LE CHOIX D'INCARNATION

LE CHOIX D'INCARNATION OU LE CONTRAT DE VIE
Séminaire avec Daniel MEUROIS
à Turin du 6 au 8 décembre 2003

70% d’illettrés dans le monde. 6% possède toute la richesse, dont 90% des hommes. 90% des gros poissons ont disparus en un siècle. Pourquoi sommes-nous venus sur cette planète alors que notre monde se dégrade à toute allure, et qu’avons-nous oublié pour en arriver à ce point ? Si notre monde en est à ce point, c’est peut-être parce que chacun d’entre nous est devenu amnésique de son origine profonde. Si nous ne prenons pas suffisamment conscience de notre raison d’incarnation, nous ne trouverons peut-être pas assez de force pour accomplir notre plan d’incarnation envers nous-même et envers les autres. Ce qui caractérise notre humanité, c’est son manque de courage, son manque de cohérence, son manque de persévérance. L’amour n’est rien sans courage, la volonté n’est rien sans courage. Le courage se constitue avant tout de persévérance.

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Le Temps derrière le temps
Si le temps nous semble passer plus rapidement,c’est peut-être parce que la notion de vies successives atteint de plus en plus nos consciences et la conscience collective. On comprend de nouvelles notions qui étaient encore complètement étrangères il y a encore quelques années. Il y a maintenant, avec cette accélération du temps, la possibilité de vivre plusieurs vies en une seule. Ce qui est important est de saisir le temps derrière le temps, le temps d’avant notre naissance. Ce temps derrière le temps nous permet de retrouver une conscience de notre chez-soi jusque dans notre chair. Cette recherche de notre contrat de vie nous mène à une vision d’altitude de notre vie.

Lorsque l’on a touché cet autre temps, cela modifie le cœur même de nos cellules. La vie qui sous-tend chacune de nos vies nous semble floue mais elle est très concrète.

La persistance des caractéristiques de l’âme
Les caractéristiques fondamentales de l’âme persistent d’une incarnation à l’autre, et d’un monde à l’autre. L’âme suit un fil directeur depuis le début des temps. C’est ce qui nous rapproche de notre contrat de vie. Quelle est la nature du flambeau que nous avons repris à notre naissance ? Etait-elle imposée ou choisie ? Comment retrouver ce flambeau, cette coloration, sans se raconter d’histoire ?

La vraie préoccupation à avoir, c’est d’essayer de chercher derrière tous nos voiles de notre personnalité actuelle, ce qui peut nous rendre confortable dans notre quête. Les questions importantes de notre adolescence sur le sens de la vie, s’oublient bien souvent avec la vie d’adulte et son cortège de responsabilités. Ces questions essentielles sont devenues maintenant pressantes. A-t-on le choix de revenir ?

L’incarnation
Tout comme il est important d’accompagner les personnes qui partent, il est tout aussi important d’accompagner les âmes qui s’incarnent. La naissance d’un enfant constitue, pour l’âme, une grande souffrance, car cette dernière quitte son monde et les siens pour venir dans notre monde, de la même manière qu’une personne qui décède dans notre monde.

Certains reviennent avec joie et volontairement, d’autres reviennent volontairement sans trop de joie, d’autres doivent être poussés même si le contrat de vie n’est pas si mauvais. C’est la même chose que lorsque l’on meure. Certains ont peur de partir, d’autres partent avec joie, d’autres s’agrippent et ne veulent pas partir, et d’autres n’ont même pas conscience qu’ils partent, soit par inconscience, soit par refus.

Avant de naître à notre monde, ce n’est pas différent : tout dépend de chacun d’entre nous, de notre rapport à notre vie, de notre volonté d’avancer, de notre courage et de tant d’autres facteurs. Il y a des âmes qui n’ont absolument pas conscience de revenir. Tout comme la conscience au moment de la mort constitue un avancement pour l’âme, il en est de même au moment de l’incarnation.

Le karma
Le karma est comme une valise dans laquelle on emporte des choses obligées et qui nous encombrent, et des choses que nous emportons avec plaisir. Ce sont les cartes avec lesquelles on doit jouer. Certaines âmes font de gros efforts pour se programmer des vies de vacances, sans que cela ne signifie qu’elles soient très évoluées. La grande facilité dans une existence est bien souvent source d’embûches, car la facilité peut facilement amener cette âme à se créer des difficultés et des culpabilités.

Chaque âme a son secret qui est le sien et qui est extrêmement scellé, même si parfois on peut soulever un peu le voile qui cache son secret. Quel que soit le niveau de réalisation atteint, il peut toujours y avoir en soi quelque chose que l’on n’a pas encore assez épuré et qui peut nous faire tomber dans une noirceur qui nous éloigne de notre être fondamental, qui nous coupe de nos racines, et qui peut même nous faire régresser en nous faisant quitter notre fil.

Toute la vie de Yogananda a été un enseignement jusqu’à son dernier jour. C’était un véritable maître de sagesse. Quelques jours avant sa mort physique, certains de ses disciples ont constaté qu’il était anormalement triste et sombre. A ces remarques, il leur aurait dit : «Je crois que vais bientôt partir et j’ai eu accès à des images de ce qui va bientôt m’attendre, et je sais que ce ne sera pas facile et que j’oublierai beaucoup de tout ce j’ai acquis jusqu’à maintenant.» Et cela peut-être parce qu’il y a une toute petite partie de son être qui était encore restée dans l’ombre. Car la Lumière ne peut plus accepter, à partir d’un certain niveau, la moindre parcelle d ’ombre.

Les voies d’incarnation issues de la technologie
Il y a des âmes qui choisissent des voies d’incarnations particulières, comme l’insémination artificielle, mais la plupart du temps, dans les cas d’insémination artificielle ou de clonage, ce sont des âmes captives d’un certain nombre d’influences émanant des forces de séparativité. Il suffit qu’au niveau de leur histoire, des âmes peuvent être prises dans des toiles d’araignées émanant du monde de l’anti-Shambhalla, des forces de séparativité. Les forces de séparativité travaillent, nécessairement et ultimement, pour la Lumière, la Lumière qui ne projette pas d’ombre. Ces forces de séparativité concentrent leur force sur l’humanité terrestre pour ébranler notre monde. Un certain nombre d’âmes sont la proie de ces manipulations qui ne sont pas seulement génétiques, mais qui procèdent aussi d’un plan psychique. Dans tous les univers encore liés à la matière, même subtile, il y a une certaine pagaille, parce que nous entrons dans une période où l’ensemble de notre humanité doit être ébranlée à tous niveaux.

C’est pourquoi les portes sont largement ouvertes aux forces de dislocation. Il en est ainsi seulement pour une volonté d’ascension. La Vie doit absolument expérimenter toutes les formes de son expansion, même ses formes douloureuses. C’est pourquoi un certain nombre d’aberrations se développe et dans lesquelles certaines âmes sont intriquées. L’esprit de fer est une certaine dose de densité qui pousse à une attraction vers la lourdeur de la matière. Selon la dose d’esprit de fer que chaque âme a, et la polarisation de cet esprit de fer, les chemins suivis dans l’incarnation sont plus ou moins lourds ou pesants. La seule façon d’éviter, pour une âme, le fait de devoir passer par toutes ces sortes d’expériences, c’est la floraison de la compassion qui permet de condenser le plus grand nombre d’expériences possibles.

Souffrance et Compassion
La souffrance n ’est pas le seul chemin pour entrer en métamorphose, mais elle est, pour l’humanité actuelle, un chemin presque inévitable comme un instrument que nous nous sommes confectionné nous-mêmes tout au long de nos vies pour nous forcer à avancer. La souffrance est la récolte d’une graine que nous avons plantée, il y a bien longtemps.

La compassion est d’épouser momentanément le contrat de vie d’une autre personne, non pas seulement pour agrandir notre cœur d’expériences que nous n’avons pas encore intégrées, mais aussi en soulageant un peu la souffrance de l’autre en la prenant momentanément sur nous. La compassion n’est pas une expérience d’émotivité, mais une expérience vécue avec la plus grande émotion que nous puissions vivre en tant qu’être humain.

L’autre monde
Dans le monde de la mort, nous n’avons pas nécessairement la conscience de la vraie réalité. Nous y sommes avec nos faiblesses et capacités. Nous vivons une autre vie avec tout cela sans pour autant que nous comprenions tout. La persistance de qui nous sommes nous suit. Si nous avons vécu une vie sous l’emprise de choses mesquines, nous prolongeons cette vie de l’autre côté. De même, lorsque nous revenons, nous revenons avec tout cela. C’est pourquoi beaucoup d’âmes naissent sans conscience, et donc sans avoir pu piloter cette incarnation.

Nous venons tous d’un monde, d’un espace qui nous ressemble absolument,que nous avons bâti avec notre propre conscience, qui est l’hologramme de ce qui nous habite. Il n’y a pas un univers unique dont chacun de nous vient, il y a autant d’univers qu’il y a de types de sensibilités humaines. Chaque être humain accordé à une certaine fréquence de sensibilité, rencontre les êtres qui sont accordés à cette fréquence. C’est pourquoi nous avons l’impression que, dans ce monde de la mort, les difficultés sont estompées. Nous créons d’énormes bulles ou sas que nous peuplons avec tout ce qui nous est cher, et si ce n’est pas avec les êtres qui nous sont chers, c’est avec l’image, l'hologramme, de ces êtres qui nous sont chers, comme si ces êtres avaient le désir de vivre ce que nous désirons vivre avec eux.

Ces univers où l’on va sont exactement le prolongement de ce que nous sommes et de ce que nous sommes capables d’imaginer.

Les 2 mondes
Le monde de la mort et celui de notre vie sont tous deux illusoires. Le monde dans lequel on vit est toujours l’hologramme de notre niveau de conscience commune. Tant que l’on n’est pas sorti de l’âme-groupe, nous sommes dans des mondes qui ne sont que transitoires. A partir du moment où l’on prend conscience de l’aspect illusoire de ces mondes, on peut aussi prendre conscience du levier qu’ils représentent. Que ce soit dans ce monde ou dans l’autre, nous sommes confrontés, dans notre chair, que ce soit la chair physique ou celle de l’âme, à des circonstances qui sont autant d’opportunités pour nous réveiller.

Le but du chemin
Le but du chemin spirituel est d’affiner suffisamment la conscience, d’ôter suffisamment de pellicules à notre propre conscience pour pouvoir voler un peu plus haut et chercher au-delà du principe de l’incarnation, soit l’âme. Car autant notre monde incarné que celui de la mort sont des illusions. Ces mondes ne sont faits que pour être dépassés. Plus, d’une existence à l’autre, nous parvenons à identifier nos contrats de vie, plus il nous est possible d’enlever ces écailles qui nous séparent de nous-mêmes, au-delà de ce principe qui est pris dans le temps d’ici. Cette conscience nous transforme profondément de façon subtile jusque dans le cœur des cellules de notre corps.

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La conscience, l’âme et l’esprit
L’âme est ce qui de nous se réincarne d’existence en existence, c’est ce principe doté d’une personnalité, d’une mémoire, qui retrouve ses histoires antérieures, qui se donne des rendez-vous et qui essaye de se forger. L’âme est proche de l’ego, d’où le vocable d’âme-personnalité. Elle se manifeste dans le regard. C’est à travers le regard que l’on peut se reconnaître dans certaines rencontres.

L’Esprit est le diamant insouillable, inaltérable, d’essence naturellement divine, et qui n’a pas encore pris conscience de sa nature divine. Pour prendre conscience de sa divinité, l’Esprit doit vivre la séparation,vécue au travers des âmes sexuées. L’Esprit est androgyne et génère une âme masculine et une âme féminine. Chacune de ces deux âmes a la possibilité,au cours de ses incarnations,de changer de sexe tout en gardant sa polarité première. Chaque âme procédant d’un même Esprit garde sa polarité de base.

C’est ainsi que nous gardons deux types de nostalgie au fond de nous et qui habitent notre rêve primordial :

a. La nostalgie de l’autre nous-même. On ne trouve souvent notre âme-sœur qu’à la fin de nos incarnations pour la fusion qui ne se fait généralement pas dans un monde de densité, car cette fusion est comparable à une bombe atomique.

b. L’autre nostalgie est celle de notre Esprit : on sait qu’il y a, quelque part, le Nous dans toute sa grandeur, qu’il nous faut rejoindre tôt ou tard,dans un temps hors du temps.

La conscience peut référer à l’Esprit ou à l’âme-personnalité selon le point de vue.

En ce qui concerne l’uniformisation des terminologies, tant que nous ne serons pas capables de voir au-delà des termes de vocabulaire, avec bonne volonté de voir ce qui rassemble plutôt que ce qui divise, on n ’arrivera pas à s’entendre. Tant que l’on recherche ce qui rassemble, on est dans notre contrat de vie.

Les âmes-racines
De la même façon qu’il y a des accompagnateurs d’âmes dans la mort, il y a aussi des accompagnateurs à la naissance, appelés des guides, de l’autre côté. Ces guides nous accompagnent fortement dans nos choix ou nos non-choix, et les conditions de notre incarnation. Ces guides sont des âmes comme nous, mais peut-être un peu plus âgées que la majorité des autres. Ce ne sont pas des anges, ni des êtres omniscients, mais elles font de leur mieux. L’existence que l’on mène dans la mort est une existence que l’on peut rendre extrêmement active. Ces mondes, on les construit à la mesure de notre volonté d’avancer. Et on peut se spécialiser dans un domaine ou un autre, comme dans celui de l’aide à la naissance.

C’est ainsi que des âmes font le choix de rester plus longtemps dans le monde de la mort pour pouvoir apprendre par exemple l’accompagnement à la naissance. Ce peut être aussi un ange gardien dans le sens d’aider une âme incarnée dans ses choix. Cet ange gardien, ou âme-racine, peut être une âme humaine qui a choisi de faire ce travail en attendant de s’incarner. Le monde des anges à proprement parler est totalement différent. Il y a la même différence entre un ange et nous qu’entre un animal et nous. Nous appartenons à d’autres vagues de vie.

Chacun d’entre nous, de l’autre côté, est associé à une âme-racine, un être qui a une maturité de conscience plus importante que la nôtre. Cette âme est Racine car c’est toujours elle que l’on va rejoindre entre deux incarnations pendant un grand nombre de vies. Elle est là pour nous comme un port d’attache, jusqu’à ce que nous ayons atteint un certain niveau de conscience.

Cette âme-racine, on peut la rencontrer pendant la nuit. L’âme-racine peut changer au cours de l’évolution de notre âme. Elle ne s’incarne pas en même temps que nous. Elle est comme nous, tout en étant un peu plus évoluée que nous. Elle a choisi de ne pas s’incarner pour un temps pour se spécialiser dans l’aide aux humains. Ce qui constitue aussi une voie d’évolution. Il en est de même que certains maîtres réalisés qui font le choix de rester, pour un temps, dans une polarité, dans un monde de densité avant d ’effectuer leur fusion finale, et cela pour nous aider dans notre évolution.

Tout au long de l’évolution de notre âme, on a plusieurs âmes-racines qui se passent le relais. Une âme-racine nous est liée au moins pour quelques vies, alors que l’on peut changer d’ange gardien, de protection, au cours même d’une vie. Une âme-racine est une âme que l’on a connu, avec qui on a lié des liens extrêmement profonds et qui nous fait dire qu’elle est notre père ou notre mère.

Quand on a la maturité d’une âme-racine, on a la capacité de rentrer dans l’univers psychique, l’hologramme, de la personne que l’on suit. Le rôle de ces âmes-racines, c’est de nous aider avant une incarnation, de synthétiser les articulations majeures du contrat de vie que nous allons prendre. Ce sont ces êtres-là qui nous aident à nous rassembler au niveau de notre conscience et de nous unifier, à obtenir une vison plus consciente de ce que nous avons accompli antérieurement et de ce qu'il nous faudrait accomplir, à rassembler les éléments de notre propre puzzle intérieur qui dresse la carte de notre pays intérieur, de la place que nous occupons dans notre cœur par rapport à l’immensité de la carte globale de ce cœur. Ils nous aident à développer tout ce qui n’a pas encore été exploré dans une direction.

L’âme-racine nous incite toujours à nous incarner en descendant dans la matière. C’est par cette descente que l’on réalise la nécessité de l’envol. Notre processus d’incarnation passe nécessairement par une descente. Chacun est toujours exactement là où il doit être dans son existence. Nous sommes là où nous devons être, aux rendez-vous avec les circonstances qui sont là pour nous faire réagir, même si ces circonstances sont humainement inacceptables. Il y a un enchevêtrement de raisons qui font que nous sommes là à un moment précis dans des circonstances données.

L ’âme-racine a accès aux mémoires akashiques (akasha = mémoire du Temps) de notre âme au travers de notre atome-germe. Elle peut donc faire le point d’une âme à un point donné de son évolution.Cette âme-racine est toujours présente pour nous aider à nous rapprocher de nous-même.

Exercice pouvant permettre de contacter notre âme-racine
C’est une pratique à faire quotidiennement juste avant de s’endormir. Il faut savoir déjà établir un contact intime avec cette partie de nous-même qui a la capacité de s’extraire de notre corps physique. Considérer cette âme qui nous habite non pas comme un principe, mais comme le prolongement le plus intime de nous-même.

La façon la plus simple de nous rapprocher de nous-même, c’est de nous donner un nom. Dans cette pratique, il serait bon de baptiser cette partie de nous-même avec le nom qui nous est le plus cher dans le fond de notre cœur. Ce peut être une sonorité, et pas nécessairement un prénom connu. On choisit ce nom et on se l’attribue. On ne le communique à personne.

Une fois ainsi baptisé, chaque soir, on s’adresse à ce nous-même en l’appelant par son nom, et on va lui donner des injonctions. On lui demande de mémoriser tout ce qu’il va faire, entendre … durant notre sommeil et de nous le dire à notre réveil. Ce travail peut durer quelques mois jusqu’à ce qu’on réalise que l’on prend progressivement conscience de notre activité nocturne. Avec le temps, il y a comme une fenêtre intérieure qui s’ouvre en nous quant à notre activité nocturne,et on fait la différence entre les rêves et les véritables actions menées par notre âme.

Une fois cela bien mis en place,dans une deuxième phase, on parle à notre âme en lui suggérant d’aller rencontrer son âme-racine, et on va imaginer intérieurement le parcours,symbolique à accomplir pour ce faire, et on va lui demander, avec précision, de faire ce chemin.

En parlant à son âme, on emploie les mêmes mots, les mêmes phrases précises, tendres, aimantes, mais fermes. Plus la demande est précise, plus elle pourra s’accomplir. Une illusion est beaucoup moins illusion lorsqu’on l’emploie comme un outil.

L ’atome-germe et la fécondation
L’atome-germe est fondamental dans tout le processus d’incarnation et notre chemin de vie.

C’est notre banque de données absolue, en terme informatique. C’est ce qui représente notre mémoire totale depuis le début des temps. Il est constitué d’un condensé d’Akasha, le type d’énergie à la base de toute forme de vie connue dans notre univers. C’est le seul élément qui nous contient tout entier d’une existence à l’autre. C’est le flambeau que l’on se passe à soi-même et notre bibliothèque absolue. Cet atome-germe se met en mutation environ trois mois avant la procréation physique. Les futurs parents se rencontrent et s’unissent sur un plan subtil de leur âme, trois mois avant l’union physique, même s’ils ne se connaissent pas encore. Cet acte d’amour au niveau de l’âme génère le processus de densification de l’atome-germe qui finit par pénétrer dans le corps de la future mère au moment précis de la procréation physique, par l’intermédiaire de la semence paternelle.

C’est par la voie masculine que l’atome-germe pénètre dans le corps de la femme pour générer le futur bébé. L’âme en voie d’incarnation n’assiste pas à cette rencontre : cet acte d’amour des deux âmes est tout aussi intime que dans le physique, mais elle est consciente de ce qui se passe en réponse à son appel pour la matière.

Dans l’idéal, il y a une harmonie entre ces trois êtres. Ces trois êtres se sont, bien entendu, mis d’accord avant que cela se passe. Il arrive qu’une âme soit poussée dans une famille donnée sans qu’il y ait nécessairement eu un plein accord, parce qu’il y a des liens d’aimantation dus aux nécessités du karma.

La violence physique peut exister sur les plans subtils comme sur les plans denses. Il y a toujours un lien karmique entre la personne violente et la personne violentée. Cela ne se passe pas sur un plan astral, mais sur un plan éthérique grossier. La personne violée et la personne agressante s’attirent mutuellement en fonction de leurs liens karmiques. Ce qui importe c’est le pourquoi de ce genre de rendez-vous, d’un point de vue d ’altitude. Qu’est-ce qui a été semé dans le passé pour que ce rendez-vous ait été programmé ? Un tel rendez-vous est-il fixé, programmé avant l’incarnation,dans le contrat de vie ? Sauf raison exceptionnelle, on ne se programme jamais de façon ferme des abominations. Que l’on soit du côté de la victime ou du bourreau, on a simplement conscience qu’il y a un certain nombre de chances qu’à un certain moment de notre chemin, il peut y avoir telle rencontre presque inévitable. La vie n’est pas juste, mais elle est exacte. Elle répond avec l’exactitude d’une «horloge suisse».

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Le contrat de vie
Le rêve essentiel qui sommeille au fond de chacun d’entre nous est le reflet de notre contrat de vie.

Avant de naître, pour la plupart d’entre nous, nous nous promettons la plupart du temps de nous mettre au défi et de nous améliorer à travers une multitude de petites choses de la vie qui n’ont en apparence aucune importance, comme la patience, la tolérance, notre propension à la colère, nous guérir d’un réflexe trop ancré en nous de possessivité, de jalousie, de vieux réflexes d’autoritarisme … Nous prenons l’engagement de prendre des rendez-vous avec des événements qui vont nous permettre la rencontre avec des événements nous permettant de dépasser ces tendances en nous, tout comme avec des événements qui vont nous permettre de dynamiser des qualités et capacités en nous. Il est extrêmement rare que l’on se dise que l’on va entreprendre l’étude des textes sacrés … Au contraire, on est toujours encouragé de prendre les choses à la base.

Il y a des contrats de vie qui consistent à passer sa vie à éplucher les patates ou à écrire sur un ordinateur. Quand l’âme prend ces choix, elle voit le bourgeon qui va grandir en nous. Pour l’égo, ce n’est pas très réjouissant. C’est rarement avec de belles places au soleil que l’on avance. La fonction de l’âme-racine n’est pas de savoir ce dont on a envie, mais d’essayer de nous faire comprendre ce dont nous avons réellement besoin. Il y a donc ainsi des engagements que l’on prend d’une vie à l’autre pour nous enseigner à prendre des engagements beaucoup plus globaux,qui se poursuivent d’une vie à l’autre. Plus une âme mûrit, plus le contrat de vie a tendance à être englobé dans une action collective.

En admettant qu’un contrat de vie ait une coloration violette, alors pendant des existences successives, on développe notre propre coloration violette, jusqu’au moment où tous ceux qui ont développé leur propre coloration violette se retrouvent pour une œuvre commune.C’est ce qu’on appelle une famille d’âme. Chacun à sa propre coloration violette englobée dans la coloration globale. Chaque âme tend à se spécialiser dans une direction bien précise. C’est cette spécialisation qui donne naissance à ce rêve essentiel.

C’est par l ’oubli de la spécificité de coloration individuelle dans la coloration globale, que des discordes apparaissent au sein même d’une même famille d ’âme. C’est alors que l’on s’éloigne de nos propres engagements.

Tous les contrats de vie ont un seul point commun, c’est, par tous les moyens que les incarnations mettent à notre disposition, de sortir de l’oubli, de l’hypnose, de sortir du fait que l’on prend tout au sérieux et au tragique, alors qu’au fond de nous il y a l’Esprit, l’Atma,qui participe au grand jeu de la Création. C’est ce jeu que nous devons véritablement retrouver, en retrouvant ce qui nous habite au plus profond de nous. L’illusion dans laquelle on se déplace est un obstacle mais aussi l’outil majeur auquel on se confronte et qui nous pousse à aller plus loin que nous-même. La compassion est l’outil de choix dans ce cheminement, dans cette transmutation.

Souvent, avant de naître, on choisit des destinations idéales, issues de notre orgueil, tout en sachant que nous ne pourrons pas les atteindre. C’est la raison pour laquelle beaucoup d'êtres ont un mal-être, une frustration, une insatisfaction profonde, qu’ils traînent durant toute leur vie. Beaucoup d’entre nous venons avec des idées préconçues qui ne tiennent pas compte des réalités. Tous les chemins de croissance sont possibles : ce qui nous est demandé est de compléter ce qui est encore en manque dans notre âme.

On peut se programmer des rencontres et rendez-vous qui sont autant d’obstacles sans s’apercevoir que l’on n’a pas les capacités de les gérer,et cela peut mener au suicide. Il n’existe aucune autorité spirituelle qui nous placerait dans des difficultés trop grandes pour nous. Il y a les désirs de l’âme et ses nécessités, et il y a souvent confusion entre les deux.

On a toujours la possibilité de se rebeller et de ne pas tenir compte des conseils que l’on nous a donnés, que notre âme-racine nous a donnés. Il y a des souffrances qui sont la conséquence de ce type de rébellion. Il y a des vies qui ne se déroulent pas du tout, car l’âme refuse de tenir compte des conseils reçus. Cela peut donner lieu à des fausses couches, à des morts subites du nouveau-né, car l’âme estime que ce contrat n’est pas acceptable, ou qu’elle a peur, ou qu’elle a d’autres aspirations. Révolte par rapport au bagage génétique d’une famille, ou une constellation astrologique, ou la rencontre avec d’autres personnes, d’autres contrats d’âme. Il y a toute une convergence de circonstances dans un contrat d’âme avec lesquels il faudra jouer et qui sont favorables à notre ascension.

Le choix dépend véritablement de notre passé, de ce que nous avons accepté de vivre antérieurement. Plus on grandit, plus on nous laisse la possibilité du choix des éléments qui vont constituer notre futur. Aucun cadeau n’est fait, car le type de cadeau dont on aurait envie sont souvent des cadeaux empoisonnés. Les âmes-racines agissent avec nous comme nous agissons avec nos propres enfants : ils ne nous lâchent pas la main avant que l’on soit en mesure de marcher seul.

La vraie joie est le signe que l’on est en accord avec notre contrat de vie.

Les rendez-vous avec notre contrat de vie
Les rendez-vous avec notre contrat de vie sont importants car ils nous amènent plus rapidement là où nous devons aller. Savoir saisir l’importance d’un moment de choix peut nécessiter de se préparer pendant des années à travers diverses expériences parfois difficiles.

Dans ces moments de choix importants, on peut sentir que l’on a véritablement le libre-arbitre. Avec le temps, ces moments de conscience de notre libre-arbitre sont de plus en plus fréquents.

L’âme-racine peut tracer des schémas de vie sur une table à l’âme qui prépare son incarnation. Sur ces schémas, il peut y avoir des points incontournables, des carrefours incontournables, comme sur des cartes routières. Pour s ’y rendre, il peut y avoir divers itinéraires possibles.

Notre libre-arbitre choisit l’itinéraire, mais pas les rendez-vous incontournables. L’aptitude à prendre des risques, à prendre des raccourcis, à se dégager des moules suggérés systématiquement par des cultures ou mouvements sociaux, par son autonomie, par sa capacité à s’extraire d’une âme-groupe, tout cela détermine l’état d’évolution, la maturité d’une âme. La maturité d’une âme se détermine par une perception très intime de son propre chemin de vie en dehors des conditionnements et des pseudo-obligations. Se remettre en connexion avec notre propre contrat de vie, cela implique de sortir de nos conditionnements, de perdre une peau, et perdre une peau implique souffrance.

Pour apprendre à ne plus souffrir, il faut aussi avoir le courage de faire ce qu’il faut pour localiser nos blessures. Cela implique le courage de prendre des risques.

C’est toujours le développement de notre propre conscience qui est cherché par notre âme, à travers toutes nos expériences, même les plus répréhensibles. Là où il faut rester en constant éveil, c’est que tout ce qui nous paraît sûr dans nos conceptions nouvelles actuelles sera amené à être reconsidéré dans le futur. Il nous est demandé une forme de souplesse fondamentale dans cette recherche de notre centre premier.

La liberté et le libre-arbitre
La notion de liberté et de libre-arbitre est très relative, et dépend du point de vue sur lequel on se place. Tout est mis en place pour que l’on atteigne un endroit précis à un certain moment de notre vie afin que nous puissions arriver un peu plus haut. Vus sous cet angle, ces rendez-vous incontournables ont été méticuleusement mis en scène pour réaliser ce que nous avons choisi au départ. Les impasses sont des instruments pour forger différents constituants de notre conscience. Au départ,à l’élaboration du grand plan, nous avons eu toute liberté. Lorsqu’on vit les choses prévues, on est pris dans des contraintes dans lesquelles on sent que l’on n’a pas de liberté.

Le processus de l’incarnation
L’atome-germe se densifie trois mois avant la procréation physique et pénètre dans le corps de la femme par la semence paternelle au moment de la procréation physique. Une fois celle-ci accomplie, même si l’atome-germe est présent dans l’ovule, l’âme n’est pas encore présente dans le ventre de la mère. Il y a une période de 21 jours pendant laquelle l’âme pénètre dans l’aura du couple des parents avant de pouvoir avoir la possibilité énergétique de pouvoir entrer dans l’embryon. La première pénétration de l’âme dans le fœtus se passe après 21 jours, quand le cœur commence à battre. Avant ces 21 jours, le fœtus ne contient pas de vie individuelle. Un avortement sans souffrance devrait donc se faire avant ces 21 jours.

Après ces 21 jours, l’âme a pénétré le foetus : elle a commencé à faire de petites incursions qui deviennent de plus en plus longues au fur et à mesure du déroulement de la grossesse. Pour une âme, il n’est pas évident de rentrer dans la densité de la matière. Elle doit se faire à l’idée que ces deux personnes seront ses parents. L’âme qui opère ce mouvement de descente est une âme adulte ou qui se voit adulte, et non celle d’un petit enfant. Les premières pénétrations dans ce fœtus sont souvent vécues douloureusement pour cette âme.

Ce qui se passe sur le plan mécanique, c’est la formation sur le plan éthérique de ce fœtus : les 4 éléments constitutifs, feu, terre, eau et air, s’unissent dans l’univers éthérique de façon à tricoter, à établir la trame du futur fœtus : elles génèrent le moule avant que la matière puisse véritablement exister, comme pour la formation des bourgeons d’un arbre.

Ce n’est qu’à l’apparition des premiers organes physiques que l’âme peut descendre. La rate apparaît en premier, puis l’embryon du cerveau. L ’information de la vie première sur le plan éthérique semble venir de la rate, le petit soleil. Sur le plan éthérique apparaît ensuite le cœur, puis le cerveau. Un point dans le cœur humain a été mis en évidence qui, s’il est touché, provoque la mort. Ce point,connu des égyptiens sous le nom de point Vie, correspond à l’atome-germe. Toute la structure du corps et toutes les informations nécessaires à la vie, proviennent d’une interaction entre ce point et la rate, après quoi tout s’organise. C’est comme si toute l’organisation de notre vie s’effectuait à partir de ce point. Le cerveau n’est qu’un relais, un centre de redistribution des forces. Les deux premiers mois sont les plus difficiles.

Le troisième mois est très souvent vécu comme un grand sentiment de solitude pour l’âme. C ’est aussi le moment où cette âme commence à reprendre conscience de la dualité telle qu’on la connaît sur Terre. Cette connaissance de la dualité dans l’autre monde existe aussi, mais n’est plus vécue, elle est comme une idée. Quand cela se passe, le sentiment de peur, voire de panique, réapparaît.

Le quatrième mois se caractérise par un commencement d’endormissement de l’ancienne personnalité, facilité par une ouverture à l’espace sonore et extérieur à celui de la mère, et notamment à l’espace musical. C’est à ce moment là aussi que la mère commence à être perçue comme la future mère par l'enfant. Ce qui est vrai du côté du bébé est aussi vrai du côté de la future maman. Cette réalité-là s’apprivoise des deux côtés.

Au cinquième mois, la conscience qui s’incarne a de plus en plus de difficultés à remonter dans le monde d’où elle vient. Elle a de plus en plus la sensation d’habiter ce corps. L’âme est installée dans son fœtus.

Au sixième mois, l’âme commence à être habituée à son nouvel habitat pour pouvoir accepter tous les bruits de sa mère : la respiration, la circulation sanguine, et sa perception du monde extérieure s’en trouve encore amplifiée. La nature de l’univers sonore ambiant de la famille devient encore plus importante. C’est aussi l’époque où le squelette du fœtus commence à gêner l’âme, et est perçu comme les barreaux d’une prison. Alors l’âme a tendance à se débattre dans ce qui lui apparaît comme une prison.

Au septième mois, enfin, l’âme commence à parvenir à se sentir en tant qu’enfant. L’acceptation pleine se fait vers ce septième mois, ce qui implique une modification du physique. Avant cela, l’âme se présente encore comme adulte. L’âme se présente toujours sous les traits de la manière dont elle se voit et se sent. A partir du moment où l’âme commence à se penser sous les formes d’un petit enfant, elle se présente sous forme d’enfant, pas encore de bébé, et la matière se modèle en fonction de l’image que l’on se fait de soi. A ce mois s’opère comme une sorte de rajeunissement. C’est aussi le moment choisi par la plupart des âmes pour entrer de manière plus intense dans les rêves des deux parents. Le même processus se continue pendant les mois restants. Il arrive parfois que l’âme se raconte à ses parents dans les rêves.

C’est au huitième mois que commence à se tisser la corde d’argent qui va unir définitivement le corps de l’âme à travers son corps éthérique au corps physique du nouveau-né. C’est au huitième mois que croît cette protubérance au niveau de l’ombilic jusqu’à l’accouchement.

A l’accouchement, dans la majorité des cas, dans les moments qui précèdent l’accouchement, l’âme du futur bébé n’est pas dans le corps de la mère. A ce moment, il y a la présence de deux êtres de lumière aux côtés de la mère. Au-dessus du corps physique se trouve l’âme à environ 50 cm, avec à côté les deux êtres de lumière, dont l’un est à polarité masculine et l’autre féminine.

Au moment de l'accouchement, ces deux êtres de lumière prennent cette corde d’argent et vont l’arrimer subtilement dans le corps de la mère au niveau du corps éthérique du bébé. La corde d’argent est étirée jusque dans le corps éthérique du bébé. A partir de ce moment, l’accouchement peut avoir lieu, et les contractions sont les dernières avant l’accouchement. La présence de ces deux êtres constitue comme un pont magique entre les deux mondes.

Suite ci-dessous...

Cette corde d’argent est très particulière à observer : elle ressemble à un fil électrique constitué d’un grand nombre de petits fils parallèles. Chaque petit brin constituant cette corde d’argent correspond à un réseau des nadis majeurs, qui a pour fonction de conduire une des caractéristiques des attributs divins. Il y en a 72 000. L’attache se fait souvent au troisième chakra, mais avant se crée un point entre l’ombilic et le chakra cardiaque. Il se dessine comme un «V» sur la cage thoracique.

Dans les heures ou minutes qui suivent la naissance, le bébé est encore complètement conscient de qui il est et d’où il vient. Et c’est un moment extrêmement important pour communiquer avec lui avec des mots d ’adultes. Le bébé peut alors exprimer sur son visage les réponses à nos questions. Il porte dans son regard les paysages d’où il vient. Il est capable de toutes les gammes des émotions à ce moment-là. Et progressivement s’opère l’oubli, au départ du chakra cardiaque, qui se manifeste dans la région du thymus. Un liquide en quantité infinitésimale qui progressivement agit à travers les nadis et les systèmes glandulaires.

Bien qu’il nous semble que cette mémoire nous aiderait, cet oubli nous permet de ne pas nous souvenir de toutes les souffrances vécues et qui nous seraient plus une charge qu’une aide. Le souvenir des vies passées nécessite une réelle prise de terre pour pouvoir faire la part des choses entre cette vie présente à vivre complètement et toutes ces vies passées qui existent aussi en même temps. La difficulté est de ne pas mélanger les relations humaines et de rester qui on est dans le moment présent et de ne pas emmêler les fils des histoires. Le tout est de sentir quand parfois on doit laisser monter les émanations du passé et quand il est plus sage de les mettre de côté. Sans raison thérapeutique, il est préférable de ne pas forcer les barrières de l’oubli, car cela peut générer des fausses mémoires et des troubles psychologiques importants.

En fait, il y a très peu de choses à apprendre, mais énormément de choses à désapprendre. La connaissance de notre être s’opère par l’élimination de tout le superflu que l’on a accumulé dans notre mental profond et qui est devenu un conditionnement très subtil depuis des siècles et plus. Le chemin intérieur n’est pas stéréotypé : il n’est pas toujours nécessaire de méditer ou prier par des méthodes traditionnelles ou stéréotypées. Notre corps et notre âme n’ont pas toujours besoin des mêmes aliments. Ne pas méditer ne signifie pas que l’on passe à côté de notre être profond. Etre sur son chemin,c’est avant tout être vrai avec soi et les autres. La vérité qui existe derrière la vérité, tout comme le temps derrière le temps,est fondamentale.

On peut facilement se créer des vérités qui n’en sont pas. Il est essentiel de trouver et reconnaître la vraie vérité derrière nos vérités inventées pour nous arranger d’une manière ou d’une autre, si l’on veut avancer sur notre chemin en accord avec notre contrat de vie. Toucher notre véritable vérité est la plus grande aide à notre évolution. Le plus grand obstacle est notre orgueil.

C’est donc un être pleinement adulte qui s’incarne, et non pas une larve. Cet être adulte a besoin qu’on l’écoute et qu’on le considère en tant que tel, il a un immense besoin d’amour. La descente sur Terre est un immense saut dans le vide, même si on sait qu’on y sera bien accueilli. De la même manière que lorsqu’on quittera cette Terre à notre mort, c’est toujours un arrachement. Ce n’est que l’acceptation complète qui peut panser ces blessures.

Les enfants indigo
Les enfants indigo sont infiniment moins nombreux que ce que l’on pense habituellement. Les enfants vivent actuellement une période très troublée, surtout dans nos sociétés occidentales. Les parents mettent sur eux une pression épouvantable. Les enfants sont considérés comme des rois et font ce qu’ils veulent, sans aucune structure. Beaucoup d’enfants sont hyperactifs.

Souvent, les parents voient en l’hyperactivité, ce déséquilibre, comme une preuve d’enfant indigo, parce que ces derniers refusent toute autorité, toute structure, et sont donc sans colonne vertébrale. La notion d’enfant indigo est souvent un prétexte pour les parents pour se déresponsabiliser. Il est exact qu’il y a toute une vague d’enfants d’un autre type qui s’incarnent actuellement. Certains véritables scientifiques pédiatres constatent qu’il existe certains enfants portant un code génétique modifié, qui maîtrisent parfaitement leurs émotions, qui ne plient pas à une autorité non-justifiée, qui refusent le monde du conformisme, tout cela en étant parfaitement calme et sans frontière dans leur esprit, et qui accordent la même importance à toute forme de vie. Ils expriment une joie inconditionnelle, une capacité à s’adapter à toutes les circonstances et à danser à travers les événements avec cette légèreté et ce sourire désarmant qui les caractérisent.

Les enfants prématurés
La plupart des enfants prématurés sont des âmes qui sont pressées de s’incarner, parce qu’elles ont l’impression d ’avoir été trop passives dans les vies passées, et qui reviennent avec la volonté de ne pas répéter cette passivité passée.

L’avortement
L’IVG inflige une souffrance morale extrêmement importante pour l’âme qui veut s’incarner.

L’âme choisit rarement de se mettre dans les conditions d’un avortement certain. Elle accepte la plupart du temps de prendre le risque d’un avortement, parce qu’elle a pris rendez-vous avec l’âme de ses parents pour essayer de s’incarner, tout en sachant que cet accord est resté dans l’inconscient de ses parents. Il peut y avoir des multitudes de raisons qui font que les parents ne peuvent accepter un enfant. Une âme expulsée d’un corps vit nécessairement une souffrance psychologique très importante et peut vivre pendant longtemps une dispersion de sa conscience, ne sachant plus vraiment qui elle est, ayant perdu ses racines dans l’autre monde sans avoir de racine dans ce monde, et qui fait qu’elle erre en attendant de pouvoir retrouver le chemin de l’autre monde.

Le problème majeur est la perte d’identité. Ce qui est important de faire quand on ne s’estime pas capable d’accueillir un enfant, c’est de prendre conscience que l’on a affaire à un être humain. La première chose à faire, c’est de parler à cette âme. La première souffrance d’une âme est de ne pas être acceptée en tant qu’être pensant à part entière. Il est donc essentiel de s’adresser à cet être adulte en sachant qu’il est capable de comprendre, à partir du moment où l’on est vrai, suffisamment aimant, et qu’on est capable de le nommer. Il est très important de le nommer, de nommer un être qu’on ne peut pas accueillir, car c’est lui donner une forme d’identité, afin qu’il sache qu’il existe.

Ainsi reconnu, il retrouvera beaucoup plus rapidement et facilement le chemin de son retour.

Un refus de naissance fait intelligemment et avec compassion peut être beaucoup plus facilement accepté et vécu que ce qu’on peut imaginer. Il n ’est jamais trop tard pour s’adresser à une âme que l’on a refusée. L’amour est le véritable dissolvant universel.

L’âme-soeur et les âmes-compagnes
Il y a un autre nous-même dans un univers qui n’est pas nécessairement le nôtre, et qui est de polarité opposée, avec lequel on doit fusionner pour retrouver l’être androgyne que nous sommes au départ. Lorsque l’on retrouve notre âme-soeur, c’est que nous sommes arrivés au bout de notre chemin de retour à l’androgynie. Chacun n’a donc qu’une seule âme-sœur quelque part dans l’univers.

L’âme-compagne n’est pas unique.Quand on ne retrouve pas une âme-compagne au cours d’une existence ,cette dernière peut se manifester dans notre vie un peu comme guide, sur un autre plan. C’est une âme avec qui on a appris à progresser.

Qu’est-ce que notre contrat de vie en rapport au contrat de vie de l’autre ou des autres ?
Aucun contrat de vie n’est semblable à un autre. Lorsque les contrats de vie se marient, on en ressort infiniment plus grand.

La chute
Il y a deux chutes : l’individuelle et l’Universelle.

a. Il y a la chute individuelle, conséquente à notre oubli, à cet état d’être qui fait qu’on a gommé la recherche de notre origine et de notre destination, cet état d’amnésie dans la multitude des niveaux des univers. Cette chute-là est de notre responsabilité.

b. La Chute Universelle n’est pas de notre responsabilité personnelle. Elle est liée à la constitution de nos univers, tout du moins à notre Galaxie et notre vague de Vie. Chaque flamme émanant du Soleil Central perd de sa force au fur et à mesure qu’elle s’en éloigne, et perd progressivement la conscience de sa nature de flamme. Elle est le soleil en essence, mais elle ne l’est plus totalement car elle s’en est détachée, et en s’éloignant, elle perd de sa force et de sa densité. Sa seule façon de retrouver son origine, c’est de prolonger son éloignement, sa chute. Cette chute se fait dans la dualité. Pour que l’Esprit reprenne conscience de son Origine commune avec le Soleil Central, elle se divise en deux âmes qui se confrontent aux expériences de l’univers,au sein desquels elles ont toutes les possibilités d’inventer leurs hologrammes.

Pour revenir à leur Origine, elles doivent démêler l’écheveau de leurs hologrammes pour retrouver leur Essence Première. En retournant au Soleil Central,ces deux âmes réunifiées nourrissent ce Soleil Central de toutes les expériences qu’elles ont vécues au cours de leurs périples. Le Soleil Central se nourrit de ces retours vers Lui que représente chacune des représentations de notre esprit. La notion même de Dieu et de Divinité n’est pas fixe et stable, mais constamment en expansion. Louis-Claude de Saint-Martin disait :«Dieu a besoin des hommes, car la création n’est pas séparée de son créateur» Il faut véritablement avoir vécu la dualité pour aspirer à l’Unité. Ce retour à l’Unité, cette fusion, est une expansion totale de notre être, et non une limitation ni une perte.

FIN

Merci Régis

merci Regis d apporter un peu de lumiere et d eclairer notre chemin de vie ( sourire ) :merci:

Merci pour l'intégralité de cette transcription Régis et tout particulièrement pour cette bonne nouvelle, du vrai beaume au coeur, je comprends mieux maintenant pourquoi j'aime les histoires qui se finissent bien. :

L’âme-soeur et les âmes-compagnes
Il y a un autre nous-même dans un univers qui n’est pas nécessairement le nôtre, et qui est de polarité opposée, avec lequel on doit fusionner pour retrouver l’être androgyne que nous sommes au départ. Lorsque l’on retrouve notre âme-soeur, c’est que nous sommes arrivés au bout de notre chemin de retour à l’androgynie. Chacun n’a donc qu’une seule âme-sœur quelque part dans l’univers.

Je pense quand même que Daniel a confondu le terme "âme soeur" avec celui de "flamme jumelle", mais ce n'est pas pareil ; on a plusieurs âmes soeurs et une seule flamme jumelle. Les âmes soeurs sont des âmes avec qui l'on a un "contrat karmique" à régler si je puis dire. La flamme jumelle, c'est... l'autre moitié de notre Esprit... si je puis dire aussi !

Merci pour cette précision terminologique Régis mais c'est le fait de savoir qu'il existe un autre soi même quelque part ailleur qui m'enchante et la certitude de ne plus être seul dans l'univers avec la perspective d'une fusion comme celle là au bout du chemin.

Ca doit être dû au conditionnement du mariage d'ici bas... mais bon, c'est un joli rêve que celui là.

c'est certes interessant mais un peu complexe quand même...

entre notre "Esprit" d'origine (celui qui ne réincarne pas) , nos ames soeurs , notre Flamme Jumelle , l'Ame racine , et par dessus le marché (et éventuellement bien sûr..) nos "Fréres Galactiques" et autres Guides de l'invisible... y'a de quoi perdre son latin ! (que je ne posséde pas d'ailleurs!)

je pense que si dans tout cela , on "entends" une voix dans sa tête vous parler, allez savoir a qui vous avez affaire !

(sans compter aussi bien sûr les parasites astraux ou autres petits esprits qui viendraient vous em....)

encore heureux que l'immense majorité des gens n'aient pas affaire a tout cela !

alain68 a écrit:

c'est certes interessant mais un peu complexe quand même...

entre notre "Esprit" d'origine (celui qui ne réincarne pas) , nos ames soeurs , notre Flamme Jumelle , l'Ame racine , et par dessus le marché (et éventuellement bien sûr..) nos "Fréres Galactiques" et autres Guides de l'invisible... y'a de quoi perdre son latin ! (que je ne posséde pas d'ailleurs!)

on pourrait prendre l'escalier de Chambord (ou des brins d'adn), pour illustrer l'image que Daniel donnait à Toulouse de rampes hélicoïdales autour d'un pilier central.

Le pilier central est l'Esprit, qui se projette dans des âmes de polarités différentes que représentent les volées d'escalier (pour Chambord, 2, les deux âmes-soeurs appellées à fusionner en l'Esprit un jour de grande fête). Les marches sont différentes vies d'une âme, en divers lieux et époques.

Merci Régis pour cette transcription vraiment très interessante et qui est d'actualité puisque c'était le sujet du séminaire de Daniel Meurois le week-end dernier à Marseille.
J'espère que nous en aurons des informations toutes fraîches de la part de ceux qui ont pu y aller. :CoeurFleur:

merci c'est vraiment tres riche en enseignement

Bonjour,

Je viens de découvrir ce topic et c'est super intéressant ! Merci beaucoup

J'aurai bien aimé que les enfants adoptés soient également abordé.
Savez vous si le livre "Les Neufs Marches" en parle ?

Bises

Merci Chap de l'avoir ré-ouvert.. .je ne l'avais jamais lu non plus

merci Régis, très intéressant

J'avais lu ce topic en juin mais apparemment pas assez attentivement ou peut-être que je n'en voyais pas encore toutes les implications mais sa relecture aujourd'hui m'amène à me poser des questions peu plaisantes, sachant que celui qui aurait du être l'ainé de ma fratrie est mort-né 4 ans avant ma propre naissance ou j'ai failli suivre le même chemin (ne respirant pas, tout bleu et baptisé en urgence par la sage femme -çà se passait à la maison à l'époque).
Je ne devais pas avoir une très grosse envie d'être là à ce moment là.
Cele a bien changé car aujourd'hui j'ai une grosse envie de vivre même si j'ai compris que la mort physique n'est que cela et pas la fin tout court...
Par contre, "karmiquement parlant" je n'ai pas encore du régler mon problème "d'absorption de prana" vu que depuis environ 6 ans je passe mes nuits appareillé avec un masque sur le nez et un compresseur sur la table de chevet pour forcer le passage de l'air dans mes voies respiratoires supérieures.
Auriez-vous un avis quant à savoir si l'apnée du sommeil est une maladie karmique?
Je n'ai pas encore lu le dernier ouvrage de Daniel Meurois sur le sujet et je ne me souviens pas avoir lu quoi que ce soit à ce propos dans "Les 9 marches".
Je me demande également si, 4 ans plus tôt ce n'était pas moi déjà, en train de faire une tentative malencontreuse d'incarnation, suivie d'une tentative problématique mais tout compte fait réussie...
En espérant ne pas vous avoir ennuyés avec un exemple personnel, je souhaite une bonne nuit (sans tempète continue dans le nez) à toutes et à tous.