Régis Fondateur/Admin.
Nombre de messages : 5359 Age : 67 Localisation : Un petit coin de paradis sur Terre Humeur : Optimiste Date d'inscription : 05/06/2006
| Sujet: Au début des années 50 Ven 5 Juil - 17:39 | |
| Extrait du chapitre 20 du livre “Celui qui vient (Ed. SOIS), par Anne Givaudan et Daniel Meurois. “Remontez donc le temps avec moi. Quelques décennies suffiront, même si l’origine de cette histoire se perd dans la Nuit des Ages. Plongez dans la Mémoire universelle (Annales akashiques), c’est le Grand Livre où tout est consigné. Vous allez y découvrir le continent Nord-Américain au lendemain de la dernière guerre mondiale.”
Une main puis deux sont posées au creux de notre poitrine. Nous ne percevons rien de visible, ni de nous ni d’elles mais nous en ressentons la pression et l’amour. Des mots nous envahissent alors... “douceur... fermeté... douceur... fermeté...”, reflets sans doute de la magie d’un équilibre sur la corde tendue duquel on cherche à nous enseigner.
Puis, brutalement nous éprouvons la terrible sensation de tomber au fond d’un trou, un véritable puits sans fond. C’est toutefois un gouffre de Lumière et d’Amour, une brume dorée si palpitante et si transparente... Il n’y a plus de mots... plus rien jusqu’à la seconde ultime où tout éclate...
En dessous et autour de nous, apparaissent maintenant des prairies, de vastes étendues un peu sèches, à perte de vue, puis des routes comme de larges rubans, toutes droites... et enfin des hangars, immenses, avec quelques avions et des automobiles.
Nous nous en approchons à une vitesse vertigineuse. Des grillages, des barbelés, des blocs de béton surgissent alors puis s’effacent.
Nous voilà maintenant comme deux êtres qui marchent à travers un couloir. A côté de nous, il y a des militaires, très hauts-gradés semble-t-il, et quelques hommes en civil. Chacun avance d’un bon pas tandis que les conversations se font à voix basse. L’atmosphère paraît tendue et nous luttons pour ne pas nous laisser gagner par elle, afin de ne pas être absorbés par nos corps physiques, si lointains, si oubliés...
A notre droite, la silhouette d’une arme apparaît un instant puis s’estompe.
“L’un des hommes en civil qui marchent devant vous n’est autre que le Président des Etats-Unis d’Amérique de l’époque, D. Eisenhower, annonce la voix du grand Être blond. Ce n’est pas la première fois qu’il vient en ces lieux. Autour de lui, ce sont quelques hommes appartenant à un Bureau ultra-secret relevant de la Défense de son pays. Sachez que vous êtes dans les sous-sols d’une base militaire. En fait, il s’agit presque d’une ville souterraine bâtie avec des fonds publics habilement détournés par le Gouvernement lui-même.
C’est une base expérimentale, une base de surveillance et d’échanges construite pour les besoins d’une situation qui dépasse l’entendement humain habituel. La rencontre à laquelle vous allez assister est la dixième et la plus importante d’une série qui va avoir de lourdes conséquences pour l’avenir de l’humanité terrestre.”
La voix se tait soudainement tandis que deux militaires en casque noir poussent une lourde porte devant laquelle notre petite troupe vient de s’arrêter. Face à nous apparaît une grande et belle pièce ou plutôt un bureau offrant tout le modernisme des années cinquante. En son centre, bien plantés, attendent trois hommes, deux militaires et un civil, et à leurs côtés... trois Créatures. Devrions-nous dire aussi “des hommes” ?
Ces êtres sont de très petite taille, comme des enfants de huit à dix ans. Ils ont le corps entièrement couvert de poils gris et courts. S’agit-il d’un vêtement, d’une sorte de combinaison ou de leur peau ? Il nous est impossible de trancher la question. Leurs yeux sont petits et vifs, leur nez presque inexistant et leur bouche excessivement fine.
Comme nous pénétrons dans la salle, ils font un pas vers l’homme qui paraît être le Président et que nous n’apercevons toujours que de dos. A leurs côtés, les trois hommes, dans un réflexe teinté de méfiance, esquissent également une avance et font, pour d’eux d’entre eux, un salut militaire embarrassé.
Le Président, quant à lui, après avoir marqué un court arrêt, se dirige vers sa gauche en direction d’un vaste bureau. Sans attendre et sans autre forme de courtoisie ou de présentation, chacun s’empresse d’y prendre place, y compris les trois petits êtres dont la vivacité des regards est réellement surprenante. En vérité, il est bien difficile de dire ce qui les anime. Amitié ou hostilité ?
“ Rien de tout cela, réagit la voix qui nous accompagne. Ces êtres ne fonctionnent pas selon les principes de l’actuelle conscience humaine. Ils agissent essentiellement sous l’effet d’une conscience collective qui les pousse à rechercher leur propre profit, leur propre expansion au-delà de ce que vous pourriez appeler un état d’âme. Ce n’est pas qu’ils ne soient guère capables d’amitié, c’est tout simplement que l’univers de la sensibilité ou de l’affectivité demeure extrêmement embryonnaires chez eux. La Vie leur a par contre donné l’opportunité d’avancer remarquablement loin sur le plan du pur raisonnement intellectuel. De là vient cette sorte de froideur qui les caractérise.”
“Et... pourquoi sont-ils là ?” faisons-nous tandis qu’une amorce de conversation a peine à s’engager autour du bureau.
“Ils viennent d’un monde excessivement lointain du vôtre. Plusieurs années-lumière vous en séparent. Cela fait bien longtemps qu’ils observent la Terre, bien longtemps aussi que, de notre propre monde, nous les observons. Leur peuple souffre d’un grave problème immunitaire, difficulté causée justement par cette extrême sècheresse d’âme que j’évoquais à l’instant.
Tant que les multiples aspects de l’ego n’ont pas été maîtrisés puis dépassés ou sublimés, la réalité émotionnelle constitue pour tout être une soupape de sécurité dont il ne faut pas négliger l’importance. Ils ne sont pas dotés de cette capacité de régulation. C’est leur handicap majeur.
A l’heure où s’est déroulée cette réunion, ils affirmaient ne pas vouloir s’établir sur votre planète mais y faire certaines recherches, certaines expériences afin d’enrayer le trouble qui les atteint tous. Comme vous le constatez, tout ceci ressemble à un mauvais roman de science-fiction. C’est pourtant la stricte réalité. Une réalité que l’on cache à vos semblables depuis un demi-siècle. Une réalité qui commence à filtrer maintenant à travers divers témoignages auxquels s’ajoutera le vôtre.
Tout cela demeurerait néanmoins banal sans la présence du mensonge sur les lèvres des visiteurs en question. Leur but est bel et bien la mainmise progressive sur votre monde, conçu par eux comme un réservoir inextinguible de la substance qui leur fait défaut et qu’ils prélèvent chez certains animaux.”
“Mais que font-ils ici avec ces militaires et quelques politiciens ?”
“Ils tentent de conclure un pacte. En échange de quelques expérimentations sur des animaux, ils proposent au Gouvernement des Etats-Unis un apport scientifique sans précédent. C’est leur façon d’engourdir les réticences.”
Autour du bureau que nous ne parvenons pas à quitter des yeux, une réelle conversation s’est enfin engagée. Les trois petits êtres semblent d’ailleurs parler un américain irréprochable. Nous sommes intrigués, d’une part par le timbre de leur voix quelque peu aigrelet et, d’autre part, par l’attitude de l’un des trois hommes qui se tenaient à leurs côtés à notre arrivée dans la pièce. Il s’agit du civil. Ce dernier semble particulièrement bien les connaître et même s’en faire ostensiblement le porte-parole ou le défenseur, dans le feu de la conversation.
“N’en soyez pas étonnés, fait la voix de notre guide. Il est l’un des tout premiers représentants ou responsables de ce qui ne constituait pas encore à l’époque le Gouvernement Mondial mais dont les bases se posaient. En fait, au moment où s’est déroulée la rencontre que vous voyez, cet homme en connaissait bien plus sur toute cette affaire que le Président lui-même ou n’importe quel responsable politique d’alors. Tel que vous le voyez-là, il est parfaitement au courant des objectifs à moyen terme des petits êtres.”
“Quels sont précisément ces objectifs ?”
“Soutenir la mise en place, sur quelques décennies, d’un Gouvernement Planétaire terrestre donnant le pouvoir absolu à une toute petite élite d’individus qui les laissera agir à leur guise. Cela passe évidemment par le contrôle complet de toutes les populations, par le biais d’épidémies savamment organisées, de guerres préméditées et de déséquilibres économiques.”
“Cela signifie qu’il existe un but à plus long terme, n’est-ce pas ?”
“Effectivement ! Un but qu’ignore la majorité de ceux qui collaborent avec eux et qui constituent le noyau du Gouvernement Planétaire. Ce but, après avoir poussé ce Gouvernement à la mise en place d’ “une race unique dominante” est la maîtrise totale de la planète et une “fusion génétique” avec ses derniers habitants.”
Sur ces paroles saisissantes, la voix se tait comme si elle souhaitait nous laisser seuls avec nos pensées, face au spectacle déroutant de la réunion.
Seuls avec nos pensées... En effet, nous le sommes plus que jamais car ce qui vient de nous être dit et ce à quoi nous assistons nous semble trop touffu, trop énorme. Une sorte de nausée nous donne presque envie de nous écrier que tout cela n’est pas concevable...
“Prenez l’habitude de ne plus penser par concepts de nations, de continents ou même de planète, intervient à nouveau la voix de l’être blond. Vous êtes appelés à penser “universel”. Et c’est un bien si les événements vous y obligent !" Votre Terre n’est qu’un cas parmi les millions de mondes habités ! Il faut la sortir de son isolement... Il faut tout mettre en oeuvre pour que chacun de ses habitants puisse enfin la sentir et se sentir lui-même inclus dans un grand plan d’évolution.
La Vie s’expanse à l’infini, je vous le répète ! Si hélas votre capacité à la concevoir ainsi ne fait pas exploser les remparts qui la limitent, vous ne pouvez que vous étioler.
Je sais fort bien quels sont les haussements d’épaules et les quolibets que votre récit déclenchera chez certains, mais comme toujours, il y a des pas qu’il faut accepter d’accomplir. N’oubliez pas, c’est le Soleil qu’il ne faut pas perdre de vue !
Pour l’heure, continuez d’analyser ce qui se passe. Regardez cette pièce métallique qui est mise en évidence sur le bureau par l’un des petits êtres velus. Il s’agit de l’un des premiers éléments qui vont permettre de faire un bon prodigieux à la technologie de votre vingtième siècle. Dans cette salle, il représente l’objet d’un marchandage... un marchandage qui devait donner aux Etats-Unis d’Amérique une suprématie incontestée... laquelle sera rapidement affaiblie par une autre tractation à l’autre bout du monde.
En effet, voyez-vous, à l’heure où se sont déroulés ces événements, les êtres velus préparaient déjà un semblable contact avec quelques responsables soviétiques, trahissant ainsi le pacte d’exclusivité dont il est question autour de cette table.”
Pendant un instant, nous observons le petit objet brillant en métal argenté qui évoque une sorte de circuit imprimé miniature... puis, étouffant dans cette ambiance lourde, nous ne pouvons nous empêcher de réagir énergiquement par un sursaut de la conscience qui nous fait aussitôt réintégrer notre place face à nos quatre compagnons.
“Mais, pourquoi nous montrer cela ? interrogeons-nous d’emblée. Même si cela correspond à l’exacte réalité de ce qui s’est produit il y a une cinquantaine d’années, même si cela s’intensifie et cause de graves répercussions à l’heure actuelle, ces images ne sont-elles pas plus propices à générer une peur ou une paranoïa qu’à faire avancer les choses ? Notre souci est l’expansion de la conscience spirituelle ! Pourquoi nous faire plonger ainsi dans des eaux troubles ?”
“Nous vous l’avons déjà dit, mes amis, parce qu’il ne faut rien séparer. La conscience spirituelle digne de ce nom ne peut se retrancher d’aucun domaine. Tout la concerne. Tout la concerne tellement que c’est sur son assoupissement ou sur les oeillères dont certains veulent la parer que les actuels détenteurs du pouvoir terrestre comptent absolument.
Qua la conscience de la Flamme divine qui réside en chacun vienne à fleurir ne serait-ce qu’un peu plus dans les quelques années à venir, et l’emprise du Gouvernement Mondial et de leurs alliés-manipulateurs d’outre-espace sera vouée à l’échec. L’Eveil de l’Esprit signifie l’insoumission à tous les plans d’organisation égotique et, par conséquent, à tous les types de Gouvernements qui prétendent penser à votre place, politiquement, économiquement ou religieusement.
Sortir de l’Illusion que nous évoquions, ce n’est pas attendre que celle-ci s’estompe par la seule force des prières. C’est, nous le répétons, ensoleiller l’Illusion, la dédensifier en se faisant avec détermination l’allié de “Celui qui vient”.
Remémorez-vous ce monde jaunâtre de la basse psyché humaine que vous visitiez il n’y a guère plus de quelques minutes... Cet univers constitue le réseau d’action idéal sur lequel s’appuient toutes les forces de déstructuration que nous avons mises en évidence pour vous.
L’expression “les Forces de l’Ombre” ne qualifie pas, en réalité, les êtres qui les incarnent tangiblement mais les énergies ternes qui jaillissent de vous. Ce sont ces dernières qui entretiennent le moteur de tous les asservissements.
Que sont un canon et un obus sans la pensée et l’inconscience humaine qui les mettent en service ? N’allez donc pas faire de ces petits êtres velus la cause de tous vos maux. Ceux-ci connaissent vos faiblesses et les exploitent à leur avantage, c’est tout. Quant au Gouvernement Mondial dont certains membres coopèrent avec eux, il en est de même. L’humanité a appelé celui-ci à se concrétiser par son incapacité à se prendre elle-même en charge.”
“Mais pourquoi laissez-vous faire de telles choses, vous dont la Lumière semble résolument la demeure ? Jusqu’à un certain point nous concevons la réponse, mais ici il semble bien que nous soyons au bord du gouffre.”
L’un des trois êtres blonds nous observe d’une façon à la fois aimante et amusée en nous entendant formuler cette question.
“Il faut que que vous... muscliez à l’extrême votre conscience, fait-il, que vous forgiez votre volonté et que vous vous frottiez suffisamment au non-amour pour avoir, non pas simplement envie, mais besoin de boire sur le chemin de “Celui qui vient”. Depuis l’Aube des Temps, nous vous aidons, vous le savez bien, mais pas plus qu’il ne le faut afin que vous restiez les artisans de votre propre rédemption.
Il est indispensable que vous ayez la volonté brûlante et sereine de chercher plus haut, toujours plus haut. Ainsi, par exemple et pour en revenir à ce que vous venez de vivre, l’actuel “parasitage” de votre planète, tel qu’il vous a été présenté, n’est qu’un aspect de la question.
Les petits êtres velus sont eux-mêmes téléguidés par une force qui les dépasse. Ils sont les ambassadeurs inconscients d’une énergie de déstructuration qui pousse toutes les formes de Vie autonomes à réagir. Réfléchissez maintenant au fait que cette énergie elle-même, ainsi libérée et active, s’inscrit dans le Plan Divin par le fait qu’elle oblige à une maturation.
Soyez heureux de vivre en ces temps, mes amis, et tentez de communiquer ce bonheur à tous ceux qui accorderont foi à votre témoignage. Vous êtes en effet acculés à un changement qui peut être une véritable floraison !
Votre humanité se trouve fragilisée depuis que les valeurs statiques de son passé se sont effritées. C’est un atout. Toute faiblesse peut se métamorphoser en atout dès lors que l’être qui l’a laissée s’enraciner en lui se heurte à un mur l’obligeant à changer de direction coûte que coûte.
La Mère Divine a de si beaux projets pour vous tous... même pour les petits êtres velus... même pour ceux qui ne rêvent que d’asservir les consciences...”
“Prenez refuge en son sein, poursuit le moine à la robe safran. Identifiez-vous humblement à Elle... car il n’y a plus, il n’y a jamais eu le Divin d’un côté et l’homme de l’autre. Il n’y a que l’homme qui se perd en lui-même et qui oublie le parfum du Souffle qui l’habite.
Ne vous voilez pas la face devant les difficultés. Soyez ouverts et lucides et au milieu de tout cela, cultivez surtout la Simplicité extrême, c’est dire le bon sens de la fleur qui continue à s’ouvrir au soleil malgré les pesticides en suspension dans le vent.”
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