Un cas qui date pratiquement de 70 ans !
https://www.dailymotion.com/video/xbale0_le-mystere-de-la-femme-au-sang-bleu_tech (audio durée 4 min 1/2 environs)
Un cas français très sérieux
1 - Une femme très étrange
Au début de 2004, un excellent ami, Jacques Maniez, né en 1929 et intéressé par les phénomènes depuis 1950, me signala un fait extraordinaire qui s'était déroulé entre les deux guerres mondiales. Je connaissais déjà en gros cette affaire depuis les années 1970 pour l'avoir lue dans un livre dévolu aux phénomènes de hantise publié en 1973. Toutefois, comme l'auteur citait seulement un témoignage de troisième main, j'ai supposé que l'incident décrit n'était que le produit d'une fertile imagination.
Cependant, Jacques m'affirma avoir vérifié cette histoire, et avoir même réussi à obtenir d'autres détails par l'entremise d'un parent proche du principal témoin. Avant de rapporter ce qu'il a pu découvrir, je résumerai les grandes lignes de ce cas tel qu'il figure dans le livre de 1973.
M. Pierre Sadron junior, plusieurs jours avant la mort de son père, obtint de lui les informations suivantes : Un jour, M. Sadron senior, en compagnie de son jeune fils, vint à la clinique Victor Pauchet, à Amiens (Somme), afin de rendre visite à une tante qui s'y trouvait en traitement. Le directeur de la clinique, le docteur Pauchet, était un très bon ami de M. Sadron. Quand ce dernier fut reçu par le médecin, il vit tout de suite qu'il paraissait très perturbé. Comme il s'inquiétait de son agitation, le docteur Pauchet lui expliqua qu'un incident bizarre venait de se produire la nuit précédente. Une anglaise, une certaine madame Smith, avait été amenée à la clinique par un couple de commerçants de Dreuil-lès-Amiens dans leur propre véhicule, localité située à quelques kilomètres à l'est d'Amiens. Cette femme avait été accidentée à la sortie de ce village à bord de sa voiture qui s'était écrasée contre un arbre, et elle se trouvait dans le coma avec des blessures sérieuses.
Le Dr. Pauchet fut très étonné lorsqu'il examina la victime, car elle avait un sang bleuâtre. De plus, quand il effectua une analyse de son sang, il s'aperçut qu'il n'appartenait à aucun groupe connu. Il ordonna à ses assistants de faire des vérifications et ceux-ci corroborèrent sa première analyse : groupe sanguin inconnu chez notre espèce. À défaut d'une transfusion sanguine, une injection de sérum physiologique fut faite. Comme il était tard et que la femme n'avait toujours pas repris connaissance, la victime fut placée dans une chambre particulière, avec à son chevet une infirmière très expérimentée rompue aux gardes nocturnes.
Durant la nuit, la garde-malade s'endormit, en dépit de tous ses efforts pour rester éveillée. Lorsqu'elle sortit de son sommeil, l'étrange femme avait disparu, et le lit avait été refait comme si personne ne s'y était trouvé. Toutes les fenêtres de la clinique étaient munies de barreaux, et toutes les portes donnant sur le dehors étaient encore fermées de l'intérieur.
Les gendarmes d'Amiens furent prévenus et ils vinrent immédiatement pour faire leur enquête. Au cours de leurs investigations, ils constatèrent que la voiture accidentée avait également disparu, et ce en dépit du fait que l'anglaise était seule à bord lorsque ses sauveteurs l'extirpèrent de son véhicule. En conséquence, qui serait à l'origine de cette disparition ?
Le fait que plus tard M. Sadron junior devint le fondateur et secrétaire exécutif de l'Association Spiritualisme et Philosophie, explique pourquoi il informa l'auteur de cet incident, un écrivain spécialisé dans les phénomènes de hantise, ce qui n'est peut-être qu'une simple coïncidence. Toutefois, dans cette affaire de nombreuses coïncidences se sont produites, comme nous le verrons bientôt, ce qui laisse supposer un autre scénario.
Selon l'auteur, ce cas se serait déroulé en septembre 1932 (Daniel Réju, Fantômes et maisons hantées, Belfond, pp. 195-197).
texte extrait de :
http://icietmaintenant.fr/SMF/index.php?topic=4110.0