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 Très bon et grand discours de Mélenchon

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jachal
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MessageSujet: Très bon et grand discours de Mélenchon   Très bon et grand discours de Mélenchon Icon_minitimeSam 21 Avr - 7:39

Très bon et grand discours de Jean-Luc Mélenchon
On peut s'attendre à une grosse surprise, demain soir !!!


J.-L. Mélenchon discours Porte de Versailles à... par lepartidegauche
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jachal
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jachal


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MessageSujet: Re: Très bon et grand discours de Mélenchon   Très bon et grand discours de Mélenchon Icon_minitimeSam 21 Avr - 14:04

Jean-Luc Mélenchon est incontestablement la révélation de ces élections. On se dit que si c'était lui qui était l'interlocuteur des banksters de la City et de Wall-Street nous aurions d'autres perspectives que l'impasse où nous conduit actuellement le capitalisme financier et sa spéculation sauvage qui nous plongent chaque jour un peu plus dans la misère et le désespoir.
Mais ces élections ont aussi révélé Marine Le Pen qui incarne le sursaut de la France, une France qui a perdu son identité et ses valeurs et s'est laissée engloutir par une Europe dirigée par d'obscurs bureaux financiers. Elle aussi semble en mesure de faire entendre sa voix dans les couloirs de la City et de Wall-Street.
En fait leur analyse économique et bien souvent les solutions qu'ils proposent sont souvent les mêmes. Seule l'immigration est leur véritable point de désaccord. Un parti fait comme s'il n'y avait aucun problème tandis que l'autre la stigmatise.
Le grand mérite de ces élections aura été de permettre aux français de savoir quels étaient les mécanismes économiques en place qui sont à l'origine de l'effondrement économique de la France et de cette logique terrible qui est celle d'une misère toujours plus grande pour un nombre toujours plus grand tandis que tous les pouvoirs nous sont retirés.
Dupont-Aignan n'a pas eu le charisme des 2 précédents mais son analyse de la situation et les mesures qu'ils préconisent font peut-être preuve d'un plus grand réalisme ou du moins d'une capacité consensuelle.
Et ce sympathique Cheminade est peut-être le seul que l'on peut véritablement qualifier d'esprit supérieur tant sa connaissance des mécanismes économiques et financiers et les remèdes qu'il préconise son lumineux. Mais c'est vrai que l'image de Cheminade, telle qu'elle est véhiculée par les "merdias" est celle de Tintin et du voyage dans la Lune.
Quand à Sarkozy, j'ai beau chercher, mais je ne suis pas arrivé à lui trouver une seule qualité tant il nous a menti, mystifié, trahi.

C'était mon analyse, qui ne vaut que ce qu'elle vaut car je n'ai pas la vérité infuse.

Par contre je rejoins totalement l'excellent article publié récemment par Le Monde diplomatique ci-après :


"Les campagnes électorales ne sont pas toutes inutiles. Pour une fois, celle qui s’achève en France n’aura pas été confisquée par les sondeurs, les commentateurs, et orientée par le désir de courtiser l’électorat bourgeois à coups de promesses de baisses d’impôts (1). Les questions relatives à l’orientation de l’Union européenne, à la pertinence des politiques d’austérité, à la surpuissance des marchés financiers, à la partialité des grands médias et des « économistes de banque » ont été posées. Et ont rencontré un écho dans le pays.

Nicolas Sarkozy a d’abord espéré rejouer sa campagne victorieuse de 2007 en se présentant comme un outsider extérieur au « système », porte-parole autoproclamé de la « majorité silencieuse » en butte à une « gauche caviar ». Après cinq années à l’Elysée, consacrées pour une bonne part à « réhabiliter » l’argent et ceux qui le détiennent, la gageure était de taille.

Plus sa réalisation devenait aléatoire, plus les anciens « amis » et obligés de M. Sarkozy, ministres ou intellectuels, désertaient sa cause, signalant ainsi que l’intérêt de leur carrière leur imposait de rompre avec le candidat sortant, plus celui-ci a durci le ton. En matière d’immigration et de démagogie antimusulmane, son discours n’a cessé de se rapprocher de celui de Marine Le Pen.

Quatre jours avant le premier tour, interrogé par France Inter, il a cru bon d’insister à la fois sur la question du droit de vote des immigrés et sur celle de l’interdiction de la burqa, un peu à la manière d’un joueur surclassé qui en désespoir de cause en revient à son vieux répertoire vermoulu. Mais même l’utilisation des assassinats de Toulouse et quelques interpellations à grand spectacle, largement relayées par les médias, n’ont pas suffi. Il lui faudrait donc faire peur autrement.

Le terrain choisi par le président sortant a été celui de la « crise de confiance » que provoquerait selon lui l’élection d’un candidat de gauche : « Nous ne sommes pas en 1981, nous sommes en 2012. En 2012, il ne faudra pas deux ans, il faudra deux jours pour qu’ils [la gauche] conduisent notre pays dans une gigantesque crise de confiance. Et à ceux de nos compatriotes qui veulent la gauche je dis : vous aurez la Grèce, vous aurez l’Espagne. » La menace manque d’élégance, mais cette qualité n’est pas la plus prisée à l’Elysée.

Au-delà et plus important sans doute, une éventuelle victoire de la gauche à l’élection présidentielle la conduira en effet très vite à devoir choisir entre l’audace et l’enlisement, mettre en œuvre une politique nouvelle ou mendier la « confiance » des marchés financiers. Les contraintes budgétaires à venir et auxquelles ont déjà consenti trois des principaux candidats – déficit ramené à 3 % du PIB en 2013 et à 0 % en 2015 (M. Bayrou), 2016 (M. Sarkozy) ou 2017 (M. Hollande) – rendent improbable autre chose qu’une nouvelle cure d’austérité. L’application du Traité sur la stabilité, la coordination et la gouvernance (TSCG), en cours de ratification, garantirait une telle perspective et l’assortirait d’un dispositif de sanctions imposé aux Etats contrevenants.

Or à mesure que la campagne progresse, que les injonctions de Jean-Luc Mélenchon à une « désobéissance européenne » semblent mobiliser une fraction de l’électorat de gauche, que se dégrade le sort des peuples européens qui subissent des politiques d’austérité, M. Sarkozy comme M. Hollande insistent davantage sur leur souhait d’une politique de croissance. Le premier vient de réclamer un débat sur les missions de la Banque centrale européenne ; quelques mois plus tôt, il avait écarté toute discussion à ce propos. Quant au candidat socialiste, il durcit le ton lui aussi et répète qu’une renégociation du TESF constituerait, dans l’hypothèse de son élection le 6 mai prochain, la condition préalable à sa ratification par la France : « Si le pacte ne contient pas de mesures de croissance, je ne pourrai pas soutenir sa ratification par l’Assemblée nationale. Je l’ai promis aux Français et je m’y tiendrai. J’ai rencontré plusieurs chefs d’Etat européens, il n’y en a pas beaucoup qui soient satisfaits de la situation économique. Je ne suis pas isolé. »

Pas isolé ? Politiquement, un président de gauche le serait pourtant. Cependant, la dégradation économique en Europe rend chaque jour plus aveuglante la nécessité de changer de cap. Evoquant la multiplication des suicides sur le Vieux Continent, Paul Krugman, « prix Nobel » d’économie, vient d’y voir une forme de métaphore de la stratégie actuelle de ses gouvernants, largement imposée par l’« inflexibilité » allemande : « En mars, les dirigeants européens ont signé un pacte qui verrouille l’austérité en guise de réponse à tous les problèmes. Il est par conséquent difficile d’échapper à un sentiment de désespoir. Plutôt que d’admettre leur erreur, les dirigeants européens semblent déterminés à conduire leur économie dans le ravin. (2) »

Malgré le tir de barrage des commentateurs et des économistes obsédés par la question de la dette – et déterminés à la résoudre en imposant de nouvelles saignées aux salariés et aux retraités –, ce point de vue critique ne cesse de gagner du terrain, en particulier en France. Sans doute en raison de la situation sociale et des mobilisations politiques liées à l’élection présidentielle. Mais aussi du rejet croissant que suscitent les journalistes dominants et les économistes à qui ils réservent la parole. Tous pénétrés de mépris envers les points de vue dissidents et les « petits candidats » dont la loi garantit l’accès aux médias. Tous défenseurs de la rente contre le salaire, tous plus tourmentés par la crainte d’une inflation inexistante que par la réalité aveuglante du chômage.

Si en définitive l’actuelle campagne se traduit par l’échec des tentatives de diversion xénophobes, par le refus argumenté des politiques d’austérité européennes, par la mise en accusation des campagnes de propagande médiatique, elle aura réalisé davantage que les précédentes."


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jachal
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MessageSujet: Re: Très bon et grand discours de Mélenchon   Très bon et grand discours de Mélenchon Icon_minitimeSam 21 Avr - 14:14


Et si finalement les élections françaises se jouaient à Denver, ville étasunienne où se trouve le siège de la CIA et qui va recevoir les résultats des votes électroniques et les publier ?

http://www.wikistrike.com/article-rappel-les-resultats-electoraux-fran-ais-produits-par-une-societe-americaine-et-en-2012-103443540.html


Les candidats ne se sont pas prononcés sur les machines à voter électroniques que l'on appelle "machines à tricher" et qui sont progressivement installées dans les bureaux de vote dans le silence le plus total. Il y aurait actuellement 8 millions de personnes qui voteraient par l'intermédaire de ces machines.

Et il y a des doutes sur leur fonctionnement. Comme Clearstream qui dispose d'un logiciel qui efface les opérations pour blanchir l'argent sale ces machines seraient dotées de programmes qui s'autoeffacent pour masquer un résultat inscrit... avant même le premier vote.

Tout ceci reste bien sûr à vérifier mais reposerait tout de même sur des informations communiquées par ceux-là qui ont réalisé les programmes.

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Régis
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MessageSujet: Re: Très bon et grand discours de Mélenchon   Très bon et grand discours de Mélenchon Icon_minitimeDim 22 Avr - 8:53

Suite à la vidéo plus haut, voici une interview très intéressante et très parlante de Jean-Luc Mélenchon dans L'Humanité

************

L’Humanité : « Nous arrivons au terme du premier tour. La campagne du Front de Gauche est appréciée par l’opinion comme la plus dynamique de toutes, mais estimez-vous qu’elle a changé la donne, qu’elle a « renversé la table » ? »

Jean-Luc Mélenchon. Nous avons fait vivre dans le pays des thèmes politiques qui ont changé le regard des citoyens, quelles que soient leurs options politiques. L’idée qu’il existe deux camps, celui du peuple et celui de l’oligarchie, est désormais très largement partagée. La dénonciation de l’hyper-richesse et de la richesse sans justification est maintenant générale. Je ne cite que ces deux exemples car l’impact a été si fort que les autres programmes politiques ont évolué, alors que ces deux thèmes étaient jugés populistes au départ. De même, notre discours d’unité républicaine du peuple français, quelles que soient les religions et les origines, a marqué les esprits. Ce qui a changé, c’est le regard que ceux qui se sont rassemblés, qui étaient dans le mouvement, portent sur eux-mêmes, pas sur nous, mais sur eux, du fait de cette campagne. Ainsi, du retour de confiance en soi de la classe ouvrière et du salariat et leur réintégration de leur propre dignité sociale. Dans la population héritière de l’immigration, le sentiment d’appartenance au pays est plus fort et conduit à une re-légitimation de notre présence à tous ici. Et, bien évidemment, nous avons réussi à rassembler la force politique éparpillée. Nous savions qu’elle existait, mais nous nous interrogions pour savoir si nous étions capables de l’aider à se cristalliser, à réapparaître. Nous avons travaillé avec méthode – en prenant le meilleur des traditions des unes et des autres formations – à la reconstituer, à la réorganiser autour d’un programme et d’une vision du monde à la fois anticapitaliste et culturelle. Nous avons fait la démonstration qu’un programme politique est ancré dans une culture, et une culture ancrée dans l’histoire. Cela s’est traduit dans ma manière de faire, mais aussi dans la nature de la participation aux rassemblements.

L’Humanité : « Les fameux « Résistons » et « Présidons »… »

Jean-Luc Mélenchon. Il a fallu parfois tempérer le zèle, mais j’ai rarement dû dire de ne pas crier mon nom. Le ralliement était en effet de nature politique. J’ai mis un point d’honneur à situer tous les parcours que nous avons fait politiquement et historiquement, à la Bastille, à Toulouse ou à Marseille. Les dimensions culturelles, politiques et historiques ont été continuellement tricotées ensemble et cela a transformé l’état d’esprit dans le pays. Même chez ceux qui ne sont pas avec nous.

L’Humanité : « La Banque centrale européenne est mise sur la sellette, on parle de combattre l’exil fiscal, d’une imposition portée à 75% des revenus… Vous faites école ? »

Jean-Luc Mélenchon. Nous avons rendu des questions incontournables. C’est une très grande conquête car des efforts incroyables ont été déployés pour détourner les citoyens de ces questions. L’ordre établi a fait un effort gigantesque pour faire surgir des débats qui n’en étaient pas, pour essayer de passionner l’opinion sur des leurres absolus. Les citoyens ont fait preuve d’une capacité de grande résistance pour ramener au premier plan leurs centres d’intérêt.

Nous avons mis tout le monde au pied du mur et, à quelques heures du scrutin, cela seul compte. Si tout le monde est bien convaincu que le monde de la finance continuera d’attaquer notre pays, quel que soit le président élu parce que ce n’est pas une affaire de personne mais de système, alors se pose les questions : comment répondre à cette attaque ? Faut-il céder, temporiser, s’accommoder? Ceux qui essaient de composer avec l’agresseur, seront encore plus frappés le lendemain que la veille, comme la Grèce. Il n’existe donc que deux positions : s’accommoder ou résister. La résistance porte en elle un acte positif. On résiste car l’on veut atteindre d’autres lignes d’horizon et que l’on n’a pas l’intention de s’en laisser détourner. Je ne dirai pas que nous avons fait école, mais nous avons été les metteurs en scène du réel. C’est nous qui avons amené la réalité sur la table, dont on avait tout fait pour la faire sortir.

L’Humanité : « Vous déclarez que le Front de Gauche est en train d’« écrire une nouvelle page de l’histoire de la gauche ». En quoi ? »

Jean-Luc Mélenchon. Le Front de Gauche fait renaître un courant politique, philosophique, culturel que certains pensaient épuisé. C’est un courant qui marie la philosophie des Lumières, le républicanisme révolutionnaire, le socialisme historique dans toutes ses composantes, qu’elles soient communiste ou socialiste. Nous n’avons pas ramené un vieux drapeau, nous avons créé une force politique nouvelle, le Front de Gauche, qui a en même temps procédé à un re-brassage idéologique très profond, qui a réorganisé son programme politique autour d’un paradigme nouveau : l’écologie politique. Nous avons démontré que les courants de la philosophie des Lumières, du républicanisme révolutionnaire et du socialisme historique ont été validés par le point de vue selon lequel nous n’avons qu’un seul écosystème qui rend la vie humaine possible et qu’il faut en tirer des conclusions. Jusqu’ici, on nous présentait le rapport entre le socialisme historique et l’écologie politique comme une espèce de millefeuilles, avec une couche de socialisme, une couche de République, une couche d’écologie. Nous avons présenté une nouvelle synthèse politique pas seulement comme un objet intellectuel, mais comme une force sociale. En ce sens, nous changeons l’histoire de la gauche. Un des moments clefs de notre campagne a été ce jour où, au quartier général de notre campagne, nous avons reçu les salariés de différentes entreprises en lutte qui ont fait la démonstration que leurs contre-projets étaient d’intérêt général en ceci qu’ils étaient écologiques. L’écologie politique ne sera plus la même dans ce pays depuis notre campagne. C’est notre tradition qui a fourni la première jonction entre cette synthèse idéologique et une classe sociale. C’est bien d’avoir des idées mais il faut aussi que les masses humaines impliquées se les approprient, ou les fassent naître d’elles-mêmes.

Surtout, la gauche va être au rendez-vous de l’histoire, du défi de la crise du capitalisme et de la crise écologique. Alors que tant de peuples n’ont pas l’outil politique efficace, comme le Front de Gauche, pour résister à cette crise, nous l’avons fabriqué, patiemment, méthodiquement, sans a priori, en acceptant que le mouvement de la vie corrige les théories que l’on avait au début. Quel exploit ! Nous sommes devenus dépositaires d’un bien très précieux, unique en Europe. On nous regarde dans le reste du monde. Nous ouvrons une nouvelle histoire de la gauche et il faut en assumer toute la responsabilité. Car le patronat et Laurence Parisot ne s’y sont pas trompés qui ont vu en nous « la Terreur »… pour les portefeuilles des patrons, en effet. Même l’instant d’une élection, ils ne veulent pas des rouges à 15%. Ils s’interrogent : comment en est-on arrivé là en France, alors qu’ailleurs nous sommes arrivés à domestiquer les salariés? A leurs yeux, nous avions déjà fichu la pagaille en 2005 en votant majoritairement contre le Traité constitutionnel européen et l’on avait recommencé avec la mobilisation contre le projet de réforme des retraites en 2010. Pour eux, nous empêchons de se dérouler l’histoire du triomphe capitaliste libéral.

Quelle que soit l’issue de la campagne, chacun en gardera la brûlure. On n’est plus le même qu’avant, quand on a été confronté une fois dans sa vie à la Bastille remplie à l’appel d’organisations politiques, au Capitole archicomble et à la marée humaine de Marseille. Alors, on ne regarde plus la politique de la même manière, ni l’action en politique.

L’Humanité : « Vous avez appelé à « mettre à terre » Nicolas Sarkozy et l’avez défini comme une priorité, comme le point commun de la gauche. Comment abordez-vous la question du deuxième tour ? »

Jean-Luc Mélenchon. Je lance d’abord une invitation à la prudence sur les pronostics. Je répète que l’intuition initiale du scénario de campagne a été vérifiée. Peut-être que cela me donne l’autorité pour que l’on m’écoute. La situation reste extrêmement volatile et la position finale du Front de Gauche n’est écrite nulle part. Ce qui signifie que beaucoup de surprises peuvent se produire. Comme dans les années précédentes. En 2002, le FN était plus haut qu’annoncé et en 2007, il était beaucoup plus bas. Il y a eu à chaque fois des erreurs dans les prévisions.

Ayons donc l'humilité de juger que rien n'est réglé. Et en particulier pour le Front de Gauche qui, tous les éléments l’attestent, peut s’avérer la surprise.

Le deuxième tour va servir à éliminer la droite. C'est sa fonction principale. Le projet de François Hollande, comme celui du Front de Gauche, ont cet élément, peut-être le seul, en commun. Pour nous qui pensons que la révolution citoyenne est inéluctable, nous avons besoin d'ouvrir la brèche et que la droite perde le pouvoir. Ce sera la première défaite de la droite dans une économie majeure depuis des années. Si M. Sarkozy est battu, l'axe Sarkozy-Merkel s’écroule. Nous ouvrons alors un espace pour toute l'Europe. Et comme nos amis grecs vont voter juste derrière nous, et les Allemands en octobre prochain, cette brèche peut traverser toute l’Europe. C’est à cette échelle que se joue la partie. C’est dans nos rangs que se trouve Pierre Laurent, le président du Parti de la gauche européenne, qui constitue, à l’échelle du continent, la seule alternative à la sociale-démocratie qui partout en Europe – je ne parle pas de la France – a capitulé, instantanément, sans aucune résistance.

L’Humanité : « Certains, jusqu'à la dernière minute, vont continuer à raviver la thématique du "vote utile", du "vote efficace". Craignez-vous cet argument ? »

Jean-Luc Mélenchon. Le soi-disant "vote utile" a fait long feu. Il ressemble davantage à une manoeuvre malhonnête qu'à un raisonnement politique sachant que les sondages placent le candidat socialiste François Hollande à plus de 10 points devant le Front National. Pour moi, ce qui est utile c’est déjà de voter. Depuis maintenant 10 jours, les mêmes qui appellent au "vote utile" consacrent l'essentiel de leur énergie à taper sur le Front de gauche. Il y a là une incohérence : Si la gauche était menacée par le Front National, ils consacreraient leur énergie à contrer l’extrême-droite. Quant au "vote efficace", c'est totalement déraisonnable. La démonstration a déjà été faite : en 1981, François Mitterrand était deuxième au premier tour, il a gagné l'élection. En 1995, Lionel Jospin était premier, il a perdu. Ce qui compte donc, ce n'est pas la position relative à la sortie du premier tour mais la capacité de rassemblement. Les élections présidentielles perdues par la gauche ont une caractéristique commune : la faiblesse du courant que nous incarnons.

L’Humanité : « Et aujourd’hui ? »

Jean-Luc Mélenchon. La gauche a une faible capacité de rassemblement, pas seulement entre les états-majors, mais avec le peuple lorsqu'elle a un programme politique qui renonce à l'affrontement nécessaire avec le capital. Cette fois-ci, nous sommes à un paroxysme de cette situation. Ce sera la première fois qu'un candidat socialiste dans l'histoire appelle à voter pour lui sans proposer aucune conquête sociale d'aucune sorte. Et même pas le minimum qui est une augmentation du SMIC ! C’est pourtant le point de départ de n'importe quel programme de gauche avec l’ambition de diminuer le temps de travail au cours de la vie. De ce point de vue, la capacité de rassemblement de François Hollande est bien plus faible que celle du Front de Gauche. Nous, nous sommes en état de proposer quelque chose qui va de l’avant.

Par ailleurs, nous rassemblons sept partis coalisés, plus des courants. Du côté de François Hollande, il y a un parti et trois humiliés qui ont dû renoncer au passage à leur programme. Le mouvement de Jean-Pierre Chevènement a dû s'avaler tout rond le Traité de Lisbonne pour avoir droit à trois sièges à l'Assemblée Nationale ; Europe-Ecologie-Les-Verts ont dû renoncer à la plupart de leurs idées. Quant au PRG, il devra accepter l'instauration du concordat dans la Constitution. Voilà à quoi ont été réduits les alliés de François Hollande. À une négation de leur identité. Ce qui n'est pas du tout notre cas. Aucun des alliés n'a dû renoncer à quelque chose d'identitaire, de fondateur pour lui. Notre capacité de rassemblement d'organisations politiques est plus grand que celui du candidat socialiste et notre rassemblement populaire l'est aussi. D'une manière ou d'une autre, notre discours donne à tout le monde une perspective commune. Quand le Front de Gauche parle de planification écologique, tout le monde entend de quoi il s'agit, que l'on soit ingénieur, technicien ou ouvrier. Nous avons un contenu programmatique de grande ampleur non seulement socialement, mais humainement et écologiquement. Nous ne sommes pas choisis par défaut…

L’Humanité : « Votre objectif est de réduire l'influence du Front National, faire en sorte que Marine Le Pen soit loin derrière vous. Qu'est-ce que cela changerait dans la vie politique ? »

Jean-Luc Mélenchon. Pour nous qui voulons être utile au pays et à la culture très large du républicanisme, de l'idée des Lumières, du progrès humain et de la similitude des êtres humains entre eux, ce serait un fait extraordinaire. À rebours de ce que l'on a constaté dans pratiquement l'ensemble des pays d'Europe, nous aurions réussi à enrayer cette force et à faire passer devant, la force la plus clairement partisane de l'égalité entre les êtres humains, du partage et des valeurs du progrès. Ce serait un événement politique extraordinaire. On part de loin. Certains voudraient que l'on règle cette question en une campagne, alors qu'elle ne l'a pas été depuis plus de 20 ans. On ne sait pas si dimanche on va y arriver. Mais c’est un enjeu d'intérêt général. Pour des citoyens se demandant quel intérêt ils auraient à voter ce dimanche en général, et pour nous en particulier, c'est une bonne raison que de leur dire de venir nous aider à repousser le Front National.

L’Humanité : « Dans L'Humanité de mardi, Christian Salmon, fondateur du Parlement international des écrivains, jugeait que la campagne du Front de Gauche réinvente la politique. N'est-ce pas un préalable, une nécessité pour tous ceux qui aujourd'hui s'abstiennent faute d'espérance, n'est-ce pas aussi le sens de la "révolution citoyenne" que d'embrasser toute cette population ? »

Jean-Luc Mélenchon. La révolution citoyenne s'apparente davantage à un phénomène de la nature qu'à un complot délibéré, organisé par nous. Les origines de la mise à distance de la politique par toutes sortes de gens ont un contenu très concret : la politique libérale ne parle à personne. C'est une politique sèche, stérile, faite de comptabilité. On tente par des graphes, en prétendant leur donner un caractère scientifique, de transformer en évidence quelque chose qui n'est qu'une construction idéologique. C'est un système politique qui ne répond à aucune question que se posent les gens. Comment puis-je vivre s'il me manque la moitié de mes dents ? Comment puis-je lire si je n'ai pas de lunettes ? Comment mon gamin va-t-il améliorer sa vie s'il n'y a pas d'instituteur dans l'école ? Ce sont des questions préalables à toutes les autres. Comment accepter de faire des sacrifices toute sa vie sans pouvoir améliorer son quotidien… La politique de l'ordre établi ne parle à personne en dehors des puissants. Elle parle une langue morte dans laquelle il n'y a pas d'êtres humains, pas d'amour, pas de fraternité, pas de poésie, pas de goût du futur, pas de passion pour la science. Seul importe l'équilibre des comptes à condition que la dépense publique soit réduite. Nous avons osé changer cela. Nous avons en quelque sorte rompu la loi du silence inhumain. Et ramené des questions humaines en se demandant comment les régler. Nous nous sommes rendus compte que le possible n'était pas loin du souhaitable. Et que parfois le possible est plus grand que ce que les gens osent rêver. On a appris aux gens à rabougrir leurs rêves. Nous, nous leur disons de les laisser s'épanouir. C'est effectivement une autre manière de faire de la politique.

L’Humanité : « En lisant des poèmes ? »

Jean-Luc Mélenchon. J'ai lu Victor Hugo devant 10 000 personnes pour envoyer un signal, pour répondre à ceux qui prétendait que j'étais trop intellectuel pour les gens. Un beau silence de connivence m’a accompagné, montrant que nous aimons tous les belles choses. On finira par percer la muraille. Et voilà que « l'autre » se met lui aussi à lire du Victor Hugo place de la Concorde…

L’Humanité : « Quelles seraient les mesures prioritaires à vos yeux que devrait prendre l'éventuel gouvernement de gauche dès son installation ? »

Jean-Luc Mélenchon. Il faut convoquer la constituante pour la 6ème République. Il n'y a pas plus urgent. Changer la règle politique, c'est refonder le peuple français lui-même et c'est donner de la respiration aux nôtres. Mais bien sûr l’urgence c’est de commencer par rassurer, non pas les marchés, mais les travailleurs. Ainsi, il faut des décrets de titularisation des précaires (ainsi 880 000 personnes retrouvent une perspective dans la vie qui ne s'arrête pas au mois suivant) et de plafonnement du recours au précariat dans les entreprises. Et bien entendu, l'augmentation du SMIC. Le gouvernement doit être une machine à donner la confiance au peuple français. Il faut rassurer les salariés, les gens ordinaires qui ne demandent pas des mille et des cents. Ils demandent simplement à réintégrer un cadre de civilisation où ce n'est pas la précarité qu'il emporte. Toute l'histoire de l'humanité est une lutte contre la précarité. On a inventé les institutions sociales pour nous soustraire aux rapports de force qui peuvent changer tous les jours. On a inventé l'agriculture pour ne plus dépendre de la cueillette. La barbarie du capitalisme, c'est de replonger les masses considérables d'êtres humains vers une situation anté-historique. La sphère politique ne mesure pas assez qu'une société ne peut pas vivre dans la peur permanente, la peur de ne pas avoir de travail, la peur de le perdre le lendemain, la peur du chef, la peur de mal faire car le management fonctionne sur la peur. Il faut libérer la société de la peur et de la violence de l’exploitation.

L’Humanité : « Les législatives, qui font suite à la présidentielle, sont un moment fort du rapport de forces. Allez-vous mouiller la chemise ? »

Jean-Luc Mélenchon. C'est décisif. Si les choses tournent bien pour le Front de Gauche, et qu'il y a un gouvernement de Front de Gauche, nous avons besoin de pouvoir nous appuyer sur un groupe parlementaire très fort, pas pour faire de la figuration dans l'hémicycle, mais pour porter le projet de la révolution citoyenne sur le terrain et être les agitateurs et intermédiaires. C'est notre conception de ce qu'est un parlementaire. Ce n'est pas une machine à voter avec la majorité.

Si ce n'est pas un gouvernement du Front de Gauche, mais un gouvernement socialiste, notre groupe parlementaire sera l'assurance-vie des salariés. Car il n'y aura que lui qui tiendra son programme jusqu'au bout et qui le tiendra d'une manière positive mais exigeante. Le reste, on connaît : la droite est contre tout progrès social et les socialistes ont tendance à avoir peur de leur ombre. La force d'entraînement viendra du Front de Gauche et de nulle part ailleurs. La bataille des élections législatives et le deuxième temps de l'insurrection citoyenne, après la présidentielle et avant la suite, c'est-à-dire la mobilisation populaire. Beaucoup devraient réfléchir à ce qui est en train de se passer dans notre campagne. Le Front de Gauche est en train de se transformer en front du peuple.

L’Humanité : « Prédisez-vous une sorte de mariage entre l'élan électoral du Front de gauche et des mobilisations populaires ? »

Jean-Luc Mélenchon. Quelque chose bouge en profondeur dans le salariat de notre pays qui est en train de vaincre la peur. A l’heure où nous parlons, des luttes offensives pour l'augmentation du salaire, contre des cadences infernales, contre le travail du dimanche sont conduites. Ce sont des luttes de conquête. Le Front de Gauche en est l’expression politique. Nous avons permis que ce mouvement prenne confiance en lui, non seulement syndicalement, mais politiquement. Il va donc s'élargir. De plus, si nous battons Nicolas Sarkozy, ce sera un démultiplicateur d'énergie gigantesque.

L’Humanité : « Quelle est votre dernière adresse, avant le premier tour, aux électrices et aux électeurs à deux jours du premier tour ? »

Jean-Luc Mélenchon. Je fais une invite de républicain : réfléchissez attentivement à ce qui est bon pour le pays et ne vous laissez pas embarquer par des impressions, par des combines de sondages, par des suggestions visant à vous condamner à la résignation… Et voyez que le Front de Gauche est la meilleure contribution que l'on puisse faire aujourd'hui à l'histoire de notre pays. Osez l'audace !

Entretien réalisé par Patrick Apel-Muller et Mina Kaci
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MessageSujet: Re: Très bon et grand discours de Mélenchon   Très bon et grand discours de Mélenchon Icon_minitimeMar 24 Avr - 15:56

Eh bien, les français n'ont pas osé l'audace avec Mélenchon.
Ce qui était prévisible, c'était Sarko-Hollande (le duo des comiques menteurs). Par contre, le résultat de Marine Lepen (qui se retrouve à la troisième place) ne me surprend pas. Le Front National, c'est toujours la roue de secours de la droite capitaliste en France. Comme Sarko a déçu des gens de la droite, Marine Le Pen les a vite récupéré afin de pouvoir faire gagner la droite (Sarko et sa clique) au second tour.

Le problème pour Marine Lepen, c'est que durant tous ses meeting, elle a cassé Sarko et sa politique autant que possible... et c'est ce qui n'a pas déplu pour ceux qui ont lâché Sarko. Mais voilà maintenant qu'elle leur annonce qu'ils vont devoir voter "contre la gauche" sans préciser une seconde que cela veut dire : "Voter Sarko".

J'ai l'impression que ceux-là doivent en ce moment avoir l'impression de s'être fait avoir comme des bleus ! Et ils risquent fort d'aller plutôt voter Hollande car ils n'en veulent vraiment plus de Sarko, sinon ils n'auraient pas rejoint Le Pen.

Du coup, ça va faire beaucoup de voix en moins pour Sarko (qui perdra) et Marine Le Pen passera pour une ridicule !

Ca leur fera les pieds !!!

Si c'est Hollande président, on verra bien de quoi il est capable... mais de toute manière, je crains que ni lui ni un autre n'empêchera le crash fatal qui mettra à terre un bon nombre de pays en Europe, dont la France. Un matin, on ira chercher un peu d'argent à la banque ou au distributeur, mais tout sera fermé, plus rien ne fonctionnera... et ce sera la grosse débandade, tout comme dans les pays qui sont passés par là (Argentine, etc...) ou qui sont en plein dedans (Grèce, etc...)

Alors quand ça viendra, je vous souhaite un grand courage et ne perdez jamais la foi.
Fraternellement
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MessageSujet: Re: Très bon et grand discours de Mélenchon   Très bon et grand discours de Mélenchon Icon_minitimeMar 24 Avr - 18:17

courage régis......:-) de toute façon l'un ou l'autre leur marges de manœuvres est réduite et soumise a l'europe malheureusement tout ce qui attend la france comme le reste de l'europe c'est une récession qui va ne faire que s'aggraver mais bon on se serrera les coudes :-)
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MessageSujet: Re: Très bon et grand discours de Mélenchon   Très bon et grand discours de Mélenchon Icon_minitimeMar 24 Avr - 21:23

Je suis bien d'accord avec vos commentaires et peu importe le gagnant, le résultat ultime sera le même.

Quand on regarde ça de l'extérieur (du Canada), avec ce qu'on connait des manipulations en coulisses, avec un écart de 1,45% entre les deux, Hollande à 28,63% et Sarkozy avec 27,18% je ne serais pas surpris de voir Sarkozy revenir de l'arrière et de gagner de justesse. (50.5% vs 49.5%).

Ce n'est pas l'opinion des médias, mais c'est probablement plus facile pour les pouvoirs en place de continuer avec Sarkozy... drunken

Amusez-vous bien durant le reste de la campagne...
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Vincent
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MessageSujet: Re: Très bon et grand discours de Mélenchon   Très bon et grand discours de Mélenchon Icon_minitimeMer 25 Avr - 5:33

je ne crois absolument pas a ce score de 25 % de sarkozy ! c'est nier la réalité de ce qui se passe.
et si c'est effectivement vrai, alors les outils de manipulations médiatiques sont TRES efficace
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MessageSujet: Re: Très bon et grand discours de Mélenchon   Très bon et grand discours de Mélenchon Icon_minitimeMer 25 Avr - 5:49

il faudrait vérifier les votes par internet : Neuilly / seine notamment...


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MessageSujet: Re: Très bon et grand discours de Mélenchon   Très bon et grand discours de Mélenchon Icon_minitimeMer 25 Avr - 7:07

"voir Sarkozy revenir de l'arrière et de gagner de justesse. (50.5% vs 49.5%)." c'est une possibilité,j'ai la même sensation...:-)
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MessageSujet: Re: Très bon et grand discours de Mélenchon   Très bon et grand discours de Mélenchon Icon_minitime

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