort.


Le Transfert de Conscience Immédiat veut dire un
transfert qui se fait en un instant, c’est cela l’entraînement. Si nous
sommes en fin de vie, malade à l’hôpital, à ce moment-là nous
utiliserons le Transfert de Conscience Progressif. Si nous mourons de
façon plus soudaine, lors d’un accident de voiture, de moto ou que nous
tombons d’une maison, nous utilisons le Powa immédiat.


il y a en a d'autres mais l'essentiel est là voilà mon point de vue sur la question en sachant que je parle surtout de l'instant de la mort et non ce qu'il se passe après salle des mémoires ect...


jimmy

ce n'est certainement pas une question facile...comment réagir au moment de la mort ? et ensuite ?...
bon j'ai eu des expériences extra corporelles , genre voyage astral , je me suis "baladé" dans d'autres univers...mais est ce la "mort" ?...

voir son corps astral est une chose , mourir une autre certainement...
la façon de mourir compte aussi , mourir brulé vif doit pas être rigolo par exemple ; mais mourir d'une crise cardiaque en pleine rue me paraît plus sympa (c'est arrivé a un ami de mon beau pére il y a 5 jours : crise cardiaque à 72 ans...)

ce qui est sûr , c'est que mourir en paix , disons avec une certaine tranquillité intérieure , est certainement un plus...

mais pour ma part , vu mon vécu , si je devais mourir demain par exemple,
ça ne se passerait certainement pas très bien , ça serait plutôt "règlement de compte a OK Coral " !!
j'en ai encore gros sur la patate !!!

d'un autre coté, si je dois vivre encore 20 ans par exemple , je vais (trés) certainement progresser intérieurement (enfin j'espère...) , donc...je suis optimiste !
je ne désespère pas (ce forum m'a fait un bien fou !!)
Merci Régis !!

Et hop...je suis mort. Je suis plutôt curieux mais pas du tout attiré par l'idée de mourir. J'en ai plutôt une image tirée d'un film dont je tairai le nom puisque je vais en raconter la fin. Le soldat que je trouve particulièrement lumineux malgré son métier, court pour échapper à l'ennemi. Il veut vivre jusqu'au dernier moment. Quand il débouche sur une clairière il pense qu'il est sauf, mais il est encerclé. Il reçoit plusieurs fois l'ordre de lever les mains en l'air. Les quelques secondes paraissent interminables mais son visage traduit le fait qu'il est en train de faire la paix avec lui même. IL semble réaliser alors:" c'est donc comme cela que je vais mourir...". Il lève son fusil pour tirer et se fait tuer. Cohérent ou pas avec lui même en levant son fusil au lieu de se rendre? La question reste posée mais même à terre, il semble encore réaliser: Alors c'était comme cela que je devais mourir".
Voilà bien ma réaction: curieux, observant les moindres détails et confiant (je ne sais pourquoi j'ai cette confiance chevillée au corps).
Concernant la préparation, je n'en ai pas de précise.
Prêt? Je le suis tous les jours...bon il est bien possible que je lâche un:"Mince...ah non! pas déjà! si jamais je meurs de façon brutale...

Belle nuit et à bientôt...peut-être...
Seb

Citation :

serais-je suffisamment en paix avec moi-même

Tres bonne question en fait . Et , tres juste Regis . Je me demande la meme question meme si j'ai moi-même fait l'expérience deux fois . L'une est suivi d'un accident automobile puis l'autre lorsque mon chien est décédé et m'a fait vivre ces derniers moments .

Je dirais que l'une chose qui est très importante dans ce moment , est le dernier expire . Elle doit se faire en pleine conscience de son être . Je ne veux pas dire célébrale mais dans une intention pleine , sans retenu .






vous savez je crois que lorsqu'on meurt , il y a cette instint de survie puis lorsque nous sommes l'autre coté , nous entendons les gens réagir . Ta conscience est encore présente autant que maintenant mais sans notre corps qui au fait , se questionnons a se propos d'ailleurs . tu réalises un peu plus tard . Tu te sens plus léger et c'est comme si on se réveillait .

Bref a chaque mort nous la vivons différement. Mais c'est les principaux que j'expose ici.


bisou a tous

on peut dire aussi que l'on vit constamment des petites morts dans la vie : comment réagit- on face a elles ?
lorsqu'on se sépare d'un amoureux, lorqu'on est viré de son travail, lorqu'un proche meurt ou s'en va....comment vit-on ces situations de petites mort, de séparations ?
ca peut nous donner une idée de ce qu'on ressentira a ce moment là...
est ce qu'on va résister, lutter contre ou accepter sereinement....

très bonnes questions! a méditer, je me rappel d'une conférence de daniel meurois il ya quelques années dans ma région , a la question comment réagira t il face au moment de sa mort ? éh bien meme lui n'était pas sur de ses émotions malgré le fait qui il connait parfaitement tout cela , il n'avait aucune certitude...

La mort, vaste question, cela fait quelques temps que j’y réfléchis, un peu plus attentivement depuis plusieurs expériences de rêves lucides et projections de conscience. Je reste certain d’une chose, la conscience est indépendante du corps physique, ouf !

Sur les détails, mon avis reste partagé, j’ai essayé de lire un maximum d’auteurs pour confronté mon expérience à la leur. Yram, R.Monroe, W. Bullman, A. et D. Meurois Givaudan, J. Guesné, W. Muldoon, Akhéna, S. Laberge, R. Bruce, enfin plein de gens bien…
Si d’une façon générale, ils gardent tous le même point de vue, proche de ce que les Traditions nous ont léguées, quelques divergences se font tout de même sentir sur l'après-vie. Cela est certainement dû au fait que l’astral est une dimension relativement subjective ou chaque expérience peut être vécue différemment en fonction de nos blocages, convictions, croyances… A chacun ses casseroles !

Je pense notamment à Yram, qui rencontre régulièrement des obstacles sur son passage, au fil des expériences, il en déduit qu’il fait face aux divers blocages de sa propre conscience… Pareil pour Akhéna, qui affronte ses peurs matérialisées par un dragon. Idem pour Monroe, qui pense avoir rencontrer son guide, puis s’aperçoit quelques années plus tard que c’est lui-même en plus évolué, son Soi… Nos systèmes de croyance deviennent souvent des projections conscientes ou inconscientes, personnelles ou collectives. Pas facile de faire le tri !

Tout cela pour dire, à mon avis, qu’on Est après la mort, ce que l’on veut Etre, tout est possible, aucune limite et c'est çà le soucis ! Finalement le plus dur sera de se souvenir de rester conscient de ce que l’on Est, comme dans la vie d'ici et maintenant (avec nos pensées, paroles et actes) et d’échapper aux fausses perceptions de notre conscience.

Si l’on veut se sécuriser dans un univers astral aux magifiques paysages dorés avec des bisounours plein partout, on y accèdera jusqu'à une prise de conscience que nous sommes autre chose, mais alors qui Est-On réellement? Est-ce que le monde dimensionnel dans lequel on expérimente actuellement n'est pas non plus une projection subjective de notre esprit ? Vu la réalité tridimensionnelle des rêves lucides ou projections, j'en viens parfois à douter... La réalité se trouvant certainement en dehors du plan physique et du plan astral ?

Alors pour définir la mort, il faut aussi savoir ce qu’est la Vie ! Pour ma part, je pense que ce sont comme les deux faces d’un même plan à l’image d’une pièce de monnaie, on passe de l'un à l'autre jusqu'à comprendre que ceux-ci n'existent pas vraiment.

Pile, la vie c’est la dimension objective dans laquelle nous faisons l’expérience. Confrontés à nos limitations (peur, émotions, blocages...) issus de nos pensées paroles ou actes, nous faisons le jeu de la dualité de façon à prendre conscience de notre Unité (ou pas). En n'étant pas ce que Nous Sommes, nous faisons l'expérience de ce que Nous Sommes... ouh là, faut que j'arrête le chouchen !
Tout cela se fait de façon progressive car une pensée n'engendre pas forcément un acte dans l'instant, ainsi l'homme évolue par palier de conscience jusqu'à alléger son bagage et arriver aux portes de la mort. A moins d'avoir ascensionné, il nous reste toujours un bagage sur le dos, nos blocages, croyances, etc...( le moins possible, on l'espère tous !)

Face, la mort, autre dimension plus subjective, ou la pensée créative continue son existence dualiste de façon immédiate, instantanée. Chaque pensée nous met face à nos limitations, projections personnelles ou celles la collectivité dans laquelle on se retrouve. C'est les faux enfers, faux paradis de nos consciences endormies. A partir de là tout est possible, les guides existent-ils extérieurement à nous-mêmes, reverront-nous nos proches défunts, et Dieu dans tout çà ? Faudra rester en éveil, ne pas retourner dans le rêve de nos projections, vivre en pleine conscience de ce que Nous Sommes réellement et peut-être que ... sait-on jamais ! sinon on pourra toujours faire une pose au troquet d' Essénia, boire un coup avec Anne et Daniel, on a tout le temps... Faut pas pousser Mémé dans les orties, non plus !

Voilà, le fond de ma pensée actuelle au sujet de la mort, sans conviction non plus, attention je ne veux pas faire le jeu des croyances et me projeter dans mon rêve ! et si la mort était autre chose ?

Vivre en pleine conscience est le mot de la fin.

Citation :

j'aimerai connaitre l'idée que ceux du forum ont par rapport a
l'instant de la mort, comment l'envisager vous? avez vous une
préparation spécifique? Vous sentez vous pret?

Pour ma part , et ce n'est pas une blague , j'aimerais poser la question dans l'autre sens.... :

j'aimerai connaitre l'idée que ceux du forum ont par rapport a
l'instant de la mort...Avez vous envisagé de ne pas mourir? avez vous une
préparation spécifique (pour ne pas mourir)? Vous sentez vous pret? (à ne pas mourir..)

oui je sais , ça peut paraître bizarre....!!

ben a bien y reflechir je me demande si c'est pas ce que pense et font la majorité des humains...! car dès que tu parle de la mort gloups ya plus personne!!

Jimmy, tout çà me fais penser à un livre que je n'ai pas encore lu, mais que tu dois bien connaitre, les "Yogas Tibétains du rêve et du sommeil".
Je me pose quelques questions, à ce sujet, notament si la tradition tibétaine fait une différence entre rêve lucide et projection astrale?
Bon, comme c'est hors topic, j'ouvre un autre sujet pour ne pas poluer celui-ci.

oui effectivement j'ai le livre que je relis souvent, il s'agit de pratique pour controler ses reves les rendres lucides ect... j'avais posé la question a un lama pour eux apparemment reve lucide et voyage astral sont 2 phénomènes distincts...(si je me trompe...)