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| Sujet: 31 - Emery Smith - Récupération Spatiale Mar 19 Mai - 8:07 | |
| Divulgation Cosmique
A l'intérieur du programme spatial secret Récupération spatiale (6 Novembre 2018)
Georges Noory : Bienvenue dans Divulgation Cosmique. Je suis George Noory , et ici avec moi, Emery Smith. On parlera de récupération spatiale dans cet épisode. Emery, bienvenue.
Emery Smith : Merci de me recevoir, George.
George : La récupération spatiale, c’est quoi ?
Emery : C’est comme pour ces bateaux là-bas dans l’océan qui récupèrent des épaves. Une action d’envergure a lieu actuellement dans nos atmosphère et exoatmosphère, dans notre système solaire. Cela consiste en une activité journalière constante de navettes allant dans l’espace pour récupérer des débris spatiaux. Et pas seulement des débris spatiaux qu’on avait laissé là, mais des débris spatiaux qui sont là depuis des millions d’années, des engins abattus, des corps, des dispositifs.
George : Qui va les récupérer ?
Emery : Nous, la civilisation humaine. Les corporations ont engagé ces grands fabricants de fusées pour y envoyer ces navettes. Il y a aussi déjà des stations spatiales avec ces techniciens et mécaniciens qui y sont tout le temps. Ils collectent ces matériaux, les mettent dans des capsules et les renvoient sur Terre où on les récupère dans l’océan pour les emmener dans nos laboratoires, pour étudier si ce sont des fibres, des métaux, des composites, voire des corps.
George : Mais ce sont des débris spatiaux ?
Emery : Oui. Mais, comme nos déchets, ils peuvent être recyclés et on peut apprendre des choses. Car beaucoup ne sont pas terrestres. Il y en a bien plus qui flottent là-haut. Tout le système solaire est rempli de ces débris spatiaux qui y flottent. Il y a des vaisseaux qui ont été endommagés ou qui ont explosé.
George : De vieux satellites morts ?
Emery : Oui, des vieux satellites et des trucs comme ça qui ne viennent pas de la Terre. On a trouvé aussi de nombreux drones de civilisations extraterrestres qui ne fonctionnent plus.
George : Le Président Trump proposé une Force spatiale. Une des missions sera de continuer à récupérer les satellites qui sont là-haut ?
Emery : Oui, à terme, ça sera juste une entité opérée par des civils qui sera publique et pas vraiment clandestine. Là, c’est juste réservé aux gens qui ont l’argent pour le faire, pour collecter les choses, les rétroconcevoir et les utiliser pour les vendre.
Tout ce truc sur la Force spatiale, ça me fait un peu rire, car ça existe déjà, de ce que je sais, puis 1990. Quand ils disent : « On a besoin de 14 milliards de dollars pour créer cette Force spatiale », faut savoir que la NASA secrète fait déjà tous ces trucs depuis longtemps. Et la NASA officielle ne le sait pas. C’est juste une couverture.
Donc, je crois que ce qui se passe, pour que les Américains acceptent de le financer avec des taxes, ils doivent dire : « On va avoir une Force spatiale. » Mais on avait déjà la capacité de lancer des missiles depuis l’espace il y a 20 ans, comme je l’ai dit. On a déjà des rayons lasers puissants pour tirer sur la Terre et dans l’espace.
George : On l’a vu, oui.
Emery : Il y a de nouveaux satellites là-haut qui ont des télescopes très puissants et des systèmes de localisation pour pister des objets au fin fond de notre système solaire. On sait donc où chaque débris se trouve et s’il bouge tout seul ou non.
George : On parle d’un satellite appelé le Chevalier noir. Le rechercheraient-ils aussi ?
Emery : Je ne sais pas vraiment. Je n’analyse pas trop ces trucs populaires sur Internet. Je sais juste qu’il y a des engins comme ça là-haut. De grands vaisseaux qui ont été abattus. Ils flottent juste dans l’espace. Certains sont en orbite autour de la lune, autour de planètes à proximité, autour du soleil. Ils n’apparaissent que de temps en temps, mais sont sur une sorte d’orbite elliptique.
Des trucs viennent quotidiennement près de la Terre où ils sortent voir ce qu’est-ce truc géant. Est-ce un astéroïde ? Un vaisseau abandonné ? Ils y vont et font de leur mieux pour attraper ces trucs.

George : Emery, vous parlez de stations spatiales là-haut. Qu’y-a-t-il d’autre ?
Emery : Il y a d’autres stations là-bas, dont certaines sont en construction, de la même taille mais un peu différentes. Elles hébergent des techniciens et des scientifiques pour retirer tous les débris, mais aussi pour contrôler différents types de satellites qui sont un peu plus loin.
On a aussi des drones satellites qui peut manœuvrer dans le système solaire et que ces gens contrôlent. Mais c’est plus facile de le faire de là-haut que depuis la Terre.
George : Quelles corporations sont impliquées dans ces projets ici ?
Emery : Les entreprises aérospatiales scientifiques. Je ne peux les nommer, mais vous les connaissez, oui. Elles ont aussi des sous-entités. Et elles créent des sous-entreprises sous ces corporations pour faire croire qu’elles n’ont pas de vrais liens avec elles. Cela dépend de ce qui s’est passé. Il y a beaucoup d’accidents spatiaux dont on n’entend pas parler. L’armée contacte ces entreprises et leur dit : « Au fait, on a eu un petit problème là-haut. Pourriez-vous réparer le satellite ou récupérer ce truc, si possible ? » Ils ont leurs propres petits vaisseaux, plus petits que les nôtres, qui manoeuvrent dans l’espace, dans notre atmosphère et dans l’exoatmosphère.
Il y a aussi de plus petites versions de ce type de véhicule. Imaginez un type de side-car pour se déplacer dans l’espace pour une ou deux personnes. Ils sont en orbite tout le temps et ils s’amarrent à ces navettes et stations spatiales.
Et on a un satellite tueur très spécial là-haut qui peut envoyer une onde EMC, une onde perturbatrice électromagnétique.
George : Qui peut détruire un satellite ?
Emery : Oui, il peut totalement le détruire en une demi-seconde. Mais ce que je ne comprend pas, c’est qu’on envoie toutes ces nouvelles armes dans l’espace, alors que quelqu’un avec un générateur puissant d’impulsions de fréquences électromagnétiques peut en toucher un d’ici. Ils ont même des satellites et radars spéciaux là-haut qui détectent ces types de rafales d’impulsions électromagnétique. Ils peuvent, en gros, se focaliser et trianguler exactement d’où elles viennent.
George : D’accord, mais qui les envoie ?
Emery : Tout ce qui sort de notre atmosphère est contrôlé. Donc, si une entreprise ou un pays lance un truc dans l’atmosphère qui est un satellite à haut risque, ils vont le surveiller de près pour voir quel type de fréquences il émet et lui envoyer des rayons X pour, en fait, le décortiquer de très loin.
George : L’Union soviétique a envoyé un satellite autour d’une lune de Mars, il y a de nombreuses années. Et il y a eu un objet qui a approché ce satellite. Et soudain, ce satellite a disparu. Je crois que c’était une navette extraterrestre. Est-ce possible ?
Emery : Tout à fait. Tout ce qui sort de notre exoatmosphère et va au-delà est sous haute surveillance. Et ils connaissent les intentions derrière ces satellites. Ils peuvent dire : « On veut juste voir les pierres sur Mars. » Mais en fait, ils veulent surtout lâcher une bombe sur Mars pour y mesurer les fréquences et les changements dans l’atmosphère et tout ça.
Beaucoup de projets clandestins sont lancés dans l’espace et on nous dit que c’est de l’exploration spatiale ou ceci ou cela. Mais en fait, ils ont d’autres plans qui, souvent, sont négatifs.
George : Comment se passe l’extraction ?
Emery : Ils ont des petites navettes avec des bras articulés comme ceux qu’on voit sur la vieille navette spatiale. Des trucs industriels, vraiment vieux. On utilise encore le gaz, le charbon et le pétrole. Et rien n’est anti-gravité pour ce qui est de la collecte des débris. C’est une vieille façon, archaïque, d’aller là-haut, toujours avec du propergol, pour y amener des provisions. C’est pour ça que ces fusées continuent à y aller. Ces petits buggies spatiaux que je disais, ces petits side-cars flottant, ont ces bras de crabe pour attraper de très petits objets qui sont localisés. Ils les ramènent à la navette, puis à la station spatiale. Et c’est une activité quotidienne constante.
George : Vous avez dit tout à l’heure qu’ils récupèrent aussi des corps, mais quel type de corps ?
Emery : Il y a des accidents dans l’espace. Parfois, un corps congelé dans l’espace est ramené. Il peut être humain extraterrestre. Je veux dire pas né sur la Terre.
George : OK, une possible hybridation.
Emery : Oui, une hybridation. Ils ont collecté des espèces différentes.
George : Avec de l’ADN humain ?
Emery : Oui, tout à fait. Tous les extraterrestres ont de l’ADN humain. Ils les trouvent par radar, montent les chercher, les ramènent sur Terre dans ces capsules. On reçoit différentes parties en fibre, des métaux et des choses comme ça qui sont rétroconçus.
Ils trouvent aussi des navettes entières, mais ils ne peuvent pas les ramener sur Terre car elles sont trop grandes, ou ils ont peur que s’ils les ramènent ici, ils pourraient brûler ou blesser quelqu’un.
George : Ou contaminer ?
Emery : Oui, en effet. Donc, en fait, ils envoient ces unités de récupération pour démonter la navette ou l’analyser et la filmer pour en apprendre le plus possible, et en emporter des parties. L’analyser avec des radars très avancés pour voir ce qu’il y a dans les murs, ce que sont les unités de propulsion, ce genre de choses.
George : Qu’avez-vous vu de particulier, Emery ?
Emery : J’ai surtout vu des pièces en métal, des armes, des appareils médicaux, des corps, des parties de vaisseaux, des unités de propulsions de vaisseaux ramenées dans les programmes compartimentés dans les installations souterraines où j’étais, où ils ont de grands entrepôts pour ces trucs. Et bien sûr, les corps vont dans une zone différente. Voilà ce que j’ai vu.
George : Quelle a été la chose la plus incroyable de tout ça ?
Emery : Leurs matériaux, je crois. Quand ils font tous ces tests dessus et qu’il s’agit de métaux qu’on n’a pas vraiment ici sur Terre, ou d’un alliage de certains métaux, comment ils ont lié ces atomes pour créer ces matériaux vraiment incroyables qu’on utilise maintenant pour la protection et les implants et plein d’autres choses.
George : Vous étiez plus enthousiasmé par des métaux récupérés que par des corps d’aliens ?
Emery : Comprenez bien, je vois des corps extraterrestres tout le temps. Ce n’était donc pas impressionnant. Mais savoir que le monde peut changer à cause d’un seul matériau qui peut nous protéger, à cause d’une pièce de métal. Ils les utilisent dans les navettes, pour les armes, dans les avions, dans le domaine médical. Ils en utilisent certains, bien sûr, pour les corps, pour des trucs pharmaceutiques. Ils les rétroconçoivent donc ou tentent de les copier. On tente d’apprendre comment ils les ont fait.
Ce programme, je l’appelle la NASA secrète. D’autres préfèrent « PSS » (programme spatial secret) et ces termes populaires.
Mais ça existe depuis un moment. Ils ont des navettes très avancées. Des combinaisons très avancées. Pas ces énormes combinaisons qu’on voit à la télé ou ces trucs que portaient Neil Armstrong et Buzz Aldrin.
Elles sont très flexibles, mobiles, avec des matériaux solides qu’on a rétroconçus.
Les casques peuvent devenir transparents ou foncés électroniquement. Ils ont leur propre atmosphère dedans. On peut survivre dans ces combinaisons pendant des jours. Et pour respirer, uriner et déféquer, tout ça est pris en compte dans ce type de combinaisons.
George : Un truc qu’un pilote porterait, tout serré ?
Emery : Non, pas la combinaison pressurisée. Mais vous voyez les triathloniens, dans l’océan ? Ils portent ces combis épaisses en néoprène parfois. Ou les plongeurs en Antarctique qui ont une cagoule et tout ça. Imaginez donc cette grosse combinaison qui devient tout ajustée au corps.
George : Qui permet de bouger ?
Emery : Tout à fait, elle a des articulations partout. Elle est ambidextre, d’un seul tenant. Et elle se zippe dans le dos. Le casque s’attache à un cadre en aluminium dans le cou.

C’est un grand morceau de verre composé de quatre segments avec du métal entre eux pour les séparer. Mais il y a quatre ou cinq côtés. Dedans, il y a un affichage frontal. La communication se fait au niveau du cou.
L’ordinateur, au niveau du cou, envoie les trucs sur l’écran. On peut voir aussi des vidéos en direct qui sont retransmises depuis une plateforme.

Je pourrais voir ce que vous voyez si je le voulais. Et il peut être activé vocalement. Il y a souvent un dispositif de communication connectant quatre ou cinq astronautes en même temps. Un peu comme dans Matrix, où on a ce type qui est à son ordinateur. Les autres sont dans la matrice et il communiquent avec eux, et il contrôle tout. C’est un peu comme ça.
C’est toujours un travail en équipe. Ça peut devenir l’enfer très vite là-haut, il y a beaucoup de protocoles.
George : Et les chaussures sont aussi autonomes ?
Emery : Non, pas les chaussures. Les gants, les chaussures et le casque ne le sont pas. Ils sont tous en aluminium très léger. Ils s’encastrent et se scellent. Et il y a un bouton qui pressurise toute la combi, une fois scellée. Et il y a des senseurs sur toute la combi pour savoir s’il y a des failles de pression et tout ça.
George : Des fuites.
Emery : Et le plus cool, la raison pour laquelle les pieds, les mains et le casque sont séparés, est que ce sont souvent des endroits où on se fait des coupures, surtout les pieds et les mains. Ils sont donc automatiquement scellés avec du caoutchouc à l’intérieur au cas où… disons, si je coupe mon gant, il se pressurise immédiatement pour ne pas perdre de pression ailleurs.
George : Oh, OK.
Emery : Comme une combi anti-g, mais de plus petites parties de la combi peuvent le faire. Comme une combi anti-g pressurisée pour les pilotes de F-16 et tout ça. Beaucoup de ces choses se basent sur les plantes récupérées qui sont à l’épreuve des balles, les feuilles et tout, et qu’ils ont rétroconçus après les voyages par portail.
Et aussi des combinaisons rétroconçues qu’ils avaient commandées à d’autres extraterrestres, des trucs comme ça. C’est définitivement les mêmes trucs que ce qu’on utilise. De nombreuses choses qu’on voit dans les navettes de la vieille école et les anciennes combinaisons étaient… en fait, ils disent peut-être que c’était ceci ou cela, du polycarbonate, de la fibre de carbone, voyez-vous. Mais beaucoup de choses ont été rétroconçues, mais ils ne le diront pas. Ces trucs sont donc définitivement des combinaisons rétroconçues.
Je le sais avec certitude puisque j’ai travaillé avec ces super combinaisons sur les bases extraterrestres. Et beaucoup étaient en graphème mélangé à du titane.
George : Emery, quelles sont les capacités de nos équipements et satellites ?
Emery : Il y a des satellites qui peuvent zoomer en très haute définition, contrairement à ce qu’on connaît. Ils peuvent voir de nombreux spectres différents de lumière aussi. On peut viser dans l’espace et voir les navettes et vaisseaux qui arrivent et savoir combien de gens il y a à bord.
George : Ça alors !
Emery : Et aussi pour les satellites là-haut. On peut les scanner de très loin, voir tous ses composants, s’ils transportent du plutonium ou des matières radioactives, et obtenir ces infos en quelques secondes ici en bas sur Terre, pour savoir s’il s’agit d’une menace ou non.
George : Certains pays qui ont des débris là-haut pètent-ils un câble en apprenant qu’on les récupère ?
Emery : Non, car vous devez voir tout cela comme des entreprises qui collaborent. Beaucoup de ces entreprises sont présentes dans le monde entier. Mais ils sous-traitent. SpaceX ne sait pas ce qu’elle envoie dans l’espace. C’est un contrat, c’est classifié. Ils ne savent rien. C’est déjà emballé et rempli. C’est un environnement très contrôlé. Comme nous ici, quant à ce qu’on peut faire, c’est la même chose là-haut. Et ces entreprises ont une grande influence là. Et il n’y a personne pour révéler ces faits, d’ailleurs.
George : Reviennent-ils en disant par exemple au gouvernement chinois : « On a récupéré un de vos satellites en panne. Voulez-vous le reprendre ? » Le font-ils ?
Emery : Parlez-vous des entreprises ?
George : Oui.
Emery : Elles n’en auraient pas d’utilité. Mais si elles le voulaient, elles pourraient le faire si le satellite ne fonctionnait pas. Si elles souhaitent informer l’administration scientifique et spatiale chinoise, en fait, ça serait à eux de voir. Je ne crois pas qu’il y ait quoi que ce soit pour encourager une guerre ou s’approprier la propriété de quelqu’un. Car une propriété là-haut est une propriété. Que ce soit une propriété endommagée ou un satellite actif ou une station active, ou un corps, c’est une propriété ayant son origine dans le monde.
Une chose très intéressante qu’on a récupérée était un bras de type reptilien sur un morceau de métal de 3 mètres.

Et on a découvert plus tard que c’était une arme.
George : Mince alors !
Emery : Elle flottait dans l’espace avec d’autres déchets.
George : D’où venait-elle ?
Emery : On ne sait pas. C’est un bras reptilien de type batracien avec trois doigts. Essayez d’imaginer ce long bras et cette lance de 3 mètres. Le bras seul devait faire 1,20 ou 1,50 mètre de long. C’était donc un très grand. Les mains et les doigts étaient moulés pour former cette lance géante.

George : Et le reste du corps ?
Emery : Aucune idée. On a rien trouvé d’autre.
George : D’accord.
Emery : Mais on a trouvé des corps similaires à ce bras avant. Je les ai vu dans les projets. Je n’en connais pas la race spécifique. Je sais juste que l’ADN, quand ils l’ont extraient du bras, correspondait à l’ADN de ce métal. Ce métal avait un ADN. Il y avait donc une connexion biologique. Il paraissait vraiment moulé. Vous savez, on a d’abord cru qu’il avait peut-être juste fondu dans l’explosion de vaisseau. Et le bras a peut-être vite été inséré dans cette lance géante. Mais non ! On a découvert plus tard qu’il peut transdimentionnellement mettre sa main dans le métal et utiliser l’arme.
Comprenez bien, il se passe beaucoup de choses là-haut, c’est très dangereux. Donc, en ramenant ces débris spatiaux sur la planète, en les rétro-concevant, en perfectionnant notre technologie spatiale, nos combinaisons, nos navettes etc., ça nous permet de passer au niveau suivant. Qu’ils déclassifient ça bientôt, je crois que ça arrivera. J’ai entendu qu’ils changeaient déjà les combinaisons spatiales. Je n’ai rien vu mais j’en ai entendu parler.
George : Pourquoi les extraterrestres ne récupèrent-ils pas leurs propres trucs?
Emery : Je crois qu’ils le font quand ils le peuvent. Mais ils veulent aussi rester en dehors d’ici, de cette atmosphère, pour nous laisser prospérer. Et ils nous observent et voient ce qu’on fait. Souvent, ils mettent des trucs dans l’espace exprès, pour nous aider.
George : Ils les mettent là ?
Emery : Oui ! Ils implantent des trucs là-bas. Ils font donc ça pour nous encourager à rétroconcevoir des choses et nous aider avec des découvertes scientifiques qu’on fait ici sur Terre tout le temps.
George : Notre planète est-elle unique dans l’univers ?
Emery : Oh, elle est définitivement unique dans l’univers avec toutes ces espèces différentes et son atmosphère merveilleuse. Cette planète existe depuis des millions d’années. Elle a été visitée des millions de fois. Et elle a eu de nombreuses civilisations différentes au cours de sa vie, et dans la Terre aussi.
George : Connaissez-vous des gens qui sont allés récupérer des objets dans l’espace ?
Emery : Absolument.
George : Des amis ?
Emery : Des collègues.
George : Reviennent-ils avec d’incroyables histoires ?
Emery : Tout le temps. C’est toujours une aventure. C’est comme entrer dans une nouvelle civilisation ou découvrir l’intérieur d’une pyramide. Je vois cela comme si j’étais un archéologue amateur. Donc, si je fais une découverte, c’est toujours très excitant, que ce soit juste une pierre qui a une forme qu’on a taillé il y a des millions d’années ou un os jamais vu avant.
Une autre découverte qu’ils ont faite ressemblait à un ballon de basket, mais c’était une sphère parfaite en cristal. Et elle était très dense. Elle était juste là.

D’après eux, ça pourrait être une petite navette inconsciente, car ils voyaient qu’elle bougeait toute seule. N’oubliez pas, tous les débris sont localisés dans l’exoatmosphère. Et un truc nouveau, il serait tout le temps là, en orbite. Ils le savent toujours. Ils localisent tous ces trucs, même au-delà de 25 kilomètres. Ils ont donc pris cette boule de cristal et l’ont ramené. Ils étaient très précautionneux avec, car ils n’ont jamais vu ça, parce qu’un morceau de verre là-haut ne survit pas comme ça, voyez-vous ?
Georges : Oui, bien sûr.
Emery : C’est visiblement une sorte de matériau différent. Ou ça pourrait être une civilisation. C’est peut-être une navette. Ils ont dû contrôler ça dans l’espace. La grande question était : quand devrait-on ramener ceci sur Terre ? Devrait-on le faire ? Car on ne peut pas faire des tests, on n’a pas les bons équipements dans les laboratoires.
George : Car c’est une récupération.
Emery : Oui, mais c’était différent. D’où cela venait-il ? Ça n’a pas l’air d’un déchet en métal, en tout cas. Ils l’ont donc fait. Ils l’ont monté dans la navette. Ils l’ont mis dans une de ces capsules et ils l’ont ramené sur la planète.
George : Et que s’est-il passé après ça ?
Emery : Ils ont découvert que c’est une sorte de dispositifs énergétiques. Et ils ne peuvent toujours pas le décoder. C’était il y a longtemps. On parle de 1994, 1995. J’ai entendu qu’ils en avaient collecté d’autres depuis. Des collègues m’en ont parlé. C’est donc une sorte de dispositif énergétique qui tire de l’énergie de là où il se trouve. Et il émet une fréquence spéciale qui guérit.
Ils ont fait des tests avec des cellules en croissance autour. Des cellules de plantes, des cellules humaines, animales, des champignons, plein de tests incroyables.
George : Ça fonctionné ?
Emery : En effet, ça a marché, étrangement.
George : Emery, vous avez parlé de navettes qui ont pu être là-haut. A-t-on pu en identifier ? Et si oui, d’où venaient-elles ?
Emery : On a une grande base de données dans les labos compartimentés. Si je travaille sur un projet et sur un corps extraterrestre en particulier, d’un coup, ils peuvent me sortir de là pour aller voir la navette de cet ET. Donc, je ne savais rien. On ne m’avait pas débriefé sur la navette, car je ne peux pas poser ces questions. On ne peut rien faire sans autorisation.
George : OK.
Emery : J’ai pu ainsi augmenter mon habilitation de sécurité tous les trois mois. Donc, vous y allez. On prend des échantillons de la navette. On les ramène et compare avec l’ADN de l’alien. Comme je l’ai déjà dit, il y a une correspondance. Et ça va dans la base de données. Et sachez que je ne suis pas le seul technicien là. Il y a d’autres scientifiques et techniciens, toute une armée, sur des navettes et corps différents. Il y a donc une énorme base de données. Et c’est-ce qui m’a intrigué et rendu accroc à ce poste, car c’est comme regarder dans une encyclopédie des espèces de l’univers.
George : Ça dû être formidable.
Emery : C’était tellement profond. Particulièrement au vu des corps, des photos, des vidéos et des autopsies qu’ils avaient déjà filmées avant que je sois là. Savoir que ça existe depuis si longtemps, et là, ce sont de nouvelles espèces répertoriées dont on n’avait pas de trace, et sur lesquels je travaillais. Ils vérifient la correspondance des espèces avec les navettes pour voir d’où ils viennent. Ils créent cette énorme base de données, cet arbre généalogique de l’ADN des extraterrestres et de leurs navettes. Ils filment tout ça et les intègrent dans les systèmes automatisés compartimentés.
Je sais qu’une des bases de données principales se trouve dans une base souterraine au Nouveau-Mexique. Et l’autre est dans l’espace, dans un coffre. Il y a un coffre dans l’espace.
George : Ce sont nos semences qui sont dans le coffre ?
Emery : Oui, voilà. Il y a aussi des installations souterraines dans l’océan. Il y a trois ou quatre coffres où ces données ne peuvent être hackées. Une fois là, on ne peut pas envoyer de signal. On ne peut rien y télécharger. Ça doit être fait manuellement. C’est très archaïque, mais en même temps, c’est le plus intelligent à faire.
George : Et ça marche.
Emery : Et ça marche.
George : La récupération continuera-t-elle ?
Emery : Oui. Ça sera un gros business, je crois, car la communauté civile doit nettoyer nos débris spatiaux déjà là-haut. Ils rendront ça public bientôt. Je ne serais pas surpris si dans les six mois à venir, ils disent : « On doit maintenant nettoyer tout ce fatras là-haut. » Et plus tard : « Au fait, on a trouvé ce débris, on ne sait pas ce que c’est. » Mais en réalité, ils le font depuis déjà 20 ans. Je crois qu’il y aura donc une divulgation d’informations au public très bientôt.
George : Merci d’être venu, Emery.
Emery : Merci de m’avoir reçu, George. | |
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