Chapitre 4 du livre "Anna, grand-mère de Jésus"Les initiations d'Anna en EgypteReprenons maintenant le fil de l'histoire de ma vie à partir du moment où je quittais Mont-Carmel pour l'Egypte. Je m'empresse de vous rappeler que je m'étais déjà engagée dans un processus de rajeunissement de mon corps en me désengageant de la conscience collective qui croyait au vieillissement et à la mort. J'avais participé à la plupart des initiations à la maîtrise de soi que l'école de mystères de Mont-Carmel pouvait m'offrir. Mon incéssant désir était d'élargir ma conscience, d'accroître mes capacités intérieures et de connaître l'union en Dieu tout en occupant un corps humain. Certains étaient allés en Egypte et, à leur retour à Carmel, ils partagèrent leur sagesse accrue, ce qui me motiva à partir et à confier ma destinée aux dieux et déesses qui avaient préparé Moïse.
Je partis donc avec plusieurs de mes frères esséniens, ma fille Aurianna et quelques-uns de mes descendants. Nous voyageâmes à pied, en charette et à dos de chameau. Nous nous étions joints à une caravane de négociants et, ensemble avec d'autres émigrants, nous avons atteint le delta du Nil par voie terrestre. Notre destination était On, un complexe de temples pratiquement en ruine autour duquel des Hébreux demeuraient encore depuis l'Exode. Ils habitaient des maisons groupées, serrées en hameaux ; ces maisons étaient bâties en briques constituées d'un mélange de boue et de grès. Vous connaissez cette région sous son nom grec, Héliopolis. Il reste très peu de l'ancien On de nos jours, car ce complexe est enseveli sous l'aéroport du Caire et la banlieue toujours croissante de la métropole.
Au cours des 303 années suivantes de ma longue vie, j'ai vécu et travaillé dans l'ancienne cité clandestine de Tat, dont les passages souterrains s'étalent de la Grande Pyramide jusqu'au port de mer que vous appelez aujourd'hui Alexandrie. J'avais aussi accès à une portion des passages labyrinthiques plus importants qui font partie du réseau de la Terre intérieure que certains appellent Agartha. Voilà une vérité qui sera certainement découverte au cours de votre vie. Et de même que je peux voir votre génération, vous aussi serez témoin au cours de notre promenade des événements cachés de mon expérience passée.
Je vous invite maintenant à vous joindre à moi comme quelqu'un qui est préparé à travailler dur dans les voûtes du temps. Je fais cela avec plaisir, car, comme je l'ai dit déjà, je veux vous voir réussir votre voyage dans ce monde d'illusions et connaître les bénédictions d'une vraie vision, celle-là même qui vous permet de percevoir votre Moi éternel.
Plus que tout autre chose, ce sont les quelques individus qui demeurent près du plan terrestre depuis des millénaires qui m'attirèrent en Egypte ancienne. Connus sous le nom de Fraternité-sororité de la Lumière blanche, ils ont porté la torche de la sagesse de Shekinah/Sophia (la Mère divine, l'intelligence derrière toutes choses) qui révèle le logos/la gnose (le Verbe de Création). A travers les voiles de la chair, et malgré ces voiles, ces êtres se souviennent de vie en vie de leurs origines dans cette vie éternelle qui existe bien au-delà de la traction gravitationnelle de la Terre. C'étaient mes maîtres. Ils cultivèrent mon âme et éveillèrent mon esprit à se souvenir de la Loi de l'Un.
Le puissant Thot et son épouse Seshat, ascensionnés et incarnés dans une forme, étaient mes maîtres les plus vénérés. Il y avait aussi Serapis Bey, de contenance resplendissante, un diamant de pureté et de pouvoir. Et d'autres encore, hommes et femmes, avaient acquis la maîtrise du plan physique et m'apparaissaient dans un corps de radieuse lumière, des anciens dont les noms n'importent pas, certains notés par l'histoire et beaucoup d'autres restés anonymes par choix. Je me mêlais à eux nuit et jour. Puis, il y avait mes frères et soeurs spirituellement appauvris qui marchaient tels des somnanbules sur les sables de la surface. Les humbles paysans étaient aussi mes maîtres, puisqu'à l'occasion je me promenais parmi eux, ma cape de compassion touchant ceux qui étaient prêts à la libération.
J'étais venue en Egypte à la demande de mon âme et de la Fraternité-sororité de la Lumière qui m'y attiraient. J'étais à l'aise comme une ancienne dans les voies de la sagesse, mais inexpérimentée dans la chair de mon incarnation en cours. Concentrant mes énergies, je me hâtai au travers des rigueurs d'une formation étendue et d'une sévère discipline, ce qui me prépara à me déplacer librement dans les passages labyrinthiques de notre ville souterraine. J'étais capable de me faufiler telle une voleuse dans la nuit entre les temples de surface de la cité de On et du plateau environnant, invisible aux yeux de ceux qui m'auraient prise en otage. Ainsi, j'appris à vivre et à travailler dans un monde secret, caché des regards de ceux qui tourneraient en dérision et enfonceraient dans l'obscurité les vérités sacrées du Dieu unique.
Nous avions besoin de connaître les mots de passe, les signatures de fréquence, les poignées de main secrètes, les symboles et les emblèmes pour nous déplacer librement dans ce monde cloîtré. Ces signes occultes nous étaient parvenus d'une époque si ancienne que la plupart des utilisateurs en avaient oublié l'origine. Je fus instruite d'une telle connaissance en raison de ma lignée et de mon intense désir de savoir, de comprendre et de pratiquer la sagesse ésotérique. Et, surtout, j'étais venue à cet endroit en raison de l'engagement indéniable que je portais en mon coeur d'accomplir un Grand Travail dont la nature m'était cachée sur le plan de la conscience éveillée, mais que je ressentais comme une fontaine d'eau vive soutenant mon âme. Une fois ajustée à cette nouvelle manière de vivre, je travaillais dur jour et nuit, mes besoins en sommeil et en lumière solaire étant très réduits.
A l'intérieur des voutes cachées où je travaillais avec ardeur, il y avait des manuscrits de papyrus et de parchemin et des tablettes de métal et de pierre. Certaines tablettes étaient d'or, de cuivre, de bronze et d'électrum. D'autres étaient constituées d'éléments inconnus qui avaient prétendument été apportés sur la Terre par des êtres venus des étoiles. C'étaient ces trésors de sagesse dont je désirais comprendre le mystère qui m'intriguaient le plus et remuaient mon âme. Je poursuivais les enseignements de la sagesse comme si c'étaient des oiseaux fugitifs, des papillons et des arcs-en-ciel. Ces travaux très anciens, gravés par des mains inconnues, pourtant connues, possédaient une attraction magnétique et cela m'avait irrésistiblement attirée vers l'Egypte et ses bibliothèques cachées sous des couches de roc.
Mon attention portait principalement sur les annales des peuples les plus anciens de la Terre et des étoiles, annales que je traduisais en langue égyptienne, grecque, hébraïque et araméenne. Les autres scribes avaient la tâche de copier d'autres langues, tel le sanskrit et le sumérien, sur des papyrus, du parchemin, des plaques d'argile ainsi que des tablettes et des rouleaux de métal mince. Nos annales étaient conservées dans les voûtes réservées aux archives. Je gravais le plus gros de mon travail sur des plaques d'argile humide à l'aide d'un roseau taillé à cet effet, puis ces plaques étaient présentées au conseil des érudits, lesquels devaient vérifier l'exactitude de ma traduction et obtenir un consensus quant à sa qualité. Quand tous étaient d'accord, alors je transférais les lettres et les hiéroglyphes sur des documents en "papier" plus fragile mais plus transportable.
Nombre de travailleurs s'occupaient de la fabrication des papyrus à partir du lotus (
Cyperrus papyrus) qui poussait le long du Nil. Après avoir humidifié et tissé les fibres en de très longues feuilles, puis les avoir pressées et ensuite séchées, un membre de notre fraternité-sororité les empilait soigneusement dans un coin de ma cellule, dans le dortoir des scribes. Là, sous les sables du désert, je pris des registres cachés des profanes et j'en fis des copies qu'on allait pouvoir rapporter à Mont-Carmel, l'école de mystères des esséniens.
Il y avait assez de lumière pour éclairer mon travail ; celle-ci provenait de lampes à huile et de pierres brillantes ayant été ointes par ces puissants prêtres et prêtresses atlantes qui savaient comment capter la lumière de Râ, dieu du Soleil. Ceux-là mêmes qui détenaient les secrets de la lumière, du son et de la couleur étaient mes maîtres. Ils se concentraient, puis, utilisant certaines fréquences de son, ils dirigeaient leur oeil intérieur vers le but recherché. Ils tenaient dans leurs mains électrisées des bâtons amplifiants qui devenaient des prolongements de leur esprit et de leur corps pour sculpter des pierres monumentales et les soulever jusqu'à l'emplacement qui leur convenait. C'est ainsi que les anciens monuments tels que le Sphynx et la Grande Pyramide furent érigés, ce que vos archéologues attribuent plutôt à une main-d'oeuvre composée d'esclaves. Cependant, une fois ces nombreux pouvoirs télékinétiques perdus, il est vrai que beaucoup d'esclaves servirent à construire les palais des pharaons, les tombes et les temples.
Il y avait suffisamment d'air dans ma chambre souterraine ; il était fourni et il circulait par des conduits ingénieusement creusés dans la pierre qui partaient des portails de la surface et se rendaient jusqu'aux vastes cavernes en dessous. Au cours de nos initiations, nous apprenions comment respirer de manière à accéder à la force divine qui baigne toute la création ; ainsi, nous ne dépendions pas uniquement de l'oxygène pour maintenir notre être.
Notre soif était étanchée par l'eau des ruisseaux souterrains et des aqueducs qui remplissaient nos citernes. La nourriture était simple, fournie par ceux qui labouraient les terres alluviales en bordure du Nil. Certains membres de la Fraternité-sororité prenaient soin des potagers et des troupeaux. Ils étaient ravis de servir ceux d'entre nous qui se claustraient loin du soleil brûlant et des brises fraîches qui éparpillaient des rayons de lumière en diamants miroitants sur les eaux bleues du Nil.
Toutes les deux nuits, je me levais et je me rendais aux temples extérieurs en passant par des portes que j'ouvrais par le pouvoir de ma voix. Je sortais à la surface et j'allais rencontrer des compagnons et exécuter des rituels connus sous le nom de haute alchimie d'Horus et de la magie d'Isis, et ce, jusqu'à l'aube. Le but de notre rassemblement était de garder nos corps forts et de célébrer les cycles saisonniers de la Terre, de la lune, des étoiles et du soleil. Des méditations sur le soleil et la lune nous permettaient d'équilibrer nos pôles internes et d'illuminer nos esprits et nos corps. Nous exécutions des pratiques mystiques qui nous emmenaient au paradis terrestre archétypal. Le secret de "l'Arbre de vie" nous fut révélé. Nous avons appris comment élever "l'Echelle de lumière" et y grimper afin de moissonner le fruit d'or éternel. C'est de cette manière, et grâce à notre illumination intérieure, que nous étions capables de vivre sous la surface de la Terre dans un confort relatif et en toute sécurité. Notre vie physique, si nous le choisissions, pouvait se prolonger durant des siècles pour nous permettre d'accomplir beaucoup en matière de service au cours d'une même incarnation.
Finalement, je joignis la très ancienne Fraternité de Tat dont les membres se rassemblaient les nuits de pleine et de nouvelle lunes. Nous nous réunissions aussi pendant les cycles solaires et les jours de portail galactique. Les membres venaient de toutes les parties du monde. Certains étaient immortels, ayant vécu sur la Terre pendant des milliers d'années. D'autres étaient comme moi, fraîchement revenus, grandissant dans le souvenir de leur voie illustrée par la résurrection d'Osiris, l'immaculée conception d'Isis et le voyage archétypal d'Horus qui avait mené ce dernier à l'illumination complète. Nous partagions notre sagesse avec ceux de chair terrestre qui désiraient s'éveiller et qui démontraient, par leur progrès, leur capacité à endurer les rigueurs d'une discipline soutenue.
Nous nous regroupions en cercles, mélangeant nos formes aux menhirs qui portaient les inscriptions et les fréquences de ces mondes et de ces étoiles au-delà de la présente saison de la Terre. Nous apportions nos registres - des données que nous avions assemblées en voyageant un peu partout sur la Terre - et discutions dans nos réunions de la nature de l'évolution de l'humanité, de ses conditions, de ses inquiétudes et de ses solutions.
Dans une partie de votre littérature mystique, on mentionne le Résident, celui qui vit dans les profondeurs, dans les salles d'Amenti. Il était notre porte-parole principal, n'étant ni homme ni femme. C'était en effet un champ d'énergie androgyne qui facilitait la communication interdimensionnelle. Il y avait là des chambres d'initiation où nous allions de temps à autre rencontrer le Résident et nous rappeler qui nous étions dans l'espace et le temps. Puis, nous repartions remplir nos nombreuses tâches assignées et nos devoirs.
Certains retournaient sur leur vaisseau de lumière pour observer et influencer les affaires de la Terre comme la Loi universelle l'avait décrété. D'autres repartaient marcher parmi les populations terrestres comme des hommes et des femmes ordinaires. D'autres encore restaient dissimulés sous terre. C'était là mon expression jusqu'à ce que j'eusse complété certaines initiations qui allaient me rendre apte à jouer mon rôle en me déplaçant librement parmi les tribus de la Terre pour accomplir la partie qui m'était destinée.
Il y avait beaucoup à apprendre et beaucoup à se rappeler. Heureusement, nous disposions des chroniques que d'autres et moi-même avions rédigées au cours des époques précédentes. Et il y avait toujours le vrai Moi détenteur des mystères entiers et purs dans le temple intérieur. J'appris comment accéder à ce Moi en calmant mon esprit et en ouvrant les sept sceaux ou anneaux de pouvoir. Ce sont les centres d'énergie subtile que les yogis nomment chakras. Il existait des méthodes pour ériger la colonne de lumière éthérée intérieure, ce qui faisait monter la force de vie tout le long des trois canaux de la colonne vertébrale. Ces méthodes permettaient aussi la circulation de l'énergie cosmique par le truchement du bâton de vie du corps physique (les glandes endocrines). Je me suis souvenue de qui j'étais avant la Lémurie et l'Atlantide, alors que je servais la coupe, le Graal. Et je me suis également souvenue de ma promesse de rester sur Terre jusqu'à ce que chacun puisse s'élever.
Ma maîtrise des lois physiques ayant progressé, je commençai à passer des initiations plus poussées à l'intérieur des nombreux temples qui avaient été créés par les Anciens sur les berges du Nil inférieur et du Nil supérieur serties d'oasis adossées aux montagnes. Je voyageai loin à l'intérieur de la Nubie et contemplai le spectacle de la tombe de Ramsès et le monument à ma lignée, celle d'Hathor. Tout en promulguant les anciens rituels de la création des déesses Hathor et Sekhmet, la léontocéphale, je chantai la gloire de la Grande Mère, psalmodiai des mantras et dansai au rythme des tambourins, du tambour et du sistre.
Les rites de la Mère divine avaient été corrompus et sa voix supprimée par les politiques des prêtres et des pharaons qui s'accrochaient à leur convoitise non transmuée, à leur avidité et à leur dogme patriarcal aveugle. Néanmoins, certains d'entre nous gardaient les pratiques pures et sans tache, bien qu'on nous suggérait fortement de nous souvenir et de transmettre fidèlement les énergies. Ayant accès à cette réalité qui dépasse les sens humains, nous pouvions voir ceux qui étaient invisibles aux regards non entraînés. Pourtant, il faut bien le reconnaître, dans notre ferveur à préserver le pouvoir de la haute alchimie intérieure durant les périodes sombres de l'histoire, nous avons créé par inadvertance des processus initiatiques qui prirent la forme de rituels secrets, de codes mystérieux et de hiérarchies élitistes faisant de l'expérience directe une route des plus tortueuses. Bien des individus perdirent leur chemin et confondirent les pratiques extérieures avec ce qu'ils recherchaient. Quelques chercheurs seulement purent étancher complètement leur soif en s'abreuvant aux eaux vives versées directement de la coupe intérieure révélatrice de la Déesse.
Quarante ans après mon arrivée en Egypte, je terminai mes initiations poussées et commençai à servir la Grande Mère à titre de prêtresse d'Isis, d'Hathor et de Sekhmet, tout en poursuivant mon travail de scribe. Je développai la capacité d'être consciente de plusieurs dimensions et réalités différentes aux moyens du voyage astral (voyage conscient hors du corps), de la bilocation (division de la conscience et projection d'une partie de celle-ci vers un autre emplacement, une autre ligne de temps ou une autre dimension). et de la téléportation (destructuration du corps pour adopter une forme plus subtile et la projeter à un autre emplacement, où elle est physiquement rassemblée). Par les mystères de la résurrection d'Isis connus sous le nom de "Rituel du sépulcre", je continuai à régénérer les cellules de mon corps, m'assurant ainsi d'une jeunesse immortelle. Avec les années, je devins connue comme celle qui excelle dans les arts mystérieux et les sciences de la haute alchimie.
Bien que j'ai démontré des pouvoirs spirituels merveilleux, les talents psychiques n'étaient pas ma priorité. C'était là des moyens d'arriver à une fin et les sous-produits naturels qui découlaient de ma discipline assidue et de mon amour dévoué par lesquels je cherchais à servir le Créateur et à élever la totalité de la vie. Mon long cheminement me permit de connaître intimement le spectre complet des nombreux visages de la Mère de toutes choses et de ses pouvoirs créatifs. Les attributs de la Déesse s'exprimèrent à travers moi toute ma vie, jusqu'à ce que mon séjour en tant qu'Anna prenne fin. Mon âme a servi sa grâce tout au long de mes incarnations.
Je devins connue à titre de grande prêtresse de la Mère de toutes choses. Je reçus nombre d'initiés à qui j'apprenais à cultiver les énergies qu'ils allaient devoir incarner. J'évaluais leur savoir et leur capacité de contenir des structures de lumière à haute fréquence cohérentes avec leur corps, leur esprit et leur vie. J'étais pour ainsi dire une conseillère psychospirituelle. Puis, mon travail prit une autre forme. J'aidai les initiés à se préparer au sépulcre de la résurrection dans lequel ils allaient vaincre l'illusion de la mort. Ainsi, je travaillais fort dans les écoles de mystères du temple, aidant chaque personne, homme ou femme, qui choisissait de transmuer le substrat de son âme mortelle en l'or de l'illumination immortelle.
Le partage de mes expériences égyptiennes avec vous est une façon pour moi de vous assister dans votre propre évolution et votre conquête du pouvoir personnel. (
Votre vie sur la planète Terre est votre temple initiatique !( La conscience christique s'étend chaque jour exponentiellement. Mon cher ami, avez-vous remarqué que le temps s'accélère ou que les extrêmes de chaque pôle sont devenus plus évidents ? Peut-être faites-vous des expériences métaphysiques (au-delà du physique) extraordinaires ou connaissez-vous des gens qui en font. Avez-vous vu dans les médias comment la science valide aujourd'hui des domaines de la conscience qui n'étaient pas considérés comme possibles ni même pertinents il y a quelques années seulement ?
Quand une personne se met à faire l'expérience de phénomènes extrasensoriels comme je l'ai fait, le mystère se dissout et la personne réalise que la supraconscience est le droit de naissance de l'humanité. Vous n'avez pas besoin de moi pour accomplir ce si profond désir de votre coeur d'atteindre l'illumination d'un Christ. Cependant, étant un catalyseur, je suis là pour vous aider, par la réflexion et la compassion que j'apporte, à atteindre une plus grande conscience de l'ultime liberté et de l'union.
Etant donné la nature élevée de ce que j'ai été et ce que je partagerai avec vous au regard de mes achèvements initiatiques, vous pourriez penser que je suis beaucoup plus avancée que vous et que le Grand Oeuvre dépasse vos capacités. Toutefois, je suis ici pour vous rassurer et vous dire que vous n'entreprendriez pas ce voyage avec moi et d'autres si vous n'étiez pas déjà bien préparé. L'essence de ce que nous accomplirons ensemble est plus une remémoration qu'un apprentissage de quelque chose de nouveau.
Ce que je vous demande, c'est de permettre à votre conscience de l'éveil planétaire actuellement en cours de s'élargir jour après jour. A chacun de vos pas, les royaumes visibles et invisibles appuieront la réconfortante et encourageante réalisation que vous n'êtes pas seul. Pour vous aider dans cette direction, je vous encourage à penser à moi comme un être très semblable à vous. En fait, s'il vous arrivait de me rencontrer dans la "vraie" vie, je vous paraîtrais si ordinaire que vous pourriez rater la chance de marcher avec moi si vous recherchiez une personne que vous pensiez "'spirituelle".
Mon travail consiste à vous conduire au sommet de la montagne, où je vous montrerai les vastes horizons de votre potentiel. Cependant, notre vrai voyage commence quand nous redescendons de la montagne spirituelle et que nous entrons dans la vallée de l'ordinaire et de l'application personnelle. Vous qui lisez ces lignes, comprenez, je vous en prie, que ceux d'entre nous qui démontrent la conscience christique soutiennent votre choix de grandir en sagesse afin que vous puissiez à votre tour servir de modèle aux autres par votre présence et vos actions."
Pour en savoir plus, lire "Anna, grand-mère de Jésus" de Claire Heartsong - Editions Ariane
Disponible sur la Boutique d'Essania