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| LA MORT INITIATIQUE | |
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Régis Fondateur/Admin.
Nombre de messages : 5359 Age : 67 Localisation : Un petit coin de paradis sur Terre Humeur : Optimiste Date d'inscription : 05/06/2006
| Sujet: LA MORT INITIATIQUE Mar 1 Mai - 7:33 | |
| Voici la retranscription d'une conférence de 1991 de Daniel Meurois et Anne Givaudan qui avait été enregistrée sur K7 audio à l'époque et dont j'avais pris la peine de retranscrire l'intégralité avant que cet enregistrement ne soit plus disponible, et où ils nous invitent à comprendre l'appel de Shambhalla et notre cheminement à la quête du Graal par la réelle prise de conscience de notre libération : la Mort Initiatique.Daniel Meurois : Chers amis, bonjour. Le sujet qui nous rassemble aujourd'hui est celui de la Mort Initiatique, mais aussi du Graal et de Shambhalla. Quand on dit "Mort Initiatique", il y a bien sûr un terme qui retient un peu plus l'attention que les autres, c'est le terme de "mort". Effectivement, depuis un certain temps, les médias se font l'écho d'un intérêt général pour le problème de la mort parce que c'est vrai que, pour beaucoup, le problème de la mort constitue véritablement un noeud ou une pierre d'achoppement sur le cheminement. Et il est vrai aussi que le fait de parler de la mort, c'est parler de la vie, et il n'y a pas un thème que celui de la mort qui soit plus général, plus commun à tous puisque personne ne peut y échapper, cela va de soi. Vous savez, par nos écrits, que nous avons eu accès aux domaines de l'après-vie par des quantités de décorporation, ce qui nous a valu de pouvoir suivre l'itinéraire d'une âme ou des âmes en général dans ce qu'on appele l'au-delà. Je n'aime pas trop ce terme mais je l'utiliserai ici car c'est plus pratique. Or, non seulement on s'est rendu compte que la plupart d'entre nous dans le monde occidental était complètement crispée par la preuve de la mort, mais on s'est rendu compte également que, très souvent, on ne voulait pas voir le problème en face et qu'on voulait complètement le contourner. Et plus on a investigué dans ces domaines de l'au-delà par des décorporations et en approchant des êtres qu'on peut qualifier d'êtres de lumière, et plus on s'est rendu compte que, même si l'on comprend bien le phénomène de la mort, même si on accepte pleinement le processus, sa signification et sa valeur, ce n'est pas pour autant - comme le croient un peu trop facilement un certain nombre de personnes qui ont fait des recherches en ce sens - que le problème individuel, le problème de chacun, le problème de la vie 'est pour autant résolu, parce qu'il nous est apparu tout à fait clair que lorsque chacun franchit la porte de l'au-delà, il y va avec son propre psychisme, avec ses propres limitations. Donc, il est clair qu'il ne suffit pas de bien comprendre ce que peut être le problème de la mort, de bien maîtriser ou de penser bien maîtriser cette peur de la mort, pour que toutes les difficultés, toutes les tensions s'éliminent... loin s'en faut ! Il est clair, donc, que l'on conserve notre conscience comme un bagage plus ou moins lourd lorsqu'on franchit le portail de la mort, et c'est ce qui nous vaut de vous parler aujourd'hui de la Mort Initiatique. Mais auparavant, je vais laisser la parole à Anne qui vous montrera bien à quel point il faut aller beaucoup plus loin que la compréhension et, également, quil faut bien vivre sa mort physique pour que les problèmes et les crispations qui sont les nôtres s'évanouissent. Anne Givaudan : Pour illustrer ce que Daniel vient de dire, je voudrais vous parler d'une expérience que nous avons vécu il y a quelques années lors d'une sortie hors du corps. Donc, nous étions tous les deux "décorporés" et, au lieu de rejoindre les plans sur lesquels nous avions l'habitude de retrouver l'Être bleu qui nous guide sur ces plans-là, nous avons entendu sa voix qui nous demandait de rester le plus proche possible de la planète Terre et de nous diriger vers un certain lieu. Il faut dire que lorsqu'on est en décorporation, on se déplace à la vitesse de la pensée et ça n'a donc pas été un problème pour nous rendre là où il nous était demandé d'aller, et nous sommes alors arrivés sur un lieu subtil, non physique, et nous avons survolé une espèce de grande ville blanche, une ville tout à fait moderne comme on peut en trouver sur Terre, mais peut-être plus moderne encore, et, en survolant cette ville, nous avons pu apercevoir qu'il y avait des bâtiments dans lesquels on apercevait des personnes qui avaient l'air de vaquer à des occupations comme celles qu'on connaît sur Terre. Certaines personnes faisaient leurs courses, d'autres tapaient à la machine, d'autres qui portaient des attaché-caisses, d'autres qui conduisaient des voitures.... et ce spectacle nous paraissait très étrange. Donc, nous avons continué à regarder et tout cela nous paraissait curieux, mais ces personnes ne semblaient pas du tout malheureuses, elles étaient même souriantes mais il n'y avait pas de véritable joie, il n'émanait pas d'elles quelque chose de réel, de profond, de particulier, comme on peut le voir sur les plans de l'Esprit. On avait donc l'impression d'être face à des mécaniques bien huilées. Suite à cela, nous nous sommes alors rendus sur les plans où nous avions l'habitude de retrouver notre guide et nous lui avons demandé ce qu'il en était. Devant notre étonnement, il nous a expliqué que c'est un plan intermédiaire, mais un plan qui est créé de toute pièce par toutes les personnes qui ont vécues sur Terre un certain type de vie et qui n'avaient pas d'idéal particulier, qui n'avaient pas d'envie particulière, qui n'avaient pas de souhait élevé, si ce n'est de continuer la vie qu'ils menaient sur Terre, mais sans les difficultés qu'ils avaient l'habitude de rencontrer. Cela nous a laissé perplexe mais il a continué en nous disant que c'est un plan intermédiaire qui ne dure qu'un certain temps et qu'il suffirait à une de ces personnes qu'elle ait envie d'autres choses plus lumineuses pour que, immédiatement, ce monde-là s'efface à ses yeux et qu'à ce moment-là, elle rejoigne le plan de l'après-vie qui correspond réellement à son être profond et intérieur. Or, tout cela nous a quand même fait réfléchir et on s'est aperçu, effectivement, que ce n'est pas parce qu'on arrive dans les plans de l'après-vie que, immédiatement, on arrive sur les plans qui nous correspondent, que tout s'efface, qu'on oublie tout, que tout est merveilleux et que tout se passait au mieux. On s'est donc dit, en fait, que tout ce phénomène d'après-vie, que le moment de la mort se préparait bien avant sur Terre, dans la vie de tous les jours, et c'est ce qui nous vaut aujourd'hui d'aborder ce problème de Mort Initiatique. Daniel : Effectivement, je crois qu'il doit être absolument clair pour tout le monde qu'en fait, lorsqu'on franchit le portail de la mort, on projette en dehors de soi ce que l'on a au fond de son coeur. Il y a que la pensée surtout, mais aussi les émotions, créent, sur les plans sur lesquels l'âme se manifeste, des mondes qui sont un peu comme des hologrammes. Pendant toutes ces années de pratique hors du corps, nous nous sommes donc rendu compte que s'il y a un travail important à faire, c'est non seulement celui de dénouer ce noeud de la mort, mais de comprendre qu'il y a encore un noeud plus important à dénouer, celui qui, en fait, va briser le processus de la réincarnation. En effet, la Mort Initiatique, c'est ce cheminement intérieur qui va faire en sorte que nous ne serons plus contraints de retourner sans cesse sur Terre de façon à nous retrouver face à nos limitations, limitations que nous ne quittons pas une fois que nous avons revêtu les habits de notre âme. Je crois que cela est très important parce qu'on ne peut pas se fuir soi-même, on est constamment remis d'une existence à l'autre devant nos propres vérités et nos propres limitations. Bien entendu, tout cela ne nous dit pas ce qu'est la Mort Initiatique. La Mort Initiatique, il y en a qui disent que c'est tout simplement la mort de l'ego. On pourrait dire oui, effectivement, ça peut être la mort de l'ego, cet ego qui nous ré-entraîne systématiquement dans la ronde des phénomènes et des réincarnations. Mais, encore une fois, c'est le terme "mort" qui me gêne un petit peu parce que, ici, en fait, on a envie de faire mourir ou du moins on souhaite la mort de quelque chose que l'on considère comme un obstacle. Et je ne pense pas que l'on doive véritablement considérer l'ego comme un obstacle. Certains vont me dire que c'est un peu choquant parce que, tout ce qu'on essaie de faire dans des démarches dites spiritualistes visent justement à briser ce Moi-Je quotidien qui nous limite de façon incessante. Bon, il y a bien sûr du vrai là-dedans, et je ne dirais pas le contraire, mais je crois aussi qu'on ne doit pas complètement considérer cet ego, ce "moi-je" quotidien, comme un ennemi mais plutôt comme un outil, qui est un moyen-terme entre notre être supérieur, l'Esprit, et notre corps avec lequel cet Esprit peut agir dans la matière. Je voudrais, à ce propos, assimiler un petit peu l'ego à l'âme. C'est important, je crois, de faire la distinction entre l'Âme et l'Esprit. Depuis cinq siècles, on mélange parfois les deux dans notre civilisation judéo-chrétienne parce qu'il y a eu tout un tas de textes vers la Renaissance qui ont prêté à confusion. Je crois que l'âme est, à l'esprit et au corps, ce que l'aube est à la nuit et au jour. C'est-à-dire, c'est un moyen-terme, un médiateur, de façon à ce que l'Esprit puisse expérimenter sa propre divinité et puisse réaliser son origine à travers des mondes d'expérience. Bon, c'était une petite paranthèse mais il était important de la faire parce qu'il faut respecter, je crois, et non pas vouloir absolument détruire complètement cet outil qui est indispensable à notre principe spirituel pour, vraiment, aller à sa propre rencontre. Cet ego, on pourrait dire aussi que c'est l'âme-personnalité, c'est-à-dire la projection de notre conscience inférieure dans un monde de matière qui va avoir la propriété d'engranger, d'emmagasiner un certain nombre d'expériences, pour les renvoyer ensuite à son principe initial. Alors, la Mort Initiatique, c'est le fait de transcender, sublimer cet ego plutôt que de le mettre complètement à l'écart ou de le mépriser. Mais je voudrais faire aussi une petite différence entre la Mort Initiatique qui est un état qui dure véritablement et le phénomène d'illumination passager que l'on découvre dans toutes les grandes traditions et qui est souvent assimilé à des phénomènes d'extase ou de transport mystique, ou encore à des montées de kundalini. Toutes ces choses, bien sûr, constituent des phases importantes dans la vie d'une personne qui a une démarche intérieure authentique. Mais, ce ne sont jamais que des moments qui ne durent pas, ce sont des moment qui sont comme des jalons importants, capitaux, mais tout cela n'est pas la Mort Initiatique. En fait, ce sont de petites morts initiatiques, mais ce ne sont pas des états d'illumination totale qui nous permettent de franchir une bonne fois pour toute la porte qui ne nous ramènera plus à nous réincarner. La Mort Initiatique est à rapprocher de ce que, par exemple, les initiés égyptiens avaient la possibilité de vivre dans la Grande Pyramide, lorsqu'ils se faisaient enfermer pendant trois jours et trois nuits dans ce fameux sarcophage. C'était une cérémonie pendant laquelle le principe egotique, l'âme-personnalité, quittait le corps physique pour s'unifier, pour rejoindre leur origine divine, leur esprit, dans des mondes purement de lumière. Bien entendu, il n'est plus question de cela aujourd'hui et on verra pourquoi un peu plus loin, mais je tenais à faire cette parenthèse. (suite ci-dessous)
Dernière édition par Régis le Mar 22 Nov - 10:41, édité 5 fois | |
| | | Régis Fondateur/Admin.
Nombre de messages : 5359 Age : 67 Localisation : Un petit coin de paradis sur Terre Humeur : Optimiste Date d'inscription : 05/06/2006
| Sujet: Re: LA MORT INITIATIQUE Mar 1 Mai - 7:38 | |
| Anne : On pourrait dire aussi que c'est un dépassement de la vision humaine pour avoir accès à un plus grand état de conscience, en s'apercevant que nous sommes les acteurs d'une vie, que nous avons une personnalité mais que, dans la vie suivante, cette personnalité ne sera plus du tout la même, idem pour le corps physique. Et aussi, que la morale que nous suivons, enfin tout ce qui nous crée à un moment donné un obstacle, une barrière, comme, par exemple, la civilisation dans laquelle nous sommes, ou comme, pour certains, la religion qui peut devenir également une barrière, que tout cela, donc, ne sont que des phénomènes d'un moment et d'une vie.
Or, nous nous sommes aperçus que lorsqu'une personne vient de quitter son corps et de mourir à la Terre, il y a une lecture de vie particulière qui se déroule de la naissance jusqu'à la mort, avec les détails les plus précis, et on s'aperçoit alors que ce que l'on retient et qui a de l'impact, ce n'est pas tout ce que l'on a eu ni même le savoir qu'on a emmagasiné, ce n'est pas tout ce que l'on a conjugué sur Terre au verbe Avoir, Tout cela devient à cet instant-là complètement futile, anodin, et ce qui reste sur l'écran de notre âme, ce qui créera un impact et nous permettra de faire le point, ça va être tout ce qu'on aura fait au niveau des paroles, au niveau des actes, au niveau des pensées, à la fois pour aider ou, au contraire, pour enfoncer les personnes avec qui on était en relation. Et c'est uniquement à partir de ces points précis que l'on va retrouver les cartes qui vont nous permettre d'aller vers une nouvelle étape.
Donc, on s'aperçoit que tout ce qui a fait de nous ce qu'on croyait être nous, ça n'a été que quelque chose d'illusoire, quelque chose à dépasser, ou du moins, quelque chose qui a bien servi pendant un bon moment mais dont il faut absolument se détacher.
Et on s'aperçoit aussi que la Mort Initiatique, ce n'est pas du tout quelque chose d'un peu subtil, du domaine du rêve, mais que, au contraire, on a, à ce moment-là, des sensations qui sont décuplées - un peu comme dans le voyage astral - et, au contraire du rêve, c'est quelque chose qui est encore plus pointu, plus réel que ce que l'on peut vivre dans la vie de tous les jours, actuellement.
D'accord, intellectuellement, on sait bien que c'est l'Esprit qui donne naissance à l'âme, et que c'est l'âme qui donne naissance au corps, mais ce qu'il faut absolument, c'est arriver à intégrer cette notion intérieurement et profondément, pour pouvoir justement, dans la vie de tous les jours, acquérir ce détachement qui, petit à petit, va nous permettre, au moins, de toucher du doigt cette Mort Initiatique.
Daniel : Le but, en fait, c'est de rendre fluide la communication entre notre principe divin, spirituel, et notre réalité matérielle. Alors, il évident, comme je le disais toute à l'heure, que si l'on considère ce moyen-terme qu'est l'âme ou l'ego comme un obstacle, eh bien, cette fluidité ne pourra pas s'opérer. Il est évident que si l'on considère l'âme ou l'ego comme véritablement l'ennemi à abattre et que l'on se raidit contre cet ego, ça revient à "sortir un glaive", et qui sort un glaive provoque une levée de boucliers en face ! Donc, plus on se crispe contre certains principes qui sont en nous, et plus on va renforcer cette crispation.
Alors, je crois que l'une des grandes chances de notre époque, c'est justement de pouvoir commencer à approfondir tous ces domaines en en parlant de façon la plus libre possible. Nous avons cette chance de pouvoir faire un pas vraiment sérieux vers cette propre prise de conscience, vers une possibilité de maîtrise de ce que nous sommes en réalité.
Alors, on pourrait se dire aussi que tout cela est bien, mais que, finalement, ce n'est peut-être qu'une idée complètement utopique, cette Mort Initiatique. Peut-être que la Réincarnation existe vraiment, mais peut-être aussi qu'après tout, on est condamné sans cesse à revenir sur Terre et à se retrouver face à des limitations qui n'en finissent pas.
Effectivement, nous pourrait le penser, et nous aurions pu, Anne et moi-même également le penser, si nous n'avions eu le bonheur et aussi la charge d'effectuer un voyage, en 1981, dans les contreforts de l'Hymalaya, au Laddack précisément, à partir duquel, au cours d'une décorporation, nous avions approché l'univers de Shambhalla. On ne va pas vous faire aujourd'hui une conférence sur le thème de Shambhalla, néanmoins, je dois quand même en parler parce que ça me semble extrêmement important en tant que témoignage dans le domaine de la recherche de cette Mort Initiatique.
En ce qui nous concerne, nous pouvons véritablement témoigner que la Mort Initiatique, que le fait de briser la chaîne des réincarnations, donc de se trouver face à soi-même, de réaliser notre être divin, n'est pas utopique, puisque nous avons rencontré, dans le monde de Shambhalla, des Êtres qui étaient passés une fois pour toute par le portail de la Mort Initiatique et qui avaient complètement réintégrés leur Être originel. Et ces Êtres vivent sur un plan éthérique, le monde de Shambhalla est essentiellement éthérique, ce qui ne veut pas dire que ce soit un monde flou, cotonneux. Vous savez, lorsqu'on est projeté astralement ou en décorporation dans un univers de ce type, eh bien, ce que l'on y voit est extrêmement concret. Lorsqu'on y voit un bâtiment, un arbre, des êtres, ils sont tous aussi concrets que peut l'être cette table.
L'éthérique, c'est tout simplement de la matière, une matière identique à la nôtre, mais qui vibre sur une autre fréquence vibratoire. C'est un peu comme si nous tous ici vivions sur une longueur d'onde type grandes ondes Europe1, et puis, en modifiant quelque chose en nous, brutalement ou progressivement (plutôt), on va capter le monde en modulation de fréquence. Donc, on va parvenir à une autre perception de la réalité, une perception beaucoup plus fine, où l'on aura conscience d'une infinité de choses différentes et beaucoup plus belles.
Donc, nous avons pu entrer en contact avec ces Êtres qui ont véritablement réussi à réintégrer leur identité primitive. Et ces êtres nous ont chargés de bien faire savoir à tous ceux qui voulaient bien s'intéresser à ce problème, qu'ils n'étaient pas des espèces de supermans qui, sur une espèce de nuage, tiraient depuis des centaines milliers d'années les destinées de la planète Terre. Ils nous ont bien fait comprendre qu'ils avaient été des humains en tout point semblables à nous et qui avaient eu le courage et pris la décision d'aller jusqu'au bout de leur résolution. Et pour cela, ils n'ont pas voulu rejeter la matière de leurs corps, en disant "c'est pas beau, c'est sale, c'est ci, c'est ça". Non, ils l'ont au contraire complètement anobli par la force de leur volonté, de leur esprit et de leur amour.
Et ils nous disent "Ce chemin que nous voulons vous indiquer maintenant, ce chemin qu'un plus grand nombre commence de plus en plus à pressentir et à voir de plus en plus précisément, eh bien, ce chemin, nous l'avons parcouru avant vous et vous êtes capable maintenant, de plus en plus consciemment, de l'emprunter. Et ce chemin, c'est celui qui va vous amener vers votre propre mort initiatique, vers la dissolution de vos limitations et de vos noeuds."
Je tiens à dire que les Êtres qui peuplent cet univers et qui mènent une action absolument extraordinaire pour l'éveil des consciences, sont des êtres que toutes les grandes traditions de la Terre appellent des Maîtres de Sagesse ou des Maîtres ascensionnés, voire aussi des Boddhishatva ou des Avatars. Ce sont principalement des Êtres de lumière de cette envergure.
Maintenant, quel est le but exact des Êtres qui peuplent ce monde. Je n'ai fait que l'effleurer et je vais laisser Anne en parler.
Anne : Oui, des buts, certainement que ces Maîtres de Sagesse en ont plusieurs, mais parmi ceux qu'ils ont bien voulu nous faire connaître, ils nous ont dit d'une part qu'ils souhaitaient être de plus en plus connus parce qu'ils ont fait pendant très, très longtemps, un travail souterrain, à la fois dans les conscience et au niveau planétaire, et que maintenant, la planète et les hommes sont arrivés à un moment où ils sont capables d'avoir une véritable collaboration avec les Maîtres de Sagesse, de façon à ce qu'il puisse y avoir un travail de lumière conscient et intense sur la planète Terre.
Ce qu'ils souhaitent aussi, c'est d'arriver à faire en sorte que l'homme puisse passer le cap d'un certain virage, parce que, d'une part, ils nous ont bien montré que les êtres humains, en général, étaient arrivés essentiellement à développer leur troisième chakra. Ce chakra est un centre d'énergie qui régit notamment l'émotivité, les pulsions, et, actuellement, la Terre dans son ensemble - on parle bien sûr d'une moyenne - réagit au niveau de ce troisième chakra, c'est-à-dire au niveau de ses pulsions, au niveau de son émotivité. Et leur souhait, c'est que l'humanité puisse maintenant passer au niveau du quatrième chakra, le chakra cardiaque, le chakra du Don, du Service, le chakra qui développe l'émotion d'amour inconditionnel,non pas l'amour de l'émotivité mais véritablement l'amour de l'humanité, l'amour de toutes les parcelles de ce qui peut vivre à la surface de la Terre, l'Amour avec un grand A.
Ils souhaitent donc cela, d'une part parce que cela fait partie de l'évolution de l'être humain en général, mais parce que, aussi, ce quatrième chakra est à la croisée des chemins, c'est un peu comme une croix, il est le pont entre toutes les énergies que l'on reçoit au niveau cosmique et toutes les énergies telluriques qui montent de la planète Terre. Et pour que ces énergies puissent circuler, pour que le corps puisse être harmonieux et que les différents corps subtils puissent réagir de façon harmonieuse, et non être toujours en tiraillement comme ils le sont actuellement, il faut que ce quatrième chakra puisse s'épanouir de façon tout à fait harmonieuse et naturelle.
Ils le souhaitent également parce que la Terre, on le dit de plus en plus souvent, est un être vivant, mais on peut penser qu'on dit cela parce qu'il y a de la vie sur elle, mais on s'est aperçu, lors de décorporation, qu'effectivement, la Terre est un être vivant au même titre que l'être humain ; c'est-à-dire qu'elle a aussi des nadis, des chakras, une évolution, qu'elle passe par des âges différents, de l'enfance à l'adolescence et de l'adolescence à l'âge adulte, et qu'actuellement, elle est arrivée à un tournant extrêmement important pour elle, et que ce virage va amener ce que l'on appele l'éthérisation de la Terre. Ceci ne veut pas dire que, tout d'un coup, la planète va devenir quelque chose d'un peu flou et qu'on ne saura plus très bien où l'on en est.
Mais ça signifie que, petit à petit, la planète va vibrer sur un plan plus subtil et ce n'est pas d'un jour à l'autre que le phénomène arrive, il a déjà commencé et on s'en aperçoit, d'une part, parce qu'il y a plus d'agressivité d'un côté, il y a de moins en moins de gens tièdes, il y a plus de maladies, il y a plus de problèmes terrestres en général, mais d'un autre côté, sur un plan tout à fait lumineux, il y a en même temps beaucoup plus d'énergie subtile ; c'est-à-dire que chaque être humain commence à redécouvrir en lui des énergies qui autrefois étaient complètement endormies. Par exemple, il y a des personnes qui commencent à avoir de la clair-audience, de la clairvoyance, d'autres ont une intuition qui se développe de plus en plus, d'autres encore s'aperçoivent qu'elles sont douées pour les soins, ou qui arrivent à aider davantage alors qu'avant elles ne le pouvaient pas, ou bien d'autres qui sont douées pour des matières artistiques alors que tout cela était complètement endormie jusqu'alors.
Tout cela, ce sont des signes qui font partie de l'éthérisation de la Terre. On s'aperçoit également chez les enfants qu'ils arrivent rapidement à voir l'aura, alors qu'ils n'ont jamais appris, ou bien qui arrivent à avoir des intuitions ou des perceptions très particulières. Tous ces évenements-là font également partie de l'éthérisation de la Terre, et c'est justement un des buts des Êtres de Shambhalla pour que nous puissions arriver nous aussi à composer avec cette éthérisation de la Terre.
Daniel : Il y a des personnes qui nous disent que l'éthérisation, c'est bien beau mais le fait que l'on puisse peut-être plus que jamais, secouer les coquilles de notre ego, ca va bien à dire, mais cette éthérisation, on ne sait pas trop ce qu'elle amène parce que, il suffit de regarder les informations tous les jours, pour avoir l'impression au contraire que la Terre est en train de sombrer dans une espèce de crise qui pourrait bien lui être fatale.
Bon, c'est exact, mais je crois qu'il suffit de prendre un exemple tout simple pour se rendre compte ce qui se passe actuellement et à quel point nous sommes à un carrefour qui va nous permettre - du moins si nous le voulons réellement - de nous secouer une bonne fois de notre torpeur.
Prenons l'exemple d'un spot ou d'une autre source lumineuse importante. Si je projète cette source lumineuse puissante sur un objet bien opaque, plus mon spot sera puissant, plus l'ombre portée par ce spot sur l'objet sera forte. Ce qui veut dire que, plus on a une source lumineuse qui est importante sur Terre, plus on va avoir la réaction d'ombre importante. Donc, il est tout à fait logique qu'actuellement, on est un affrontement assez fort à ce niveau-là.
Evidemment, celles qui font toujours le plus de bruit, ce sont les forces de l'ombre, cela va de soi. Il est évident aussi que s'il y a des forces de l'ombre en nombre important, ca va appeller, dans un autre sens, un apport en énergie lumineuse extrêmement forte. Or, ce que nous voudrions vous faire comprendre, c'est qu'actuellement, il y a de moins en moins, finalement, de tiédeur sur Terre. Je crois que cela paraît de plus en plus net, chacun est en train de prendre des positions de plus en plus tranchées.
Là, également, je crois qu'il faut se méfier de ce que cela peut sous-entendre et il faut également se méfier des noeuds de l'ego que cela peut provoquer.
(suite ci-dessous)
Dernière édition par Régis le Ven 28 Juin - 11:40, édité 8 fois | |
| | | Régis Fondateur/Admin.
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| Sujet: Re: LA MORT INITIATIQUE Mar 1 Mai - 7:41 | |
| Daniel : Le but de cette conférence, ce n'est évidemment pas de vous prouver qu'il y a quelque part sur Terre, à Shambhalla, des êtres qui sont passés par le portail de la Mort Initiatique, ce n'est pas de vous dire que, après tout, on pourrait peut-être recueillir des informations plus précises et qu'il faudrait donc monter un expédition jusque là-bas, quelque part, du côté du désert de Gobi - notez bien que ça paraît bête de le dire mais il y en a qui l'ont fait et qui se sont plantés, on se doute bien de la raison, c'était essentiellement des gens qui travaillaient au niveau de leur ego et qui voulaient absolument chercher du sensationnel et des pouvoirs.
Mais il ne s'agit absolument pas de cela, c'est évident. Mais le but de notre conférence, c'est, en toute modestie, apporter un petit peu notre contribution pour éveiller un peu plus en chacun le principe de Shambhalla, qui est un principe d'amour absolu, d'amour inconditionnel et aussi de volonté d'incarner cet amour dans la matière.
Il est évident que l'on ne va pas vous apporter des recettes ou des méthodes pour tout cela, et on verra pourquoi tout au long de cette conférence. On ne veut pas non plus vous apporter une vérité toute faite, le fait de dire "il y a quelque chose de bien beau du côté du désert de Gobi et on va essayer d'appliquer à la lettre tout ce que ces Êtres nous disent et on va avoir une espèce de solution".... Non, ce n'est pas absolument pas ça.
On voudrait au contraire que chacun s'en réfère à lui-même et essaie véritablement, dans son propre univers, de se prendre à bras le corps pour se travailler à la base. On voudrait, en fait, que chacun prenne conscience que c'est maintenant, peut-être plus que jamais, qu'il convient d'accélérer sa marche vers sa propre Mort Initiatique, en ralentissant progressivement (ce qui ne veut pas dire lentement) la respiration de son ego - cet ego qui nous entraîne dans une ronde apparemment sans fin, la ronde des phénomènes, qui est un mouvement centrifuge qui nous éloigne de notre centre, de notre coeur, de notre principe spirituel.
Alors, quand on parle de notre centre, ça fait évidemment penser à un enseignement qui est donné par toutes les grandes traditions du monde et qui nous dit "Cherchez la vérité, la vérité est en vous, elle est dans votre propre centre". La plupart du temps, on est tous d'accord mais on se dit que c'est tout de même une figure de style, une allégorie, c'est quelque chose de poétique pour dire qu'on ne doit pas s'éparpiller.
Cela peut être vrai dans un certain sens, mais je dois dire aussi que la pratique de lecture d'auras pour des buts thérapeutiques, nous a permis de comprendre que l'on pouvait voir cela d'une façon plus concrète. Effectivement, lorsqu'on fait une lecture d'aura sur une personne, on se rend compte qu'il n'y a pas une aura mais des auras, et que chacune des auras correspond à une des réalités de notre ego. Il y a aussi d'autres auras qui se rapportent à des réalités non égotiques mais là c'est autre chose.
Je vais donc vous les citer : il y a l'aura éthérique, l'aura astrale - qui est l'aura émotionnelle -, l'aura mentale, l'aura causale, et ainsi de suite... Or, on se rend compte que chacune de ces auras - qui forment comme une coque qui englobe le corps physique - sont souvent confondues avec les corps du même nom. C'est-à-dire qu'on ne doit pas confondre une aura éthérique et un corps éthérique, une aura astrale et un corps astral, une aura mentale et un corps mental, pour la bonne raison que c'est le corps qui diffuse ces auras, chacun des corps du même nom est intérieur. Par exemple, notre corps astral, bien qu'il émane de façon extérieure à notre corps physique,dans son état incarné, il est à l'intérieur de notre corps physique, et notre corps mental est lui--même à l'intérieur du corps astral, et ainsi de suite.
En fait, nous sommes faits un peu comme des poupées gigognes et cela va jusqu'à notre sixième corps subtil qui, lui, est situé à la racine même de notre corps. Donc, vous voyez que nous possédons, non pas un petit quelque chose au creux de notre poitrine, non pas un petit principe flou, mais la totalité de notre univers qui se confond elle-même dans le Cosmos tout entier. Nous avons l'univers en nous et notre propre réalité, notre propre mort initiatique, ça va être un cheminement qui va faire que l'on va aller à notre propre rencontre, que l'on va aller jusqu'au fond de nous-même... et non pas dans la périphérie, on ne va pas s'expanser indéfiniment, mais, du moins, si on expanse la lumière, eh bien ça va ramener cette lumière de plus en plus profondément en notre propre centre premier.
Anne : Chez ceux qui cherchent, on a toujours le même type de question : comment faire ? Que conseillez-vous ? Est-ce qu'il y a des écoles particulières ? Est-ce qu'il y a des maîtres qui pourraient être plus valables que d'autres ? Que sont devenus les enseignements et les initiations d'autrefois ?
En fait, certains ont l'impression qu'actuellement, on a moins de chance, moins de possibilités qu'on en avait autrefois, et que l'initiation n'est plus ce qu'elle était. En fait, ce qu'il faut bien se rendre compte, c'est qu'effectivement, des écoles il y en a, des écoles qui sont tout à fait utiles, mais il y a aussi un autre phénomène qui est en train de se passer, c'est que l'initiation - si l'on peut s'exprimer de cette façon, est descendue dans la rue. Elle n'est plus la propriété de certaines personnes qui ont fait des recherches particulières, mais elle peut aussi se trouver dans la vie de tous les jours. Elle peut se trouver lorsqu'on est sur un quai de gare, à son travail, lorsqu'on est en train de faire une chose, en apparence, banale.
Quand on nous parle de maîtres, on se dit que le maître le plus grand que l'on puisse avoir, c'est déjà notre vie quotidiene et qu'à travers celle-ci, on a des quantités de maîtres que l'on croise tous les jours. Lorsque vous vous trouvez dans votre travail face à une personne qui peut se montrer agressive, ou qui vous pose certains problèmes, eh bien on peut la remercier en tant que maître, parce que c'est une personne qui va vous apprendre peut-être la compassion, la tolérance, qui va vous apprendre également à canaliser d'une certaine façon vos émotions, si vous comprenez bien pourquoi cette personne est face à vous.
De la même façon, pour ceux qui ont des animaux chez eux, ceux-ci peuvent être aussi des maîtres à leur niveau, parce que lorsqu'un animal fait quelque chose, il le fait complètement et entièrement, c'est-à-dire qu'il est entièrement dans le moment présent. Et cela aussi fait partie des leçons de la vie quotidienne.
Une plante peut aussi être, de la même façon, un enseignant. Donc, tout ce que vous faites dans la vie quotidienne peut être source d'enseignements et les êtres que vous rencontrez ne sont jamais des êtres que vous rencontrez par hasard, les circonstances dans lesquelles vous êtes ne sont jamais des circonstances qui sont dues au hasard, mais ce sont des circonstances bien précises pour vous mettre, à un moment donné, face à vous-même, face à un point, face à un noeud, face une difficulté, et, suivant la façon dont vous allez réagir face au problème que vous avez rencontré, vous pourrez ou non dénouer le noeud, et jusqu'à ce que ce noeud soit dénoué, vous allez rencontrer non pas la même difficulté, mais au moins le même type de difficulté.
Ce qui veut dire que la vie de tous les jours est un maître extraordinaire et que les gens que vous rencontrez tous les jours sont des gens et des enseignants extraordinaires, consciemment ou non, cela n'ayant en fait pas grande importance.
Il y a aussi autre chose : beaucoup de personnes nous disent qu'actuellement, dans cette vie-ci, on rencontre des tas de problèmes, dès qu'on en a fini avec une difficulté, il y en a une autre qui apparaît, et ainsi de suite... Eh bien, il faut se dire que, de la même façon que notre planète est arrivée à un virage particulier, nous sommes nous-mêmes arrivés dans cette vie à un virage particulier et qui nous donne la chance de régler les contentieux qu'on n'a pas voulu ou pas pu régler dans d'autres vies.
C'est un peu comme une personne qui, à un moment donné, lors d'une vie, ferait des rencontres, connaitrait certaines joies et certaines difficultés, aurait des relations parfois faciles, parfois difficiles, et qui se serait, lors de ces relations difficiles, créé un premier noeud qu'elle n'aurait pas eu le temps de défaire au moment de sa mort et qui se serait dit : "Tant pis, ce noeud-là, je le règlerai un peu plus tard". Et puis, de vie en vie, comme ca, certains noeuds, certains problèmes s'accumulent, et on attend toujours pour les régler en se disant qu'on les règlera plus tard. Puis arrive le moment de la mort, où l'on passe à l'après-vie, et les noeuds sont toujours là, on retrouve les mêmes personnes, sous des identités différentes certes, mais on retrouve également ces tensions que l'on a en soi, les problèmes qu'on avait avec ces personnes, car, évidemment, si on n'a pas résolu ces problèmes, ils ne vont pa s'effacer parce que la mort est arrivée. Donc, en fait, cette vie nous donne la chance d'avoir un certain type de difficultés, mais qui ne doivent pas être considérées comme des punitions, car il n'y a personne qui punit, il n'y a pas de difficultés qui soient là pour vous entraver mais, au contraire, qui doivent être considérées comme des marches, des tremplins, à la fois vers un grand soleil - que l'on peut considérer comme extérieur si l'on veut - mais, en même temps, des marches qui vont permettre vraiment de descendre au plus profond de soi-même.
Donc, ces difficultés sont aussi des enseignants, des maîtres, et sont aussi à remercier pour l'occasion qu'elles nous donnent de grandir encore et de comprendre ce qu'on n'a pas voulu comprendre. Dans cette vie, on a donc vraiment cette chance de pouvoir dénouer des tas de noeuds qu'on a laissé en arrière, de façon à pouvoir par la suite arriver à un état d'être complètement nouveau, qui va nous permettre de travailler, non plus pour nous, pour arriver à évoluer et à nous débarrasser d'un tas de choses, mais pour l'ensemble de l'humanité. A ce moment-là, on aura effectivement passé un cap.
Daniel : Bien entendu, en disant cela, on ne nie absolument pas l'importance et l'utilité, la justesse de travail d'un certain nombre d'écoles initiatiques, mais on voudrait insister surtout sur le fait que c'est chaque instant qui compte dans notre vie, il n'y a pas de moments réellement privilégiés, chaque moment est un moment privilégié en soi. Il y a des gens qui nous disent "De toute façon, ma voie c'est la méditation, la prière, etc...". Bon, c'est très bien, si l'on arrive à trouver un quart d'heure ou un heure pour méditer ou prier par jour, c'est extrêmement positif, on ne peut pas dire le contraire, parce que la force du coeur, la force de l'esprit peuvent se manifester et agir bien concrètement dans notre monde.
Mais, aussi, je crois qu'il ne faut pas perdre de vue que les actes anodins, comme le fait de laver la vaisselle, de brosser le parquet, de scier du bois, etc..., tout ces actes peuvent devenir des actes spirituels, c'est-à-dire des actes qui génèrent la lumière par la façon dont nous allons les accomplir.
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| | | Régis Fondateur/Admin.
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| Sujet: Re: LA MORT INITIATIQUE Mar 1 Mai - 7:46 | |
| (Note du Régis : dans le texte qui suit, n'étant pas sûr de l'orthographe du nom de certaines pierres citées par Daniel, je les écrirai selon leur phonétique)
Daniel : On doit tout d'abord dire, avant de poursuivre, que le Graal en tant qu'objet n'est pas l'apanage uniquement de notre civilisation judéo-chrétienne. En effet, généralement, quand on dit "Graal", on pense uniquement à l'objet qui a servi à Joseph d'Arimathie pour recueillir le sang du Christ sur la croix. Mais on s'aperçoit que cet objet là n'est pas le seul, c'est-à-dire il n'y a pas qu'un Graal mais des Graal ; que ce soient des coupes ou des pierres, ou des coupes taillées dans la pierre... peu importe. Mais il y a toujours eu, dans toutes les grandes civilisations, des objets qui ont eu la même fonction, celle de dynamiser complètement des êtres et des lieux.
Cet objet, en Asie, on l'appele parfois la pierre Numbou ou la pierre Shintamani ; au Moyen-Orient, on l'appelait le Gor-Al ; en Amazonie, on l'appelle la Déesse Verte ; chez les Celtes, il était question du fameux Chaudron Magique - là, c'est un peu différent mais c'est toujours le même principe. Donc, quand on étudie tous ces objets qui font penser au Graal, on s'aperçoit que leur rôle est, dans un premier temps, de dynamiser des êtres qui sont prêts à se réveiller et à agir pour l'humanité, mais aussi et surtout, de dynamiser des lieux qui sont propres à créer, plus que d'autres encore, des véritables rassemblements d'individus qui veulent agir pour la lumière.
Je crois que le fait que ces lieux existent est plus manifeste à notre époque, du fait de cette facilité d'échange et de communication qui est le propre de notre civilisation du vingtième siècle. Effectivement, il y a, on peut dire depuis des millénaires, un certain nombre de lieux qui ont servi d'aimants, ou du moins de points d'appel, de lieux de rassemblement à des êtres qui ont donné des grandes impulsions à la vie spirituelle à la surface de notre planète et qui ont été, en quelque sorte, vraiment décisifs.
Je prend l'exemple de la France : il y a, entre autres,toute la région de l'Ariège, autour de Montségur, et du côté de Rennes en Bretagne, il y a, cela va de soi, cette fameuse forêt de Paimpon, qui était l'ancienne forêt de Brocéliande. Tous ceux qui vont dans ces endroits ne peuvent pas s'empêcher de constater qu'il s'y passe encore quelque chose, on ne sait pas pourquoi mais il y a une énergie qui est bien spécifique et qui, actuellement encore, crée spontanément des rassemblements. Il y a un lieu en Dordogne - tout autour des grottes de Lascau - qui est particulièrement typique, car c'est un lieu où des centaines de personnes de tous les horizons se sont retrouvées là sans même savoir pourquoi. En Alsace du côté du Mont Sainte Odile, c'est la même chose, actuellement il y a des rassemblements spontanés de gens qui commencent à se découvrir.
Tout cela nous fait vraiment penser que ces endroits sont véritablement comme des points d'acupuncture, des nadis ou des chakras de la Terre, et ça nous ramène encore à ce que Anne disait tout à l'heure, à savoir que la Terre est véritablement un être vivant, dans tout ce que l'on peut imaginer de vivant, c'est-à-dire ce n'est pas simplement une réalité vivante sur un plan écologique, par exemple, mais qu'elle a également un corps éthérique, un corps astral, un corps mental, ect...
Donc, elle a des nadis, et chaque fois qu'un objet comme le Graal - qui est de nature purement spirituelle - est déposé ou passe par un lieu, ça dynamise complètement ce lieu de façon à ce que les êtres qui vont passer par là, ou qui vont être appelés par cette énergie, prennent un peu plus conscience des racines et soient en mesure d'apporter leur concours dans une action pour, justement, anoblir complètement l'univers dans lequel nous vivons.
Alors, peu importe que l'on accorde foi à la réalité du Graal en tant qu'objet, peu importe également que l'on accorde foi à la réalité tangible de l'univers qu'est Shambhalla, je crois que ce qu'il ne faut quand même pas perdre de vue, c'est que le Graal, c'est vraiment le résultat, le but de la Mort Initiatique. Le Graal que l'on doit bien comprendre, c'est l'état de conscience d'amour inconditionnel, l'état de conscience que l'on découvre vraiment au bout du chemin de Shambhalla, qui est, en définitive, le chemin de nos propres limitations.
Le chateau du Graal dont on parle dans toutes ces légendes de la Table Ronde dans le fameux cercle arthurien, eh bien, ce n'est jamais que Shambhalla même, c'est-à-dire cet état de concience avec notre étincelle divine. C'est l'état de conscience complet avec ce que nous sommes ; donc, aller à la rencontre du Graal, c'est tout simplement aller, non pas à la découverte d'un objet, mais à la rencontre de ce que nous sommes réellement. Le message de tous les grands maîtres spirituels qui ont foulé le sol de notre planète jusqu'à présent, eh bien, c'est cela, ni plus ni moins, au-delà de tous les dogmes qu'on a pu bâtir autour d'eux et dont il faut bien prendre conscience aujourd'hui que ce sont généralement que des dogmes qui sont à dépasser.
Avant d'approfondir et d'aller un peu plus loin, je voudrais citer une anecdote qui est assez significative. En 1990, nous étions allés à Genève pour donner une conférence sur le thème de Shambhalla, et à la fin de cette conférence, une personne est venue nous voir, nous expliquant qu'elle connaissait bien l'Hébreu , et elle nous a dit ceci : "Ce Graal dont vous parlez et ce nom de Shambhalla, ça évoque tout à fait pour moi la Jérusalem céleste, qui, en fait, représente vraiment la même force intérieure, le même coeur d'amour que nous avons chacun au creux de notre poitrine et que nous devons absolument rejoindre après tout un cheminement de vie en vie. Et il y a un mot en Hébreu qui veut dire "Jérusalem céleste", et ce mot se prononce "Shimbouloum" !"... (Note : le mot est écrit phonétiquement)
Avouez que c'est tout de même intéressant et ça doit bien nous faire réfléchir sur cette tradition primordiale que l'on retrouve vraiment d'un bout à l'autre de la Terre, d'une civilisation à une autre, d'une religion à une autre, même si ces religions ne veulent pas reconnaître que, dans le fond, elles disent toutes exactement la même chose.
Anne : Alors, comment faire pour aller un peu plus vers ce chemin de lumière ? Eh bien, il y a une solution : celle qui serait de mourir à nous-même et, petit à petit, de développer en nous ce qu'on appelle "l'amour inconditionnel", mais l'amour inconditionnel, c'est quelque chose de très vaste, comment le définir, comment arriver à le cerner ?
Bon, on peut déjà faire un espèce de définition à l'envers, en disant ce qu'il n'est pas. On peut dire, déjà, que ce n'est pas un état d'émotivité ; ce n'est pas non plus un état de béatitude naïve ; ce n'est pas non plus ce qu'on appele le laisser-aller, c'est-à-dire le contraire du lâcher-prise (on verra ça un peu plus loin) ; ce n'est pas une bonté qui est à la limite de la faiblesse, et ce n'est pas non plus de l'indifférence sous prétexte de détachement - parce qu'il y a beaucoup de personnes qui pensent que le détachement, c'est de l'indifférence par rapport aux autres, alors que le détachement, c'est tout-à-fait l'inverse.
Il y a aussi des personnes qui nous disent : "Mais moi, je ne sais pas aimer, c'est quelque chose que je ne connais pas, que je n'arrive pas à faire, alors est-ce qu'il y a des solutions ?"
Ce qu'il faut se dire, c'est que l'amour inconditionnel, ce n'est pas un don, c'est quelque chose qui se cultive dans la vie de tous les jours, à chaque minute. C'est un peu comme le sourire, peut-être que la première fois, on aura un sourire crispé, la deuxième fois il sera un peu plus détendu, et la troisième fois, on arrivera à sourire complètement. On naît tous avec l'amour inconditionnel au fond de soi, mais il faut arriver à le réveiller, et c'est le réveiller qui demande un travail et une attention de tous les jours, qui demande de prendre sur soi tous les jours. Donc, ce n'est pas quelque chose de spontané qui, un jour de grand soleil, va vous arriver tout d'un coup. Mais c'est quelque chose que que l'on peut tous essayer de cultiver pour arriver à en appréhender au moins le début.
Ce que l'on peut dire aussi, c'est que, d'après ce que nous avons personnellement pu vivre à travers des Êtres qui, Eux, avaient réalisé cet amour inconditionnel, on peut dire que c'est un amour qui se sent beaucoup plus à travers le rayonnement qu'à travers les paroles ; il se sent plus à travers les actes, à travers la façon d'être plus que par des discours.
C'est un amour qui n'attend rien en retour, ça n'est pas un amour marchandage. C'est un amour qui fait ce qu'il a à faire, un peu comme le soleil lorsqu'il déverse ses rayons, mais qui ne juge pas, qui ne se demande pas si la personne vers laquelle il déverse de l'amour a de bonnes raisons de le recevoir ou non, ce n'est pas à lui de juger, c'est un amour qui, continuellement, fait ce qu'il à faire, qui déverse comme une source sans se poser des questions ni rien demander en retour.
Donc, on peut dire également qu'il n'est pas relié à une religion mais qu'il est au-delà de toutes les religions. Et puis, le grand mot de notre époque, c'est surtout le lâcher-prise. Or, le lâcher-prise, comme nous le disions tout à l'heure, n'est pas du laisser-aller. Le lâcher-prise, c'est - lorsqu'on a fait humainement tout ce que l'on avait à faire - d' être dans un état de confiance absolu et se dire que ce qui arrive, une fois qu'on a tout fait, c'est vraiment ce qu'il doit arriver, ce n'est pas du fatalisme, ce n'est pas non plus de l'indifférence, c'est au contraire un amour tel et une confiance telle dans les énergies de Vie qui sont autour de nous, que l'on sait à ce moment-là parfaitement que, de toute façon, ce qui doit nous arriver arrivera, que chacun a son chemin de vie, et que lorsqu'on a fait humainement ce qu'il fallait, le reste ne dépend pas de nous, mais nous met, de toute façon, dans la situation exacte dans laquelle on doit se trouver et qui va nous permettre d'avancer.
Voila ce qu'est le lâcher-prise ! C'est arrêter d'avoir le poing tendu comme on le voit trop souvent, mais, au contraire, d'ouvrir la main. C'est arrêter de faire de la vie quotidienne une lutte - parce qu'on a toujours l'habitude de lutter contre soi, contre ses défauts, contre les autres - alors qu'au contraire, il faudrait en faire quelque chose de fluide, c'est-à-dire laisser arriver les énergies à soi pour pouvoir les retransmettre. A ce moment-là, on s'apercevrait, de toute façon, que les difficultés - qui sont dues à nos propres personnalités et à nos propres crispations - peuvent s'effacer et laisser place à une énergie beaucoup plus belle.
Daniel : En effet, cette volonté de décrispation, on aimerait la mettre au centre de cette conférence car je crois qu'on ne peut pas prétendre à commencer à cultiver véritablement en soi l'amour inconditionnel et à se débarrasser du poids de notre ego, sans passer par cette libération de nos tensions.
Cet amour inconditionnel, j'aimerais revenir un peu dessus parce que, je crois qu'on ne dit jamais suffisamment que c'est un amour-action, un amour actif. Ce n'est pas un amour béat qui fait qu'on va attendre en méditation perpétuellement, même si la méditation peut servir.
C'est un amour qui sous-entend ce que les Orientaux appelent "Karma Yoga", c'est-à-dire le yoga du service, c'est la voie du Service, qui consiste à utiliser chacune des circonstances de notre vie, non pas pour se mettre à l'épreuve - il ne s'agit pas d'être masochiste ! - mais pour se faire le canal de ce que la Vie veut exprimer à travers nous, tout simplement.
Par rapport au mot "Karma Yoga", quand on pense "karma", on pense de suite à une espèce de poids, mais ce n'est pas du tout ça. Le Karma, ce n'est pas quelque chose de plus négatif que de positif, ce n'est pas un boulet qu'on va devoir tirer derrière nous, c'est tout simplement la résultante de ce que nous avons été, de ce que nous sommes donc, et qui nous permet, à un moment donné, d'agir dans telle ou telle direction, de nous perfectionner et d'aimer un peu plus, parce que le but, c'est cela : aimer un peu plus, tout simplement pour découvrir le bonheur, parce que le but de la spiritualité et de tout ce que l'on peut dire, ce n'est jamais autre chose que de découvrir le bonheur. Ce n'est pas adorer une divinité qui n'en a que faire parce qu'elle n'est pas du tout comme on peut se l'imaginer. C'est Voltaire qui disait "Dieu a fait l'homme à notre image et nous le lui avons bien rendu". Donc, c'est pas d'adorer quelque chose qui est extérieur à nous et que l'on place sur un piedestal, mais c'est de véritablement expérimenter le bonheur, expérimenter l'Amour.
(suite ci-dessous)
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| | | Régis Fondateur/Admin.
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| Sujet: Re: LA MORT INITIATIQUE Mar 1 Mai - 7:50 | |
| DANIEL : Je tiens à faire à nouveau une petite parenthèse qui est quand même importante parce qu'elle concerne le fait de pouvoir pacifier ce qui est apparemment, l'obstacle, notre ego. Ca m'amène en fait à vous parler d'un voyage que nous avons accompli en Syrie en 1990 - quand je dis voyage ici, je parle bien d'un voyage physique. Nous sommes donc allés à Damas et un peu partout en Syrie, sur une injonction qui nous avait été donnée, et nous avons eu la possibilité de rencontrer dans ce pays un Être dont la venue avait été annoncée depuis quelques décennies et dont on peut dire qu'il est un Maître de Sagesse. Nous avons donc eu pour tâche de recueillir auprès de cet Être un certain nombre d'enseignements que nous nous sommes efforcés de consigner le plus fidèlement possible dans le livre "Par l'Esprit du Soleil", et si je me permet de le citer aujourd'hui, c'est justement parce que cela met en évidence le travail à accomplir pour aller vers notre propre Mort Initiatique, et cet Être nous a dit : "Vous devez réaliser l'unité des quatre corps qui constituent approximativement la réalité de votre ego, c'est-à-dire, votre réalité physique, votre réalité émotionnelle ou astrale, votre réalité mentale, et puis aussi votre réalité causale, c'est-à-dire karmique." Et il nous a dit aussi "Prenez conscience que cette guerre que vous menez constamment en vous vient du fait que ces quatre niveaux de manifestation de votre vie s'affrontent continuellement les uns les autres, ne sont pas fluides, ne communiquent pas les uns avec les autres." Alors, il a mit l'accent sur le fait que, très souvent, lorsqu'on commence à entreprendre un chemin qu'on qualifie de spirituel, eh bien, on s'empresse bien vite de rejeter la réalité matérielle, en disant que le physique est sale, qu'il nous empêche de nous élever, qu'il a des contingences, qu'il a des appétits qui ne sont pas possibles à dominer, etc, etc..., et que c'est donc l'obstacle à éliminer. Or, cet Être nous a dit textuellement : "Il y a tout à fait du divin dans tout ce qui existe, et tout peut être nourriture pour tout, donc, vous ne devez absolument rien rejeter dans tous les bonheurs que ce monde vous propose, car cheminer vers les mondes de l'Esprit, c'est d'abord commencer par ordonner les choses du corps. Ainsi, ne méprisez rien, ne rejetez rien, ne faites pas comme ceux qui, découvrant avec émerveillement, les beautés des autres mondes, décident d'ignorer les splendeurs de celui-ci. Aucune chose dans toutes celles que ce monde engendre n'est impur en elle-même. Dites-vous seulement que votre corps dispose de la liberté d'accepter ou de rejeter toutes les manifestations de la Vie selon sa propre capacité de sublimation." Donc, ça nous ramène bien, si vous voulez, à ce que nous disaient les Êtres de Shambhalla, qui ont su amener sur l'univers éthérique de Shambhalla la réalité de leur corps physique en sublimant totalement les atomes de leur corps matériel, de leur corps dense. On peut faire ce rapprochement avec la fameuse "Résurrection de la chair" dont parlent les chrétiens. Donc, on n'a absolument rien à rejeter derrière soi, on n'a absolument rien dans notre monde physique à combattre comme un ennemi, mais au contraire, je crois qu'on peut rendre à chaque petite chose anodine de notre vie quotidienne sa véritable dimension, son rôle de tremplin et son rôle de maître, comme le disait Anne.
ANNE : Cet Être nous a également parlé du deuxième corps, qui est le corps émotionnel, et il nous a bien expliqué qu'en fait, notre corps émotionnel n'agissait que par réaction de peur, c'est-à-dire, peur de perdre quelque chose, et à la fois par protection, tout cela parce que nous n'arrivions pas à prendre assez de recul par rapport à notre personnalité présente, et ce qu'il nous demande, justement, c'est de prendre de la distance par rapport à nous-même, par rapport à nos difficultés quotidiennes, et de cesser de nous assimiler à ce que nous sommes actuellement. Il nous a dit exactement : "Ainsi donc, lorsque l'homme dit "j'aime", que cela signifie-t-il la plupart du temps ? Quelque chose en lui fait mine de donner dans le secret espoir et le souverain besoin de recevoir quelque récompense, c'est-à-dire une nourriture à sa conception de la vie, voilà ce qu'est l'amour-émotion, la suggestion d'un marchangage. Vous êtes aujourd'hui comparable à des plongeurs en apnée qui n'en peuvent plus d'être privés d'oxygène, mais ne font rien de véritable pour sortir de leur situation difficile. L'océan des émotions auquel vous vous êtes abandonnés est parfois si attrayant que, bien qu'il vous étouffe, vous craignez en vous hissant à sa surface d'y perdre une partie de vous-même. Il faut pourtant que cette remontée s'opère pour que vous vous débarrassiez des faux-semblants."
DANIEL : Ceci nous ramène tout de suite à la troisième des réalités de notre plan de manifestation qu'il a tenu absolument à aborder, c'est-à-dire, la réalité du monde mental. Il a insisté sur le fait qu'il fallait absolument que nous réformions notre mental, c'est-à-dire cette capacité en nous qui pense qu'elle a la possibilité de juger et de raisonner de tout, et qui pense nécessairement, bien sûr, détenir la vérité, du moins que la vérité est à sa portée, tout à fait absolue dans l'immédiat. Il nous a dit, en quelque sorte, que "vous devez absolument apprendre à penser par vous-même et non pas par des concepts pré-digérés"... c'est-à-dire, pré-digérés par des système sociaux, politiques, économique, religieux, qui, tous, les uns au-dessus des autres - comme s'ils bâtissaient des strates - se sont ingéniés insidieusement, au fil des millénaires, à construire des dogmes et des fausses vérités. Il nous a dit, en quelque sorte, "Vous devez complètement balayer de votre mental le phénomène de la croyance, vous ne devez plus croire, absolument plus croire." Alors, quand on entend cela, on se dit "qu'est-ce que ça veut dire cela, ne plus croire, est-ce ne plus avoir la foi ? Oh non, ça ne veut absolument pas dire cultiver systématiquement le doute, mais ça veut dire tout simplement vouloir expérimenter, vouloir commencer à vivre par nous-même, c'est-à-dire que l'on doit se poser des question, par exemple : je crois en la réalité divine, mais pourquoi ? Est-ce que c'est parce que mes parents m'ont dit que c'était comme ça et point final ? Est-ce c'est parce que les leçons de catéchisme disaient que c'était comme ça, point final ? Est-ce que tel système social dans lequel on on vit est le plus valable parce que ça toujours été comme ça ? Vous voyez, cela se ramène à tous les domaines de vie. Il nous a également expliqué que nous devions faire en sorte à ne pas scinder le monde, véritablement, en ce qui est pur et impur, c'est-à-dire, pas d'un côté les domaines de la spiritualité et de l'autre côté les domaines profanes. Tout, d'après cet Être, peut-être complètement annobli, il n'y a pas un domaine de la réalité physique et de nos préoccupations qui soient impurs. Tout peut être annobli à partir du moment où on le considère avec la force du coeur, à partir du moment où l'on a l'intention de faire quelque chose de lumineux avec cette chose. Cet Être nous a confié une chose qui a tout à fait son importance : "En vérité, le monde des idées dans lequel vous vous déplacez n'est que bien rarement le vôtre. Vous vous appropriez la paternité de ces pics attrayants et de ces bélvédaires dominateurs sans vous apercevoir que, très souvent, vous n'en êtes que les locataires momentanés et abusés. Les idées que vous adoptez, je les appele simplement vos croyances." Donc, c'est en quelque sorte un appel à la responsabilité qui nous est lancé ici, un appel à agir, à aimer, à réfléchir par nous-même, et quand on dit "réfléchir", qu'est-ce que ça veut dire, réfléchir ? C'est réfléchir à la lumière, tout simplement ; ce n'est pas vouloir l'inventer, ce n'est pas vouloir inventer des petites vérités dans le fond de notre mental.
Je voudrais également parler, très brièvement, du quatrième des plans de l'ego que ce Maître de Sagesse a tenu à aborder avec nous, c'est-à-dire, le plan de la réalité causale, le plan de la réalité karmique, puisqu'il constitue, en quelque sorte, la couronne ou, si vous voulez, l'extrêmité de la boucle qui constitue les différents plans de notre réalité égotique. Il est très fréquent actuellement que l'on parle de ces fameuses régressions dans les vies antérieures qui permettent d'investiguer les vies passées, qui permettent de dénouer les noeuds du karma, et c'est vrai qu'il y a aujourd'hui des personnes de différents niveaux qui proposent des travaux dans cette optique. Nous avons d'ailleurs des amis qui font un travail très sérieux en ce sens , donc nous ne voulons absolument pas mettre en doute le fait que l'on puisse et qu'il faille dénouer ces noeuds du passé qui peuvent également nous aider à complètement respirer et à appréhender d'un peu plus près la lumière. Cependant, je voudrais, à la suite de cet Être qui a tenu à ce que nous en parlions également, insister sur le fait qu'il faut être très, très vigilant dans ce domaine, parce que, même s'il peut être extrêmement utile et quelques fois salutaire de dénouer des noeuds karmiques, il faut tout de même savoir pourquoi on fait cela. Est-ce qu'on va chercher nos vies passées par curiosité ? Est-ce que l'on va les chercher pour assouvir une volonté plus ou moins consciente d'initiation ? Voyez-vous, très souvent, on le fait avec la plus parfaite bonne volonté et le plus parfait désir de bien faire. Mais ce n'est pas simplement bien faire qu'il faut vouloir. Ce qu'il faut, c'est agir de façon juste. Aujourd'hui, on ne peut plus se permettre d'erreur au point de crispation où nous en sommes tous dans notre société. Donc, je crois que si l'on entreprend une démarche d'investigation dans les vies passées, il faut absolument ne pas se faire de concession, il faut faire un examen de conscience impitoyable et il faut vouloir rechercher absolument l'authenticité, parce que c'est bien beau de dire : "Bon, ben, une fois que j'aurais vu un petit peu ce que j'ai sur l'estomac, je vais vraiment en savoir un peu plus long et je vais pouvoir être beaucoup plus efficace au niveau du service à autrui. " Bon, intellectuellement, on peut se le dire, mais quand on est au pied du mur et quand on souleve le coin du voile, il peut en être tout à fait différemment. On ne sait pas ce qu'il y a de l'autre côté, donc il faut être extrêmement vigilant lorsqu'on commence à travailler dans cette direction. Ceci dit, c'est peut-être très utile, cela va de soi, mais prudence, hein ! Donc, si vous voulez, tout ce qui nous est demandé actuellement, ce que les Êtres de Shambhalla tiennent absolument qu'il soit dit, c'est qu'il y a vraiment urgence aujourd'hui d'une réforme totale de l'humanité. Et cela, j'espère que c'est clair, ce ne sont pas des espèces de gourous ou des espèces de néo-prophètes qui vous le disent : "Nous ne sommes absolument pas des maîtres à penser, nous ne nous prenons pas pour tel, d'ailleurs, nous ne représentons aucune école quelle qu'elle soit, aucune secte, même s'il y a des écoles initiatiques qui sont extrêmement respectables, extrêmement actives et bienfaisantes, nous ne représentons ni appartenons à aucune d'entre elle. Sous sommes simplement des témoins d'une certaine réalité... des témoins qui ont décidé de dire un petit peu ce qu'il en était au niveau de leur vécu." Ce niveau de leur vécu m'amène alors à vous parler du fait que nous devons absolument réformer notre humanité, à commencer par notre être profond, tout simplement, parce que la Terre et la civilisation terrestre est au bord d'une espèce de gouffre de part la bassesse de nos pensées, et la bassesse de nos pensées imprime au niveau vibratoire de la planète quelque chose d'absolument terrible à voir. Il nous est arrivé à plusieurs reprises - on l'a déjà dit dans de nombreuses conférences - de nous projeter, dans notre enveloppe astrale, non pas sur un plan vibratoire différent mais bien sur notre plan concret, mais très très loin de la Terre, à des milliers de kilomètres, de façon à pouvoir apercevoir l'ensemble de notre système solaire. On s'est alors aperçu que la réalité de l'harmonie des sphères était bel et bien une réalité, que ce n'était pas une expression venu de quelques philosophes antiques qui avaient trouvé une métaphore bien agréable et poétique. Il y a donc bel et bien une harmonie des sphères qui est créée, nous avons pu le constater, par une note, un son, qui est émis par chacune des planètes de notre système solaire. Or, cette harmonie est parfaite, actuellement, à une exception près : la Terre. C'est-à-dire que la Terre émet une note qui est dissonante par rapport aux notes de toutes les planètes de notre système solaire. Ce qui fait qu'il y a une espèce de couac dans le Cosmos, un couac créé par l'aura de la Terre qui, en tant qu'être vivant, est malade des pensées des hommes. C'est-à-dire que par la bassesse de nos pensées, nous avons terni notre aura individuelle, et chaque aura individuelle s'en va elle-même polluer et ternir l'aura globale de l'humanité qui, à son tour, empoisonne l'aura planétaire. Voilà où l'on en est actuellement !
(suite ci-dessous) | |
| | | Régis Fondateur/Admin.
Nombre de messages : 5359 Age : 67 Localisation : Un petit coin de paradis sur Terre Humeur : Optimiste Date d'inscription : 05/06/2006
| Sujet: Re: LA MORT INITIATIQUE Mar 1 Mai - 7:54 | |
| ANNE : Pour illustrer ce problème de pensée, je voudrais vous parler d'une expérience que nous avons eu il y a quelques années et que certains ont pu lire dans nos premiers ouvrages. Nous étions donc sortis de notre corps, ce jour-là, et nous nous sommes suffisament éloignés pour voir la planète Terre dans son ensemble.Nous avons constaté à ce moment-là que la planète était entourée d'un halo gris, et c'est ce que nous voyons parfois lors des lectures d'auras ; lorsqu'on voit un halo gris autour d'une personne, ça signifie souvent que la personne est soit dans un état de faiblesse extrême, soit dans un état dépressif profond.
Donc, cela nous a quelque peu troublés... et puis, en continuant à regarder ce spectacle, nous nous sommes aperçu qu'il y avait des trouées bleues par endroit et très lumineuses. Or, nous nous sommes aperçus que ces trouées avaient l'air de nettoyer par endroits cette aura grise. Ensuite, nous avons retrouvé l'Être qui nous guide (l'Être Bleu) et nous lui avons demandé ce qu'il en était, et il nous a dit "Mais, la Terre est malade, et elle est malade de la pensée des hommes. Et ce que vous voyez comme points bleus par endroits, ce sont des points qui sont créés par des êtres qui, consciemment ou non, travaillent dans un certain sens, méditent, prient, oeuvrent dans des endroits de par le monde, et qui, de par leurs pensées et leurs paroles, arrivent à créer des points de nettoyage à la surface de la Terre, mais bien sûr, en nombre insuffisant". Bon, cela, c'était il y a quelques années.
Puis, nous nous sommes alors penchés sur le problème des pensées, nous disant qu'il y a quelque chose qui se passe, parce que, avant, la pensée, on se disait que c'était quelque chose de flou, d'impalpable pour nous, en définitive. Or, on s'est aperçu que la pensée était au contraire quelque chose de très concret, de très précis, et qui avait une action tout à fait particulière. On s'est en fait aperçu que, par exemple, lorsqu'une personne envoie avec intensité une pensée de violence, envers quelqu'un ou envers elle-même, peu importe, à ce moment-là, on s'aperçoit que cette pensée prend une forme particulière et sort alors des différentes auras pour aller rejoindre une espèce de sac, qu'on appelle un égrégore, et qui ne prend vie que par le nombre de pensées de même type qui lui sont envoyées, c'est-à-dire qu'à la surface du globe, toutes les pensées de même type vont rejoindre cet énorme réservoir.
Cependant, ce réservoir ne se contente pas d'emmagasiner et de grossir. On s'est aperçu que cet égrégore, à la vitesse de la pensée, peut aller re-énergétiser n'importe quelle personne, n'importe où sur la Terre, qui va essayer de commettre un acte en accord avec le type de pensée contenu dans cet égrégore. Ainsi, si, quelque part sur la planète, quelqu'un a envie d'accomplir un acte de violence, à ce moment-là, il va recevoir l'énergie qui va lui permettre d'accomplir cet acte, il va réellement être aidé dans cet acte par l'énergie de toutes nos pensées de ce type qui auront renforcé son acte et aidé à sa concrétisation.
De la même façon, un égrégore d'amour, de paix, de beauté, va pouvoir déverser de l'énergie auprès des êtres qui vont travailler et oeuvrer dans ce sens. A ce niveau-là, nos pensées positives vont permettre d'aider des gens à oeuvrer dans un sens de paix, d'harmonie, bref, de tout ce qui est lumineux.
Donc, on s'aperçoit par ce biais-là que nous sommes les parents de nos pensées et, en même temps, que nous avons une énorme responsabilité au niveau de la pensée, car celle-ci n'est absolument pas quelque chose de flou, c'est quelque chose de bien concret et lorsque nous l'émettons, nous en sommes les parents, donc les responsables. Bien entendu, cela ne veut pas dire qu'il faille surveiller ses pensées chaque minute, c'est absolument impossible et invivable. Mais, par contre, il est très possible, petit à petit, de prendrele pli et d'envoyer des pensées positives, des pensées d'amour, d'harmonie, de lumière, qui, elles, progressivement, vont renforcer les énergies lumière de la planète Terre, et qui, en même temps, vont amoindrir le potentiel de pensées sombres que vous pouvez avoir en vous.
C'est la même chose que nous disions tout à l'heure; c'est-à-dire qu'au lieu de lutter contre les pensées de violence, d'agressivité, que vous pouvez avoir en vous - et que chacun de nous avons à l'intérieur de nous -, si nous développons leur contraire, à ce moment-là, nous leur laissons moins de place, et, petit à petit, les pensées contraires (ici, les pensées positives) vont prendre la place essentielle et vont progressivement éclaircir cette aura planétaire.
DANIEL : Effectivement, on ne peut pas prétendre lutter contre la noirceur ou la haine ou l'imperfection, par la haine. Il est évident que si l'on hait la haine, on ne fait que la renforcer. Cela paraît tout bête à dire mais, pourtant, c'est bien ainsi qu'il faut le dire parce que la plupart d'entre nous, lorsqu'on commence à cheminer sur une voie intérieure, avons tendance à se braquer contre nos imperfections. Or, il ne faut absolument pas se braquer contre nos imperfections mais les observer de l'extérieur et les considérer tout simplement comme des manifestations passagères de l'illusion de ce que nous sommes.
Ceci m'amène maintenant à vous parler du pardon et de la réconciliation, à la fois avec la planète et l'humanité dans son ensemble, et aussi avec soi-même, parce que l'on ne peut pas prétendre cheminer vers sa propre Mort Initiatique, se réconcilier avec soi-même et avec l'ensemble de la Vie, si l'on apprend pas à se pardonner quelque chose.
Je dis cela parce que, vous savez, lorsque nous pratiquons des lectures d'auras et que nous mettons à jour un certain nombre de noeuds chez les personnes qui viennent nous voir pour des raisons thérapeutiques, on se rend compte que ces personnes parviennent beaucoup plus vite à pardonner un certain nombre de choses aux autres qu'à à elles-mêmes. Il y a en effet un certain nombre de choses que nous tous, dans le fond de notre coeur, nous nous sommes pas pardonné d'une vie à l'autre, et que l'on trimbale comme une espèce de boulet.
Cela aussi fait partie des éléments du karma. C'est ce qui fait qu'on entretien une espèce d'ennemi en nous, qui n'est autre que nous-même. Alors, cela, je crois que c'est extrêmement important d'apprendre à avoir la volonté de laisser tomber ce bagage superflu, de se pardonner à soi-même nos petitesses qui, en fait, également, doivent nous servir de maîtres. C'est important parce que c'est par ce biais-là également que l'on peut redécouvrir l'Amour christique.
Quand je dis "christique", je ne veux pas dire "chrétien". Vous savez bien que le mot "chrétien" ramène toujours à une religion et à un dogme bien défini. Non, quand je dis christique, je veux dire complètement universel, c'est-à-dire dont on redécouvre le principe dans toutes les grandes religions, toutes les grandes civilisations, toutes les grandes traditions du monde. Or, cet amour christique, on peut en faire l'apprentissage, non pas au niveau d'une accumulation de connaissances, de savoir, mais tout simplement au niveau d'une volonté cardiaque.
Très souvent, dans les conférences, on rencontre des gens qui nous posent tout un tas de question qui sont extrêmement ésotériques, occultes, et très intellectuelles ; ce sont souvent des personnes qui ont tout lu mais on se rend compte qu'elle n'ont encore rien compris d'essentiel, c'est-à-dire qu'elles n'ont pas encore voulu complètement, par un effort de volonté, de poser tout simplement les bagages de l'ego en disant "Stop ! Maintenant c'est terminé, on arrête de tourner autour du pot.". Ils n'ont pas encore ouvert les portes de leur coeur complètement, ils n'ont pas voulu faire le point.
Toutefois, ce n'est pas une question de morale que de dire tout cela, mais simplement une question de grandeur d'âme, ça demande une révolution complète, intérieure, instantanée, qui se passe de "oui-mais". Je dis cela parce qu'on est tous d'accord, on dit oui, il faut aimer plus... oui, il faut faire quelque chose... oui mais... Oui mais, tout à l'heure quand on va reprendre la voiture et se retrouver sur l'autoroute à côté d'une personne qui prend - selon nous - un peu trop de place... on risque de retomber de façon infernale dans le fameux cycle des "oui-mais" et des limitations.
Non, je crois qu'aujourd'hui, nous sommes arrivés à un point ultime dans notre société, et sur Terre en général, où il faut savoir dire stop. Maintenant, même si ça doit nous coûter, même si on a l'impression que ça nous fait mal, eh bien non, maintenant ça suffit ! On décide de rejoindre notre coeur et on fait passer notre ego de côté, on laisse la Vie passer maintenant à travers nous, on se décrispe, on arrête de vouloir imposer notre façon de voir le monde, notre façon d'imposer la paix, de comprendre le monde, etc... Et donc, ça ne doit pas être pour demain mais pour tout de suite ! C'est le fameux "ici et maintenant" que l'on répète trop souvent de façon intellectuelle.
Alors, cette fluidité de la Vie qui doit passer à travers nous et qui doit pacifier complètement notre mental et notre réalité émotionnelle, et aussi cette notion de lâcher-prise sur laquelle Anne a insisté tout à l'heure, j'aimerais illustrer tout cela par une petite anedocte qui, à notre sens, est assez évocatrice.
Vous savez qu'il y a des îles qui sont habitées en grande partie par des singes, mais aussi par des indigènes qui chassent ces singes. Or, ils les attrapent d'une façon particulière : ils prennent une noix de coco, ils en décapitent le sommet et ils évident cette noix de coco de façon à ce qu'ils puissent y introduire un petit paquet de friandises.. Ensuite, ils posent la noix de coco quelque part, sur une plage par exemple, et ils se cachent et attendent que les singes approchent de la noix de coco. Et que font les singes ? Eh bien, ils plongent la main par l'orifice de la noix de coco, saisissent le paquet de friandises, et en faisant cela, leur main se gonfle et ils ne peuvent plus la retirer de la noix, et ils se font prendre à ce moment-là.
Eh bien, ce qu'il nous est demandé actuellement, pour cheminer vers notre propre réalité, pour nous décrisper complètement, pour laisser tomber tout ce qu'il peut y avoir d'illusoire dans notre vie, ce qui nous est demandé donc, si je peux m'exprimer familièrement, c'est de lâcher le morceau, une bonne fois pour toute ! Cette volonté d'aller vers l'amour inconditionnel, c'est lâcher le morceau. Je crois qu'il est tout à fait urgent que l'on en prenne conscience.
FIN DE LA CONFERENCE
Dernière édition par Régis le Mar 22 Nov - 12:00, édité 2 fois | |
| | | Aéyta Invité
| Sujet: Re: LA MORT INITIATIQUE Mar 1 Mai - 10:56 | |
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| | | athena Membre ACTIF (Ancien d'Essania)
Nombre de messages : 324 Age : 70 Localisation : Maroc Date d'inscription : 03/07/2006
| Sujet: Re: LA MORT INITIATIQUE Mar 1 Mai - 15:27 | |
| UN GRAND MERCI REGIS :CoeurFleur: :CoeurFleur: :CoeurFleur: | |
| | | eautranquille Membre ACTIF (Ancien d'Essania)
Nombre de messages : 851 Age : 49 Localisation : BELGIQUE Date d'inscription : 28/11/2006
| Sujet: Re: LA MORT INITIATIQUE Ven 4 Mai - 7:52 | |
| Merci beaucoup mon cher Regis ce texte est super et je suis totalement en accord avec.Merci | |
| | | Contenu sponsorisé
| Sujet: Re: LA MORT INITIATIQUE | |
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| | | | LA MORT INITIATIQUE | |
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