Chroniques de Daniel...

Bonjour,

voici un lien qui vous permettra de lire une chronique mensuelle de Daniel :

http://web.mac.com/mcroteau2/iWeb/Site/Les%20Chroniques%20de%20Daniel%20Meurois.html
Bonne lecture :ange1:

Vierge Noire, déesse guérissante


Les statues d’Isis nous la représentent souvent noire, leur forme la plus caractéristique est celle d’une vierge et d’un enfant. Elle allaite souvent son fils Horus car elle est la Nourricière ainsi que la Mère de Toutes Choses. Elle nourrit et protège ce qu’elle a engendré.
Mère de Dieu on la vénérait comme vierge de même que toutes les autres Déesses Lunes bien qu’on la considérait en même temps comme la femme du Dieu Lune (E.H.,M.F.)


“Notre Dame” ou Madone (it. Mia Donna” = Ma Dame), est le titre donné à la Vierge Marie par les catholiques depuis le milieu du Moyen Âge. Il correspond, par projection, au féminin de “Notre Seigneur”, pour compenser l’exclusion de la femme dans les religions judéo-chrétiennes et ce titre honore de nombreux sanctuaires, églises et cathédrales consacrés à la Vierge. (Symbologie des rêves)



Certains de ces lieux saints abritent des Vierges Noires particulièrement vénérées.
Nous pouvons mettre en parallèle ces Vierges Noires chrétiennes avec l’aspect sombre souvent ajouté à l’apect clair de beaucoup de Grandes Déesses Mères (Artémis d’Éphèse, Vénus Ménélis, Kali-Dourga, Ishtar).
Parfois l’idée-force “Vierge Noire” est vénérée sous la forme d’une pierre noire.
Dans son cadre primitif, c’est à dire non déplacé dans un sanctuaire ou une église, la Vierge Noire est installée ans l’endroit le plus mystérieux, le plus retiré, le plus sombre d’une crypte. Près d’elle se trouve un puits, une source, (eaux primordiales génératrices aussi pures que purificatrices) et souvent une forêt (inconscient labyrinthique mais lien entre le Ciel et la Terre, entre le Créateur et la Création).
La robe de ces Vierges Noires affecte la forme d’un triangle qui s’évase jusqu’aux pieds (image phallique ainsi que flamme de la création s’élevant vers le Créateur) et peut être décorée de cep de vigne d’épis de blé ou, comme le socle de l’Artémis d’Éphèse, d’animaux de toutes sortes (fécondité et fertilité de l’Alma Mater).
Dans certains cas, les mains sont plus grandes que nature pour souligner leur virtuosité dans l’oeuvre de la Création et beaucoup sont voilées pour marquer que cette oeuvre de la Création, aussi bien psychique que physique, ne peut s’accomplir que dans le mystère et la pureté absolue.
L’enfant qui les accompagne est placé soit sur le genou gauche de sa Mère (côté de l’inconscient), soit au Centre comme si Marie, image de la Sagesse maternelle, enseignait à travers son fils, le Christ.
Souvent la couleur verte (couleur du tapis végétal qui recouvre le globe) est associée à la couleur noire. Ainsi à Marseille, la Vierge Noire est revêtue de vert et on doit la toucher le 2 février, jour de la Chandeleur (lat “festa Candelarum” = Fête des chandelles), avec des cierges verts avant d’allumer ceux-ci. Cette tradition évoque le renouvellement de la vie printanière qui s’épanouit à travers son verdoiement. Notons que le vert est également la couleur de Vénus.



Les Vierges Noires ont pris la place des statues noires du culte d’Isis.Comme ces dernières, on les implore pour guérir.
Comme Isis-Hathor et la plupart des Grandes M ères, les Vierges Noires sont associées à la lune; c’est pourquoi on les représente sur ou sous un croissant de lune.
L’apparition des Vierges Noires dans le monde chrétien vient du fait que la religion biblique, essentiellement patriarcale, ne possède pas l’équivalent féminin des autres religions, c’est-à-dire les Grandes Déesses Mères qui évoquent aussi bien l’Anima Mundi que la Nature Créée. (La Vierge Marie n’est qu’historique et ne peut être considérée comme la “Mère Monde” que par projection compensatrice).
Les Vierges Noires évoquent la Création, la Nature et son aspect cruel, implacable si on ne se plie pas à ses lois (Kali).Le fidèles implorent donc sa “pitié” surtout en cas de “punition” par la maladie. Elles évoquent aussi l’Anima Mundi obscure qui, au niveau personnel, est bien l’Épouse intérieure du Cantique des cantiques mais “voilée” et “noire car le soleil l’a brûlée” (archétypiquement reléguée dans l’inconscient, “brûlée” par l’éclat démesuré



de la conscience intellectuelle et “voilée” aux yeux d’un ego aussi limité qu’arrogant).
Les Vierges Noires évoquent enfin les ténèbres de l’inconscient maternel susceptible d’effectuer la régénérescence si l’ego pénètre en son sein “matriciel” afin de renaître. La Vierge Noire est la “masse vivante informe rappelant directement le Chaos alchimique, la “massa ou materia informis” ou “confusa” qui contient les germes de vie divins depuis la création, ainsi que le centre intérieur de la plus grande lumière, le Soi, enfoui dans cette zone obscure et qui agit comme régulateur de l’évolution. (Symbologie des rêves)

Source: http://www3.sympatico.ca/nordub/Carole/isis1.htm

La chronique de Daniel évoquait la notion de "mouton noir", pas d'obscurantisme, mais bon ...

Cette rubrique aidera ceux qui confondent la culture avec la confiture (moins on en a et plus on l'étale), et ceux que croient avoir de l'esprit sans savoir lire entre les lignes...

:Elfe:

A propos des vierges noires, Daniel évoque Sarah dans "Les enseignements premiers du Christ" :

"Quelques mots à propos de cette énigmatique Sarah puisqu'elle est aujourd'hui honorée dans une crypte sous les traits d'une vierge noire. Hormis le fait que sa présence sous cette forme puisse se justifier par le symbolisme alchimique, j'ai souvenir que Sarah était effectivement de race noire.
Plus jeune que moi d'environ une quinzaine d'années, elle a fait partie de ces femmes de la première heure qui ont tout de suite perçu la dimension du Maître et qui n'ont jamais quitté l'empreinte de ses pas malgré les turbulences de la vie. De toutes les femmes qui imprégnèrent fortement le rivage méditérranéen de la Gaule, je puis dire qu'elle fut celle dont la sensibilité de base, la vivacité, se rapprochait le plus de celle de Myriam de Magdala.

Issue d'une famille d'esclaves enfuis d'Egypte et réfugiés en Palestine, Sarah connut pratiquement l'existence d'une nomade. Je me souviens qu'elle inspirait une certaine crainte, tout d'abord par la couleur de sa peau... ensuite par la connaissance qu'elle avait de certaines pratiques magiques héritées de son pays d'origine.

C'est certainement ce dernier élément qui constitua pour elle une sorte d'handicap dans la mesure où il n'entrait pas dans le cadre de l'enseignement que le Maître s'efforçait de diffuser. Ce n'était pas qu'elle continuât à pratiquer des rituels de magie depuis son accession au cercle le plus proche du Christ mais elle portait en elle le pouvoir de ceux-ci tel une sorte de parfum subtil et inquiétant pour ceux qui venaient l'écouter.

Je garde de Sarah le souvenir d'une femme à la fois tendre et rebelle, essayant de cacher la cicatrice d'une blessure difficilement identifiable - peut-être celle de son ancien état d'esclave - une femme capable aussi de véritables excès d'enthousiasme pour tenter de traduire la pensée du Maître.

Sa nature insaisissable et enflammée fascinait dans les villages où elle passait. Il est indubitable qu'en l'écoutant ou même en la voyant simplement, ceux qui ne la connaissaient pas ne pouvaient s'empêcher de se poser la question suivante : "Mais par Qui est-elle donc habitée ?"

Certains, j'en garde la mémoire, craignaient chez elle une présence destructrice en raison, encore une fois, de la couleur de sa peau, rarissime en Gaule, tandis que d'autres se laissaient rapidement convaincre par ce qui se dégageait de sa personne. Par ailleurs, ce qui se dégageait d'elle ne venait pas essentiellement de ses mots car elle éprouvait de grandes difficultés à manier la langue de son nouveau peuple d'accueil. Cela passait par les guérisons que ses mains offraient généreusement.

On a tendance à oublier aujourd'hui cet aspect - celui des soins - qui aida les premiers témoins du Christ à faire connaître a Présence sur Terre. Il est néamoins capital.

- "Le miracle de guérison est semblable à la musique, proclama un jour le Maître. Il s'adresse aux oreilles de l'âme, sans avoir besoin d'être traduit ou commenté."

Dans les faits, ce sont surtout les femmes qui ont commencé à soigner et guérir dans les traces du Christ, comme si Celui-ci leur avait communiqué - ou avait éveillé en elles - une sorte de grâce plus difficilement accessible aux hommes. "
(extrait de "Les enseignements premiers du Christ" par Daniel Meurois-Givaudan - page 94 à 96)

Une nouvelle chronique de Daniel tout en douceur...

(Cliquez sur le liens du premier post)

Merci Sandrine

ô, comme je comprend Daniel d'aimer encore écrire ses plus beaux textes avec une plume et de l'encre de chine ! Personnellement, je ressent la même chose avec l'astrologie : je trace toujours tous les symboles astrologiques au stylo ou au crayon sur une carte de ciel natal, je n'ai jamais utilisé un ordinateur pour cela... Ceci parce que je me suis toujours rendu compte que le simple fait de tracer soi-même ces symboles nous relie vraiment à leur archétypes astrologiques, à l'esprit des planètes ou des constellations. et l'on reçoit ainsi de meilleures intuitions pour l'interprétation du thème en question.

Ceci était connu de bien des "tribus" chamaniques... ces dessins que l'on retrouve dans certains sites sacrés n'ont pas été peints ou gravés par hasard ou pour le simple plaisir de dessiner. La plupart servaient de support énergétique lors de rituels permettant d'entrer en relation avec de grands Esprits de la Nature, avec celui de la Terre-Mère ou du Ciel-Père, et bien d'autres choses encore...

Bref, ceci pour dire qu'effectivement, Daniel a bien fait de rappeler le bonheur d'écrire à la main, et comme il le dit lui-même : "je crois que chacun d'entre nous devrait pouvoir sauvegarder, à sa façon, une sorte de plume qui lui serait propre, histoire de ne pas se couper les racines." ... (et j'ajouterai personnellement : et de pouvoir communiquer avec l'Esprit des choses !"

Encore merci Sandrine car ce dont il parle m'inspire bien en tant que vécu

J'ai mis le nouveau lien pour les chronique de Daniel pour le mois de Mars.

Ce que j'ai répondu hier à Lan kéteur : "Pourquoi crois-tu qu'une seule province irréductible, résiste encore et toujours à l'envahisseur ?
Pourquoi crois-tu qu'un petit morceaux de la France s'est expatriée sur ton continent ?
Pour faire fusionner évolution au beau milieu de nos rêves sous l'accent de nos fêtes ..." semble d'actualité.

La rêvolution ...

En indiquant hier soir, (ou tôt ce matin), le nouveau lien de Daniel pour ses chroniques, j'ai oublié de demander à ceux qui en ont les moyens techniques, de bien vouloir nous retranscrire le poème livré à la fin de celle du mois de Mars. Merci.