Marie-Salomé, apôtre féminin

(Extrait du livre "Les Enseignements premiers du Christ" de Daniel Meurois-Givaudan)

Marie-Salomé
Parmi les femmes-disciples qui ont eu le bonheur de recueillir les Paroles premières du Maître Jeshua, je ne puis m'empêcher de citer celle dont l'Histoire se souvient sous le nom de Marie-Salomé. La Tradition fait de celle-ci l'une des femmes ayant accosté sur le rivage méditerranéen de la Gaule en compagnie, entre autres, de Sarah et de Marie-Jacobée, ainsi que je l'ai déjà évoqué.

Précisons tout d'abord que le prénom de "Marie" ne fut jamais porté par elle(s) à l'époque mais constitue un ajout ultérieur et arbitraire décidé par l'Eglise.

Ce qui me vaut d'évoquer particulièrement ici la personnalité de Salomé c'est sa douceur et sa patience, deux qualités largement prônées par le Maître lui-même et dont on croit à tort qu'elles rentrent en opposition avec l'audace et la rébellion également chères au Christ. Celui-ci le répétait fréquemment : La vivacité intrépide de certains rebelles ne contredit ni ne supplante en rien la douceur et la sage patience d'un autre type de rebelles plus discrets.

Ainsi tendresse et vivacité, discrétion et impétuosité faisaient-elles bon ménage dans l'enseignement du Maître comme dans les personnalités de ses plus proches disciples.

Quant à Salomé, ce que l'on ne sait pas, c'est qu'elle fut la jeune épouse de Zachée, cet autre disciple mentionné dans les Evangiles, dont la vie s'acheva également en Gaule et que le Moyen Age rebaptisa du nom de Saint Amadour(1)

(1) On peut aujourd'hui encore voir son tombeau en France à Rocamadour, village relai sur le chemin de Compostelle, célèbre aussi pour sa vierge noire.

Je me souviens aussi d'elle comme étant cette femme qui, bravant le service d'ordre romain, osa s'approcher du Maître en marche vers le Golgotha afin d'éponger son visage avec un tissu.

C'est une tradition tardive qui donna à Salomé le nom de Véronique lequel, étymologiquement, signifie en grec "véritable image" en raison du fait que le visage de Jeshua se serait imprimé sur le tissu en question. Je puis certifier que cet événement survenu juste avant la mise à mort du Maître eut bien lieu mais quant à l'impression des traits de Celui-ci sur le linge, nul n'en parla alors...

Quoi qu'il en soit, cet épisode illustre assez bien à lui seul le type de tendresse volontaire et audacieuse qui constituait l'un des courants majeurs de la Parole du Christ. Le Maître évoquait cette façon d'être - et d'agir - aimante et discrète comme s'il s'agissait d'une clé pour se faufiler à travers les douleurs du monde de l'incarnation.

Le fait est que Salomé ne fut aucunement écartée par les légionnaires présents et qu'elle put donc soulager le visage du Maître sans être inquiétée, exactement comme si elle avait été transparente.

Au-delà d'une certaine prédisposition naturelle ou manière d'être qui était déjà sienne, il est possible que Salomé ait alors utilisé l'une des techniques de souffle enseignées par Jeshua procurant à celui qui la pratiquait une sorte de "suspension de l'aura" génératrice d'une impression d'invisibilité.

En réalité, si Myriam de Magdala ou encore Sarah évoquaient de l'amour et de la dévotion une image plutôt incarnée, Salomé illustrait à merveille un aspect plus aérien de ces élans vers le Divin, je dirais également une sensibilité plus artistique.

N'était-ce pas, d'ailleurs, cette même Salomé à laquelle Jeshua confiait la coupe de sa chevelure ainsi que de sa barbe ? Une telle tâche - proche du rituel dans les circonstances et le cadre de l'époque - parle aussi à elle seule de la proximité que l'Enseignant laissait s'installer entre ses proches disciples et Lui. Le Maître savait alors devenir petit enfant docile et s'amuser des événements simples de la vie comme d'une sorte de détente de l'âme.

Il est probable que si Salomé avait été dôtée d'un caractère plus extraverti elle aurait donné lieu, elle aussi, à un courant de pensée imprégné d'une délicate compassion. Ceux qui parvinrent à capter son geste sur le Chemin de Croix furent en effet impressionnés par la calme et discrète assurance qui l'habitait alors. Ils y virent la marque d'une évidente force ne pouvant trouver ses assises que dans le plus profond de l'enseignement du Maître.

Quelques mois après la Crucifixion, elle me confia avoir été sollicitée à plusieurs reprises pour enseigner à son tour ce qu'elle avait recueilli dans l'intimité du Christ. Persuadée ne pas être à la hauteur d'une telle tâche, elle s'y refusa toujours jusqu'au moment où, dans un songe, il lui fut clairement signifié de partager ce qu'elle avait reçu. C'est ainsi qu'on la retrouva dans l'une de ces fameuses embarcations qui quittèrent la Palestine pour la Gaule.

Son exemple est avant tout un exemple de dépassement, celui d'une personnalité surmontant ses propres peurs à force de volonté et de tendresse à offrir.

(Extrait du livre "Les Enseignements premiers du Christ" de Daniel Meurois-Givaudan)

C'est possible, pourquoi pas. Tous ceux et celles qui étaient dans les 2 barques avaient de toute évidence une mission à accomplir.

Régis a écrit:

C'est possible, pourquoi pas. Tous ceux et celles qui étaient dans les 2 barques avaient de toute évidence une mission à accomplir.

En effet… suite à la lecture des 2 tomes de « Mémoires d’Esséniens » (que je n’ai plus en main), je me rappelle de mémoire qu’il y avait 2 barques de 11 personnes appartenant à Joseph d’Arimathie, c’est-à-dire 22 personnes qui ont accostées en France en ce « temps-là »…

Sauf qu’à la fin de la lecture des 2 tomes de « Mémoires d’Esséniens », nous ne pouvons pas retrouver toutes les personnes qui y ont accosté… Et ceci m’a toujours intriguée ! Qui étaient ces 22 personnes qui ont accostées en France en ce « temps-là » ?

Certainement, que Daniel Meurois le sait pour y avoir participé…

et que nous connaîtrons certainement la réponse un jour…

Bon dimanche à tous,
Daniel a terminé son dernier livre ''Il y a de nombreuses demeures'' qui sera disponible en avril 2010. Il est en ce moment à l'écriture d'un ouvrage très particulier soit : ''Le testament des trois Marie''. (Marie-Madeleine, Marie Salomé et Marie Jacobé)
Vous y trouverez sûrement des pistes nouvelles, d'autres images de ce temps-là...
Un ouvrage conséquent et aussi important que celui de '' De mémoire d'essénien" ou encore ''La demeure du rayonnant''.
Il sera probablement terminé en avril 2011.
Juste un peu de patience...


Marie

Marie & Daniel a écrit:

Bon dimanche à tous,
Daniel a terminé son dernier livre ''Il y a de nombreuses demeures'' qui sera disponible en avril 2010. Il est en ce moment à l'écriture d'un ouvrage très particulier soit : ''Le testament des trois Marie''. (Marie-Madeleine, Marie Salomé et Marie Jacobé)
Vous y trouverez sûrement des pistes nouvelles, d'autres images de ce temps-là...
Un ouvrage conséquent et aussi important que celui de '' De mémoire d'essénien" ou encore ''La demeure du rayonnant''.
Il sera probablement terminé en avril 2011.
Juste un peu de patience...

Marie

Juste un peu de patience... et surtout beaucoup d’Espoir…

Merci beaucoup Marie de prendre le temps de nous donner toutes ces nouvelles
informations « en direct » sur le forum …

J’apprécie beaucoup…

Louise

1000 mercis Marie-Johanne pour ces fantastiques nouvelles, je sais que ces nouveaux ouvrages vont nous apporter beaucoup de joies!
Je viens de terminer "Anna, grand-mère de Jesus" de Claire Heartsong et la majorité des évènements relatés sont en accord avec les écrits de Daniel et Anne, cependant, les scènes de(s) barques/bateaux durant la traversée de la Méditerranée et l'accostage sont assez différentes et c'est troublant, peut-être dû a l'interférence du mental du channel qui a mis 5 ans a écrire ce livre je crois...
En tous cas, je trouve que l'écriture fabuleuse de Daniel (son style, son vocabulaire, sa poésie et Sagesse) est inégalée et élève a elle seule les vibrations du lecteur!
Belle continuation a vous deux
Marie-Th

Ah tiens, je viens de le commander ce livre "Anna, grand-mère de Jésus". Je voulais justement voir de quoi il parle exactement. J'ai hâte de le recevoir.
Reste à savoir s'il s'agit d'une lecture des Annales akashiques ou une lecture dans l'Ether miroir ou Ether reflecteur. Dans le deuxième cas, il peut effectivement y avoir des déformations car, comme le dit Daniel dans son livre sur les Annales akashiques : "l'Ether miroir peut être teinté par la subjectivité des pensées qui vont à sa rencontre. En conséquence, il ne constitue pas une mémoire fiable à cent pour cent. Celle-ci est colorée, pourrait-on dire, par les filtres que sont les intentions des émetteurs que nous sommes."

"En tous cas, je trouve que l'ecriture fabuleuse de Daniel (son style, son vocabulaire, sa poesie et Sagesse) est inegalee et eleve a elle seule les vibrations du lecteur!"

Je suis bien d'accord , Marieth ! Il y a une magie (positive) dans le style de Daniel .
Vivement les prochains livres! Et merci pour ces infos à Marie.

Oui Régis, ce livre est magnifique - centré sur la Mere Divine - on y apprend beaucoup sur le Krmel, Heliopolis et toutes les personnes clefs qui ont soigneusement préparé l'arrivée de Jeshua pendant des siècles!
J'ai eu la même reflexion que toi au niveau des lectures akashiques... Claire canalise Anna pour une partie de ses textes mais retranscrit aussi ce qu'elle a vécu durant ses voyages dans l'Akasha où Anna la guide. J'ai été enchantée par tous les parallèlles avec De Mémoire d'Esséniens (pour une fois qu'on en trouve autant dans un ouvrage anglo-saxon!) mais surprises des petites divergences (elle ne parle que très peu d'Eliazar/Jean et semble distinguer "Lazarre" de Jean de Zebedee, il n'est pas fait mention de Saul/Paul ou un fils nomme Marcus dans la vie de Marie-Madeleine, le dernier repas de la Cene est relaté différemment, mais là je pense que c'est normal car elle est retranscrite par un autre participant - "tout est dans l'oeil de celui qui regarde" et elle parle du suicide de Judas, alors que celui-ci a du rencontrer Nathanael et Jean bien après que le groupe de Joseph d'Arimathie soit parti pour la Provence ??)...
Et les enseignements de la bouche de Jeshua résonnent mieux dans les retranscriptions de Daniel, mais la je pense aussi que la langue maternelle de l'auteur compte beaucoup (si le texte n'est pas une traduction)...
En tous cas bonne lecture a toi et merci infiniment pour ce magnifique forum de partage si encourageant!