je ne suis pas vraiment d accord mais ce ,n est pas important
il faut recadrer dans le contexte de l époque
tout le monde pouvait être crucifié
c était courant à l époque
idem pour la décapitation
Décapitation
romaine
La
décapitation était une mort honorable dans l’Empire romain puisque
réservée aux citoyens romains auxquels étaient évités les supplices
comme la crucifixion. Des cas de décapitations avec l’aspect classique
de vertèbres cervicales tranchées ont été plusieurs fois décrits en
paléopathologie. En dehors de la décapitation-exécution, le combat
pouvait être à l’origine d’une décapitation-traumatisme.
L’observation
présentée par S. Sublini Saponetti et Coll (
Forensic Science International 2008, 176 : e11-16)
concerne le squelette d’un adulte jeune découvert en Italie dans un
cimetière daté du 5°-6° siècle à Canosa dans le Sud de l’Italie qui
présente une lésion crânienne de décapitation accompagnée de lésions
multiples traumatiques des membres. Les tibias ont des marques de
blessure par flèche ou lance, les os de l’avant-bras gauche sont
tranchés et correspondent probablement à un coup porté sur un bras levé
pour se protéger.
La lésion du crâne associe une entaille de la
mastoïde gauche, de la branche mandibulaire gauche et des deux premières
vertèbres cervicales. La tête devait être donc presque détachée du cou.
Cette quasi-décapitation résulte d’un coup porté violemment avec une
arme très tranchante par un adversaire frappant latéralement.La surface
du crâne présente des entailles superficielles très en faveur de
l’enlèvemen
t du
scalp.
La période de décès de ce polytraumatisé correspond à la phase
d’invasion de l’Italie par les peuples des steppes (Huns, Avars) et les
lésions sont compatibles avec leur armement et leurs pratiques au
combat.
Ce cas est un des rares témoignages bien documenté des
combats menés lors des Invasions qui précipitèrent la chute de l’Empire
romain .
Cette méthode d'exécution,
empruntée notamment aux Perses,
a été très utilisée dans l'Empire Romain.
Lorsque les Romains occupaient le bassin méditerranéen les
exécutions par crucifixion étaient courantes et pratiquées
sur les esclaves et les criminels, mais aussi lors de
répressions contre les révoltes locales.
Des documents rapportent de terribles exécutions romaines,
notamment lors de la révolte de Spartacus entre 73 et 71
av. J.-C., lorsque 6000 esclaves furent crucifiés le long
de la Via Appia. En 70 ap. J.-C., l'historien juif Flavius
Josèphe décrit la révolte des Juifs contre les Romains,
entre 66 et 70, et indique que 500 crucifixions par jour
étaient effectuées par les bourreaux romains. Ils avaient
donc un « savoir-faire » certain dans cette
manière d'exécuter les condamnés. Mais il n'y avait pas un
mode d’emploi défini, les exécutions dépendant du nombre de
condamnés ou de la cruauté des bourreaux.
Certains documents permettent de faire des suppositions sur
la manière et le matériel utilisé pour ces exécutions.
Comme on l’a vu au chapitre précédent, on sait qu'il y
avait plusieurs sortes de croix :
- La « crux simplex » était un simple poteau ou
le tronc d'un arbre.
- La « crux immissa » ou « crux
capitata » une croix complète
- Enfin la plus utilisée, la « crux commissa »,
une croix en forme de « T » composée de deux parties.
Une partie déjà plantée sur le lieu de l'exécution, le
« stipes » et l'autre partie était emmenée
directement par le condamné, le « patibulum ».
Pesant entre 20 et 40 kilos, le « patibulum »
venait s'emboîter sur le haut du « stipes ».
Certaines autres croix étaient en forme de « X »
comme la croix de St André par exemple. Mais la crucifixion
n’avait pas de règle ni de norme. Chaque exécution devait
être avant tout efficace et rapide à mettre en oeuvre.
Pour la croix en forme de « T », le condamné était
déshabillé, couché sur le dos puis attaché ou cloué au
« patibulum ».
Ensuite les Romains soulevaient l’ensemble jusqu’au sommet
du « stipes » et encastraient le patibulum dans
une rainure. Enfin, relevant
les pieds du
condamné et ils les fixaient
au « stipes ». Cela ne prenait que quelques
minutes.
La manière de fixer les
condamnés pouvait varier là aussi.
Soit les condamnés étaient attachés par les bras et les
pieds à l'aide de cordes, soit ils étaient cloués
aux
avant-bras ou
aux mains ainsi qu'aux pieds
de différentes manières là aussi.
Le supplice de la croix était fait pour que le condamné
souffre le plus longtemps possible.
Pour prolonger l'agonie sur la croix, les Romains plaçaient
parfois à mi-hauteur une sorte de petit siège en bois le
« sédile » qui permettait au supplicié de
s'asseoir dessus afin de soulager la pression sur les mains
et les pieds.
Le supplice pouvait durer des heures voire même un ou deux
jours dans certains cas.
Enfin, pour accélérer si besoin la mort, les bourreaux
n'hésitaient pas à briser les jambes du condamné.
Une preuve archéologique vient
confirmer l’une des méthodes de crucifixion pratiquée par
les Romains.
C'est en Juin 1968 que des bulldozers israéliens, préparant
un terrain pour la construction d'un immeuble, mirent à
jour un ancien cimetière juif qui renfermait des squelettes
datant entre 100 av. J.-C. et 100 ap. J.-C.
L'un d'entre eux en particulier attira l'attention de
Vasilios Tzaferis l'archéologue du service des Antiquités
et des Musées Israéliens. Le squelette en question avait
les deux talons maintenus par
un grand clou en fer de 17 cm de long
avec sous la tête
du clou des traces d'une plaque en bois afin peut-être de
maintenir le clou contre le pied.
Des traces d'usure ont été trouvées sur les os de ses
avant-bras ce qui prouve que des clous ont été planté à cet
endroit. Ses jambes étaient très repliées et ses bourreaux
lui avaient donc cloué les deux pieds sur un côté du
« stipes ».
Des recherches ont permis de savoir qu'il avait entre 24 et
28 ans au moment de sa mort sur la croix. Son nom était
« Jéhohanan ».
Ceci prouve que les formes d'exécution variaient d'un
individu à un autre.
Voici maintenant les blessures
qui ont fait une partie de la réputation du linceul et qui
ont le plus intrigué et divisé les médecins et autres
scientifiques.
Lorsque l'on continue l'examen des blessures infligées à
l'homme du Linceul, on arrive aux mains et aux pieds.
Que constate-on visuellement ?
Sur les avant-bras, on distingue des coulées sanguines
obliques qui se dirigent vers les coudes.
La main droite(1) ne fait apparaître que quatre doigts en
hyper- extension et serrés entre eux.
Il manque le pouce.
La main gauche ne possède aussi que quatre doigts, le pouce
manque ici à l'appel, et les doigts sont semi-fléchis. Sur
cette même main gauche au niveau du poignet, on remarque
une tache de sang avec deux coulées importantes. Cette
tache provient d'un trou bien visible d'environ 8 mm de
diamètre.
Le pouce gauche n'est pas visible, mais on ne peut pas dire
s’il est sous le poignet droit comme si la main gauche
encerclait ce poignet droit, ou si ce pouce est placé sous
la paume de la main gauche.
On remarque aussi que l'écoulement sanguin sur les
avant-bras possède deux directions et que les angles par
rapport à la verticale sont de 55° et 75° ce qui signifie,
selon l’hypothèse la plus admise, que les avant-bras et
donc le corps entier oscillaient entre deux positions, une
haute et une basse.
Les avant-bras étaient donc orientés vers le haut.
Le débat se situe au niveau de l'emplacement du clou.
Seul le poignet gauche nous montre la plaie faite aux
« mains » par la crucifixion.
Mais il faut bien avoir en tête que nous ne voyons que
l'endroit où est sortie la pointe du clou et non l'entrée.
Il y a deux hypothèses concernant le point d’entrée du
clou:
1) La première hypothèse la plus connue, et la plus souvent
admise, est celle du
Docteur Pierre Barbet.
2) La deuxième hypothèse est celle du
Dr Frederik Zugibe, médecin légiste américain.
L'étude détaillée de ces différentes hypothèses se trouve
dans le livre du linceul de
Turin.
Références :
1- Sur la notion de droite et gauche : Lorsque l’on regarde
le linceul le côté droit de l’image est vraiment le côté
droit de l’homme du linceul. C’est un peu comme si l’image
que l’on voit sur ce linceul était le reflet dans le miroir
de l’homme du linceul.
http://www.linceul-turin.com/plan/plan.html