Dangereux (Chronque Daniel Meurois Aout 2011)

DANGEREUX !

Je me souviendrai toujours, je crois, de cette conférence un peu houleuse donnée en France il y a déjà de cela fort longtemps. Il y était question d’un thème considéré aujourd’hui comme très classique dans ce milieu que l’on dit spiritualiste. C’était celui de la décorporation, donc celui d’un regard différent à poser sur l’existence de l’âme, sur l’après-vie et ses multiples degrés de réalité puis, par voie de conséquence, sur le côté illusoire du monde tel qu’il nous apparaît.

La conclusion portait inévitablement sur la nécessité de revoir notre rapport à la vie, sur le concept des niveaux de conscience, sur la logique de la réincarnation et, finalement, sur la possibilité d’une accession au Divin qui ne soit pas religieuse, c’est-à-dire non assujettie à un dogme.

C’était très hérétique pour l’époque mais généreusement porteur d’amour et d’espoir…

C’était aussi tellement hors-norme qu’une dame en est venue à se lever soudainement et à m’adresser tout particulièrement la parole en réaction à la dernière réflexion ¨briseuse de routine¨ que je venais d’offrir au public.

* « Si c’est dans cette direction que vous êtes venu nous parler, vous êtes dangereux ! » a-t-elle lancé d’un ton agressif.

* « Mais, Madame… savez-vous que c’est le plus beau compliment que vous puissiez me faire ? » ai-je eu la présence d’esprit de lui répondre, sans même avoir le temps de réfléchir.

Sur ce, la dame en question s’est extraite de la rangée où elle avait pris place et a quitté assez bruyamment la salle sous les yeux d’un public mi stupéfait, mi amusé.

Si cette anecdote me revient particulièrement en mémoire aujourd’hui, c’est face aux énormes difficultés qui surgissent de toutes parts dans nos sociétés, à la grandeur de la planète. Le ¨temps¨ qu’il fait sur Terre en ce petit matin d’une ère que l’on dit du Verseau nous démontre assez clairement, me semble-t-il, que notre monde s’est largement fourvoyé quant à la direction choisie.

Inutile de dresser la liste des aberrations que nous avons engendrées et dans lesquelles nous nous débattons. Tous ceux qui sont un tant soit peu lucides et honnêtes avec eux-mêmes la voient affichée quotidiennement dans les colonnes de tous les journaux du monde et sur toutes les ondes. Nous savons tous que ¨quelque chose¨ ne va plus sur Terre et qu’il est plus qu’urgent de réagir.

Ce qui ne va pas ? Avec un minimum de bons sens on s’aperçoit que ce n’est pas spécifiquement tel ou tel système politique ou économique… même si on peut accuser chacun d’eux d’une multitude de maux qui accablent notre planète et sa population.

Ce qui ne fonctionne pas ce sont les mentalités humaines, c’est l’être humain, c’est le rapport qu’il entretient avec la Vie, avec autrui et avec d’abord lui-même. En résumé, c’est son niveau de conscience global encore basé sur des réflexes très primaires, qu’on le veuille ou non. C’est son Intelligence. J’y mets un I majuscule à cette Intelligence-là… car je parle de celle du Cœur.

En résumé aussi, c’est l’ordre du monde que nous avons créé et que nous continuons d’entretenir qui s’avère enfin totalement saturé, sclérosé et superbement incohérent. Celui-ci, il est facile de le comprendre, est le reflet exact de notre asphyxie intérieure.

Ma question est donc celle-ci : Combien y en a-t-il encore, des hommes et des femmes ¨responsables¨, qui aspirent à ce que le présent ordre du monde se prolonge encore indéfiniment ? Tous ceux qui ont un peu de lucidité sentent bien qu’il est urgent de poser un autre regard sur la Vie qui nous habite et sur l’univers qui nous entoure…. et que, en ce sens, il est urgent de devenir ¨dangereux¨ pour l’ancien ordre des choses.

Alors oui, je suis particulièrement fier de la ¨dangerosité¨ des propos que je tiens depuis plus de 30 ans et fier de tous ceux qui ont emprunté un discours d’hérétisme à mes côtés ou sur des chemins parallèles. Car l’hérétisme dont il est question ici est celui qui fait sauter les barrières mentales, qui dilate le cœur et qui tente de relier l’être humain à son Étincelle divine. C’est un hérétisme créateur d’espoir et de liberté.

C’est pour une telle raison qu’il apparaît comme dangereux. En effet, la liberté - celle de la conscience qui réalise sa véritable dimension, sa source et sa destination - fait encore terriblement peur.

Même si on la réclame… on n’en mesure pas toute l’étendue et on s’empresse de lui tourner le dos dès qu’on entrevoit l’extraordinaire Révolution intérieure qu’elle implique.

Ma ¨dangerosité¨ - et celle, bien sûr, de ceux qui oeuvrent inlassablement pour l’avènement d’une nouvelle conscience - fait que je ne veux en aucun cas voir notre monde d’aujourd’hui à la façon des animateurs-météo de là où je vis.

Que disent-ils ces animateurs ? Que quel que soit le temps qu’il fasse ou que l’on prévoie, c’est merveilleux. Ils nous chantonnent que malgré la pluie qui tombe à seaux et la tempête annoncée pour le lendemain tout est formidable et que nous allons passer non seulement une superbe journée mais aussi une semaine géniale.

Évidemment, on se doute bien qu’ils sont payés pour être à ce point optimistes et qu’ils ont reçu des consignes très précises de leur patron. Pourquoi pas, après tout ? Mieux vaut un sourire qu’une moue.

En soi, le principe n’est pas si mal… On appelle cela être positif. Cependant, trop souvent, j’entends quelque chose de forcé dans leurs commentaires artificiellement joyeux. J’y entends une leçon apprise par cœur et pas toujours bien interprétée parce que trop décalée vis à vis de ce qu’on trouve en passant la porte qui mène au dehors. Il peut arriver que la pensée positive conduise à une sorte d’anesthésie.

Souhaiterons-nous que les choses continuent comme elles ont toujours été en pratiquant la politique de l’autruche ? C’est non pour moi, en aucun cas.

Si l’Esprit et le Cœur sont devenus subversifs au point où ils le sont aujourd’hui, s’ils sont systématiquement ostracisés par tous les médias et sur tous les lieux d’expression publique, c’est bien parce qu’inconsciemment notre société sait qu’ils ont la puissance d’un gigantesque Tsunami intérieur. Ils sont dangereux pour l’étroitesse de penser, d’aimer et d’être, dangereux pour l’égoïsme et toutes les formes de pouvoir…

Alors, je vous en prie, ne me retirez surtout pas du front l’étiquette ¨Dangereux¨ ! C’est elle qui me donne force, confiance et joie… Ce qu’elle ne me donne pas, par contre, c’est un pseudo optimisme, celui qui est béat et qui ressemble à de la léthargie.

Que dire de plus ? Que je vous souhaite de tout coeur une semblable étiquette si ce n’est déjà fait.

Fraternellement,

Daniel Meurois, conspirateur à sa façon.

SOURCE : http://www.meurois-givaudan.com/

Purée ça fait du bien de lire ceci! J'en avais bien besoin MERCI mille fois!
Comme en ce moment, je fais très peur à mon entourage... ça me revigore cette chronique!

J'aime bien ce petit message et à sa façon subtile nous demande ce regard intéreur , intègre et détrôner de notre carapace de l'égo. Les vraies questions se soulèvent ici : Avons nous une partielle de conscience qu'est celà ? Plus mon chemin se dessine plus elle met en évidence l'écriture de mon égo a laquelle j'expérimente ma voie .

Inévitable l'autre partie de notre lune s'éclaire et notre noirceur met le compositeur en avant de la scène . Une voie m'apparaît évidente , celle que Daniel décrit si bien .

merci

Oui, dans cette chronique, Daniel met le doigt sur un problème qui est évident et en même temps assez complexe à régler.
Par exemple, il y a un mois environ, j'ai souhaité discuter avec deux jeunes femmes appartenant aux Témoins de Jehovah qui viennent régulièrement distribuer leurs journaux "Réveillez-vous !"...
Sachant que les Témoins de Jehovah ne croient pas en la réincarnation, j'ai souhaité les questionner à ce propos, en leur demandant d'abord pourquoi ils ne veulent pas y croire. Elles m'ont répondu d'entrée : "Parce que ce n'est pas écrit dans la Bible"...

Là, j'ai tenté de leur expliquer qu'on trouve des choses dans la Bible qui font allusion à la réincarnation mais qu'il faut savoir lire entre les lignes pour le comprendre. J'ai tenté aussi de leur expliquer que les textes bibliques ont beaucoup été déformés et d'autres supprimés par ceux qui ont créé l'Eglise catholique. Bref, j'ai tenté de leur expliquer plusieurs choses en ce sens... mais à mesure, je voyais bien que ces deux jeunes femmes restaient perplexes et refermées sur elles-mêmes. Je sentais cette résistance intérieure qui les habitait.

J'ai alors tenté une dernière question : "Qu'auriez-vous à perdre de croire en la réincarnation ? Est-ce que cela vous empêcherait d'être qui vous êtes et de faire ce que vous voulez faire ?"

L'une des deux a répondu un simple "je sais pas", puis elles ont décidé de partir, prétextant qu'elles avaient encore d'autres maisons à visiter... mais je voyais bien derrière leur sourire forcé que c'était trop pour elles.

C'est là où je me suis rendu compte à quel point certaines personnes peuvent s'enfermer derrière leurs croyances, des croyances qu'on leur a inculquées comme les seules vérités possibles. Et on devient effectivement "dangereux" lorsqu'on cherche à libérer quelqu'un de sa prison mentale. C'est pas une mince affaire, d'autant plus qu'on ne peut pas forcer la porte, on peut juste indiquer à l'autre où se trouve sa propre clé, mais certains ne veulent pas l'utiliser, ils préfèrent rester dans les croyances qui les sécurisent.

Comme le fait remarquer Don James Boudreau dans une de ses conférences, quand on reste campé sur une vérité qu'on nous a inculquée, on ne s'ouvre pas à notre propre questionnement... et c'est bien ce à quoi on est toutes et tous invités aujourd'hui, plus que jamais. il faut s'ouvrir vers quelque chose de plus grand que notre propre vérité.

discuter avec des témoins de Jéovah, et arriver à les remuer intérieurement ? bravo Régis, ça c'est déjà un sacré tour de force !

J'ai trouvé ce billet de Daniel excellent, car en effet le monde ne va pas mal à cause des "mauvais" uniquement.Et encore, avec eux on sait à quoi s'attendre.Je me faisais la réflexion que le monde meurt de timidité. On préfère mourir sans rien tenter, du moins c'est une égrégore dont on ne parle pas trop mais qui doit surement être importante.Combien de gens sont honnêtes, ont des qualités dans la finance, mais ne se lancent pas dans un projet de société ?C'est dangereux de faire des choses pas habituelles. On préfère respecter la segmentation, avec tout le poids des habitudes.Comme le dit très bien Anne Givaudan, on a changé l'assiette mais c'est toujours le même plat. Les costumes cravates ont pris la place des évêques, même si le monde est plus complexe, trop d'archétypes n'ont pas encore bougé. Et pour finir, on finit par trembler de peur devant un livre dit spirituel.
Cependant, si il y a des blocages en occident, c'est aussi parce que dès que la porte sera franchie, il y aura une compréhension rapide je pense, et c'est bien pour ça qu'il y a des résistances. Les américains n'ont pas peur des sujets ésotériques, mais ils papillonnent comme des enfants curieux. Je ne dis pas qu'en France on deviendrait immensément sage d'un coup, mais une nouvelle perception pourrait arriver, ça oui.

Bonjour,

Je lis ici un débat qui m'intéresse grandement.

Daniel et son constat que la volonté de vivre libre est perçu comme un danger.

Régis et le sien, il est parfois impossible de communiquer sur certains sujets quand nous sommes bloqués sur nos croyances.

J'aime beaucoup les idées des douze travaux d'Hercule, ou ne sachant plus comment lutter contre son monstre du moment, il est souvent amener à simplement le soulever ( le décoller des ténèbres ) pour le mettre en lumière.

J'en ai tiré de grande leçon sur la réalité des capacités de communication de l'humain. Nous sommes quasiment incapable de débattre. Nous sommes des champs, ou des graines sont plantées, arrosées.

Par contre j'ai foi dans le bon sens. On parle souvent du Bouddha qui montre la lune du bout de son doigt, et du disciple qui regarde le doigt. Peut être devrions nous nous effacer en expliquant ce que nous pointons du doigt, que ce n'est pas nous qu'il faut regarder, et bien espérer qu'une fois la lune en ligne de mire, nous serons juste émerveillé, plus de mot à ajouter.

Je crois que le monde aujourd'hui est effectivement une décadence incroyable, mais aussi que jamais il n'a été aussi riche. Dans tous les ressentis, le bon sens existe toujours, certains parlent de croyance en l'infini, d'autres en un architecte, d'autres encore en la science, d'autres d'éthique. Ce qui est positif c'est que dans chaque domaine, il y a toujours le bon sens.

J'écris sur le langage, essaye de retrouver des fils conducteurs, pouvant être suffisamment pertinent chacun dans son univers, je serais ravi de vous les partager.

Dans une vision dangereuse, j'ai d'abord fait un long texte décrivant la société et l'évidence du réveil, puis dans une vision encore plus dangereuse un texte définissant l'amour sous un joug quasi-scientifique, dans une vision détaché de tout courant spirituel. Cette démarche rejoint votre volonté de confronter nos opinions et se veut de casser certaines barrières.

Merci en tout cas de vos engagements, votre investissement à construire un monde de paix, c'est un véritable tremplin à mes aspirations.

M

"Nous sommes quasiment incapable de débattre." cela est bien vrai le problème c'est que généralement des échanges se font sur des croyances chacun reste camper sur ses positions et la défend coute de coute ...sinon vous imaginez un peu a la terrible chose que cela conduirait cad a se remettre en question!!!!!!.....secondo je suis désolé la plus part du temps on défend des idées que nous appartiennent pas la plupart du temps les gens ne sont capable que des citer les autres ou des auteurs de livre et qu'en n'est il de leur propre expérience zero pointé en bref des montons....qui palabrer inutilement....tertio si quand on discute avec quelqu'un et qu'on le force avec nos idées il va se braquer en bref il faut discuter pour discuter sans avoir d'arrière intention cad d'essayer d'imposer a l'autre sa vérite ....et cela j'ai observé et c'était souvent loin le cas dans je remarque que dans beaucoup de cas que les intentions premières conduisant aux actes et aux paroles sont souvent empruntes de manipulations....concernant la noirceur j'ai fréquenté des pseudo spiritualistes 1) c'est souvent ceux la qui n'osent pas affronter le propre noirceur 2) ce sont toujours ceux la qui parle le plus d'amour .....? les gens aiment se plaindre en générale ne font jamais rien pour améliorer la situation c'est toujours la faute a ....de plus le travail sur soi même demande dans un premier temps un certain effort et cela c'est souvent de trop,les gens croient que tout leurs est du?en vertu de quoi je me demande bien.....enfin merci a daniel pour son texte......:-)

Très bonne analyse, chers Manuel et cher Eau Tranquille
Mais si, nous savons débattre sans tirer la couverture à soi, la preuve...

De toute façon, à travers ces discussions, notre conscience devient consciente de cette dualité et cherche à la maîtriser, à la rendre complémentaire. Cherchons à voir ce qui peut sortir de meilleur de cette expérience de la dualité. Tout ce qui arrive de mauvais dans ce monde ne nous fait-il pas prendre conscience de ce qui est bon pour ce monde ? Il a bien fallu traverser ces expériences de séparativité pour comprendre combien l'unité est merveilleuse. On peut d'ailleuts se demander pourquoi on a quitté l'esprit d'unité pour l'esprit de dualité ? On commence à saisir que le problème, c'était qu'on n'était pas conscient de l'importance et de la perfection de l'unité. L'unité ne peut être parfaite qu'en étant conscient de ce qu'elle représente. C'est du moins comme ça que je le vois...

La question que je me pose, c'est jusqu'où allons-nous expérimenter la séparativité (ou dualité) pour comprendre enfin la nécessité de l'unité. Peut-on rendre capable notre mental (basé sur la dualité) de comprendre qu'il n'est pas la conscience la plus évoluée, qu'il y a une conscience plus vaste et qu'il doit 'accepter, comprendre et intégrer la conscience de l'unité ?

Je crois que c'est l'invitation qui nous est lancée aujourd'hui, et il ne nous reste qu'une minute et demi (sur ll'horloge cosmique) pour prendre une décision !

Alors, on fait quoi les copains ?

Pourquoi essayer de changer les opinions des autres ? L'histoire de ce qu'on vie est seulement une histoire . Dans 200 ans cela n'aura pas d'importance et nous serons plus dans cette histoire . Ce qui est important en cet instant ne le saura plus après deux cent ans. On peut laisser l'histoire nous habiter ou être durant que cet histoire se déroule.

J'a appris que le monde roule sans nous et que nous sommes plus que cela . Je mettais l'histoire a mon identité , faisant intégrante de moi et je réagissais à l'impact de la réalité que je m'imposais. Profiteur , malfrat , menteur .... j'en étais allergique et essayer de toute mes forces d'éloigner ce monde . Pourtant plus j'observais l'avenir que décrivais la fin du nouveau monde , j'en constatais l'impact de la bascule que j'essayais d'améliorer comme vous tous . J'ai pris conscience alors que mon mental , bien avec dévotion de la route de la lumière , était à l'afflux de certain intérêt qui était de voir naître ce nouveau monde .Mes réactions parfois guerrière m'imposait le retirement à une guérison sous toute formes . Puis un beau jour , naviguant dans cet océan qui a fini par me mettre genou à terre , fatigué , je suis devenue que contestatrice ou liseuse de l'histoire tout en étant ëtre sans plus .


C'est comme l'histoire qu'on m'avait déjà montré : Assis ce maître de lumière cueillait les brin d'herbe qui nous représentait et chaque brin d'herbe qu'il cueillait était devenu à maturité alors le portant au bout de ces doigts , cet être ascensionnait plus qu'il avait intégrer sa lumière . Alors lorsque j'ai vu que certain d'eux choisissait de ne pas ascensionner j'en m'étonnais et devenais frustrer . Mais ce maitre ne démontrait aucunement un désappointement . De sa gaité lumineuse il ÉTAIT simplement .

Ce que j'aimais dans le texte de Daniel s'était une énergie de ce vent malgré l'histoire qu'on y racontait .

Régis a écrit:

Alors, on fait quoi les copains ?

Eh bien suivons la trace de Daniel et de tant d'autres, en étant subversif à notre manière et selon notre vécu, afin de secouer les consciences et l'inertie ambiente.
Et même si nous nous faisons taxer de rêveurs ou "d'anges heureux" , c'est très bien ainsi, car jeter des ponts nuit gravement à la maladie du désespoir !

German a écrit:

Régis a écrit:

Alors, on fait quoi les copains ?

Eh bien suivons la trace de Daniel et de tant d'autres, en étant subversif à notre manière et selon notre vécu, afin de secouer les consciences et l'inertie ambiente.
Et même si nous nous faisons taxer de rêveurs ou "d'anges heureux" , c'est très bien ainsi, car jeter des ponts nuit gravement à la maladie !

Tu m'a bien fait rire German avec cette subtilité des mots " dangereux" et "d'anges heureux"...

C'est vrai que la langue française porte à confusion.... selon notre propre conception...

Louise

Bonjour,

c'est très plaisant d'avoir ces discussions d'anges heureux, merci beaucoup de le souligner.


Je me sens pour ma part pris entre deux feux.

Effectivement je vois bien, d'ailleurs je l'ai fait, nous ne pouvons pas sortir le bazooka de l'amour : "l'amour ou la vie" et tirer à tout bout de champ. D'un autre coté la situation à mon gout est urgente, et l'appel du réveil est symbolisé partout ( état des sociétés, états des parties de la Terre exploitée par l'homme, ces avions dans le ciel qui joue au morpion,... ).

Du coup pas facile de se dire au fond de soi, la solution est dans l'amour, et de répondre à cette dernière minute et demi qui crée un sentiment d'urgence, surtout pas simple de traduire cela dans le langage de chacun.

La quête de chacun est bien la vérité, celle du monde tel qu'on peut se mouvoir dedans au départ, celle relationnelle plus tard. Aussi fermée que cette vision puisse être, elle est vécu comme vrai. C'est bien la somme de nos croyances qui résultent de la somme de nos expériences qui fait ce que nous sommes. Déjà nous nous sentons tous dans le vrai, de ne pouvoir être autrement que ce que nous sommes, résultat du bon sens de toute notre vie. Personne n'aime se prendre une quille dans ses fondations. Nous ne mesurons jamais à quel point elles peuvent être profonde.

Cette femme choquée d'entendre des informations dangereuses, ne fait qu'exprimer sa peur par rapport à ses croyances. Au moment présent ou cela arrive, il est difficile de lui reprocher de ne pas l'exprimer ou d'être fermée sur son point de vue. Ces femmes témoins de Jéhovah, personne ne souligne que malgré tout cela est beau de voir des personnes qui se sentent concernées, qui veulent protéger les gens d'un déluge puisqu'elles y croient.

Je caricature bien sur, mais c'est la toute une difficulté, avoir des dogmes, surtout un, la loi amour, et faire face à des personnes qui sont loin de conjuguer ce mot à ces nombreux temps ( par exemple être ouvert aux expériences des autres sans être trop fermé sur la réalité des siennes ).

Alors que faire, je crois qu'au niveau individuel, soi même être amour, comme la mère de son bébé, à l'écoute est la solution. Nous avons je crois été tous éduqués dans un sens où beaucoup de part de nous mêmes sont restés à l'état d'enfant qui n'a pas été accueilli. Le bazooka d'amour doit se transformer en amour. Je n'évoque pas vos expériences, mais je vois bien que la spiritualité montant, l'intransigeance des diseurs de vérité suit cette progression.

Pourquoi réveiller les gens. Je crois de mon expérience, que notre principal fléaux est notre système éducatif, qui ne se centre pas à développer notre réelle nature, surtout qui nous enferme dans nos souffrances personnelles, nous croyant seul au monde, surtout l'enseignement de l'amour reste encore une phrase d'illuminée alors qu'elle à tout son sens.

Surtout, la vie est magique, le monde est beau, merveilleux, les conceptions modernistes nous rendent aveugle à cette diversité, cette richesse.

Ce sont mêmes nos moyens, montrer la magie de la vie. Elle existe dans le langage de tout le monde. Je crois beaucoup à la réconciliation, au fait que chacun se doit de faire exister l'autre dans l'amour et que si chacun nous nous imprégnons suffisamment de l'autre, nos fusions résultent toujours vers une idée plus large, partagée, de l'amour, chacun avec ses mots, son ressentis.

Au plaisir, bon moment à vous,

M

http://www.canald.com/webtele/sur-les-traces-de-bigfoot-16522


Très intéressant ce documentaire . À écouter puisque la vision de hier devient l'ignorance de la croyance qui nous avons forgé par sécurité souvent . J'ai l'impression parfois que la vie est une grosse pâte à modeler .

Selon la loi d'attraction vous attirer ce à quoi vous pensez et avez de vives émotions. Vous ne voulez plus voir de gens bizarre, eh bien n'y pensait plus et vous n'aurez plus d'émotion négative à leurs égards. Oui, en effet, c'est les émotions et ce qui nous correspond vibratoirement parlant qui vient à nous. si par exemple en nous-même nous avons un côté qui a envie de voler des objets alors nous rencontrerons des voleurs (il suffit ensuite de travailler sur soit). si nous ne voulons pas quelque chose absolument on l'attire aussi à nous. nous sommes responsable de ce qu'il nous arrive qu'on le veuille ou non.

en effet, n'avez-vous pas remarquer que votre vie s'améliore plus vous travailler sur vous-même ? Eh bien c'est la loi de l'attraction qui agit car nous nous n'attirons plus de vieilleries, nous n'attirons plus par exemple les bagares. nous pouvons créer notre vie en visualisant ce que nous voulons - au lieu de sans cesse voir ce qui est, car voir ce qui est maintient ce que nous sommes, notre situation alors que voir l'abondance est un anti-pauvreté. Oui, il suffit de voir, de pensée et d'avoir des émotions positives concernant ce que nous voulons pour qu'il vienne à soit d'une manière ou d'une autre. Alors dire qu'on ne peut rien faire parce que nous sommes pauvre, c'est peut être un peu trop facile surtout si on a la connaissance du secret ou de la loi de l'attraction. mais il vrai que nous ne pouvons pas tous avoir de grandes idées, de grands projets avec une réelle envie de les mettre en place.

Donc vous pouvez vous mettre au diapason d'une autre réalité et ne vivre que là dedans car le reste n'existe plus.... tous ce qui est dissonance n'a plus de raisons d'exister. sa existe pour les autres, c'est leur expérience mais ce ne sera plus la notre.

Enfin il ne s'agit ici que d'une suggestion.... Je ne sais pas si vous aurez compris le rapport avec ce theme de conversations mais il m'a semblait soudain pertinent de parler de ceci. Alors oui, nous avons tous les outils à notre dispositions pour créer autant pour ceux qui n'ont rien, que pour ceux qui ont déjà beaucoup !

Mais, je ne voudrais pas condamner ceux et celles qui rament dans leurs croyances, dans ce qu'on leurs a appris. Ils ont peut être des difficultés sur certains points de leurs vies mais je suis certaine que je puisse trouver quelque chose à apprendre auprès d'eux. Il y a du beau dans le laid et du laid dans le beau. Chacun va à son rythme, et on ne peut pas leur demander d'avoir les même compréhensions que nous - les vérités s'infiltrent en chacun s'ils le veulent bien, on ne peut jamais forcer quelqu'un à croire en quelque chose ! Nos vérités sont nos vérités et chacun à son monde mais oui un jour viendra le Monde (l'unité comme vous le dites)

ps : manu et germain, j'adore : discutions d'anges heureux !

[quote="Anaëlle"]. si nous ne voulons pas quelque chose absolument on l'attire aussi à nous. nous sommes responsable de ce qu'il nous arrive qu'on le veuille ou non.


Et oui! La négation est une construction mentale. Le cerveau ne peut traduire physiologiquement la négation et donc , cela est ma conclusion personnelle, la vibration, l'essence de la négation ne doit pas exister pas dans l'univers, quand nous désirons quelque chose, nous devons le traduire en affirmation positive sous peine de recevoir ce que l'on a exprimé même à la négation.
En Programmation neuro-lingustique, un objectif doit impérativement être formulé de façon positive. De cette façon, notre inconscient enregistre le vrai sens de notre objectif et il n'y a pas d'erreur concernant la commande passée à l'univers...

Les "je ne veux plus de ceci dans ma vie..." doivent être plutôt formulé de la façon "je veux désormais cela dans ma vie..." où "cela" et l'opposé de "ceci" sinon dans un cas ou dans l'autre on recevra le "ceci" ou le "cela"