le film "Au delà" : réflexions...

hier soir , le film "Au delà" était diffusé...j'ai plus ou moins zappé des passages, et en fait je ne voudrais pas revenir sur le sujet du film (la mort...et aprés?)

par contre , l'un des personnages , médium , avait un conflit intérieur
vis a vis d'un "don" qu'il hésitait a vivre au jour le jour...
c'est plutôt de cela qui m'interpelle

Y a t'il ,parmi vous , des personnes qui ont "refusé" d'assumer un don "occulte" quelconque , bref de le vivre pleinement , de l'assumer vis à vis d'autrui ou de son entourage ?

comment avez vous géré cet aspect de votre vie ?
avez vous réussi à l'occulter complétement ?...avec quelles conséquences ?

ça m'intéresse , parce que je suis passé par là , mais franchement j'ai pas trop bien géré la chose !
donc votre avis m'intéresse ....

On peut avoir un don et ne pas vouloir l'utiliser. Nous sommes libres de mener notre vie comme nous l'entendons et si ce don n'est pas utilisé il ne se perd pas et le ciel ne se retournera pas contre nous.

On peut avoir un don et ne l'utiliser qu'en de rares occasions, ou en faire profession ou attendre d'avoir des conditions de vie plus favorables...

Ce qui m'a intéressé particulièrement était de comprendre pourquoi certaines personnes avaient des dons, d'autres non et pourquoi certains dons pouvaient se transmettre. Et là je dois dire que la réponse n'est pas évidente.

Je pense personnellement qu'avant d'utiliser un soi-disant don, il bon de savoir pourquoi on veut l'utiliser.  Bien sûr, tout le monde répondra que ce n'est que pour aider les autres... Mais derrière, il se cache souvent un désir de plaire, de se faire valoir, d'être admiré, de montrer qu'on est un peu meilleur que les autres.  On n’a qu’à observer certains mediums, channels,  thérapeutes et ...

Comme le dit l'oncle de Spiderman "With great powers come great responsibilities".  

Le Maitre D.K. explique qu'il y a une grande différence entre les pouvoirs psychiques et les pouvoirs spirituels.  Les premiers sont accessibles à bien des gens qui n'ont pas nécessairement fait un chemin spirituel très éloquent.  Cà peut être une grande opportunité de croissance et/ou de dérapage pour l'âme qui se croit "arrivée".  Quant aux pouvoirs spirituels, l'omniscience, la clairvoyance et la clairaudience, ils se développent une fois que l'Âme a fait un sérieux travail sur elle-même et qu’elle a atteint un haut degré de sagesse et de pureté.  

La clé, selon moi, est de servir en fonction de nos capacités avec humilité, sagesse et discernement tout en gardant en tête que notre première mission est de poursuivre ce nettoyage en profondeur de nos blessures, nos désirs égoïstes, nos  besoins d’être reconnu, admiré, apprécié et de nos peurs.  Si une personne a des dons particuliers et qu’elle les utilise de cette façon, alors elle sert le bien de son entourage tout en servant sa propre croissance spirituelle.   Sinon, il y aura un poids karmique de plus à dégager.

C’est l’histoire d’un musicien de rue qui, à 8 heures du matin, joue à l’entrée d’une station de métro de Washington. Il interprète Bach, Schubert, Massenet. Quelque mille personnes traversent le couloir. Un homme le remarque, ralentit son pas, puis repart. Une femme dépose un billet d’un dollar dans sa soucoupe, sans même le regarder. Celui qui marque le plus d’attention est un petit garçon de trois ans. Sa maman, pressée, le tire mais l’enfant garde la tête tournée vers le musicien. Après 45 minutes, le violoniste n’a récolté que quelques dollars. Personne ne l’a reconnu, ne l’a applaudi. Aucun ne s’est douté que ce violoniste était Joshua Bell, l’un des plus grands virtuoses au monde jouant sur un stradivarius de 1713 d’une valeur de 4 millions de dollars. Deux jours plus tôt, il avait fait salle comble à Boston. Le prix des places était de 150 dollars. Maintenant une question : Pouvons-nous reconnaître le talent et la beauté dans un contexte inattendu ? En effet, si nous n’avons pas le temps de nous arrêter pour écouter l’un des plus grands musiciens jouant quelques-unes des plus belles partitions jamais composées, à côté de combien d’autres choses exceptionnelles passons-nous ?