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 "Le Bardo Shitro" enseignement de Mingyour Rinpoche

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MessageSujet: "Le Bardo Shitro" enseignement de Mingyour Rinpoche   "Le Bardo Shitro" enseignement de Mingyour Rinpoche Icon_minitimeMar 21 Juin - 15:31

Premier jour : 8 février matin

Rinpoché :
Tashi Deleks !
Il s'agit d'un enseignement lié au bardo.
Il est important de faire les pratiques du bardo au cours de cette vie. Durant la phase du bardo on peut encore parvenir à l'état de Bouddha. Au travers de la pratique la libération est facile si on a les instructions de reconnaissance. Si de notre vivant on a le projet de parvenir en cet instant à la libération. Il y a en fait deux phases : au moment de la mort et après la mort qui peuvent amener à la reconnaissance de la libération.
On peut dire qu'il y a trois phases dans le bardo et quatre moments en fait dans le bardo :
- Premier bardo : la phase de la naissance et de l'existence
- Deuxième bardo : phase du moment de la mort
- Troisième bardo : le bardo du Dharmata
- Quatrième bardo : le bardo du devenir

Quel est celui que vous allez pratiquer ?
Les quatre bardo s'expérimentent au cours de la vie d'un même être. Il y a l'opportunité de se libérer à chaque phase.
Dans les phases 1, 2 et 3, il peut y avoir libération vers l'état de Bouddha.
Dans la phase 4, il peut y avoir naissance dans les Champs purs de manifestation.
En cette vie une sorte de pesanteur causée par les agrégats rend difficile la libération complète. L'aspect grossier n'existe plus dans les autres bardo, donc en un instant on peut devenir un être éveillé.
On peut imaginer un oiseau qui serait maintenu au sol et dont les pattes seraient attachées : dès l'instant où on va couper ses liens, il pourra retrouver sa liberté. De même dans le lieu corps - esprit, l'esprit est enfermé.


Explication concise
Bardo signifie un intervalle. Il y a donc quatre bardo :

1- Le bardo de la naissance à la mort : il n'est pas défini comme une situation de bardo. Quel est le mieux à faire durant ce bardo ? Comprendre la nature de l'esprit et qui est auto-immanente, c'est-à-dire un refuge en conjonction avec l'union au lama. Lorsque les quatre composants génériques du corps s'effondrent au moment de la mort, il y a une luminosité qui émerge à la cessation du souffle.
2- Lorsqu'au terme du deuxième bardo, cette luminosité se produit, s'il y en a la reconnaissance, c'est la libération. Sinon il y a évanouissement.
3- Dans le troisième bardo, les souffles subtils vont provoquer la séparation entre le corps et l'esprit. Il a alors expulsion de l'esprit par les orifices du corps. La vision et l'audition, le contact avec toutes sortes de phénomènes qui sont des expressions de la nature de notre esprit vont alors se produire : il s'agit d'une image inversée de la nature de notre esprit qu'il faut reconnaître comme telle. Si on ne les reconnaît pas, on passe alors dans la quatrième phase, le bardo du devenir.
4- Dans le bardo du devenir notre personne semble avoir récupéré son corps, mais doué de pouvoirs supranormaux, physiques ou mentaux, comme par exemple capacité à se déplacer, télépathie etc.


Nous allons maintenant essayer de développer un peu.

Le premier bardo ne répond pas à la définition, nous avons dit. Si de notre vivant, on connaît les méthodes, cela pourra se faire facilement.

Rinpoché va maintenant raconter une histoire réelle.
Une vieille femme vivait dans le voisinage d'une famille au sein de laquelle le patriarche était mort. La vieille femme voulait aller présenter ses condoléances et apporter tsampa et tchang, une boisson fermentée. Elle rencontra l'épouse et les enfants et leur tint des propos calmes et apaisants.
Dans cette demeure, il y avait un temple privé où moines et lamas étaient en train d'officier. Elle passa devant une cloison sur laquelle se trouvaient de très nombreux tankhas de divinités paisibles et irritées. Elle demanda ce dont il était question. Un tcheupeun lui dit : « ces divinités sont celles dont nous avons la vision après notre mort. »
Étonnement alors de la vieille femme devant les rictus, les attitudes effrayantes.
Au bout de trois ans, elle mourut à son tour. Les proches enfants de cette femme avaient confiance en le Karmapa : ils habitaient le Kham et décidèrent de partir pour le Tibet central dans les abords de Tsurphu pour rencontrer le Karmapa. Celui-ci se tenait assis à l'occidentale, comme Maitreya, dans un jardin proche. Ils s'adressèrent à Karmapa après bien des prosternations et des gestes de vénération, lui demandant d'intercéder pour qu'elle parvienne dans les Champs purs. « Vous devez nous faire la promesse de l'aider. Prenez cet engagement. »
Sa Sainteté Karmapa dit alors : « Je n'ai pas ce pouvoir. Je ne m'engagerai pas de la sorte ! »
Les membres de sa famille n'en démordaient pourtant pas. Entendant cela, l'un de la famille se saisit des chevilles de Karmapa. Sa Sainteté essayait de se dégager mais l'autre demandait promesse quand bien même il eût été obligé de le tenir pendant une semaine !
Au bout d'un certain temps il accepta de faire quelque chose.
Il se mit en méditation puis déclara : « Votre mère, cela fait plusieurs mois qu'elle est devenue un être éveillé. »
Les proches n'y croyaient pas : « Vous essayez de nous gruger pour échapper à notre étreinte ! »
« Écoutez bien, dit le Karmapa. A la mort d'un de ses amis patriarche, elle s'était rendue auprès de la famille et à cet instant elle était tombée en arrêt devant la représentation des divinités paisibles et irritées. Elle les a reconnues une fois morte et cela lui a permis de se libérer. »
Sa Sainteté ajouta pour terminer : « si vous n'avez pas confiance dans mes dires, retournez dans le Kham et interrogez celui qui eut le rôle de tcheupeun. Vous verrez l'étonnement de votre mère. »
Ils firent ainsi et leur confiance s'en renforça.
La raison de cette histoire, c'est de montrer que l'important dans le bardo, c'est la reconnaissance.

Voici l'explication synthétique :
L'entraînement le plus profond est l'entraînement de la bodhicitta : la volonté de parvenir soi-même à la libération pour mener tous les êtres à cette libération. C'est un sentiment qui doit être développé.

La deuxième pratique correspond à la phase de refuge.
On prend refuge devant le bouddha représentatif de tous les bouddhas et de tous les maîtres afin qu'ils nous transmettent la grâce spirituelle au moment où on essaie de provoquer l'émergence.

Le corps de la pratique : cela implique la reconnaissance de notre propre pratique qui doit être comme spontanément éclairante et éclairée. On parle de clarté auto-immanente. Il faut se tenir droit, l'esprit étant dans un parfait état de quiétisme. Nous allons faire une petite expérience.

Voyez-vous la main de Rinpoché ? (Rinpoché claque des doigts.)

La nature - clarté de l'esprit est ainsi. Voilà, c'est ainsi ! N'est-ce pas ?! Beaucoup de personnes développent ces concepts : clarté, profondeur, vastitude de l'esprit, béatitude … mais en fait ils développent tellement ces concepts que cela occulte complètement cette vastitude, alors que la conscience naturelle, dans la continuité même de notre esprit, sans fabrication, est cette nature.
Pas de sujet et pas d'objet : la lumière de l'esprit ne pourrait prendre la position d'objet. Sa nature est auto-illuminante. Pierre et table n'ont pas cette nature, mais nous-mêmes, nous sommes ainsi.
En quoi est-elle remarquable ? Elle permet cette connaissance. Par exemple, ce couvercle est rond. Plus je me rapproche de lui, moins je le vois. Cette nature est tellement collée à nous que nous ne la voyons pas. Ce sont des moments précieux que ces deuxième et troisième bardo.
Avez-vous des questions ?

Question : N'y a-t-il pas quelque chose de raté si on se perd dans les deuxième et troisième bardo ? Si on veut faire quelque chose pour les êtres ne serait-il pas plus facile de le faire en notre existence ?

Rinpoché :
Dans le premier bardo comme dans les bardo deux et trois, on a un corps subtil. Dans le bardo un, le corps n'est plus ordinaire. Alors que la libération produite nous dote d'un corps subtil qui nous permet d'émaner, cela va être bénéfique pour autrui : c'est notre capacité démultipliée de reproduire des formes.
La libération qui se produit du vivant laisse aux autres êtres une perception ordinaire du corps.
Tant que le karma qui se partage en commun n'est pas accompli, la perception reste. Son corps se donne à voir comme un corps mort.
À la mort de Milarépa, alors que son corps s'émanait, la perception restait celle d'un corps ordinaire.

Question : Comment se fait-il qu'on n'ait pas reconnu ce bardo de la mort, alors qu'on a transmigré de nombreuses fois ?

Rinpoché :
C'est que jusqu'à présent on n'avait pas les instructions. Un anglais par exemple au Tibet ne pourra pas comprendre...

Question : On a dit qu'il fallait dépasser la dualité sujet - objet, comment peut-on faire pour la dépasser ?


Explication du traducteur :
Lorsque Rinpoché dit que cela est « au-delà du couple sujet – objet », cela ne veut pas dire qu'il faille s'abstraire de la forme et du mouvement sujet - objet.

Rinpoché :
C'est juste de dire qu'il y a une situation d'une juste connaissance de cette clarté qui permet cette profusion de namtoks, c'est-à-dire de productions fictives au-delà de la notion de sujet - objet.
Si on a un miroir, il y a dans ce miroir tout un tas de formes qui se réfléchissent. Quelles que soient les formes qui viennent se refléter dans le miroir, cela ne va pas altérer la qualité de celui-ci, notamment le fait que les formes s'y répètent. Cela ne change, ni sa matière, ni sa capacité à réfléchir.
Dans la même perspective, il s'agit d'une simple reconnaissance de la nature de l'esprit. Si on ne la reconnaît pas, on perdure dans le cycle des renaissances.

EXPLICATIONS SUR LE 2e BARDO
Le deuxième bardo est celui de l'instant de la mort.
Notre corps est constitué :
- de terre : des éléments solides
- d'eau : le sang
- de feu : la chaleur du corps
- d'air (vent) : la respiration
- l'espace : le corps n'est pas monolithique ; il y a des vides en lui.
Il y a en outre un faisceau complexe de vaisseaux subtils : les tiglés.
À l'instant de notre mort tout ceci se délite.
Il se produit alors un écroulement des facultés : la parole, la vision etc...
Néanmoins peuvent se développer l'esprit d'éveil ainsi que des sentiments de jubilation. À l'ordinaire c'est une expérience ultimement difficile. Pour le pratiquant il y a les méthodes et on entre dans cette phase de façon jubilatoire. En général dans le Vajrayana on a des mantras secrets ; rien n'est laissé de côté pour parvenir à la libération. Donc le mourant ne se départit pas de son quiétisme : il entre sereinement dans cette phase avec contentement et félicité. Il commence par se tourner devant ses maîtres et fait la requête de la grâce spirituelle afin qu'il puisse aider tous les êtres.
Il faut abandonner tout attachement à l'égard des êtres, des possessions, des enfants. Tout est écarté. On offre tout aux bouddhas et aux bodhisattvas. Si on peut maintenir le corps droit, c'est bien, sinon, peu importe !
Dans cette situation il y a deux possibilités :
- on ne s'est pas exercé : on laisse alors l'esprit dans « leleu », c'est-à-dire un état de tranquillité.
-- on s'est exercé à la méditation avec la phase de kiérim et la phase de résorption : la clarté peut alors être reconnue.

Après-midi

Rinpoché propose de répondre à des questions.

Question : si la libération au moment de la mort est préférable, ne faut-il pas se suicider ?

Rinpoché :
Non, c'est un état négatif ! Notre esprit est le dépositaire de la nature de Bouddha. Ce serait tuer les divinités. Même les pratiques finales comme le transfert de la conscience (Powa) seraient préjudiciables. Elles doivent être faites au moment de la mort.

Question : Pouvez-vous préciser la notion de clarté ? S'agit-il de quelque chose qui serait du domaine du soleil, c'est-à-dire de l'ordre du visuel, ou de quelque chose qui serait du domaine de la compréhension et de l'acuité ?

Rinpoché :
L'expérience est celle d'une lumière réelle et concrète qui est perçue par nous.

Reprise de l'explication
Dans le processus de la mort il y a cinq éléments constitutifs : comment se fait le processus de l'effondrement ?
Pour l'élément terre : le corps perd de sa consistance. Il y a chancellement.
Pour l'élément eau : tout ce qui est fluide va provoquer une sensation de flottement qui est courte dans le temps.
Pour l'élément feu : on éprouve une sensation d'embrasement.
Pour l'élément souffle : on a l'impression d'un tournoiement dans l'air.

Aux termes de cet effondrement, on a une sensation d'obscurité associée à un étincellement devant nos yeux.
Au niveau du cerveau, au sommet de notre tête, se trouve le principe de couleur blanche. Au niveau de l'ombilic se trouve le principe de couleur rouge : ils viennent entrer en contact au niveau du cœur. C'est au moment où ces deux principes vitaux vont se rejoindre progressivement, que cela va s'accompagner d'une sensation d'une grande lumière : une sensation de rouge.
La rétractation entre les deux va aussi produire une sensation de luminosité : il s'agit en fait de la nature de notre esprit qui resplendit. Dans un miroir peut se refléter une immense variété de formes. Il ne reste plus ici que le miroir avec sa capacité à réfléchir. Cette luminosité est l'essence de l'esprit. L'ensemble du monde phénoménal est d'ailleurs produit par cette luminosité de l'esprit. Le flot des perturbations empêche à l'ordinaire de la percevoir.
La reconnaissance de cette Claire Lumière amène en un instant la libération.
C'est une expérience qu'on dit similaire à celle de l'espace sans conscience de relations de sujet à l'objet, mais en un tout.
Ce qui était appelé la simple connaissance est alors appelé « essence de l'esprit ».
On va de notre vivant s'habituer à sa présence afin que nous puissions l'associer à la clarté dans nos méditations. On dit alors que « le fils » retrouve sa « mère » : le fils, c'est la lumière de la méditation. La mère, c'est la lumière de la mort.
Les maîtres peuvent rester droits dans la mort. Même aux États-Unis, à la mort d'un Rinpoché des médecins ont constaté la chaleur au niveau de son cœur.
Si vous avez l'aspiration de reconnaître cette clarté au cours de votre vie, cela sera bénéfique au moment de la mort.
Par contre, on peut se tromper sur les signes annonciateurs de notre propre décès. Par exemple un tibétain qui était atteint de maladies respiratoires avait été pris de vertiges : il voulut entrer en Yidam …mais au bout d'une heure il demanda de la soupe ! (Rires)
Ce n'est pas ainsi qu'il faut faire !
Il existe aussi des circonstances où on ne peut procéder à ces techniques de reconnaissance, par exemple dans les cas de mort violente (bombardements).
Mais alors, il y a une autre possibilité dans la phase suivante. Il faut nourrir un réflexe rapide dans le bardo, dès lors qu'une situation extrême se présente. De notre vivant, on a l'habitude de se tourner vers des entités supérieures : il nous faut tourner notre esprit immédiatement vers les instructions sur le bardo. Ceci nous sauvera à cet instant.

Le bardo du Dharmata
Si on n'est pas apte à reconnaître cette clarté, dès cet instant on va s'évanouir.
Alors qu'on sort de ce coma, le principe conscient est mêlé à un souffle subtil auquel il s'associe et va sortir par un des orifices du corps.
À l'instant où nous sortons de notre corps, nous faisons une expérience qui est du domaine de l'indicible, une expérience de la grande clarté, de grande plénitude. Ce sera aussi ineffable, aussi indicible que si on voulait faire partager le goût de la mélasse à quelqu'un qui n'y a jamais goûté.
Lorsqu'on comprend que cette luminosité est notre propre reflet, il y a libération.
Si on ne la reconnaît pas, l'expérience va disparaître avec d'autres formes de visions qui vont alors arriver...
On pourra percevoir des luminosités et des arcs-en-ciel : ce sont les divinités apaisées. On entendra le son de la Dharmata, un son continu, très fort, comme le son d'une multitude de coups de tonnerre. Ces divinités paisibles pourront demeurer de façon brève ou au contraire longue : ce sont Vairocana et les cinq bouddhas, les bodhisattvas et les Yidam…
Tout ce qui nous semble être du monde phénoménal, tout cet ensemble, est en fait le jeu de notre connaissance primordiale avec toutes les divinités qui participent de cette expérience. Si on est capable de comprendre qu'il y a identité entre ce qu'on voit et ce qui est nous, il y a libération.

Cet état de fait peut être expérimenté de notre vivant.
Si on regarde une source lumineuse en plissant les yeux, on peut se rendre compte alors que la lumière produit des formes de ce type. C'est ainsi que se produit l'arc-en-ciel. Et il peut y avoir aussi des rayonnements en filaments ou tiglés.
Regardons la lumière de cette manière-là. Ce n'est pas facile avec la lumière artificielle. Avec une bougie on voit le rayonnement lumineux qui vient vers nous, qui va s'enfler de boules de lumière. On peut ainsi faire l'expérience de ces arcs-en-ciel, ces tiglés, ces rayonnements, mais dans le bardo tout est empli de boules lumineuses avec des couleurs différentes. Ce sont comme des cercles de couleur. On peut voir ainsi comme des chaînes de lumière composées d'anneaux de lumière : dans le bardo ce sont les divinités paisibles et irritées. Il est utile pour notre développement spirituel de savoir que les expériences obtenues par ce processus sont de la même famille que ce qui va se produire dans le bardo.
Il faut apprendre à reconnaître le son même de Dharmata.
À l'instant même, ce son est en nous mais non perceptible.

Nous allons faire une expérience. Bouchons-nous les oreilles...
Stop !
Qu'avez-vous entendu ?


Réponse : Peut-être la circulation du sang dans la tête ?


Rinpoché :
En fait il y a une somme de facteurs pour la production de ce son. Bien sûr, il y a les fluides, mais il y a aussi le son du Dharmata. Le corps ordinaire s'appuie sur le corps subtil, de même le son ordinaire s'appuie sur le son subtil, celui du Dharmata. Pour que ce son puisse se produire, il faut se mettre en condition de produire ce son : par exemple par le geste de se boucher les oreilles.
Pour voir les rayons de lumière, il y a l'effusion de notre conscience primordiale. Il y a donc deux facteurs : la partie corporelle et le corps subtil.

Question : Que faut-il penser des dons d'organes ?

Rinpoché :
Si on n'a pas d'expérience méditative on peut donner son corps tout de suite, sinon il vaut mieux attendre.

Question : Une personne ordinaire peut-elle entendre ce qu'on lui dit après la mort ?

Rinpoché :
Si l'élément conscient demeure auprès du corps, oui.

Question : Est-ce qu'une personne décédée demeure près du corps ?

Rinpoché :
Si on enchaîne le cadavre à la maison qu'il habitait c'est utile ! (Rires)
Non ! Ce n'est pas sérieux... On ne peut pas répondre.
Des lamas experts dans le transfert de la conscience peuvent aider tant que le principe conscient est encore dans le corps. Portées par le souffle de la reine narine droite du lama officiant s'échappent des voyelles traditionnelles… De la narine gauche, des consonnes… et elles viennent se fondre dans son cœur.
Mais s'il y a eu séparation, on ne peut plus faire ce genre de pratique. Lorsqu'il n'y a plus d'ancrage dans le corps il n'y a plus de corps subtil : il va alors onduler comme une plume. Il va alors s'en trouver très loin…
Il existe une autre pratique : les lamas notent le nom de la personne décédée qu'ils scellent avec la syllabe Ni. Le lama avisé va produire une situation méditative particulière et durant tout le samadhi, le corps du défunt est alors présent : il y a la même personne mais sur un autre support.

Question : La pratique de p'owa ayant lieu avant l'expérience de Claire Lumière, ne risque-t-on pas de louper cette expérience ?


Rinpoché :
Il n'y a pas d'antinomie entre les deux. Les deux veines qui se situent le long du cou peuvent permettre de voir si la pratique de p'owa est encore possible. Mais il n'y a aucune incompatibilité entre les deux pratiques. Un yogi expérimenté sait faire cela de façon consciente.


Question : le mérite va-t-il au défunt ?


Rinpoché :
Il faut un lien fort lors de ces rituels. Les vertus peuvent être partagées par les officiants et par le défunt qui a pu faire des offrandes. En fonction de la force de ses liens, la vertu peut alors se partager.



http://dorje-lam-sangha.blog4ever.com/blog/lire-article-406516-1745674-le_bardo_shitro_par_mingyur_rinpoche__1ere_partie_.html


Dernière édition par kozak le Mar 21 Juin - 15:36, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: "Le Bardo Shitro" enseignement de Mingyour Rinpoche   "Le Bardo Shitro" enseignement de Mingyour Rinpoche Icon_minitimeMar 21 Juin - 15:32

Rinpoché va décrire quelques-unes de ces divinités…
Il est excellent de se procurer des représentations des divinités, de s'habituer à ces méditations simples de notre vivant. Il faut se mettre dans la situation de celui qui va mourir. Tout ce qui est bon ou mauvais est fabriqué par notre esprit. En effet ce qui est du domaine de la production ou de la cessation est un aspect de notre esprit. Mais un esprit libéré ne formate plus ce genre de situation. On est libéré de la mort. Il faut donc s'exercer aux techniques qui vont porter leurs fruits dans le bardo. Ce sont des techniques d'apaisement qui doivent nous offrir une forme de liberté au moment de la mort.

Dans le bardo du devenir on pourra s'élever dans celui des Champs purs.
Si on opte pour les champs purs, c'est bon. Le meilleur, c'est Déwatchèn ! Il existe d'autres chingam c'est-à-dire d'autres champs purs, comme celui d'Orgyen, de Ganden etc… mais de moindre importance ; il suffit de savoir réciter les vœux.
Le corps y peut être parfait (celui des Khandro et des Dakinis) ou ordinaire (il existe des simbou, les « ogres », mais avec un tel corps on ne peut rebondir vers la libération).

Il faut de la continuité dans la douceur pour mener à bien notre pratique. Il est nécessaire en effet de maintenir de façon linéaire notre pratique pour que l'esprit se maintienne aussi dans la quiétude. Toute activité est difficile à mener si on la pollue avec des doutes et des craintes. Toute crispation de l'esprit empêchera l'activité d'être menée à son terme. Cela est en effet dommageable à l'activité méditative.

Rinpoché en revenant d'Inde attendait à l'aéroport en Belgique. Un homme lui demanda s'il était bouddhiste.
- Les méditations bouddhistes me font tourner la tête et me donnent envie de vomir.
- Faites ceci tranquille ! lui a répondu Rinpoché.
- Non ! Plus j'étais tranquille, plus je vomissais, répondit l'homme. Il n'y avait pas de méditation possible plus de 10 minutes !
En fait, la personne faisait cela avec trop de tension. Plus Rinpoché lui demandait de se calmer, plus l'autre se tendait. Rinpoché lui montra. L'autre l'examina... et déclara :
« J'ai compris ! »
Rinpoché a retrouvé plus tard cette personne : elle était tranquille, elle avait fait des progrès.
Si on se crispe dans une volonté de production, on perd le sens. La nécessité d'entrer dans une méditation marquée par la tranquillité est une évidence.

L'important aussi, c'est notre engagement pour que les instructions soient excellentes. Ainsi même les activités courantes deviennent plus évidentes : l'engagement n'est pas tant dans le fruit que dans la force que nous y mettons. Il est alors important de transformer tout en expérience d'aide pour notre pratique. C'est ainsi que la mort devient une alliée très puissante pour devenir un être éveillé.

Soir

Question : Qu'en est-il pour les animaux ?

Rinpoché :
Les animaux n'ont pas la même clarté : il n'y a pas pour eux de bardo du Dharmata.

Question : Si une personne décédée se manifeste à nous par la vue, par des odeurs, quelle attitude doit-on avoir ?

Rinpoché :
Il y a associé à tout être vivant une entité qui le suit, qui est un double, qui est malfaisant : il assiste à tous les actes de l'existence. C'est une sorte d'entité fantomatique comme un double. De même, une autre entité divine nous quitte après la naissance. Des rituels sont généralement faits pour écarter ce genre de contacts.

Question : Si une personne a été ramenée à la vie, est-ce que cela ne sera pas un handicap au moment de la mort ?

Rinpoché :
Non au contraire !

Question : Comment les proches peuvent-ils savoir si une personne a franchi des étapes ou s'ils doivent continuer à faire des rituels ? Pourquoi 49 jours ?

Rinpoché :
Il n'est pas possible de savoir dans quelle partie se trouve la personne décédée, hormis quelqu'un qui aurait développé l'omniscience. Les 49 jours correspondent à une époque maximum, mais on ne peut savoir…

Question : La reconnaissance de la Claire Lumière est-elle liée à l'aspect karmique de la vie antérieure de la personne décédée ?

Rinpoché :
Ce qui va influer grandement c'est le fait que nous ayons eu des instructions.

Question : Ma grand-mère est décédée en 1985. J'ai rêvé qu'elle avait besoin d'aide en 1994. (Reste de la question inaudible...)

Rinpoché :
Pour l'aider le meilleur des moyens est de placer la personne dans la position la plus élevée : avec Amitabha, avec Dorjé Sempa …

Question : Pour revenir à l'histoire de la vieille femme, que s'est-il passé dans son esprit ?

Rinpoché :
Cette simple vue ne fut pas libératrice, mais le lama l'avait informé que « ceci » serait devant elle.
Il y a donc deux moyens de libération :
- la libération par la confiance
- la libération par l'intelligence (c'est-à-dire la perception de cette multiplicité divine)
Et si les deux sont conjointes cela est encore mieux !

Question : Dans le cas d'un bébé qui meurt, que va-t-il se passer ? Y a-t-il des dispositions particulières ?

Rinpoché :
Si tous les sens ne sont pas développés, la clarté n'est pas possible…

Instructions sur chiné : rappel

Chiné provoque l'apaisement. Lorsque le corps manque de vitalité, on prend des vitamines ! Chiné va réveiller dans l'esprit les qualités inhérentes à son fonds. On va pouvoir faire grandir les qualités de l'esprit de façon illimitée et de ce fait, on reprend en main l'esprit qui recouvre une parfaite autonomie. Cette pratique doit se faire hors tension du corps et de l'esprit. La situation est la même que celle d'un relâchement total : ne pas méditer, rester dans le quiétisme.

[Courte pratique de la méditation de chiné sans point de référence.]

La méditation n'est pas une production. Si on fait une méditation avec support par exemple qui consisterait à prendre les sensations comme support, on doit être dans la connaissance de cette sensation.


Deuxième Jour : Dimanche 9 février matin

Il existe une méthode pour que la mort participe de la voie.

Le bardo du devenir

Dans ce bardo l'intégrité du corps est parfaite. Il y a une reconstitution des organes, des facultés sensorielles. Il n'existe aucune limitation de mouvement : même la roche ne peut entraver le déplacement. Il suffit de penser à un lieu, en un instant on est dans ce lieu. Intérieurement, on a des moyens de connaissance supranormaux comme la télépathie, le fait de comprendre le passé, l'avenir.
Il est alors difficile de rebondir vers l'État de Bouddha, mais on peut aller dans les champs purs. Il faut alors reconnaître la situation dans laquelle on se trouve.
Il se produit aussi comme des agressions qui viendraient par derrière, des bruits. On va s'interroger sur le danger de la situation.
Suis-je ou non mort ? On peut reconnaître des signes. Il n'y a pas d'ombre entre le soleil et le sol. De même, nos pas ne laissent pas de traces.

Mais des méthodes existent pour se propulser dans les champs purs.
Il y a en effet risque de continuation de l'errance tant qu'on n'a pas procédé à la prise de conscience : celui qui nous poursuit c'est le seigneur de la mort avec ses troupes serviles. Ceci est en fait le reflet de notre esprit. Il faut prendre conscience de cela. On perçoit des lacs, des îles ... jusqu'à ce qu'on retrouve la matrice de la mère. Tout cela est un jeu du mental.

Mais on peut décider d'aller dans les champs purs. Déwatchèn est le champ d'Amitabha. Il faut réciter des rituels tout au long de sa vie.

Des conditions sont donc requises :
- la prise de conscience du fait d'être mort
- la réflexion : on prend conscience qu'on n'a pas trouvé de fin à cet enfermement cyclique dans le Samsara
- la décision d'accéder aux champs purs de Déwatchèn.
Ceci est un projet qu'on peut développer, puisque notre corps peut aller partout ! Mais mes anciennes mères, mes anciens amis, peuvent tenter de me freiner. D'un côté on a le projet d'aller en Déwatchèn, et de l'autre, les pleurnichements de ceux qui veulent nous en dissuader…

Alors Déwatchèn ? Si par exemple nous fermons les yeux et qu'on se voit à l'extérieur du temple et qu'ensuite on ouvre les yeux, tout nous apparaît soudain.

Pour Déwatchèn, c'est pareil.
Ce champ pur est dit être parsemé d'une multitude de lacs et de lotus déployés dont le rayonnement est constant. S'y trouve Amitabha, et à sa droite Tchènrézi, à sa gauche Vajrapani. Autour, une multitude de bikkhu et de bikkhuni et une nuée de bodhisattvas. Il n'y a pas de distinction entre guélong et guélongma et bikkhu et bikkhuni.
Il nous vient alors une idée : « Celui-ci, c'est mon lotus ! »
Nous changeons alors d'apparence et nous devenons un être de Déwatchen. Mais le lotus s'est refermé. Nous sommes dans la corolle. Notre corps a l'image exacte de celui du Bouddha. Nous portons les vêtements monastiques de la complète ordination.
Si nous avons le moindre doute sur notre libération, le lotus ne s'ouvrira pas avant 500 années, mais des années qui seront peu difficiles !
Nous sommes dans l'incapacité de voir le Bouddha même si nous entendons ses paroles. Dans cette situation d'expérience nous faisons tout ce que nous voulons : marcher, courir etc…
Vous pourrez même utiliser vos instruments de la salle de sports... Non, c'est une blague ! (Rires)
Mais nous n'avons pas un corps fait de chair et de sang : nous n'avons pas besoin de l'entretenir.
Lorsque le lotus s'ouvre, on est alors apte à voir Amitabha, à recevoir ses instructions et à méditer auprès de lui. On va aussi pouvoir visiter d'autres champs purs pour recevoir d'autres instructions et revenir ensuite en Déwatchèn.
On a la capacité d'aider tous ceux avec qui on avait un lien fort et on peut les aider à aller en Déwatchèn.
Nous avons aussi la capacité d'émaner de notre propre personne des formes qui iront dans différents mondes. Cela ne nous mènera à l'état de parfaite réalisation de Bouddha.

Déwatchèn est spécifique :
- il est simple d'y reprendre naissance
- nous y avons de grandes capacités.
Dans les autres champs purs, comme ceux des autres bouddhas, le pouvoir d'y renaître est plus difficile. Il peut aussi y avoir des risques.
Ce monde de Déwatchèn est asexué : il n'y a pas de capacité d'éjection du corps (urine, excréments etc.). La seule nourriture y est le dutsi, c'est-à-dire le nectar qui vitalise ces êtres.
Je vais vous raconter une anecdote.
Deux personnes en scène : l'une, érudite, est très fière de sa connaissance et elle rencontre un lama. Ils engagent une discussion.
- Quel choix avez-vous fait comme champ pur ?
La personne répond :
- La montagne de cuivre...
- Vous n'êtes pas intéressé par Déwatchèn ?
- Non, parce qu'on n'y boit pas. Je préfère Zangdok Pelri !… (Rires)
Il est envisageable aussi de choisir de continuer à être humain, mais c'est un choix très risqué !
Les Tulkous sont des émanations du corps, de la parole et/ou de l'esprit. Il existe aussi des gens qui bien que n'ayant pas le corps du bardo ont cette capacité d'émanations.

Avez-vous des questions ?

Question : Peut-on créer son propre champ pur, si c'est un prolongement de l'esprit ?

Rinpoché :
Les champs purs de manifestations sont en nombre infini. Ce sont des reflets de la pureté de l'esprit.

Question : Y a-t-il des pratiques spécifiques qui correspondraient à la libération dans chacun des bardos ?

Rinpoché :
Il y a effectivement des exercices. Les moyens qu'on va utiliser dans notre vie vont être importants.

Question : En cas de suicide, comment peut-on aider ?

Rinpoché :
Si la personne avait un lien avec nous, il faut fonder un lien avec Dorjé Sempa.

Question : Y a-t-il peu de monde en Déwatchèn ? C'est ce que l'on peut penser quand on voit ce qu'il y a dans le monde de négatif…

Rinpoché :
Le principal élément qui guide l'être, c'est le karma !
Sur ce point, même le Bouddha ne peut rien faire. L'activité produite par nous-mêmes produira un fruit qui doit et ne peut être expérimenté que par nous-mêmes.
Il faut souligner l'importance des points de contact entre les êtres : souhait, confiance etc…

Question : Sera-t-il aussi facile d'être conscient qu'on est dans le bardo que quand on rêve ?

Rinpoché :
C'est facile à reconnaître qu'on est dans le bardo à partir du moment où on s'est entraîné...
Un des moyens en effet est basé sur le rêve.
Pour celui qui sait par 7 fois qu'il rêve, la reconnaissance du bardo ne sera qu'une formalité. Il faut nous mettre dans une situation où nous sommes persuadés que nous allons reconnaître le rêve et se le répéter 7 ou 21 fois.
Au niveau de la gorge vous visualisez une petite boule de lumière : cela peut nous aider. Si l'on ne fait pas partie des somnambules, on peut se jouer du rêve en se jetant dans les flammes, en se jetant du haut d'une falaise etc… On a aussi la capacité de modifier son corps.

Question : (sur les causes du somnambulisme)

Rinpoché :
Il y a un dérèglement des loung. Il existe des méthodes pour pallier aux rêves déambulatoires. L'autosuggestion est la meilleure.
En effet la dernière pensée qu'on a avant le sommeil peut avoir un impact très particulier. Toute autosuggestion est importante.


http://dorje-lam-sangha.blog4ever.com/blog/lire-article-406516-1746109-le_bardo_shitro_par_mingyur_rinpoche__2e_partie_.html
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MessageSujet: Re: "Le Bardo Shitro" enseignement de Mingyour Rinpoche   "Le Bardo Shitro" enseignement de Mingyour Rinpoche Icon_minitimeMar 21 Juin - 17:23

les enseignements sur les bardos sont vastes et profonds merci kozak sunny
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MessageSujet: Re: "Le Bardo Shitro" enseignement de Mingyour Rinpoche   "Le Bardo Shitro" enseignement de Mingyour Rinpoche Icon_minitimeMar 21 Juin - 18:04

oui clairement intéressant, j'oserai même dire lumineux. Pour le néophyte non Bouddhiste que je suis il y a quelques mots / expressions que j'ai plus de mal à appréhender, mais dans l'ensemble c'est abordable.

Par contre, je viens de découvrir un autre site avec plein d'autres enseignements sur ce sujet, e ou il est question de 6 bardos alors que Mingyour en compte 4 !

çà vient de quoi cette différence ?


http://www.dhagpo-kagyu.org/france/enseignements/chemin/nature_mind/6bardos-bkr-1.htm

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MessageSujet: Re: "Le Bardo Shitro" enseignement de Mingyour Rinpoche   "Le Bardo Shitro" enseignement de Mingyour Rinpoche Icon_minitimeMar 21 Juin - 18:28

c'est pas une différence c'est simplement qu'il a n'a pas parlé des deux autres...
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MessageSujet: Re: "Le Bardo Shitro" enseignement de Mingyour Rinpoche   "Le Bardo Shitro" enseignement de Mingyour Rinpoche Icon_minitime

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