Bonjour Félix et bienvenue sur Essania.
Comprend que la plupart d'entre nous ne sommes pas insensibles à ton S.O.S et que nous compatissons à tes propres souffrances.
L'important est justement de dialoguer, de t'exprimer et d'être aussi à l'écoute des autres.
En ce qui concerne ta peur, je t'invite à lire ces paroles d'une soeur chère à mon âme, qui, je l'espère, t'aideront à surmonter tes propres craintes :
"Dans un message des Frères des Etoiles canalisé par Daniel Meurois, il y a un passage qui m‘a vite interpellée et qui est celui-ci :
“Et moi, qui suis-je au milieu de tout cela, en réalité ? De quoi ai-je peur ? (parce que les peurs sont encore là !) Pourquoi est-ce que je veux savoir de quoi demain sera fait alors que c’est dans l’instant présent que je peux réaliser la mutation qui va faire en sorte que tout ce qui s’en vient maintenant appartiendra à l’éveil de mon coeur ?"
Cela mérite une petite analyse car ce sont effectivement des questions nécessaires ; il faut savoir le reconnaître car il est important de vivre en conscience de ce que l’on est et de ce que l’on fait, et la question « Et moi, qui suis-je au milieu de tout cela, en réalité ? » vient ici à point nommé ! En effet, il faut prendre conscience de qui l'on est, de ce que l’on est, de l’énergie que l’on est intérieurement et que l’on diffuse autour de soi. Il faut oser s’observer pleinement pour découvrir qui l’on est vraiment, dans l’instant présent, afin de pouvoir apporter un changement et une évolution à notre être.
Et s’il y a bien une chose qui est nécessaire, c’est accepter d’observer ses propres craintes, ses propres angoisses. « De quoi ai-je peur ? »… A ce niveau, il y aurait tant à dire mais, par expérience personnelle, je voudrais simplement faire remarquer que lorsqu’on prend conscience de ce qui nous fait peur, dès qu’on s’en fait une idée claire et qu’on parvient à poser un visage sur ce qui nous effraie, il y a alors, curieusement, un soulagement de cette peur, ceci parce que ce n’est plus quelque chose d’inconnu pour nous, et l’on ressent à mesure que c’est quelque chose qu’on peut prendre en main et même en tirer une énergie propulsive, une forme de courage qui habite notre âme et qui nous pousse à surmonter les obstacles.
Il y a une multitude de formes de peurs et il serait difficile de toutes les aborder ici, mais il y en a une qui nous amène à la question «Pourquoi est-ce que je veux savoir de quoi demain sera fait ? »
C’est effectivement une des peurs les plus fréquentes chez la plupart des habitants de la Terre. Des siècles et des siècles de conditionnements ont conduit cette humanité à perdre la conscience du moment présent. Les uns ont l’esprit bloqué sur le passé tandis que les autres se projettent dans un futur hypothétique, mais dans les deux cas, c’est bien souvent juste à cause de ce qui a pu être négatif dans le passé ou qui pourrait l'être dans le futur.
Par exemple, prenons un homme qui se souvient d’une agression qu’il a subi 20 ou 30 ans en arrière et qui continue à entretenir ce mauvais souvenir en le revivant intérieurement comme si c’était le présent… alors que dans ce présent, il est pourtant simplement assis tranquille dans son fauteuil et rien de vraiment inquiétant ne se passe autour de lui.
Penser au passé n’est pas un mal en soi, mais uniquement si cela ne devient pas obsessionnel et surtout si c’est uniquement dans le but de régler en conscience des blessures intérieures liées à notre propre manque de pardon et de compassion. Mais entretenir régulièrement des rancunes et des haines appartenant à des choses du passé, c’est très certainement s’empoisonner progressivement avec un «arsenic subtil » qui est très mortel !
Voyez-vous où je veux en venir ? De la même manière, c’est le même problème avec les personnes qui se projettent dans le futur et qui s’en inquiètent. Là encore, penser au futur n’est pas un mal en soi et lorsqu’on a des projets, il est toujours bon de prendre quelques « mesures » à l’avance, on est bien d‘accord là-dessus. Toutefois, je rencontre souvent des personnes qui, après avoir élaboré un projet, s’inquiètent sans cesse sur le fait que ça risque de ne pas marcher, qu’il y aura peut-être des complications imprévues, etc, etc…
Et là encore, quand on observe ces personnes en train de s’inquiéter de leur avenir, on constate que dans l’instant même, il n’y a rien de dramatique qui se passe dans leur vie. Certes, il n‘en est pas toujours ainsi, je vous l‘accorde, mais en admettant que votre instant présent soit insatisfaisant, pourquoi pour autant s’obstiner à imaginer et à croire qu’il en sera toujours ainsi ?
C’est pourquoi, pour conclure cette analyse, je vous invite toutes et tous qui lisez ces lignes, à croire en vous et à comprendre qu’on a toutes et tous en nous un potentiel énorme de réalisation pour évoluer, quels que soient les obstacles que la Vie a posé sur notre chemin. Si la Vie nous confronte à des problèmes, c’est parce qu’Elle sait que nous pouvons les résoudre. Mais il appartient à chacun et chacune de s’en convaincre et de prendre la vie à bout de bras.
Alors vient la véritable liberté intérieure qui nous fait dire, du matin au soir : Oui à la Vie !
Pensées fraternelles du Cœur.
Votre soeur Myriam
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"Ce ne sont pas les chercheurs qui trouvent des idées, ce sont les idées qui trouvent les chercheurs." (Jean-Pierre Petit)
"La vie sous toutes ses formes est un cadeau. Elle est sacrée. Il n'y a aucune scission à faire entre la spiritualité et la vie dans la matière. Tout est sacré !" (Daniel Meurois - "Pionnier de l'Eveil" - Ed. Ariane)