Régis Fondateur/Admin.
Nombre de messages : 5359 Age : 67 Localisation : Un petit coin de paradis sur Terre Humeur : Optimiste Date d'inscription : 05/06/2006
| Sujet: La Féérie de Noël Sam 25 Déc - 9:19 | |
| La Féérie de Noël Pascale Arcan Présentation :
S'il est bien un moment où L'Amour peut s'extérioriser, c'est celui où vous fêtez la naissance d'un être cher à vos cœurs, qui pourrait bien être moi... !!!
Ces moments, où la lumière, dans votre hémisphère terrestre, est la plus faible, presque inexistante, et où l'attente d'un renouveau se fait déjà sentir, sont tout à fait propices à l'introspection.
Donner de la joie, offrir des cadeaux, visiter vos ainés ou vos amis, tout ceci fait partie d'un rituel tout particulier et je souhaiterais être invité à votre table, en cette soirée extraordinaire. Enfin, mon cadeau sera le même pour tous et toutes : l'Amour de Qui je suis déposé comme une caresse dans le cœur de Qui vous êtes ....
Message de Sananda …
Dans le jardin de votre cœur, je suis venu faire des pâtés de sable, je suis venu jouer dans votre cour. De temps en temps, je me suis mêlé à vos rondes d’enfants.
Et c’est, aujourd’hui, un petit peu le motif de ma venue. J’aimerai que vous retrouviez, dans le creux de votre cœur, votre âme d’enfant.
Pour certains, cette enfance a été parfois difficile, au milieu de heurts, de grognes, de coups parfois, d’insultes, je dirai même de maltraitance. Pour d’autres ce fut un cocon bien plus douillet, animé par la joie d’être de temps en temps assis sur les genoux des grands parents, des parents, de récolter à chaque anniversaire ou à chaque moment particulier, des myriades de cadeaux, d’être dorlotés, chouchoutés, bercés même. Et puis, il y a l’enfant du milieu qui a connu un petit peu des deux, de temps en temps de gros câlins et d’autres de belles fessées, et tout ceci s’est imprimé un tout petit peu dans vos souvenirs. Vous n’en avez gardé parfois que le plus terrible ou encore que le meilleur, laissant de côté les images qui ne vous plaisaient plus, pour ne garder dans votre cœur que ce qui a ravi votre enfance, tout au moins ce dont vous vous rappelez le plus.
Ce soir, je vous conduis vers une nouvelle enfance. Pas pour vous immerger dans ce que vous avez déjà rencontré ou expérimenté, mais au contraire pour la façonner exactement comme vous aimeriez qu’elle soit, je dis bien qu’elle soit, car elle n’est pas passé dans votre cœur. En étant très honnête avec vous, combien y en a-t-il qui, parmi vous, aimeraient bien jouer à la poupée ou qui le font, qui en habillent encore quelques unes ? Combien d’entre vous ne jouent pas ou n’empruntent pas les jeux des enfants, si c’est un beau circuit d’automobile ou encore un train ? Même s’il ne fait pas le bruit original, c’est tellement joyeux de s’amuser avec ceci ! Et la plupart du temps, vous, parents, ne choisissez-vous pas des jouets ou des cadeaux qui vous font plaisir d’abord, pensant bien que cela fera plaisir aussi à votre progéniture. Si bien, qu’à l’intérieur de votre cœur, reste toujours cette perle d’innocence, cette beauté qui ne vous quittera jamais, cette étincelle pure qui fait de vous des âmes merveilleuses et joyeuses.
Alors, mes enfants, lorsque je vous appelle ainsi, n’est-ce point que je parle à votre cœur et non pas à votre esprit ? Comme j’aime le dire, je sais tous qui vous êtes. Je vous connais parfaitement, je vous côtoie à chaque instant. Je vous dorlote, je vous calme et même, des fois, je vous donne une petite tape sur les fesses pour vous faire avancer un peu plus, quand vous semblez enlisés dans une aventure ou quelque chose qui n’est pas pour vous, ou qui n’est plus pour vous. Je vous prends par le bras ou par la main pour vous inviter à aller de l’avant bien souvent, et encore plus souvent en vous disant : « Ne te retourne pas, ce qui est fait est fait, le passé est passé, et c’est l’avenir le plus important ! ».
Alors, c’est à toi, l’enfant, à qui je m’adresse maintenant. Que veux-tu ? Que veux-tu que ce Père Noël, qui existe dans ton cœur, t’apporte pour cette fin d’année particulière ou même encore pour l’année d’après ? Que veux-tu que ce Père Noël, qui n’est pas fictif puisque tu y crois, te donne dans ton cœur ? Quel est le joyau que tu veux y placer ? Est-ce la joie, le bonheur de vivre ? Est-ce la santé, est-ce un peu plus de richesse, est-ce quelque chose qui n’est pas palpable et qui est simplement : voir Qui tu es, comprendre Qui tu es, Être Qui tu es à chaque instant de ton expérience ?
Les vœux de chacun ne seront certainement pas les mêmes, mais je vais pourtant les écouter tous, et tout à l’heure, quand vous reprendrez vos occupations normales, et lorsque vous irez dans votre lit, vous enrober de douceur et de chaleur, repensez tout doucement à ma question. Toi, l’enfant des étoiles, que veux-tu, que désires-tu au plus profond de ton cœur ? Et je vous promets, de toute l’âme de Qui je suis, que je me déguiserai volontiers en Père Noël pour chacun et chacune d’entre vous et que je ferai tout mon possible pour que chaque vœu, que vous allez formuler dans votre âme, soit comblé et exaucé ! Je n’ai pas besoin de baguette magique, je n’ai pas besoin d’avoir un habit particulier, ni de ressembler à quoi que ce soit, je vous connais tellement, puisque Je suis Vous, comme je l’ai souvent répété et comme je le dirai encore longtemps !
Lors d’une féérie de Noël, que l’on vous a raconté, on vous a expliqué que, dans une étable, il y avait un âne et un bœuf, et que deux personnages, rayonnants dans leur magnifique beauté, avaient mis au monde un tout petit. Et que ce tout petit était là pour la gloire du monde entier, afin de le délivrer de tout ce que vous avez pu comprendre ou de tout ce que l’on vous a appris ou dis.
Aujourd’hui, rendez-moi la grâce de reconnaître que je n’ai besoin de délivrer rien, ni personne. Car, en définitive, c’est plutôt moi qui m’agenouille devant vous, quand je vois comment vous faites ces expériences, quand je vois que vous vivez cette vie, comment vous expérimentez chaque jour de cette vie. Je ne peux que m’extasier devant l’ouvrage que vous accomplissez, des fois les yeux bandés, des fois sur une corde raide, parfois tentant de la descendre sur vos fesses, mais bien plus souvent avec un cœur optimiste et léger, comme celui d’un enfant.
La plupart d’entre vous ont cessé de regarder tout autour et d’écouter tout ce qui ne rentre plus en ligne de compte dans leur cœur d’amour. La plupart d’entre vous ont fermé la porte à tous les bla-bla inutiles, à tous les commérages et colportages, et ce sont centrés à l’intérieur de leur propre beauté pour irradier celle-ci partout et en tout lieu. Mais je puis vous assurer qu’il ne suffit pas de faire quoi que ce soit, que vous n’avez pas besoin de baguette magique, ni de potion de la même histoire, vous n’avez pas besoin de vous raconter des histoires, ni de vous asseoir pendant des dizaines d’heures en méditation, pour être la beauté de Qui vous êtes. Vous l’êtes depuis toujours !
Mais, petit à petit, dans ces jours que vous comptez l’un après l’autre, et auxquels vous aimez bien mettre des chiffres, vous vous réappropriez votre immense lumière, et c’est celle-ci qui portera votre cœur incandescent d’amour vers la réalité de Tout ce Qui est. Petit à petit, vous sortirez de vos décors et vous regarderez votre entourage et tout ce qui est vôtre avec un œil complètement différent, car vous saurez trier le vrai du faux, l’obstacle et le joyeux, et vous saurez partager tout votre être afin de goûter pleinement à une vie pleine de grâce, à une vie pleine de légèreté, simple, douce. Mais n’oubliez pas, ce sera celle que vous vous octroierez. N’attendez rien des autres, n’attendez rien des formules magiques, n’attendez pas autre chose qu’un sourire, de la compassion, de la tendresse, parfois même de l’amour, mais tout ceci doit d’abord partir de votre cœur d’amour.
Alors, je souhaite que, pendant ces fêtes où vous allez décorer vos maisons, où vous allez mettre de la lumière partout qui scintille de mille feux, dans vos rues et partout ailleurs, que vous allez même offrir des cadeaux placés sous un petit arbre vert, je voudrai que vous le fassiez avec un cœur très particulier et que, lorsque vous déballerez, vous regarderez l’objet, la chose qui sera à l’intérieur de ce carton ou de ce papier, avec un délice tout particulier, parce que vous saurez que j’aurai déposé à l’intérieur une graine de ce Que je suis et de ce Que vous êtes, mêlés dans notre substance, dans notre éternité.
Décorez vos maisons, mettez des lumières qui scintillent, fleurissez joyeusement ces arbres verts, déposez-moi si cela vous sied au milieu d’une crèche dans la paille avec un garçon et une fille juste à côté de moi. Mais comme je l’ai dit furtivement, lorsque j’ai présenté ce qui allait se raconter ce soir : « Êtes-vous bien sûrs que c’était moi, en train de piailler et de gazouiller, entre cet homme et cette femme, sur cette paille avec, flanqué derrière moi, l’âne et un bœuf ? En êtes-vous sûr que c’était bien moi ? ».
Je ne finirai pas mon histoire, car ce serait quelque part refermer un merveilleux livre d’histoires qui demande encore à dévoiler des contes. Ce ne seront pas des contes de fées, mais ce seront des contes d’Amour, dans la lumière de ce Que je suis, pour vous, mes étincelles de toujours.
Que ces fêtes soient belles ! Si elles sont entourées d’un blanc manteau neigeux, que cela soit un ravissement, et n’oubliez plus jamais d’être heureux dans vos cœurs. C’est ça, vivre et aimer.
Je referme mon livre d’images, je me recule tout doucement, je fais quelques pas, mais je reste quand même à côté de chacun et chacune de vous pour la soirée, pour l’éternité, peu importe : Je Suis !
Transcription : Marie Joie
SOURCE : http://www.terresdamours.com/accueil.php | |
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