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 Rencontre avec Daniel Meurois-Givaudan

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MessageSujet: Rencontre avec Daniel Meurois-Givaudan   Rencontre avec Daniel Meurois-Givaudan Icon_minitimeLun 20 Juin - 20:12

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Régis
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MessageSujet: Re: Rencontre avec Daniel Meurois-Givaudan   Rencontre avec Daniel Meurois-Givaudan Icon_minitimeJeu 8 Sep - 9:17

Pour ceux et celles qui préfèrent lire (ou qui ont parfois besoin de revenir sur un passage précis), voici la retranscription de la vidéo ci-dessus.

RENCONTRE AVEC DANIEL MEUROIS-GIVAUDAN

Entrevue menée par Michèle Lefebvre

Le Voyage Astral

Michèle Lefebvre :
Bonjour Daniel Meurois-Givaudan. Dans toute la francophonie et aussi en Europe, vous avez été le pionnier des techniques de sorties hors du corps qu’on appelle “voyage astral”.... ou, si vous préférez, vous avez été le premier à en témoigner très ouvertement devant un large public. En 1980, soit 30 ans en arrière, vous avez fait paraître un tout premier livre sur ce sujet : “Récits d’un voyageur de l’astral”. Ce livre avait d’ailleurs suscité tellement d’intérêt que vous aviez été invité à l’époque à une émission télévisée de grande audience intitulée “Passez donc me voir” avec Philippe Bouvard.

Je cite un extrait de votre introduction dans “Récits d’un voyageur de l’Astral”, une description qui relate votre toute première expérience hors corps : “M’étant abandonné à cet état qui est à la frontière de l’éveil et du sommeil, je me suis vu étendu sur mon lit dans ma chambre d’étudiant. Comment exprimer les impressions d’un être qui se voit pour la toute première fois à l’extérieur de son corps ? Suis-je lui ou moi ? On en vient à se demander si ce n’est pas ça la mort.

Pourriez-vous donc, Daniel, me raconter plus amplement vos débuts, votre toute première expérience, et ensuite, ce qui vous a amené à développer votre méthode de travail...

Daniel Meurois-Givaudan : Oui. Vous avez dit qu’il fallait remonter à 30 ans en arrière mais ces 30 ans, c’est pour la parution du premier livre. En réalité, pour remonter vraiment à la genèse de ce qui m’est arrivé et de ce qui a orienté toute ma vie, il faut remonter 40 ans en arrière, alors que j’étais encore un étudiant et j’habitais dans le Nord de la France, à Lille. Et donc, tout s’est passé un soir du printemps 1971, en rentrant de mes cours. A cette époque, j’étais à cent mille lieues de me préoccuper de ce qui fait le centre de ma vie aujourd’hui. J’étais un étudiant qui vivait dans une famille traditionnellement catholique, pas particulièrement croyante mais qui suivait la tradition. J’étais complètement libre et vierge de toute idée spirituelle, religieuse ou philosophique. J’étais tout simplement un esprit curieux et ouvert, sans a priori.

Donc, un soir, en rentrant de mes cours d’Université, je me suis tout simplement allongé sur mon lit. J’étais un peu fatigué et je me suis alors détendu, mais au bout de quelques instants, je me suis senti entrer dans un étrange état de relaxation, c’était une relaxation naturelle, spontanée. Et, à un moment donné, je me suis mis à ne plus percevoir mon corps... c’est-à-dire que mes membres ne me paraissaient plus clairement être mes membres, j’étais dans quelque chose mais c’est tout. C’était un état que je ne connaissais pas mais je l’ai laissé venir parce que c’était étrange à vivre. J’habitais un corps mais je ne le percevais plus vraiment, et à un moment donné, il s’est passé comme une sorte de déclic que je n’ai pas contrôlé, qui était plus fort que moi, quelque chose qui m’a aspiré en dehors de mon corps physique. En une fraction de seconde, je me suis vu de l’extérieur, j’ai vu un type allongé sur son lit et ce type, c’était moi ! Et quelque chose de “moi” était suspendu dans l’air près du plafond de ma chambre d’étudiant et je regardais mon corps.

Cela s’est d’ailleurs fait tellement vite que je n’ai pas eu le temps de réaliser vraiment ce qui se passait. Sauf que cette perception de mon corps vu de l’extérieur a duré un certain temps, suffisamment longtemps pour que je m’aperçoive de ce qui s’était passé. Tout d’abord, je me suis rendu compte que ce qui était extérieur à mon corps et qui me voyait, continuait à vivre hors du corps physique et avait des sens. De plus, je me suis rendu compte que mes sens s’étaient démultipliés par rapport à ceux de ma vie courante. Par exemple, mon champ de vision était considérablement élargi, j’avais même la sensation de pouvoir presque voir à 360°. D’autre part, les lumières de tout ce que je voyais du décor de ma chambre étaient infiniment plus vivantes, plus scintillantes que celles qu’on peut voir dans un état normal. J’avais aussi quasiment l’impression de voir vibrer ce qu’on appelle les atomes de la matière, il y avait des couleurs merveilleuses.

Le sens de l’ouïe était également décuplé. J’entendais, me semblait-il, des bruits qui étaient extrêmement éloignés, c’était comme s’il y avait un amplificateur dans mes oreilles ! Et puis, je me suis rendu compte que dans l’état où j’étais, la matière de cet autre “moi-même” – à l’époque je ne savais pas comment nommer cela – n’en était pas une car je ne parvenais pas à stabiliser ce qui voyait mon corps. Autrement dit, ce qui voyait mon corps est entré tranquillement dans le plafond de ma chambre, est entré aussi dans l’armoire où se trouvait mes affaires d’étudiant, et lorsque j’ai vécu cette sensation étrange d’interpénétration de la matière avec ce qui voyait mon corps, je me suis rendu compte que je n’étais plus matériel.

Alors, la première impression que j’ai eu et la première question que je me suis posé, c’est : “Est-ce que tu es mort ?” C’est évident ! Je me voyais de l’extérieur, mes sens n’étaient plus comme ils étaient habituellement, et la matière ne voulait plus rien dire ; donc, est-ce que c’est ça la mort ? Mais, instantanément, je n’ai ressenti aucune peur car c’était une sensation, je dirais quasi enivrante, il y avait beaucoup de paix en moi, et je me suis dit tout simplement : “Eh bien, si c’est ça la mort, mon Dieu, c’est quelque chose de merveilleux !”

Ca n’a pas été plus compliqué que cela, la première fois. Cela a duré au moins 5 à 10 minutes car j’ai eu le temps de réfléchir et de voir, puis, hop; tout d’un coup, ma conscience a été rappelée par mon corps physique et je me suis retrouvé dans celui-ci. Je n’ai pas réussi de suite à reprendre le contrôle de mon corps physique, je ne ressentais pas véritablement mes membres et il m’a fallu un certain temps pour que j’en reprenne vraiment possession. J’étais un peu comme ankylosé et il y a eu d’ailleurs un petit moment d’inconfort, car c’était quand même assez interpelant, ce genre d’expérience.

Puis, petit à petit, je me suis levé, etc., et voilà. Donc, cela a été vraiment ma toute première expérience. Il n’y a pas d’autre version possible... Je le précise parce que j’ai entendu des personnes dire telle ou telle chose à ce propos. Non, ça s’est passé comme cela. Il n’y avait pas un petit verre de bière et encore moins de petit joint car je n’ai jamais touché à cela de ma vie.J’étais totalement neutre et nullement influencé par quoi que ce soit.

Alors, il est certain qu’après une expérience comme celle-la, je me suis senti secoué, même si cela avait été très beau, ça interroge : qu’est-ce qui se passe ? Qu’est-ce que t’as vécu ? C’était vraiment quelque chose que je n’arrivais même pas à communiquer à mon entourage.

Donc, c’était tellement merveilleux que je me posais deux questions : Il faudrait d’une part que je sache ce que c’est, car ça ne pouvait pas être un rêve, j’étais non seulement lucide mais hyper-lucide dans cette expérience ; donc je ne pouvais pas imaginer un instant avoir vécu comme une espèce de sommeil ou de demi-sommeil, c’était exactement l’inverse du sommeil, j’étais hyper-lucide. D’autre part, je me suis demandé s’il serait possible que je vive une deuxième fois l’expérience. C’était là mes préoccupations.

Donc, j’ai consacré les mois qui ont suivis – et ma vie d’étudiant en a souffert, je dois le dire – à essayer de mettre un nom sur ce que j’avais vu. Je me suis dit : “Si j’ai vécu cela, c’est suffisamment fort pour que ce soit écrit quelque part dans certains livres. Il n’y avait aucune raison que je sois le seul au monde à avoir vécu cela. A partir de là, j’ai parcouru les librairies, la Bibliothèque universitaire, etc... et j’ai fini, après de longues recherches assez patientes, par dénicher un vieux livre qui était paru dans les années 30-40, de Charles Lansnin, qui décrivait approximativement la même chose que ce que j’avais vécu, et qu’il baptisait ce phénomène “voyage astral”...

J’avais donc vécu, d’après ce livre, un voyage astral, une sortie astrale, une décorporation - il y avait plusieurs termes qui étaient utilisés. Alors, une fois que j’ai pu mettre un nom sur mon expérience, je me suis dit :qu’il fallait absolument que je revive une deuxième fois celle-ci parce que ça me fascinait, faut bien le dire. Et, donc, ça m’a prit environ 6 mois pour réussir à revivre l’état dans lequel je m’étais retrouvé la toute première fois. Je me suis fabriqué des petites méthodes à moi de relaxation, de détente, car à partir de là, j’ai commencé à compulser des petits livres de yoga où l’on parlait de respiration, bref c’était basique. C’était les premiers livres qui paraissaient en Occident pour être mis à la portée de tout le monde.

Donc, j’ai appris à me relaxer avec tout ça. Bref, je me suis fabriqué ma petite méthode à taton, sans grands principes. Et puis, un jour, la deuxième expérience s’est réalisée. Et là, j’ai commencé à prendre cela vraiment beaucoup plus au sérieux encore, et je me suis dit qu’il fallait que je cherche dans cette direction-là parce qu’il y avait vraiment quelque chose, ça ne pouvait pas s’arrêter là, cela voulait dire quelque chose. Ce qui sort de moi et qui peut me regarder de l’extérieur, ça ressemble singulièrement à ce qu’on peut appeler l’âme.

Alors, c’était toujours autant étrange pour moi que je n’en parlais pas à mon entourage... mais j’ai fini à un moment donné à en parler à une personne que je commençais juste à connaître à l’époque et qui s’appelait Anne Givaudan. Il me semblait que je pouvais lui en parler et c’est ce que j’ai fait. Je m’attendais au départ à quelques petites moqueries de sa part mais non, ça lui a paru relativement normal, ça ne l’a pas étonnée outre-mesure. Puis elle m’a demandé de lui enseigner ma petite méthode, ce que j’ai fait très simplement, et elle est arrivée à reproduire le phénomène elle aussi sans trop de difficultés. Je lui expliquais point par point et c’est comme ça que ça s’est passé au début. Je l’ai donc entraîné dans cette aventure, sans savoir du tout où cela allait nous mener.

M.L. : Daniel, vous auriez pu vous en tenir là mais, finalement, ainsi que vos écrits en témoignent, votre découverte a pris depuis beaucoup plus d’ampleur que cela dans votre vie. Qu’est-ce qui a orienté la suite des évènements ?

D M.-G. : Ce qui a orienté la suite des évènements, tout d’abord c’est peut-être tout simplement la curiosité, parce que je me suis rendu compte, sans le vouloir, que lorsque j’étais en état de décorporation, il suffisait que je pense à un endroit ou à une personne pour que ce principe que j’arrivais à extraire de mon corps se rende instantanément dans cet endroit ou près de la personne à laquelle j’avais pensé. Cela s’est fait involontairement au départ.

A partir de là, je me suis dit : “Hola, c’est quelque chose d’incroyable ! Ca veut dire que la conscience (ou l’âme) se déplace à la vitesse de la pensée quand elle est en dehors de son vêtement de chair. Cela m’a alors vraiment donné l’envie d’expérimenter beaucoup plus ces choses-là. D’abord parce que je pouvais me donner des preuves et j’ai cherché à m’en donner. Par exemple, je me suis rendu compte que je pouvais me contrôler moi-même, c’est-à-dire, je pensais à un endroit que je connaissais un peu et je m’y rendait en décorporation. Ensuite, une fois revenu dans mon corps, je prenais la voiture de mon père et j’allais sur les lieux voir si ce que j’avais vu en décorporation était juste dans les moindres détails.

Ou alors, un peu plus compliqué : je donnais rendez-vous à un ami (là, je m’étais déjà un peu plus ouvert à certaines personnes) en lui disant : “je vais aller te voir à telle heure et quand je reviendrai dans mon corps, je te téléphonerai pour te dire ce que tu étais en train de faire”.

Voila comment cela a commencé les premières fois, c’était purement de la curiosité... pas une curiosité malsaine mais pour savoir, parce cela me semblait vraiment très important. Cela semblait dire que nous pouvons vivre en dehors de notre corps. Alors, cette phase d’apprentissage, avec des contrôles, etc, a durée à peu près sept ans, c’est-à-dire de 1971 à fin 1977. Et la véritable aventure a commencé après !

M.L. : Daniel, si nous revenions au livre “Récits d’un voyageur de l’astral”. Est-ce que vous pourriez nous parler des expériences que vous nous y décrivez ?

D M.-G. : Plutôt que de vous parler de ces expériences-là, j’aimerai bien vous parler de la clé qui m’a conduit à ces expériences... parce que c’est peut-être la clé qui, dans un premier temps, est plus important que les détails des expériences qui sont assez innombrables. La clé est venue un jour où j’étais tout simplement en état de décorporation et où je me suis rendu compte qu’en dehors de mon corps physique, j’entendais une espèce de bourdonnement intérieur et que le niveau de celui-ci changeait en fonction de mon état d’être. Il devenait très aigü ou bien très grave, il n’y avait pas une constance et ce qui faisait varier ce niveau sonore était dépendant de la façon dont moi je me sentais.

Par exemple, quand je pratiquais une décorporation sans être très en forme ou si j’avais des soucis personnels dans ma vie, je me rendais compte que cette vibration devenait comme une espèce de bourdonnement très très grave, et que, tôt ou tard, au coeur de ce bourdonnement, j’étais rappelé dans mon corps physique. Inversement, si je me sentais particulièrement relaxé, heureux, joyeux, alors le son devenait très aigü, cristallin, et c’est à la suite d’une expérience au coeur de laquelle j’étais particulièrement détendu que tout a basculé. A un moment donné, le son est devenu tellement cristallin intérieurement que, sans savoir que cela pouvait exister, je me suis vu aspiré, attiré par une spirale de lumière.

Aujourd’hui, on sait ce qu’est cette spirale de lumière ; il y en a qui voient comme un tunnel sombre avec une lumière au bout. Pour moi, il y avait de la lumière partout. Maintenant, on pourrait dire que ça correspond à une expérience de mort clinique, mais à l’époque je ne savais pas cela, on ne parlait pas de ces choses-là. Donc, je me suis laissé complètement absorbé dans cette spirale de lumière - ce n’était pas douloureux, au contraire, c’était une espèce de béatitude - et, à un moment donné, je me suis vu propulsé à l’autre bout de cette spirale de lumière et là, je me suis retrouvé dans un monde d’une beauté absolument incroyable, un monde où tout était lumière, et ce n’était pas quelque chose de cotonneux, de flou, comme on voit parfois dans certains films qui ne sont pas très documentés. Là, tout y était extrêmement matériel. La première fois, je me suis trouvé dans un coin de nature vraiment très beau, très pur, très vierge. Je me suis vu dans mon corps, celui-ci s’était complètement reconstitué dans cet espace et je voyais mes pieds qui faisaient fléchir les brins d’herbe du sol que je foulais.

Ce qu’il y a d’extraordinaire, c’est que dans cet espace que je découvrais, il n’y avait pas d’ombre. En fait, j’avais la sensation que la lumière était à l’intérieur de tout ce qui se trouvait là. Très rapidement, dans ce monde-là – car c’était bien tout un monde et non pas juste un petit décor – un être est venu vers moi et s’est présenté. C’est l’Être dont je parle dans “Récits d’un voyageur de l’Astral”, que j’ai appelé “l’Être au visage bleu”, et c’est lui qui m’a guidé pas à pas pendant quelques années.

C’est là où je me suis rendu compte que ce monde dans lequel ma conscience avait pénétré involontairement était l’un des aspects de cet au-delà, ce “royaume des morts” dont on parle tant, sauf que celui-ci était plutôt le royaume des vivants... et je dirais même des hyper-vivants ! Je me suis rendu compte véritablement, à partir de cette expérience-là (que j’ai renouvelé un très grand nombre de fois par la suite) que ce monde était celui de l’âme et que le véhicule énergétique dans lequel je me déplaçais correspondait à l’âme humaine. Dès que j’ai pris conscience de la réalité du corps astral, je le voyais comme une espèce de corps semi-gazeux, semi-électrique, simplement en dehors du corps physique. Sauf que rendu dans cet espace, cet au-delà dont je viens de parler, c’était un corps véritablement tangible, un corps de chair, mais je le sentais également habité par la même lumière que la nature que je voyais.

A partir de là, j’ai pu rencontrer dans ce monde-là, un certain nombre d’êtres désincarnés qu’on appelle les “morts”, mais je voyais bien qu’ils étaient vivants. C’est comme l’envers du décor de notre monde. Alors, "Récits d’un voyageur de l’Astral” et d’autres livres ont été écrits à partir de la pénétration de ma conscience dans ce monde-là et dans d’autres. Et là, ça été comme si un éventail complet s’ouvrait devant ma conscience. Ca été vraiment le début de mon travail. Cela s’est passé en 1977 et c’est fin 77 qu’à la demande de l’Être bleu, l’Être de Lumière qui m’a guidé, que j’ai commencé à écrire. J’ai mis un peu plus de deux ans pour écrire le premier livre et il est paru en 1980.

Alors, je dois dire que la multitude des expériences est sans fin, je ne pourrais donc pas les énumérer ici, mais voilà comme cela s’est passé, très spontanément, et c’est là où je me suis rendu compte que j’avais une clé, un privilège extraordinaire, et que mon travail dans cette vie-ci était, dans un premier temps, de dédramatiser le phénomène de la mort, de faire comprendre à ceux qui voulaient bien entendre que la vie ne s’arrête pas au corps physique, que l’âme n’est pas un symbole... et à partir de là, de pouvoir générer une vague d’espoir, parce que lorsqu’on n’a plus peur de la mort, ou quand on la relativise, quand on voit qu’elle est une porte à passer, un seuil à franchir, eh bien on se met à avoir beaucoup moins peur de la vie, et là ça change tout !

A partir de là, il y a une véritable prise de conscience sur le plan non pas religieux mais spirituel qui s’installe tranquillement, et j’ai consacré ma vie à cela parce que ça m’a semblé plus important que tout.

M.L. : Mais, Daniel, l’homme incarné que vous êtes a-t-il de la difficulté à réintégrer son corps physique ?

D. M.-G. : Il y a eu des moments, au début quand je faisais mes expériences, où j’ai effectivement éprouvé des difficultés, parce que j’avais la sensation, quand je rentrais dans mon corps physique, d’entrer dans une espèce de... le terme pourra paraître un peu excessif mais je dirais une poubelle ! Il y avait une espèce de densité dans ce vêtement qu’il fallait que je réintègre, et ce vêtement se trouvait lui aussi dans un monde extrêmement dense –celui qu’on connaît tous les jours – mais disons que cette difficulté s’est très très vite estompée, parce que le fait de prendre conscience qu’on n’est pas simplement une créature de chair qui correspond à des lois biologiques, chimiques ou électriques, etc..., le fait donc de prendre conscience qu’on est bien plus que cela rend heureux, ça apporte une espèce de force intérieure, et cela nous permet de nous distancier par rapport à la lourdeur et aux difficultés du quotidien.

Je ne dis pas que ça résout tous les problèmes, loin de là. Il m’est arrivé d’avoir des gros problèmes dans ma vie, comme tout le monde, donc ça ne les élimine pas pour autant, nous sommes des êtres incarnés, des êtres de chair, on est donc confrontés à cela... sauf que ça donne toujours, à un moment donné de la difficulté, une espèce de respiration parce qu’on prend beaucoup moins au sérieux l’épreuve que l’on vit. Alors cela m’a donné, au fil des années, une sorte de solidité intérieure, de sérénité, de calme. Bien entendu, ce n’est pas à 100%, on a tous des moments d’énervement, mais ça donne une stabilité et aussi un centrage vraiment très important.

M.L. : Beaucoup de gens se posent la question : est-ce que tout le monde a la capacité de sortir de son corps en conscience afin d’en rapporter, comme vous le faites, des souvenirs aussi précis que ceux qu’on trouve dans vos livres ?

D. M.-G. : Et bien, en principe, oui, parce qu’on est tous bâtis sur le même modèle, le même plan. La Divinité, Dieu ou le Grand Patron, ou l’Univers – appelons cette Force comme on veut – nous a tous pensé à peu près de la même façon. Alors oui, de la même façon que tout le monde peut apprendre à jouer d’un instrument de musique ou à utiliser un crayon pour dessiner, etc...je dirais oui... sauf qu’on a plus ou moins de facilité pour cela, et il faut reconnaître que cette capacité de projeter la conscience en dehors du corps - consciemment, volontairement (j’insiste là-dessus) – est donnée à très peu de personnes.

Pourquoi moi je le peux ? Eh bien, je crois que j’avais une antériorité par rapport à cela car, en fait, les incursions de mon âme dans ce monde m’ont amené à prendre conscience de la réalité de la réincarnation. Je n’étais pas préparé à l’époque, ça s’est imposé à moi. J’ai assisté à des retours sur Terre d’âmes qui étaient dans l’autre monde et qui revenaient vers nous (voir le livre “Les neuf marches”). Donc, à un moment donné, ce n’était même pas “tiens, cette philosophie-là me plaît et m’intéresse intellectuellement parlant”, mais tout simplement “on meurt, et on revient”... pas nécessairement indéfiniment car ce n’est pas le but de la vie, mais jusqu’à un certain point, il faut revenir tant que notre âme ne s’est pas affinée et épurée.

Donc, pour reprendre ce que je disais quant à avoir la capacité comme je l’ai, il est certain que seule une antériorité au niveau de l’âme permet de l’expliquer, parce que je crois que j’ai pu développer une certaine souplesse dans ce genre de travail qui est relativement rare, même très rare, il faut bien le dire. D’ailleurs, personnellement, je ne conseillerai à personne, même si potentiellement, tout le monde à cette capacité, de se lancer dans cette “aventure” sous prétexte que c’est intéressant et que tout le monde, en principe, peut le faire. Il faut, je crois, être très équilibré émotionnellement, ce que j’ai toujours été globalement. Il faut avoir une assez bonne santé et c’était mon cas à l’époque, et puis il ne faut pas avoir peur, ne pas avoir des craintes, parce que c’est facile de dire “je comprend bien le phénomène, je vais me mettre dans telle position et il va m’arriver cela à un moment donné et ça va bien se passer parce que je sais ce que c’est.”... sauf que ça ne se passe pas comme ça... car lorsqu’on est au seuil du dédoublement, il se passe tout un tas de phénomènes, le coeur se met à battre d’une façon extrêmement rapide, on peut ressentir des palpitations, on peut entrer dans un état de panique, avoir la vue qui se brouille, avoir des tremblements. En fait, ça varie d’une personne à l’autre.

Et en admettant que la décorporation se fasse, lorsque l’âme revient ensuite dans le corps, si elle ne le fait pas adéquatement, tranquillement, cela peut entraîner des nausées, des maux de tête importants, des vertiges, etc... C’est pourquoi je ne conseille à personne de chercher à sortir de son corps, à moins d’y être explicitement invité par la Vie, et la Vie c’est notre destin. D’autre part, il ne faut surtout pas croire que c’est ce genre d’expérience qui va gommer toutes les difficultés ni faire de nous un grand initié. C’est une clé, mais la clé sous-entend un gros travail intérieur et aussi une responsabilité parce qu’on est en charge d’informations à délivrer à autrui. La Vie ne nous donne pas cela simplement pour notre plaisir, c’est une responsabilité dans la mesure où ça nous demande beaucoup d’exigence par rapport à soi dans notre vie.

Alors, certainement, personne n’a intérêt à rechercher cela, et à se jeter à corps perdu (sans mauvais jeu de mot) dans cette aventure. C’est la Vie qui décide d’une certaine façon si oui ou non nous avons à faire un travail dans cette direction-là. C’est tout et ce n’est pas plus compliqué que cela. Si ce n’est pas mis sur notre chemin, n’allons pas chercher cela, la décorporation n’est pas un but en soi, c’est une clé qui est rarissime et il y a beaucoup d’autres clés telles que la méditation ou des disciplines de travail sur soi qui sont sans danger et qui vont pouvoir aider beaucoup plus de personnes que ne le fera le voyage astral. J’en parle parce que c’est mon outil de travail mais je ne prêche surtout pas pour cette paroisse là.

M. L. : J’aimerai, Daniel, que vous nous donniez plus de précision sur votre capacité à vous souvenir et à rapporter les informations reçues lors de vos voyages en décorporation.

D. M.-G. : Oui volontiers ! Effectivement, les gens sont un peu intrigués par le nombre d’informations que je donne dans mes livres, à tel point que certains se demandent si j’en rajoute pas un peu tellement il y a de données. Je n’ai pourtant pas besoin de broder parce qu’en état de décorporation, – et je pense que c’est pareil pour tous ceux qui sont conscients quand ils font ce travail-là – tout ce qui est vécu, éprouvé, senti et vu se grave avec une acuité extraordinaire, et quand je reviens dans mon corps, pendant les deux ou trois jours qui suivent une expérience précise, tout le film de ce que j’ai vécu est intact dans ma mémoire, donc il faut que j’écrive pendant ces deux ou trois jours, sinon, après, cela devient tout simplement de la mémoire normale, en quelque sorte.

Par rapport à ce phénomène d’acuité de la mémoire, j’en profite pour dire qu’en réalité, chacun de nous fait des décorporations toutes les nuits, mais inconsciemment. Chaque fois que nous tombons dans le sommeil, notre âme quitte notre corps physique et va visiter un monde vibratoire, un espace énergétique qui correspond à notre état d’être. Donc, sans le savoir, tout le monde fait cette expérience-là. Par contre, ce que n’a pas tout le monde, c’est la capacité de mémoriser ; il y a une espèce d’inconscience, de censure, qui est mise en place par un organisme physique qui n’est pas prédisposé à ce genre d’expérience, qui fait que lorsque l’âme revient dans le corps, la mémoire est coupée – coupée partiellement car l’on ramène des rêves qui sont des mélanges de voyage astral, de contact effectués en dehors de notre corps physique, et d’une espèce de “cinéma” holographique intérieur qui correspond à nos désirs, à nos pulsions, à nos fantasmes, etc...Mais le véritable problème, c’est celui de revenir avec la mémoire.

Les Annales Akashiques ou Mémoire du Temps

M. L. :
Parlons du livre “De mémoire d’Essénien”, cet ouvrage qui est devenu un classique et où, pour la première fois, vous relatez les évènements centrés autour de la personne du Christ et des évènements tenus soigneusement cachés depuis deux millénaires. Comment avez-vous procédé pour écrire ce livre ?

D. M.-G. : Là, c’est autre chose et ça nous amène à aborder un point précis : en état de décorporation, je me suis rendu compte que notre monde ne se constitue pas simplement des quatre éléments qu’on connaît, à savoir : la terre, le feu, l’eau et l’air, mais qu’il est composé également d’un cinquième grand élément que l’on peut appeler “Akasha” et j’ai découvert celui-ci très rapidement pendant mon cheminement, sous la guidance de ce guide de Lumière, l’Être bleu. L’Akasha a pour capacité d’enregistrer le plus fidèlement possible tout ce qui se passe quelque part dans l’univers, mais limitons-nous ici à l’expérience de la Terre pour l’instant. Donc, cette substance agit un peu comme un disque dur d’ordinateur, c’est-à-dire que tout ce que nous faisons, vivons, sentons, éprouvons, voyons, entendons, etc..., est enregistré par notre conscience, et notre conscience, telle un caméscope extrêmement précis, va déverser cette information dans ce que l’on appelle les “Annales Akashiques”, qui sont comme une bande d’enregistrements d’une fidélité absolue.

Et quand je suis en état de décorporation, je fais un petit travail vibratoire sur mon corps astral et j’arrive à syntoniser ma conscience sur une longueur d’onde qui est contenue dans ce grand “disque dur” fait d’Akasha. C’est ainsi que j’ai la capacité, dans certaines conditions, d’aller me connecter sur la mémoire de telle ou telle personne qui a vécue a telle époque.

Pour moi, cela s’est d’abord présenté comme étant l’époque de Jésus Christ, il y a 2000 ans. J’ai pu ainsi revivre, très fidèlement, tout ce que j’avais vécu en tant que Simon... pas Simon-Pierre mais un simple Essénien qui était inconnu à l’époque. Là, j’ai pu retrouver dans le détail les particularités de cette vie-là dans l’entourage du Christ. C’est de cette façon-là que j’ai ramené tout ce qui a constitué la matière du livre “De mémoire d’Essénien”.

Je dois dire que les Annales Akashiques sont un instrument de travail absolument fabuleux parce que l’on se rend compte que rien n’est perdu dans l’Univers, tout est absolument enregistré avec une fidélité incroyable. Et il faut savoir qu’il y a autant de mémoires akashiques qu’il y a d’âmes conscientes d’elles-mêmes. C’est cela qui est formidable ! C’est nous, c’est notre Conscience supérieure qui enregistre ces mémoires et elles sont toutes en nous. A l’état énergétique, elles se situent dans ce que l’on appelle, en anatomie subtile : atome-germe. L’atome-germe se situe dans notre coeur.

Donc, toute notre mémoire karmique, c’est-à-dire celle de nos existences passées, se situe en résumé au niveau de notre coeur. Le coeur n’est donc pas qu’un beau symbole, c’est le témoin de ce que notre être profond vit depuis qu’il existe. J’ai ainsi puisé dans cette “bande de données” (pour employer un terme à la mode) pour ramener tous ces détails avec beaucoup d’intensité.

C’est une technique que j’ai utilisé pour d’autres livres (La Demeure du Rayonnant, Visions esséniennes, L’évangile de Marie-Madeleine, Louis du désert, Ce clou que j’ai enfoncé François des Oiseaux). Ce ne sont pas toutes des mémoires personnelles ; parfois, des Présences de Lumière me donnent l’accès, la clé vibratoire, à la mémoire d’autres personnes. Il s’agissait de moi en l’occurence pour “De mémoire d’Essénien” ou “La Demeure du Rayonnant”, mais pour “Ce clou que j’ai enfoncé”, par exemple, c’était la mémoire d’une autre personne, cela apparaît clairement dans le livre.

Donc voilà, c’est un outil de travail qui est également assez rare. J’en entend déjà qui doivent se dire : “Oh, le chanceux, le veinard,”, etc... Je répond de suite : oui et non ! Oui parce que c’est effectivement fascinant, ça permet de vivre des choses incroyables, mais en même temps, c’est tout un poids que de retrouver des choses comme ça, d’abord parce que tout ce qu’on revit n’est pas forcément facile, il y a des choses dont on peut être fier et d’autres dont on peut être moins fier. Ce ne sont pas simplement des images qui défilent devant nos yeux, on est complètement immergé dans une situation avec les sensations à tous les niveaux des sens, avec des joies mais peut-être aussi avec des angoisses, des peurs, etc... Donc, on revit tout cela et ça nous rend d’autant plus responsable de notre être et de l’orientation que nous donnons à notre vie et à notre âme finalement.

Mais bon, ça n’est vraiment pas donné à chacun de pouvoir faire cela, tout simplement parce que ça complique aussi la vie. Beaucoup de personnes s’inventent des vies de telle ou telle époque, c’est devenu une mode, et on voit très bien que la plupart des personnes qui s’inventent des vies ou qui croient avoir retrouvé des vies antérieures (et c’est parfois de très bonne foi mais il y a aussi de la tricherie) ont du mal à conserver un équilibre dans leur vie, parce que, si on n’est pas à la base bien centré, tout se mêle dans notre tête et dans notre coeur.

Imaginez que sur un plan très basique, le plan sentimental, vous recroisiez dans votre vie trois ou quatre personnes avec qui vous avez eu des relations très fortes, affectives ou amoureuses, dans une autre existence. Vous vous en souvenez précisément et il faut gérer tout cela en même temps, “Oh, untel a été mon époux, untel a été mon fils”... Bon, on a quelques fois beaucoup de mal, dans une vie normale, à gérer plusieurs tranches d’une même vie et nos souvenirs dans cette vie-ci. Mais si on a en plus toutes les informations d’autres existences qui viennent en même temps, et qu’on n’est pas très centré, ça peut donner une belle salade !

C’est pour cela aussi que l’oubli est quelque chose de fondamental dans le phénomène de l’évolution de la conscience. C’est un garde-fou, une barrière de sécurité. Pour franchir le cap de l’oubli, il faut être solide, je le dis humblement mais il faut être bien centré.

M. L. : Vous n’avez jamais eu de conflits intérieurs entre Daniel Meurois et ces autres identités ?

D. M.-G. : Pas de conflits, non ! Mais, parfois, cela a pu poser des problèmes de gestion du présent. Prenons un exemple : admettons que je me retrouve avec une personne qui a été mon fils dans une autre vie. Comment je me comporte, maintenant dans cette vie-ci ? Si les sentiments de l’époque reviennent me visiter quand je vois son visage, cela peut être dérangeant. J’ai déjà vécu des choses de ce genre, pas pour créer des conflits, mais, quelque fois, pour affirmer des positions dans cette vie-ci. De toute façon, ce sont des épreuves, nécessairement, qu’on n’a pas forcément souhaitées.

Et cela procure également de grands bonheurs. Mais, encore une fois, il faut rester les deux pieds bien sur terre.

M. L. : Comme vous l’avez signifié plus avant, vous avez écrit de nombreux livres de la même façon que “De mémoire d’Essénien”. Y a-t-il une philosophie de vie qui ressort de tout cela ? Quel est votre but au juste ?

D. M.-G. : Il y a nécessairement une philosophie qui ressort de tout cela, je n’ai pas écrit autant de livres à partir de cette méthode de travail juste pour le plaisir de raconter. Je crois que mon souhait profond, et ce qui m’est demandé, c’est d’essayer d’amener le plus de personnes possible vers la prise de conscience de l’importance de retrouver le sacré de la Vie. C’est essayer de dire à tous ceux qui me lisent : vous n’êtes pas simplement Mr et Mme untel qui font tel travail, qui sont de telle famille et dont la vie ne veut rien dire. Votre âme a un but à travers tout cela. Qu’est-ce que vos épreuves signifient ? D’où venez-vous et vers où allez-vous ?

Bien sûr, ce sont toujours les grandes questions universelles, mais mon souci, mon intérêt, c’est d’essayer de rendre tous ceux qui me lisent un petit peu meilleur. Cela peut paraître prétentieux mais mon souci, c’est de travailler et cultiver le coeur, ouvrir la conscience à une multitude de possibles, qu’on se dise que la Vie ne s’arrête pas simplement à ce que nous sommes, là. Ce que nous voyons de nous et du monde ou de l’univers, c’est juste une petite facette de nous, il y en a une infinité d’autres, et notre but, c’est d’aller vers quelque chose d’extrêmement mieux, même si tout dans notre monde, aujourd’hui, tente de nous prouver le contraire et, d’une certaine façon, est là pour nous couper les ailes ou briser notre espoir.

Je sais bien que je suis – et je ne suis pas le seul, heureusement – à contre-courant de tout le mouvement de notre monde et de notre société et c’est pour cela, justement, que je travaille sans relâche, via l’écriture et les conférences, pour véhiculer ces valeurs-là, cet espoir-là, cet horizon-là, depuis une trentaine d’années.

Alors oui, il y a une philosophie et c’est une philosophie d’espoir. Redécouvrons qui nous sommes et libérons le Divin en nous; certainement, absolument !

Le Gouvernement Mondial

M. L. : Passons à un autre sujet, Daniel, si vous le permettez. Dans votre ouvrage “Celui qui vient”, vous avez abordé le thème du Gouvernement Mondial avant même qu’il n’en était question par la suite dans beaucoup d’autres livres de différents auteurs. Là encore, vous avez été un pionnier. Cependant, depuis la parution de ce livre, vous ne vous êtes plus exprimé publiquement ou très peu sur la question. Pourquoi ? Quelle est votre position aujourd’hui par rapport au Gouvernement Mondial ?

D. M.-G : Ma position n’a pas changée, c’est toujours pour moi une réalité, encore plus qu’il y a seize ou dix-sept ans lorsqu’on a écrit ce livre-là. Mais c’est une réalité à laquelle je ne veux pas accorder plus de place dans ma vie. Tout simplement parce que c’est quelque chose d’assez sombre. Je n’ai pas voulu aborder ce sujet plus que je ne l’ai fait parce que cela oblige à patauger dans la boue. Il nous a été demandé d’en parler à l’époque de ce livre tout simplement parce qu’il fallait essayer d’amener la réflexion commune de l’ aspect de ce qui se passe dans notre monde, mais qui n’est pas un aspect politique, ce n’est pas un livre politique. On a écrit ce livre parce qu’on nous a demandé d’attirer les lecteurs vers une réflexion sur la manipulation des consciences. Or, le but du Gouvernement Mondial – qui pour moi n’est pas un mythe – c’est de manipuler les consciences collectives de façon à asservir sur très peu de générations la race humaine. Il y a un but qui dépasse l’humanité, il y a des impulsions qui proviennent d’ailleurs, parce que la Terre n’est pas une planète isolée des autres, elle fait partie d’un tout. Et dans ce tout, il y a des éléments de perturbation, et le Gouvernement Mondial est une expression de ces éléments de perturbation.

Alors, je n’ai pas voulu en parler davantage que ce qui m’a été demandé, tout simplement parce que ce n’est pas en parlant de l’obscurité qu’on amène les êtres humains vers la lumière. Il est important de dénoncer cette obscurité, de montrer qu’elle existe, mais après, commencer à en faire un cheval de bataille et entrer dans une dynamique de dualité, alors sûrement pas ! J’ai donc fait ce travail-là parce que cela m’a été demandé – et ça n’a d’ailleurs pas été un travail agréable à faire ! – mais ensuite, je me suis arrêté là. Je me suis dit : “Chacun, maintenant, à des éléments de réflexion, mais il faut continuer à entretenir la lumière et la métamorphose de la conscience. C’est cela mon but !

Vie extraterrestre

M. L. :
Quand on connaît votre oeuvre, on se dit que le monde de l’espace et le phénomène ovni ne semble pas avoir de secret pour vous depuis ces trente dernières années. Comment en êtes-vous arrivé à aborder ces sujets contreversés ?

D. M.-G : Eh bien, tout d’abord, ce serait très prétentieux de ma part de dire que cela n’a pas de secret pour moi, tout simplement parce que l’Univers est par définition infini. Disons que j’ai pu approcher d’assez prêt cette réalité-là depuis de très nombreuses années parce que, lorsqu’on a la capacité de sortir de son corps et de faire le travail que j’ai la chance de pouvoir faire, on est nécessairement mis en rapport avec une multitude de formes de vie qui ne sont pas forcément classiques, humaines ou même animales. La Vie est présente partout dans l’Univers.

Croire encore de nos jours que la Terre est la seule planète habitée est, à mon sens, extraordinairement puéril, égocentrique et, pour tout dire, stupide. Pardonnez-moi mais je vois les choses comme ça. Il est évident que la Vie est partout ! Et, il y a très longtemps déjà dans cette vie-ci que j’ai pu entrer en contact avec des présences intelligentes, humaines, mais sans doute plus humaines qu’on ne l’entend sur Terre, des présences qui sont en rapport et en contact avec notre monde. Certains parlent d’extraterrestres... moi je n’aime pas beaucoup ce mot, tout comme le mot ovni, car ils font peur, ils font science-fiction, et pour tout dire, ça fait un peu ridicule.

Je parle plutôt de mes Frères de l’espace, car ce sont vraiment des frères à nous, qui nous visitent, qui ont soin de notre espèce depuis l’aube de l’humanité. Je peux en parler aussi en utilisant le terme Elohim que l’on retrouve dans la Bible. On croit à tort qu’Elohim veut dire Dieu, mais c’est faux. C’est un terme pluriel qui, si on le traduit selon les connaissances que j’ai, signifie : “Ceux qui viennent d’en-haut”.

Eh bien, Ceux qui viennent d’en-haut sont des Êtres qui tentent de nous guider, à travers nos faiblesses, nos fluctuations, dans ce grand labyrinthe qu’est la vie sur Terre. Alors oui, j’ai pu entrer en contact avec eux et je le suis toujours, c’est pour cela que je les appelle nos Frères de l’espace ou nos Frères des étoiles, même si le terme fait un peu décalé ou ridicule pour certains. En tout cas, il n’y a pour moi aucune contradiction dans le fait de s’intéresser à leur présence et le fait d’avoir une orientation de vie consacrée au développement de la conscience et de la spiritualité. Leur présence parmi nous et l’aide qu’ils essaient d’apporter depuis des millénaires s’inscrit dans le développement de notre conscience. Donc, il n’y a pas d’un côté le phénomène ovni et de l’autre celui de la spiritualité, pour moi ça fait un tout. C’est la Vie qui se développe, qui nous appelle à ouvrir notre conscience. C’est cela qui est extrêmement important pour moi !

Le contact s’est fait très spontanément et s’est intensifié à partir du moment où j’ai pu commencer à canaliser certaines de ces présences. Mais avant de les canaliser, je les ai rencontré en état de décorporation une multitude de fois. C’est toujours des contacts extrêmement lumineux qui n’ont vraiment rien à voir avec ce qu’on nous montre dans les films de science-fiction.

M. L. : Parlez-nous un peu de la face cachée de la Lune.

D. M.-G : Eh bien, cela fait partie des premières expériences que j’ai vécu dès que j’ai commencé à bien maîtriser le voyage astral. Je me suis rendu compte que je pouvais extraire ma conscience de l’attraction de notre planète et aller visiter d’autres mondes, d’autres planètes qui sont sur le même plan vibratoire que la Terre. Donc, par curiosité, ma conscience est allée voir ce qui se passait sur la face cachée de la Lune, parce que c’est ce que beaucoup de gens se sont toujours demandé. J’ai d’ailleurs lu des textes d’astro-physiciens qui disaient que personne ne savait actuellement pourquoi la Lune ne tourne pas sur elle-même ? C’est un phénomène qui est apparemment isolé. Si c’est isolé, pourquoi ?

Je me suis alors rendu compte que c’est le fait de l’intelligence et aussi de la technologie de peuples infiniment plus évolués que nous. En voyage astral, j’ai pu voir sur la face cachée de la Lune – et un certain nombre de fois - des formes de vie très organisées dans d’immenses villes sous de très grands dômes, avec aussi ce qu’on appelle des “vaisseaux extraterrestres” qui, pour moi, sont simplement des véhicules de Lumière.

La Lune est une base-relais entre d’autres mondes et la Terre. Désolé si cela peut paraître comme de la science-fiction, mais c’est la réalité ! Ce que je veux préciser également, c’est qu’on nous raconte un peu des histoires par rapport à la rareté de l’oxygène sur la Lune. Son atmosphère n’est bien sûr pas semblable à la Terre, mais il y a une présence d’oxygène, et il n’y a pas cette quasi absence de densité que les images filmées par les astronautes le laissent croire. Il y a beaucoup plus de densité qu’on veut nous le faire croire, en particulier en certains points où des êtres peuvent y vivre et y vivent.

Les villes que j’ai pu voir ne sont pas simplement des bâtiments et des “garages à ovnis” ! Il y a des plantations, de la nature, etc... Et tout cela correspond en fait à ce que voudrait réaliser dans l’avenir ceux qui travaillent dans les bases spatiales, Les humains voudraient aller explorer l’espace et y implanter des formes de vie. Eh bien, des êtres l’ont fait avant nous ! Simplement, on ne veut pas l’accepter parce qu’on ne trouve pas les preuves... des preuves qui existent pourtant mais qui sont dissimulées, cachées, parce que ça remettrait et ça remet forcément en cause tout notre ordre du monde.

Il y a en effet, actuellement, une hiérarchie “politico-économico-religieuse” qui retarde le plus possible cette échéance-là, où l’on ne pourra plus dire qu’on est seuls dans l’univers. On nous fait signe depuis très longtemps, pour notre bien, et on ne pourra pas cacher cela indéfiniment. Je pense que nous approchons de plus en plus du moment où cela va sauter aux yeux.

M. L. : Parlons de 2012 si vous permettez. On constate qu’il y a beaucoup de peur autour de cette date. On parle des ovnis, des crop-circles, de changement vibratoire, d’un passage de notre monde à la cinquième dimension, du phénomène de l’ascension. On parle aussi d’élus. Certains espèrent que de grands vaisseaux interplanétaires vont venir les sauver. En fait, on assiste à une véritable paranoïa sur Internet et sur certains forums. Les magazines et les revues nourrissent aussi les peurs. Pensez-vous que des êtres d’autres dimensions sont prêts à se manifester à nous sur Terre ? Que pouvez-vous nous dire sur les différentes formes de vies extraterrestres, sur leurs liens avec la Terre et leur intérêt pour notre planète ?

D. M.-G : Ca fait beaucoup de questions ! Je vais répondre à celle qui découle de la précédente, à savoir que oui, il y a bien sûr des formes de vie extérieures à la Terre qui sont totalement prêtes –et ce depuis longtemps - à entrer en contact avec nous, et qui le font déjà d’une manière plus ou moins déguisée et plus ou moins ouverte avec certaines personnes. Mais le tout n’est pas de savoir si ces êtres-là sont prêts mais si nous, nous le sommes, et c’est là où se pose depuis trop longtemps le problème. On ne sera jamais tous prêts. Il suffit simplement de savoir si une majorité d’êtres humains est suffisamment prête.

Mais qu’on soit prêt ou pas, à un moment donné, ça va être inéluctable. Alors, parler de 2012 dans ce contexte-là... Je ne suis pas de ceux qui vont aller vous dire qu’en 2012, il va y avoir un débarquement extraterrestre, que des vaisseaux-mères vont se présenter, que ça va sauter à la face du monde, puis qu’ils vont embarquer des millions de gens afin de les sauver de la Terre qui va entrer dans une phase d’explosion, etc... Non, moi je ne tombe pas là-dedans,

Peut-être bien qu’il y aura des manifestations extraordinaires en 2012, je ne dis pas le contraire, parce qu’il est clair que nous sommes dans une période charnière, et lors d’une période charnière, il y a des évènements majeurs qui se passent, à tous les niveaux, que ce soit au niveau des formes de vie, au niveau social, au niveau spirituel, religieux, politique, etc... C’est un fait : notre monde ne peut plus durer éternellement comme il est actuellement depuis plusieurs millénaires, Mais quant à dire qu’il va y avoir ce genre de chose pile en 2012, je ne le dirai pas parce que, même si j’ai certaines clés de compréhension par rapport à cela, je crois qu’il ne faut pas voir cette date-là comme une date buttoir, comme une espèce d’échéance qui va induire la peur.

Hélas, une grande majorité de ces articles, ces films et ces livres qui paraissent sur le sujet ne font que générer un stress collectif au niveau planétaire. On se fixe sur 2012 mais on ne se fixe pas, premièrement, sur ce qu’on a à faire de beau dans l’instant présent, et deuxièmement, sur l’après 2012. Il ne faut pas croire que des extraterrestres vont d’un coup débarquer puis nous prendre pour nous sauver de nos bêtises sous prétexte qu’ils vont nous inviter à monter par milliers dans leurs vaisseaux-mères. Cela n’est pas vrai, c’est un schéma totalement faux !

Je sais bien qu’il peut y avoir des contacts extrêmement importants et forts, et il y en aura un jour ou l’autre, mais c’est certainement pas pour que quelques personnes qui vont se croire “élues” soient extraites du destin de la Terre. Ce serait une aberration de dire cela, et à contre-sens de toute l’évolution. Si ces Êtres-là (et je le sais) ont l’intention de nous faire évoluer, ce n’est pas pour nous sauver, mais pour induire une autre forme de réflexion et d’autres valeurs dans notre monde.

Donc, toutes ces histoires, je ne veux pas les alimenter et je n’en parle d’ailleurs jamais dans mes séminaires si ce n’est le strict minimum, comme ici avec vous. parce que je pense que ce n’est pas si important que cela. La vraie question est : qu’est-ce que nous voulons faire de nous, de notre monde ? Et après, quand des évènements arriveront, est-ce que nous serons prêts, est-ce qu’on sera de bons êtres humains dignes de la main qui va nous être tendue ?

On sait bien aussi qu’il va y avoir des tremblements de terre encore, et des cracks boursiers invraisemblables, c’est un fait et on ne peut pas nier. Mais l’un de mes voeux est que ça change, parce que notre monde ne peut pas rester comme ça ; on cultive l’absurde, la cruauté, l’égoïsme... donc il faut que ça change. C’est le Divin qui va décider de quand et où et comment. Et ce sera très certainement par phases successives. Quant à ceux qui diront qu’il ne l’ont pas vu venir, je crois que ce seront soit des personnes un peu stupides, ou qui étaient uniquement centrées sur elles-mêmes, ou alors qui se cramponnaient à des valeurs qu’ils savaient être absurdes au fond d’eux-mêmes .

Je ne pense pas qu’un être censé, aujourd’hui dans notre monde, puisse dire que tout va continuer comme ça et que dans le fond, tout est bien, que la Terre s’est toujours réorganisée... Oui, elle va se réorganiser ; le tout est de savoir si nous voulons nous tenir debout pendant cette réorganisation. En tout cas, mon message est un message d’espoir et il y en n'a pas d’autres. Ce n’est évidemment pas le message de ceux qui prônent l’ascension de notre espèce – c’est une mode américaine dans laquelle ont embarqué beaucoup d’Européen également.

Il n’y a pas de sauveur qui viendra nous sauver, il n’y a pas un phénomène naturel qui viendra nous racheter de toutes nos maladresses, nos égoïsmes, nos peurs, nos incompréhensions. Il y a un travail de transformation qui nous est demandé et je ne crois pas à la théorie des “élus” que l’on va extraire de la Terre. Je le redis, c’est contre tout le sens de l’évolution. Qu’il y ait des êtres qui aient des responsabilités particulières, une intelligence particulière, une sensibilité particulière, c’est un fait. Mais pas une race de personnes qui tout d’un coup vont devenir des maîtres ascensionnés, puis là tout va aller très bien... Cela est un véritable enfantillage... au risque de choquer certaines personnes en disant cela. Il faut avoir le courage de ses opinions.

Il nous est donc demandé notre transformation, pas notre fuite, pas le fait de nous croire en marge des conseils d’évolution qu’on peut donner à l’humanité sous prétexte qu’on a quelques informations de plus.

M. L. : Vous nous avez parlé de la vie extraterrestre, mais qu’en est-il de la vie intraterrestre ?

D. M.-G : C’est la même chose ! La vie intraterrestre est parallèle à la vie extraterrestre. Il y a des peuples qui vivent actuellement dans l’écorce de notre monde et qui proviennent de certaines périodes cataclysmiques qu’a vécu notre Terre. Ils ont une mission, une fonction, et on les verra réapparaître également, mais là, je sais qu’il est de mon devoir de me taire car il est beaucoup trop tôt. En tout cas, cela ne doit pas faire peur.

M. L. : Vous nous avez parlé à un moment des Êtres des étoiles. Or, depuis tour récemment, nous pouvons voir sur Internet vos canalisations filmées, où vous êtes incorporé par ceux que vous nous présentez comme les Frères des étoiles. Jusqu’à présent, c’était un phénomène que vous viviez de façon plutôt privée ; qu’est-ce qui a donc changé ?

D. M.-G : Ce qui a changé, c’est par rapport à ce dont nous venons de parler, à savoir qu’il faut justement que les mentalités changent, il faut que nous soyons de plus en plus prêts à prendre conscience que nous ne sommes pas les seules formes de vie. C’est un peu à cela que je travaille. Il y a la vie dans les mondes de lumière mais il y a aussi la vie ailleurs dans l’Univers, et on ne peut pas concevoir l’un sans l’autre. Alors autant je travaille sur un plan purement spirituel et métaphysique, autant je veux travailler également au rapprochement des formes de vie, et la forme de vie Extraterrestre, celle des Elohim, est une forme de vie qu’il faut que nous intégrions maintenant, dans le parcours de notre évolution.

Alors, il est évident qu’il y a une multitude de formes de vie extraterrestres ; il y en a qui ne sont pas très lumineuses, on le sait, mais mon intention est de me centrer sur les Présences lumineuses, qui sont celles qui nous guident depuis l’aube des temps. C’est donc en rapport avec ces Guides que j’ai donné mon accord pour diffuser quelques canalisations. C’est un phénomène que je vis de façon fréquente depuis 1983-84. Cela s’est fait de façon progressive et maintenant, je vis cela uniquement par incorporation, c’est-à-dire que certains de ces Êtres habitent un certain temps (1 à 2 heures) mon corps physique et mon corps astral sort de celui-ci. Par contre, je ne garde absolument pas la mémoire de ce qui se dit par ma bouche. Il faut que je réécoute ensuite des bandes magnétiques ou vidéos pour le savoir.

Donc, ces Êtres empruntent mon corps pour transmettre un message, et j’ai donné mon accord pour être filmé afin, justement, de faire bouger les choses et pour qu’il y ait de moins en moins de mystères par rapport à leur rôle, à leur action et à leur intention. Je sais très bien que c’est toujours une minorité de personnes en ce monde qui sont sensibles à ce genre de discours, mais peu importe, il faut avancer.

Je ne fait pas de différence entre la Lumière que certains de ces Êtres essaient de nous faire toucher et la Lumière qui transparaît à travers les enseignements spirituels qui datent des millénaires. C’est qu’une seule chose exprimée différemment, et ce qui est étonnant, c’est qu’il y a un seul discours, globalement parlant, sauf qu’il y en aura qui seront sensibles au discours “extraterrestre” tout en refusant un discours purement spiritualiste dans lequel il sera question de traditions millénaires. On a donc un peu l’impression, quelques fois, qu’il y a comme deux clans ; il y a le clan de ceux qui ne veulent que des messages “extraterrestres” et le clan de ceux qui sont partisans d’une sorte d’intérêt uniquement sur la métaphysique pure, l’ascèse, la prière, la méditation.

Je crois que c’est dommage de dissocier les deux. Il y a des tricheurs des deux côtés – et il y en a beaucoup actuellement –, il y a des faux mystiques et il y a des faux messages au niveau extraterrestre. Je dois dire, avec l’expérience que j’ai, que l’immense majorité des messages extraterrestres sont ou fausses ou pas mal galvaudées par la personnalité des médiums ou des canaux. Attention, il y en a des authentiques et qui transmettent de vraies valeurs, mais la tricherie est des deux côtés : sur le plan de la spiritualité aussi, il y a des faux maîtres et il y a des faux canaux.

Je crois donc qu’il n’y a que notre bon sens personnel qui peut trancher la question. Personnellement, quand je lis un texte à portée spirituelle ou traditionnelle, ou quand j’entend ou lit la canalisation de quelqu’un, ma première réflexion, c’est de me dire : “Qu’est-ce que cela m’apporte ? Est-ce que ça me fait grandir ? “ C’est ça le vrai problème ; est-ce que ça nous fait ronronner ou, au contraire, est-ce que ça vient nous chercher et nous brasser, nous rappeler à l’ordre ? Est-ce que ça tente de nous faire devenir de meilleurs êtres humains ? Est-ce qu’il y a un message d’amour ou un message de somnolence ? C’est là toute la question !

Ce n’est pas la peine de quitter les dogmes reliés à certaines traditions spiritualistes pour aller se plonger à tête perdue dans ce qui, d’un autre côté, nous engourdit. Ce sont deux voies différentes mais qui ont leurs travers toutes les deux. Et moi, je veux qu’on réunisse tout cela parce que le langage est unique, c’est celui de l’espoir, c’est celui de l’amour, c’est celui de l’amélioration des personnes que nous sommes.

Un nouveau livre

M. L. :
Vous venez de terminer l’écriture de votre trente et unième livre. Pouvez-vous nous en dire quelques mots ?

D. M.-G : C’est un livre qui va s’appeler “Le Testament des trois Marie”. Les trois Marie, c’est Marie-Madeleine, Marie-Salomé et Marie-Jacobé. J’ai déjà parlé un peu du cheminement de Marie-Madeleine dans certains de mes livres, mais j’ai très peu parlé de Marie-Salomé et jamais de Marie-Jacobé.

J’ai donc recherché dans les Annales Akashiques ce qui s’était passé pour ces trois femmes. Pourquoi elles ? Parce qu’elles étaient les plus proches disciples féminins du Christ. Elles ont été vraiment le noyau féminin qui a pu véhiculer, dans la Gaule des premiers chrétiens, les valeurs authentiques de ce qui est devenu par la suite le Christianisme.

On le sait maintenant de plus en plus pour Marie-Madeleine mais on ne savait pas suffisamment ce qui était arrivé à Salomé et à Jacobé. Le prénom Marie (issu de Myriam) a été accolé à ces deux femmes plus tard par l’Eglise chrétienne. La tradition dit qu’après leur fuite de Palestine devant les persécutions, elles sont arrivées sur une barque dans le sud de la France, pas très loin de Marseille, dans la camargue actuelle, et que c’est le lieu où elles ont vécu et enseigné les premiers principes de ce qu’est devenu le Christianisme. Ce lieu porte aujourd’hui le nom des Saintes-Maries-de-la-Mer.

Mais ce qu’on ne sait pas, c’est qu’il y a d’un côté Marie-Madeleine qui a fait son périple en Gaule jusqu’à se rendre à la Sainte-Baume, mais qu’ensuite, à un moment donné, elles se sont retrouvées toutes les trois sur ce lieu qui est devenu les Saintes-Maries-de-la-Mer. Et ce que les Annales Akashiques m’ont permis de faire, c’est de revivre avec elles (par la Mémoire du Temps) les quelques jours qu’elles ont passé ensemble pour évoquer leurs souvenirs communs. Elles ont, en fait, partagé la quintessence de l’enseignement christique que chacune avait reçue à sa façon.

C’est donc trois tempéraments différents, trois vécus différents, trois femmes différentes, qui racontent les évènements majeurs de leur trois vies initiatiques. Alors, mon privilège a été justement d’être amené – via la Mémoire du Temps - à pouvoir assister à ces retrouvailles et à l’évocation de leurs souvenirs. Je dois dire que pour moi, c’est certainement un des livres qui va me marquer le plus dans ma vie, ceci parce que c’est le livre qui m’a permis – avec la mémoire de ces trois femmes – d’entrer le plus intimement dans le quotidien du Maître Jésus et du Christ. Jamais il ne m’avait été donné de m’approcher autant de l’intimité de Son enseignement.

Le Christ est là à toutes les pages et on s’aperçoit à quel point cet être-là a une dimension qui dépasse tout ce que l’on peut imaginer. Il a remis les pendules à zéro d’une certaine façon dans l’humanité. Mais, en fait, c’est un livre d’amour pour le Christ, derrière le regard de ces trois femmes. C’est un livre qui fait presque 400 pages. Je ne sais pas comment il sera perçu mais j’espère qu’il sera bien accueilli parce que, en tant qu’écrivain mais aussi en tant que témoin de ce qui est dans ce livre-là, c’est sûr que c’est une des expériences les plus marquantes de tout mon travail. J’espère donc que ce livre fera son travail de labour des coeurs, car c’est un ouvrage qui fait entrer au coeur du Coeur.

M.L. :Merci Daniel !

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MessageSujet: Re: Rencontre avec Daniel Meurois-Givaudan   Rencontre avec Daniel Meurois-Givaudan Icon_minitimeJeu 8 Sep - 14:21

"Par contre, ce que n’a pas tout le monde, c’est la capacité de mémoriser ; il y a une espèce d’inconscience, de censure, qui est mise en place par un organisme physique qui n’est pas prédisposé à ce genre d’expérience, qui fait que lorsque l’âme revient dans le corps, la mémoire est coupée – coupée partiellement car l’on ramène des rêves qui sont des mélanges de voyage astral, de contact effectués en dehors de notre corps physique, et d’une espèce de “cinéma” holographique intérieur qui correspond à nos désirs, à nos pulsions, à nos fantasmes, etc...Mais le véritable problème, c’est celui de revenir avec la mémoire."

est ce que l'un de vous connais les exercices a effectuer pour ouvrir cette mémoire ...se souvenir de ce que l'on fait durant notre nuit...?

il doit y avoir des méthodes pour développer cela ??





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MessageSujet: Re: Rencontre avec Daniel Meurois-Givaudan   Rencontre avec Daniel Meurois-Givaudan Icon_minitimeJeu 8 Sep - 16:01

Lune d'été a écrit:

est ce que l'un de vous connais les exercices a effectuer pour ouvrir cette mémoire ...se souvenir de ce que l'on fait durant notre nuit...?
il doit y avoir des méthodes pour développer cela ??

Il y a une méthode toute simple qui consiste à se concentrer, au moment où l'on se couche, sur l'idée qu'au réveil, on se souviendra le mieux possible de ce que l'on a "rêvé" durant la nuit. D'autre part, au moment où l'on se réveille, il faut tacher de se remémorer le ou les rêves avant même d'ouvrir les yeux. Ensuite, il est bon d'avoir prévu un papier et un stylo à portée de main pour noter le rêve de suite, car c'est à ce moment-là qu'on retrouve plein de détails.
Si vous vous levez d'abord puis prenez votre déjeuner, puis enfin notez votre rêve, il y a plein de choses qui ne vous viendront plus en mémoire.

Quelqu'un a dit un jour que les rêves que nous faisons la nuit sont la conscience de nos jours. En d'autres termes, que ramenons-nous de nos voyages intérieurs si ce n'est des leçons, des prises de conscience pour notre vie quotidienne diurne.
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MessageSujet: Re: Rencontre avec Daniel Meurois-Givaudan   Rencontre avec Daniel Meurois-Givaudan Icon_minitimeJeu 8 Sep - 18:54

Observes comment tu perds conscience à l'endormissement cela te permettra de comprendre comment la retrouver au réveil.
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MessageSujet: Re: Rencontre avec Daniel Meurois-Givaudan   Rencontre avec Daniel Meurois-Givaudan Icon_minitimeJeu 8 Sep - 19:42

je me souviens facilement de mes reves au réveil. j'ai l'habitude de les analyser.

ce que j'aimerai c'est me souvenir du reste, des autres "ballades" que je fais.

et je m'endors très vite. je perds conscience très vite. Comme si j'avais hâte de partir. de sortir de mon corps que je sens épuisé le soir.
mais où est ce que je vais après ...????? mystère !

en tout cas, au réveil, j'ai souvent des réponses a mes problèmes du jour.
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MessageSujet: Re: Rencontre avec Daniel Meurois-Givaudan   Rencontre avec Daniel Meurois-Givaudan Icon_minitimeJeu 8 Sep - 21:35

si tu perds conscience très vite, programmes-toi un réveil pour un peu plus tard dans la nuit, ta conscience sera plus alerte et tu pourras observer plus facilement comment les rêves se forment et comment tu peux en sortir consciemment.
La source de toute expérience c'est la conscience.
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MessageSujet: Re: Rencontre avec Daniel Meurois-Givaudan   Rencontre avec Daniel Meurois-Givaudan Icon_minitime

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