Après avoir lu cet article, nous en revenons toujours à la même conclusion, mangeons la nourriture la plus naturelle possible,la terre nous fournie tout ce que notre corps à besoin, pour le reste...... ????????????
Certains colorants alimentaires entraineraient des troubles de comportement chez l’enfant
12 mai 2007
Une étude diligentée par l’Agence de Sécurité Alimentaire au Royaume Uni pourrait établir un lien entre les troubles de comportement observés chez les enfants et la consommation de produits contenant certains additifs alimentaires. Des experts appellent les parents à prendre des mesures sans plus attendre.
Des experts en sécurité alimentaire appellent les parents à exclure de l’alimentation de leurs enfants les produits contenant une série d’additifs, dans l’attente de la publication des résultats d’une nouvelle étude qui devrait mettre en évidence le lien entre ces substances et des troubles du comportements observés chez les jeunes enfants.
La dernière étude scientifique menée sur les effets des additifs alimentaires sur le comportement des enfants devrait soulever de nouvelles questions sur l’inocuité de certains colorants et conservateurs largement utilisés dans les sucreries, les boissons et par l’industrie alimentaire. Le Guardian a appris que la publication de ces résultats n’interviendrait pas avant plusieurs mois, malgré leurs implications sur la santé des enfants.
Les chercheurs de l’université de Southampton ont procédé aux tests de plusieurs combinaisons de colorants synthétiques et de conservateurs qu’un enfant peut consommer chaque jour, afin de mesurer les effets induits sur leur comportement.
Un membre de l’université a déclaré au Grocer - un magazine spécialisé du secteur alimentaire - que leurs résultats corroboraient ceux d’une précédente recherche menée il y a sept ans, qui avait établi un lien entre l’usage des additifs et l’apparition de problèmes de comportement, tels les sautes d’humeurs, les difficultés à se concentrer et l’hyperactivité, ainsi qu’à des réactions allergiques.
Ces deux études ont été conduites pour la Food Standard Agency ( L’équivalent de l’AFSSA, l’Agence Française de Sécurité Sanitaire des Aliments ).
Les derniers résultats ont été passés en revue par le Comité sur la Toxicité des produits Chimiques Alimentaires (CoT), lors d’une réunion tenue à huis clos le 20 mars. Le CoT dont les travaux sont en général publics, a noté « l’importance de ces résultats en terme de santé publique », mais ils ne seront pas rendus publics avant d’avoir satisfaits au processus de publication d’une revue scientifique, ce qui prendra plusieurs mois.
La FSA et le professeur Jim Stevenson, qui dirigeait ce projet, ont déclaré qu’ils ne pouvaient se prononcer sur les résultats avant cette publication. Le CoT avait mis plus de deux ans pour faire connaitre ses conclusions sur une précédente recherche, en l’attente de sa publication par une revue scientifique.
Des experts indépendants considèrent que les parents devraient envisager d’écarter ces produits de l’alimentation de leurs enfants dès maintenant.
Les colorants qui ont fait l’objets de tests sur deux groupes de jeunes enfants, l’un âgés de trois ans, et l’autre de huit à neuf ans, sont :
tartrazine (jaune) (E102)
ponceau 4R Rouge cochenille A (E124)
Jaune orangé S (E110)
cramoisine (E122)
Jaune de quinoléine (E104)
Rouge allura AC (E129).
Un conservateur a également été testé, il s’agit du :
benzoate de sodium (E211).
Bien que ces additifs soient largement utilisés en Grande Bretagne et autorisés par l’Union Européenne, certains de ces colorants sont interdits en Scandinavie et aux USA.
Des associations telle que le Groupe de Soutien aux Enfants Hyperactifs, clament depuis de nombreuses années que le comportement des enfants s’améliore si l’on supprime ces additifs de leurs régimes alimentaires.
Vyvyan Howard, spécialiste en imagerie médicale à l’université de l’Ulster, et l’un des experts du groupe réuni par le FSA sur la question des additifs et du comportement, déclare qu’il est important que cette étude soit publiée par une revue scientifique mais que les consommateurs ont une cependant décision à prendre. « Il est vraisemblable du point de vue biologique que ces additifs aient un effet. Dans l’attente de la publication, on peut décider de ne pas exposer nos enfants à ces substances. Ces produits n’ont pas de valeurs nutritionnelle, et personnellement, je ne donne pas ce type d’aliments à ma fille de 15 ans ».
Un autre membre du groupe, le Docteur Alex Richardson de l’Université d’Oxford ou il dirige la Recherche sur le Comportement et l’Alimentation, déclare « Ces additifs présentent des risques potentiels reconnus. A mon avis, les chercheurs avaient effectué un excellent travail lors de la première étude, et il y avait assez de preuves pour agir. Si cette nouvelle étude confirme cela, de quelles nouvelles preuves avons-nous besoin pour supprimer ces additifs de la nourriture et des boissons destinées aux enfants ? »
La FSA s’interroge sur l’inocuité de ces additifs depuis l’annnée 2000, lorsque qu’elle avait reçu les résultats de la première recherche effectuée sur l’ile de Wight. Cette étude concluait déjà que « des changements importants sur le comportement des enfants pouvaient être constatés en supprimant les colorants et les additifs de leur nourriture, et que l’ensemble des enfants pouvaient bénéficier de cette mesure, et non seulement ceux qui manifestaient déjà des comportements hyperactifs, ou présentaient des risques de réactions allergiques ».
Cependant le CoT décida en 2002 que cette étude n’était pas conclusive. Bien que des parents, qui ne savaient pas si leurs enfants consommaient des placebos ou des produits actifs, avaient constaté d’importants changements dans le comportement de ceux qui consommaient ces additifs, les observations menées en clinique en testant l’attention lors de l’usage de jeux sur odinateurs, n’avaient pas donné de résultats semblables.
La FSA décida alors de mener une nouvelle étude en chargeant un groupe d’experts indépendants de définir un nouveau protocole.
Si les résultats de la nouvelle étude confirmaient ceux obtenus sur l’ile de Wight, les « implications seraient énormes » déclare tim Lang, professeur à la City universty de londres. « Les enjeux sont très importants ; ce sont des additifs auxquels les enfants ont été exposés depuis des années. Je peux comprendre le souci de la FSA de ne pas remettre en cause les processus de validation scientifiques, mais ces résultats doivent être publiés rapidement ».
La FSA a publié un communiqué indiquant que l’agence étaient soucieuse de produire des résultats en respectant les méthodes scientifiques, et espérait qu’ils seraient publiés d’ici à quelques mois. Elle a également précisé que les additifs concernés « sont approuvés pour usage dans l’union Européenne, et sont sans danger ».
Contre Info, d’après The Guardian