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 Jason Rice (15) Culture, us et coutumes d’un monde lointain

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MessageSujet: Jason Rice (15) Culture, us et coutumes d’un monde lointain   Jason Rice (15) Culture, us et coutumes d’un monde lointain Icon_minitimeMer 3 Avr - 4:59


Culture, us et coutumes d’un monde lointain

(5 février 2019)



Jason Rice (15) Culture, us et coutumes d’un monde lointain Jason-14



Bonjour, ici Jay Weidner, dans Divulgation Cosmique, de retour avec Jason Rice. Ça va, Jason ?

Jason : Génial, Jay, ravi d’être ici.

Jay : Oui, on va aborder des questions intéressantes, aujourdhui. Commençons par Planète Un, la première où vous êtes allé. Quelles sont les coutumes sociales sur cette planète, entre les sexes et entre les gens ? Sont-elles similaires aux nôtres ou différentes ?

Jason : Eh bien, la structure sociale des régions où les gens se trouvaient, comme il n’y avait pas de gouvernement planétaire unique à notre arrivée, chaque région respective avait ses propres coutumes et ses propres systèmes de croyances et de gouvernance. Donc, dans les régions que je connaissais, leur manière de gouverner se basait sur un système clanique de corporation.

Cela signifie que pour chaque métier différent qu’ils avaient, ces métiers se succédaient dans la position de dirigeant, en gros, de telle ville ou de telle région. Et ce que cela permettait, c’était de partager cette responsabilité entre les différents groupes. Donc, ce qu’on avait là, c’était un équilibre naturel où un métier ou une corporation ne pouvait pas tenter de tirer profit du fait d’être au pouvoir. Car après moins de l’équivalent d’un an, quelqu’un d’autre y sera. Et ça leur permettait de partager équitablement ce qu’il y avait de mieux pour la communauté. Et ça fonctionnait très bien dans les régions où on était. Donc, du point de vue du contrôle et de la gouvernance, c’était une position alternante qu’ils avaient établie, en fait.

Maintenant, dans la structure sociale, chaque famille restait généralement au sein du même métier, de la même corporation. Et ce qu’on finit par avoir à ce niveau, c’est que lorsque les familles se rapprochaient, par un lien, ce qu’on considérait comme un mariage, mais ils ne l’appelaient pas comme ça : le couple emménageait avec la famille de la mariée.

Ils avaient donc des enceintes où il y avait une association multi générationnelle. Les gens avaient leurs espaces privés, mais ils étaient tous là. Ils avaient un espace là-bas pour ces enfants-ci, un espace ici pour ces enfants-là. Et ils les agrandissaient si cela était nécessaire. On se retrouvait donc avec des groupes multi générationnels, généralement au sein du même métier ou de la même corporation, qui vivaient sur la même propriété.

Jay : C’est intéressant qu’ils aillent dans la famille de la mariée.

Jason : C’est-ce que je me dis.

Jay : C’est un matriarcat ?

Jason : Pas nécessairement. C’est autant un matriarcat qu’un patriarcat. Donc, je crois que la famille matriarcale aidait à encourager ce partage. Car un ne prévalait pas forcément sur l’autre., parce qu’il n’y avait aucun travail ou aucune occupation qui était limitée à un sexe. Et donc, les femmes faisaient tout ce que les hommes faisaient. Ça leur permettait donc d’avoir un meilleur équilibre, si vous voulez.

Jay : Donc, si on a une corporation avec des trucs lourds, comme les charpentiers et leurs lourdes poutres, elles travailleraient avec les hommes ?

Jason : Oui, avec les hommes…

Jay : Et ils sont humanoïdes ?

Jason : Oui, humanoïdes. Ils étaient un peu plus petits que les humanoïdes européens ou occidentaux, probablement comme de la taille des asiatiques plus petits…

Jay : Asie du Sud-Est ?

Jason : Oui, un peu plus petits. Mais proportionnellement, ils étaient comme nous.

Jay : OK.  Les deux sexes tombaient-ils amoureux comme chez nous ?

Jason : Oui. Et ils avaient aussi une version de ce qu’on appellerait des mariages arrangés. Or, généralement, ce qui vient à l’esprit avec le « mariage arrangé », c’est qu’on force quelqu’un à faire quelque chose qu’il ne veut pas. Mais ce n’était pas le cas d’après mon expérience sur Planète Un, dans le sens où, oui, ils étaient arrangés, parce qu’il y avait certaines familles qui voulaient améliorer ou enrichir le lien avec une autre famille. Mais au final, les individus avaient un droit de veto. S’ils refusaient, ça n’avait pas lieu.

Jay : Donc, si on a une corporation de… je ne sais pas… charpentiers, disons, et si la fille, la jeune femme, fait entrer un homme dans la famille, suivant la coutume, est-il aussi charpentier ou peu importe la corporation d’où il vient ? Ou apprend-il le métier ?

Jason : Pas nécessairement. Une partie de leur système éducatif comprend une sorte de garderie où les enfants apprennent de leur propre famille le métier qui les occupe. Mais ce qu’ils font aussi, c’est qu’ils ne passent pas toutes leurs années de formation à apprendre un seul truc. Ils tournent et font donc plusieurs choses. Ça leur permet de partager leurs responsabilités, de sorte qu’une seule personne n’est pas responsable d’éduquer un enfant. Ça leur a permis d’avoir des enfants qui alternaient différents métiers, et pouvaient donc se concentrer sur ce qu’ils aimaient et ce pourquoi ils étaient doués. Et en apprenant ces choses, ils ont pu découvrir des choses du genre : « J’ignorais que j’étais doué pour la pêche avant d’aller chez Joe. Et devinez quoi ? Je suis vraiment doué. »

Jay : Le système éducatif consistait à faire passer les enfants par les corporations, pour apprendre les différents métiers ?

Jason : Oui. Et ça leur donne aussi des remplaçants. En cas de maladie ou de décès, ils avaient des gens formés aux bases des différentes corporations, et pouvaient donc dire : « On a besoin de quelqu’un pour aider à X, Y ou Z. » Ils avaient des gens entièrement formés pour faire n’importe quel métier.

Jay : Et le mariage ? Avec une cérémonie ?

Jason : Il y avait une cérémonie d’union. Ils ne passaient pas signer des documents devant un juge de paix. Il y avait une cérémonie qui marquait l’union des deux familles.

Jay : Y avait-il des interactions entre les différents groupes de manière officielle ?

Jason : Oui, il y en avait. Il y avait quelques villages isolés qui, à cause de leur taille ou de leur isolement, n’avaient pas un système de réseau social comme dans les grandes villes ou comme dans la Zone 26 où j’étais. Donc, certains villages isolés comptaient quatre ou cinq familles, au lieu de 400 ou 500, voire 1 000 familles. Et ils avaient donc un partage de ressources où ils emmenaient leurs biens et services à la grande ville pour les échanger contre des provisions et des matériaux, bref tout ce qu’ils ne pouvaient faire, fabriquer, produire ou découvrir eux-mêmes.

Sur Planète Un, ils n’avaient eu aucun conflit ou guerre depuis des générations. Il y avait un endroit sur la planète où l’on fabriquait toujours des armes, plus pour les loisirs qu’autre chose.

Jay : Y avait-il des hôpitaux ou un personnel médical pour les gens? Ou se soignent-ils eux-mêmes ?

Jason : Il y avait une corporation de type chaman qui était chargée de faire pousser des herbes, des épices, des choses dont-ils ont besoin à des fins médicales. Les grandes villes avaient donc ces corporations en particulier, réparties dans des endroits clés, pour que les gens profitent au mieux de ces compétences.

Jay : Pour un bras cassé, où iriez-vous ?

Jason : On va à l’équivalent d’un centre médical de quartier. Vu que les familles vivaient sur le même ensemble où ils avaient leur entreprise, leurs corporations et leurs métiers, elles allaient voir le centre médical de leur quartier.

Jay : D’accord. Avaient-ils des livres ?

Jason : Oui, ils avaient des livres. Ils avaient leur propre langue écrite, leurs arts avancés. En fait, partout dans la ville, la Zone 26, il y avait de l’art. Car la ville était construite avec un système très importants de canaux semblable à ce qu’on voit aux Pays-Bas actuellement, où ils avaient une combinaison de petites routes assez larges pour y pousser un chariot ou y marcher. Et à côté, il y avait un canal. Donc, les cargaisons plus grandes, plus volumineuses de biens et de matériaux passaient par les canaux, car c’était plus facile à déplacer par bateau.

Jay : Ont-ils des animaux de trait ?

Jason : Non, aucun.

Jay : Comment les chariots se meuvent-ils ?

Jason : Ils les poussent.

Jay : Ah oui ? Les technologies sont donc rudimentaires sur cette planète.

Jason : Oui, exception faite des sources lumineuses artificielles. Mais oui, ils s’intéressaient plus à leurs activités quotidiennes qu’à faire progresser ou améliorer leurs technologies.

Jay : Comment s’amusent-ils ?

Jason : Il y avait des jeux auxquels ils jouaient, un équivalent du foot avec une canette, ou jeter un ballon dans un arceau ou même quelque chose de très semblable au jeu de dames, étrangement. Donc, en fait, ils avait tout, depuis les chansons jusqu’aux instruments de musique.

Jay : Quels types d’instruments ?

Jason : L’un d’eux était très similaire à un luth.


Jason Rice (15) Culture, us et coutumes d’un monde lointain Luth10


Un autre à un tambour. Je ne crois pas qu’il y ait une civilisation qui n’ait pas de tambour. Ils avaient les leurs.

Jay : Étaient-ils bons ? Leurs musiciens étaient-ils très doués ?

Jason : Ceux que j’ai entendu, oui. En fait, les corporations développées et avancées qu’ils avaient étudiaient, pratiquaient et faisaient tout dans le domaine de l’art. Certaines corporations se consacraient à la musique.

Jay : Si je nais au sein de la corporation des charpentiers, mais que je veux jouer du luth, suis-je coincé chez les charpentiers ou puis-je changer de groupe ?

Jason : Non. Il y avait certains cas où ce genre d’interactions était autorisé. Si la famille n’était pas capable de se passer de ces bras supplémentaires, ils se mettaient à la recherche d’un remplaçant. Et c’est généralement là où les relations arrangées entrent en jeu.

Jay : Je vois, je comprends.

Jason : ce n’était pas un « Non, tu ne peux pas le faire, car on a besoin de toi à la ferme. » C’était plutôt : « Ok, on va chercher une solution ensemble, pour savoir comment y parvenir. » Car leur culture comprenait la quête de compétences individuelles tout en faisant ce qu’ils aimaient.

Jay : Y avait-il des confrontations entre les différents types de personnes ? Des rivalités entre clans ?

Jason : La dernière fois que quelque chose comme ça est arrivé, c’était trois générations avant notre arrivée. Ils avaient vécu en paix et de manière coopérative pendant longtemps, avant qu’on arrive, avant l’invasion.

Jay : Ont-ils des forces de l’ordre, des prisons, des tribunaux, des magistrats, des avocats ?

Jason : Non, rien de toutes ces bêtises.

Jay : Mais si quelqu’un viole la loi, que se passe-t-il ?

Jason : Les gens qui violent la loi… les conséquences de ça étaient une décision de groupe du conseil de gouvernance, si vous voulez. Chacun des syndicats ou des clans, des corporations, avaient des représentants. Chaque corporation était un microcosme de la ville. Dans chaque corporation, on a des fonctions dirigeantes en rotation. On a donc un conseil de gouvernance, si on veut, de chaque corporation. Et il se réunit avec d’autres conseils de gouvernance.

Et donc, quelqu’un qui viole la loi, qui vole un bien par exemple, n’a pas lieu d’être. Car si on avait besoin d’une chose, on savait fabriquer cette chose. Puis on trouvait aussi quelqu’un qui était disposé à l’échanger.

Jay :  Et les crimes passionnels ?

Jason : Il y en a  eu. Je ne pense pas qu’il y en ait eu pendant qu’on y était. Ça a changé quand la guerre a éclaté et a évolué. Et pendant toute la durée de la guerre, quand on est arrivés, ils avaient un alcool, une boisson alcoolisée. C’était comme une sorte de vin fermenté. Quand la guerre s’est terminée, à cause des interactions avec les humains terrestres et les connaissances qu’apportaient ces humains terrestres quant à la distillation et aux fermentations supplémentaires, ils ont fini par en avoir plusieurs types. Car les forces terrestres qui étaient là voulaient que ce soit ainsi. Bien sûr, ils s’y sont intéressés, genre : « Oh, une autre boisson alcoolisée. »

Jay : L’alcoolisme s’est alors développé ?

Jason : Quand je suis parti, pas du tout, simplement à cause du fait que ça se résume à une simplicité brutale. Ceux qui pouvaient se déplacer et se battre étaient tenus d’aller combattre. Ça ne laisse pas trop de temps pour faire la fête ou avoir d’autres activités.

Jay : Y avait-il des problèmes de drogue ?

Jason : Non. Cette planète avait son propre équivalent de la marijuana qu’ils utilisaient lors de cérémonies.

Jay : J’allais y venir. Ont-ils des plantes psychédéliques ? Ou dans le genre ?

Jason : L’équivalent de la marijuana utilisé sur Planète Un était légèrement hallucinogène. Et son utilisation se limitait aux cérémonies spirituelles. En ce qui concerne d’autres drogues, je le les ai jamais vu en utiliser. C’était la seule.

Jay : Avez-vous vu des cérémonies spirituelles ?

Jason : J’ai pu assister à une cérémonie d’union. Une fois l’invasion entamée, beaucoup de tout ça s’est effacé, à cause des préparations de nettoyage.

Jay : Qu’avez-vous appris de votre séjour avec cette autre civilisation dont on pourrait s’inspirer ici sur Terre d’après vous ?

Jason : Tout un tas de choses.

Jay : Comme quoi ?

Jason : On n’a pas besoin de système monétaire.

Jay : Ils n’ont pas de monnaie ?

Jason : Aucune. C’étaient leurs produits, leurs biens et leur temps.

Jay : Intéressant.

Jason : Les Amérindiens non plus, pendant des milliers d’années, n’avaient pas de système monétaire. Les devises sont créées  pour organiser et coordonner la distribution et l’utilisation des ressources. C’est la seule raison d’avoir une monnaie. Et si on a une alternative à un système monétaire, alors ce système monétaire est inutile.

Jay : Juste le troc et le commerce, alors ? Ils gouvernaient ainsi ?

Jason : Tout à fait.

Jay : Autre chose qu’ils ont et qu’on devrait faire ?

Jason : Je pense que l’intégration d’un système de production de géo-énergie dans chaque foyer est aussi une chose fantastique. Vraiment, je n’aimerais pas qu’ils éliminent cette énergie.

Jay : Chaque maison sur cette planète avait sa source d’énergie ?

Jason : Au moins un immeuble dans chaque enceinte familiale. Oui.

Jay : Vous dites que c’est une civilisation un peu en retard sur nous, d’une centaine d’années peut-être.

Jason : Oui.

Jay : Mais notre électricité était rudimentaire il y a cent ans aux Etats-Unis, mais on ne l’utilisait pas vraiment, alors, sauf pour l’éclairage et les radios et tout ça. Pour quoi et comment utilisaient-ils leur système énergétique ?  Pourquoi ne pas inventer des trucs pour pousser leurs chariots ?

Jason : C’est une excellente question. Pourquoi n’ont-ils pas développé une technologie plus poussée, plus avancée ? Quand je leur ai posé la question, ils répondaient qu’ils n’en voyaient pas l’utilité. Ils utilisaient l’électricité pour l’éclairage artificiel dans le logement principal de chaque propriété ou enceinte.

À partir de là, ils cuisinaient au feu. Ils avaient un truc très similaire à une cuisinière à bois. S’ils devaient cuire quelque chose au four, ce qui arrivait, ils avaient une cocotte qu’ils utilisaient dans la cuisinière à bois.

Vous savez, l’aspect extraterrestre de tout ça, c’est qu’ils ne pensent pas comme nous. Pour l’humanité, la technologie, c’est : « Quelle est la prochaine grande invention ?  Comment peut-on continuer à améliorer et modifier X, Y et Z pour avoir un meilleur machin ? ».

Eh bien, leur philosophie se fondait plutôt sur les activités quotidiennes dans lesquelles ils s’investissaient le plus possible plutôt que de tenter de les changer.

Jay : Avez-vous été témoin de toute sorte d’esclavage ou de coercition d’une personne pour travailler gratuitement sur cette planète ?

Jason : D’après ce que j’ai pu voir, sur planète Un ou Planète Deux (Callidus 3), non. L’unique expérience que j’ai eue, où quelque chose s’approchait des travaux forcés, c’était sur Planète Trois. Cette planète était l’unique endroit qui avait un crime organisé.

Jay : La célèbre anthropologiste, Margaret Mead, a souligné que chaque fois que la civilisation occidentale, que ce soit des troupes, des docteurs, ou peu importe ce qui entre dans un pays non développé, cette présence, cette seule présence change cette culture généralement pour le pire. Ça a dû arriver sur ces planètes.

Jason : Bien sûr.

Jay : Quels ont été les effets de votre arrivée ?

Jason : On n’était pas sur la planète depuis aussi longtemps qu’on l’avait espéré avant que l’invasion ne commence. Le plan opérationnel prévoyait 12 à 18 mois de collecte de renseignements pour se familiariser avec la population et les opérateurs locaux, nous intégrer dans ces sociétés, pour qu’on puisse développer des relations positives avec eux.  Donc, cette période de préparation, on n’a pas été autorisés à la finir, car l’invasion a débuté plus tôt.

Et donc, pour répondre à votre question, les effets à long terme sur ces sociétés ont été absolument dévastateurs. Aucun doute là-dessus. Au départ, dans les villes les plus grandes où il y avait déjà des milliers de personnes, on les percevait comme plus ouverts aux alternatives, car ils avaient plus d’exemples culturels. Dans les petits villages au milieu de nulle part, où il n’y avait que quatre ou cinq familles, la vie quotidienne se centrait sur la survie et continuait avec les enfants et les petits-enfants. Ils avaient leur propre version de l’art et de son expression. Mais c’était différent d’un des plus grands centres urbains.

Quels étaient donc les effets ? Eh bien…

Jay : La guerre a dû avoir un effet important.

Jason : Elle a eu un impact immense sur les gens eux-mêmes. L’exposition à ce type de dévastation, à la destruction et à la mort change une civilisation. Et ça n’a pas fait exception à la règle. Quand la guerre a éclaté, ce qui s’est passé, c’est qu’on a commencé à faire venir des gens des villages éloignés, parce qu’ils étaient totalement en première ligne et n‘avaient pas les moyens de se défendre. Et un autre aspect était qu’on avait besoin de l’entière participation de toutes les populations, pour pouvoir établir une défense contre l’invasion.

Et à certains égards, la plupart des villages étaient disposés à venir. Je n’ai pas trouvé personnellement de villages ouvertement contre. Mais j’ai su qu’il y avait des villages et des endroits que les gens refusaient de quitter. Ça leur était égal.  

Jay : Avez-vous fait des choses à ces gens que vous regrettez ?

Jason : Non.

Jay : Connaissez-vous des gens qui ont fait des trucs ?

Jason : Eh bien, je dirais que… Laissez-moi rectifier ça. Rétrospectivement,  souhaiter d’avoir plutôt aidé entre dans cette catégorie.

Jay : Bien sûr.

Jason : Est-ce que je regrette que leur civilisation et leur culture aient dû s’homogénéiser en raison de la guerre ? La réponse est : oui, bien sûr.

Jay : Quels ont été les effets de cette homogénéisation ?

Jason : L’élimination de certaines cultures.

Jay : Et de compétences, aussi.

Jason : Des ensembles de compétences.

Jay : avez-vous introduit des technologies avancées alors ?

Jason :  Sur Planète Un, quand on a laissé ce déploiement, je n’ai pu participer aux efforts de reconstruction après la fin de la guerre. Je ne peux donc pas dire pour celle-là.

Par contre, pour Planète Deux (Callidus 3), et à nouveau, tout au long des guerres sur Planète Un et Planète Deux, tout le concept était qu’on ne voulait pas utiliser nos technologies avancées, pour ne pas les empoisonner, ce qui est devenu une vraie propagande. Car quand je suis revenu sur Callidus 3 pour aider à l’effort de reconstruction, j’ai découvert que pendant les 30 mois et quelques de mon absence, c’était passé de : « Non, on ne veut pas empoisonner leur civilisation avec trop de technologie », à : « À quelle vitesse et à quel point peut-on faire devenir cette civilisation une société allant dans l’espace ? »

C’était un revirement à 180 degrés. Et je suis convaincu que c’était le but depuis le début, à nouveau en jouant sur : « Comment forcer chaque personne sur la planète à s’engager et à consentir à tout ce qu’on exige ? » Eh bien, en tuant énormément de gens et en les forçant, pour survivre, à devoir céder certaines choses.

Et le plan comprenait de limiter la technologie pendant la guerre, parce que ça aurait sauvé plus de vies.  Donc le commandement ne voulait pas qu’on utilise ça et a menti tout le temps en disant qu’il ne voulait pas empoisonner la civilisation. Non, en fait, ils voulaient contrôler combien de gens devaient périr.

Donc, la guerre finie, quand je suis revenu pour aider à reconstruire, le champ était libre. J’ai aidé à la mise en place d’une de leurs plateformes orbitales, une de leurs premières villes orbitales. On passe donc de cacher et de dissimuler des hautes technologies à : « aidons-les à se développer aussi vite que possible », ce qui détruira, bien sûr, toute société et culture qu’ils avaient.

Jay : C’était le but ?

Jason : Oui.

Jay : Le but était en fait de détruire leur société.

Jason : Quelle devienne un système avec un seul gouvernement unique sur lequel on pouvait exercer le contrôle général.

Jay : Donc, quand vous arriviez sur ces planètes, vous leur apportiez immédiatement tout le futur. Ils n’avaient pas l’opportunité de progresser, comme nous. Tout leur arrivait d’un coup, et ça devait les amoindrir psychologiquement.

Jason : Bien sûr. Soudainement, on a des établissements sordides.

Jay : La prostitution ?

Jason : Oui.

Jay : Vraiment ?

Jason : Oui, vraiment. Ils avaient progressé à un point où c’était une des activités qui s’étaient développées.

Jay : Avez-vous vu des organisations familiales inhabituelles sur ces autres planètes ?

Jason : Excellente question, Jay. Sur Callidus 3, la structure sociale de chaque famille était qu’on avait entre un et quatre couples qui étaient considérés comme une famille. Et ce n’était donc pas comme de la polygamie conventionnelle, qu’on connaît, parce que chaque personne et individu était considéré comme égal. Et donc, on avait, imaginons, trois couples où l’entité mâle du couple un se considérait comme uni ou, selon nos termes, marié aux individus des couples deux et trois.

Ce n’était pas la relation sexuelle, c’était seulement hétérosexuel, mais l’union de ces couples faisait qu’ils considéraient que tous les individus étaient ce qu’on appelle « mari » ou « femme ».

Jay : Quel en serait l’avantage ?

Jason : Les avantages que j’ai vus étaient qu’ils pouvaient vraiment prendre… comment dire… Il faut un village pour élever une famille au niveau supérieur, en ce sens que tous les individus étaient impliqués, même si un seul couple avait des enfants.

Jay : Pigé, tous les enfants avaient plusieurs parents.

Jason : Oui, plusieurs parents, avec plusieurs carrières ou différents degrés d‘expérience, et c’est-ce qu’ils font pour vivre. Donc, oui, ils avaient cette structure de soutien.

Jay : Y a-t-il quelque chose sur Terre qui est tabou, mais qui est accepté par l’une de ces autre cultures, quelque chose qu’on n’autorise pas, mais qui ne les dérange pas ?

Jason : Je pense qu’une partie du travail des enfants qu’ils encourageaient et promouvaient, beaucoup dans le monde d’occidental sur Terre le considéreraient du genre : « C’est de l’esclavage d’enfants. Ne faites pas ça. » Leur culture comprenait le fait de former les enfants. Mais ils prenaient soin d’eux. Ils ne les mettaient pas en danger. S’il s’agissait de monter en haut du mât d’un bateau à voile pour y réparer quelque chose, ils n’y envoyaient pas un enfant.  Mais c’est peut-être une des choses qui pourrait être méprisée.  

Jay : Mais si on regarde l’Amérique rurale il y a cent ans avec le travail des enfants, Aujourdhui on dirait que ça épuisait ces enfants… de 6 heures du matin à tard dans la nuit, à travailler à la ferme. C’est reconnu.

Jason : Bien sûr.

Jason : Ça dépend donc de votre culture et d’où elle en est. Dans une culture rurale, on travaillera beaucoup. Dans une culture urbaine, on travaillera moins.

Jason : Exactement.

Jay : Ils n’envoyaient jamais leurs enfants à l’école ?

Jason : Sur planète Un, l’école, pour les enfants, était le processus de passage dans les différentes corporations et d’apprentissage des métiers. Ils avaient des professeurs reconnus, si on veut les appeler ainsi, ceux qui connaissaient la langue écrite et pouvaient lire les langues écrites de leurs ancêtres.

Jay : C’étaient des érudits. Et y avait-il une université, comme une institution supérieure pour les gens ayant des capacités reconnues pour…

Jason : Non, en fait, pas du tout. Toute éducation supérieure venait de la corporation des érudits, des professeurs?

Jay : Je vois.

Jason : Donc la philosophie, l’histoire…

Jay : L’art.

Jason : … L’art en fait partie, comme une sous-catégorie.

Jay : Y avait-il plus d’une langue ou juste une seule ?

Jason : Il y avait plus d’une langue. Dans la Zone 26 où j’ai passé beaucoup de temps,  il y avait des villages isolés relativement près de la Zone. Pendant la phase de consolidation, les phases d’ouverture de la guerre, on a été redéployés dans des régions arctiques pour tenter d’aider à relocaliser les gens de ces régions vers des positions défendables, pour qu’on puisse les protéger autant que possible. C’est là que j’ai constaté qu’ils parlaient différentes langues.

Jay : En dehors de vous, ces gens sur ces planètes savaient-ils qu’il y avait toute une galaxie d’êtres autour d’eux ?

Jason : Avant notre arrivée ?

Jay : Oui.

Jason : Non.

Jay : Ils étaient isolés ?

Jason : Isolés, avec leurs dieux du soleil ou de la lune ou du vent.

Jay : Que retenez-vous de vos interactions avec ces civilisations ? Que voulez-vous qu’on apprenne d’eux ?

Jason : Je dirais que la préservation d’une culture demande certaines limites. Et ce n’est pas une mauvaise chose. Si on part du principe qu’on n’est qu’une pensée dans l’esprit de Dieu, qui est une opportunité pour Dieu pour vivre lui-même et vivre la vie des si nombreuses manières qui existent. Avoir des cultures séparées permet cette expression. Car si vous finissez chaque fois avec la même expérience standard, vous ne vivez pas une expérience variée. Vous vivez la même expérience des milliers de fois, au lieu d’en vivre des milliers.

Je dirais, Jay, que je retiens de mon expérience que préserver les cultures uniques peut exiger d’instaurer des limites. Et qu’elles soient physiques ou artificielles, il n’y a pas de mal à ça.

Jay : Merci, Jason, d’être venu.

Jason : Merci à vous, Jay, c’est toujours un grand plaisir. Vous le savez, c’est la divulgation qui compte.


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Jason Rice (15) Culture, us et coutumes d’un monde lointain
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