Habitats intégrés.Maisons enterrées.Présentés sur quelques sites dans les pays Anglo-saxons, mais quasiment inconnu en France, la pratique des maisons enterrées est revenu à la mode outre manche, surement à la suite de l'adaptation de la Trilogie de Tolkien. A l'image de la maison de Simon Dale ci dessus, nous tacherons de développer des sujets sur ce type de construction.
Il est évident que de nos jours l'intégration risque de faire de plus en plus partie du cahier des charges des cabinets d'architectes qui seront missionnés sur des projets dans des zones protégées, soumises à des enjeux touristiques . Mais en dehors du côté esthétique et de la satisfaction d'habiter un lieu en harmonie avec le paysage, on peut faire bénéficier d'un lot de solutions techniques sur le plan thermique, acoustique notamment à ce type d'habitat.
Cette solution permet de mieux s’intégrer à l’environnement, de moins consommer d’énergie pour le chauffage et de bénéficier de la fraicheur en été. Cette technique de construction peut sembler innovante, pourtant notre espèce a vécu de très nombreuse années dans des grottes et les habitations troglodytes sont très rependues à travers le monde.
Les troglodytes Dans ce domaine, en France, nous pouvons proposer de nombreux sites ou les cavités ont été exploitées notamment dans des villages, ou depuis des siècles dans les campagnes. Dans le monde entier, on peut retrouver de nombreuses utilisations troglodytes: pour l'habitat, les coutumes funéraires et religieuses.
Mais de part le monde, l''homme a remanié son habitat habituel depuis des millions d'années et le résultat est édifiant.
Cela dit il s'agit de références purement contextuelles. Ces sites sont déjà exploités et il est rare de nos jours de dénicher un terrain assortie d'une grotte. Mais trouver un terrain avec du caillou, de la pierre à bâtir, çà c'est un point très positif voir essentiel.
Une maison troglodytique est une maison qui a été construite par des hommes dans la roche, le plus souvent de la roche calcaire car elle est plus tendre. Elles font partie de l’histoire et elle sont très écologiques. Il en existe encore en France comme à Anjou, en Tourraine ou en Loire…
Ce sont des maisons au charme exceptionnel et à l’architecture étonnante! Aujourd’hui certaines sont aménagées comme des maisons traditionnelles. Vivre dans un tel endroit permet aux habitants d’éprouver les sensations de leurs ancêtres tout en préservant ces maisons troglodytiques. C’est également pour eux un rêve de vivre entouré de pierre, de rocher, de calme, de la nature…
Des villes entières ont été construites dans la roche (maisons, églises, châteaux…), comme en Tunisie et particulièrement à Matmata (ce lieu a servi de décors aux films Star Wars, notamment les scènes sur la planète Tatooine) ou encore en Italie et en Espagne…
Un endroit atypique à visiter en France se situe à Rochemenier, dans le Val de Loire où se trouve un village troglodyte avec une habitation troglodyte transformée en maison moderne, des fermes, une chapelle souterraine ansi que de nombreuses habitations creusées dans la roche! Vous trouverez plus d’infos ici, troglodyte village de Rochemenier ou ici, la maison de Rochemenier à son timbre!
Sinon, il existe de nombreux endroits où vous pouvez passer plusieurs nuits dans une chambre troglodyte (petite différence : vous y aurez tout le confort moderne, comme la télé ou placards, contrairement à nos ancêtres)! Mais bon, je vous l’accorde, vous pourrez quand même dire « oui, oui…j’ai déjà dormi dans une maison troglodytique !
Les maisons hobbit.C'est comme une maison normale avec ces avantages mais avec les avantages d'un mètre de terre entre chez toi et dehors. Et puis niveau charisme y'a rien de mieux quand c'est réussit. J'aime bien le médiéval-fantaisy donc cet habitat est pour moi! J'ai trouvé quelques illustrations de ce qui se fait, en plus ou moins réussis.
La maison des hobbits ça vous dit quelque chose ? L'anglais Simon Dale en a construit une et y vit avec sa famille. Les travaux ont été réalisé par le propriétaire et son frère et ont coûté 3000 £...
La maison a un impact minimal sur l'environnement, un toit végétal, elle est équipée d'une éolienne et de capteurs solaires.
Les maisons champignons ou mushroom house.Des maisons qui habitent la nature.Vivre dans un arbre, une bulle en rotation ou un abri végétal, ça fait rêver mais ce n’est pas facile à réaliser. Aperçu de quelques créations et point de vue de Véronique Willemin, auteur de « Maisons vivantes ».
Située rue des Fougères à Clamart (Hauts-de-Seine), la maison-atelier de l’architecte Lecaron a été redessinée au début des années 80 à partir d’une modeste construction de bois. La cabane d’origine a été suspendue et insérée dans un grand atelier vitré, enfoui dans la végétation.
Avec un arbre pour principal résident, la maison de Gaby Lemaire abolit la frontière entre intérieur et extérieur en faisant entrer la nature vivante au coeur de l’habitat
En éternel chantier, la maison Gaudet sert de résidence à son créateur, Antti Lovag : un architecte anticonformiste qui n’a jamais passé son diplôme et se revendique « habitalogue ». Construite à partir d’une maquette expérimentale de 1969, cette maison bulle évolutive est située à Tourettes-sur-Loup, sur la Côte d’Azur. Depuis 1999, elle est classée monument historique.
Les maisons végétales.Emmanuel Cosgrove cultive des légumes sur le toit de sa maison. Le principe de toiture végétale (couvrir le toit d'une végétation) existe depuis la préhistoire mais se développe de plus en plus dans nos villes modernes. L'éco-toit revêt un intérêt écologique, sanitaire, technique, économique et esthétique (voir détails sur wikipedia). La France est pourtant toujours à la traîne, même si, depuis 2006, il est obligatoire d'avoir une toiture végétale lors d'une construction s'il n'y en a pas de végétation au sol ou sur les murs.
Utilisée depuis des siècles dans les pays scandinaves pour assurer une isolation thermique, cette solution écologique connaît un nouvel engouement aujourd'hui chez les architectes et paysagistes.
Malheureusement toutes les toitures ne peuvent supporter une couche végétale en raison essentiellement de son poids ou d'une inclinaison du toit non appropriée.
Mais de nouveaux produits sont disponibles maintenant, pour régler ces problèmes...
Le toit végétal consistait (jusqu'à présent) à recouvrir une toiture plate ou à faible pente de plantations adaptées.
Autant les murs végétaux intérieurs procèdent avant tout un choix décoratif, autant les toits végétaux qu’il ne faut pas confondre avec les toits de chaume, ont un intérêt isolant et régulateur thermique (mais également phonique) et des précipitations indéniable.
En plus, cette technologie des « toits verts » permet de lutter efficacement contre la pollution en fixant les particules et consommant du CO2.
Quelques repères
Les allemands ont « végétalisé » 8 millions de m² de toiture en 1999 contre moins de 100.000 m² en France et le Canada fait de même.
Contrairement à ces pays pionniers, aucune aide financière, subvention ou crédit d'impôt n'existe en France pour ce type de réalisations (sauf quelques agences et collectivités particulièrement motivées, commençant à mettre en place des aides spécifiques).
Cela explique sans doute ceci ; aujourd’hui, la France et ses architectes n’en sont qu’à leurs premiers pas en toiture végétale...
Des avantages indéniables
Les toitures végétales permettent une amélioration de l'isolation des habitations autant pour le froid de l'hiver que la chaleur de l'été.
Par exemple, une toiture traditionnelle peut atteindre des températures extrêmes de l'ordre de -20° C à + 80° C. Une toiture végétalisée maintient une température avec un delta (différence entre les 2 extrêmes) de 15° maximum (soit un gain de 85 %), et permet une baisse de température en été de 3 à 7 degrés, servant ainsi de climatisation naturelle).
Il en est de même pour les écarts thermiques entre le jour et la nuit.
Les toits verts régulent les écarts de températures...
Outre une bonne isolation thermique, vous bénéficierez d’une isolation phonique supplémentaire en atténuant d'environ 50 décibels les bruits aériens venant de l'extérieur (pluie, grèle et aviation...)
De plus, ce système permet de contrôler des eaux de ruissellement, modérant le débordement et l'engorgement des stations de traitement des eaux lors de violents orages (un toit végétal peut absorber jusqu'à 75 % des précipitations reçues.).
Cette eau étant ensuite utilisée par les végétaux et réinjectée dans le cycle naturel par évaporation.
Par ailleurs, vos toits verront leur durée de vie prolongée : le mur végétal est un écran contre les rayons ultraviolets et rayons solaires et une très bonne protection contre les intempéries ou le gel.
Idées reçues
Les plantes adaptées sur les murs et les toits n’entretiennent pas l’humidité, et ne sont pas dangereux pour les murs.
N’oublions pas les bienfaits des végétaux : augmentation de la production d'oxygène et diminution du taux de CO2 grâce à la photosynthèse, rétention partielle des particules ou poussières volatiles contenues dans l'air et, enfin, surfaces de décoration végétales supplémentaires (jardins suspendus, toits terrasses).
http://www.planete-revelations.com/t5838-dossier-habitats-marginaux-atypiques-et-alternatifs#35425