La chronique de Daniel Juin/Juillet 2011

Juin Juillet 2011
Vous avez dit des preuves ?

" Pouvez-vous nous apporter des preuves de ce que vous avancez ? "
Cette petite phrase, je l'ai régulièrement entendue au cours de mes déjà trente années de témoignage… " J'ai une enveloppe cachée quelque part. J'y ai écrit une phrase. Si vous parvenez à en connaître le contenu en vous décorporant alors là, oui, je pourrai vous croire… ". Celle-là aussi, lancée à la manière d'un défi, m'a été adressée maintes fois au fil des ans.
Je n'ai jamais voulu y répondre comme à d'autres du même style. J'en connais trop la perversité ou plutôt, celle de l'être humain lorsqu'il cherche, coûte que coûte, à vouloir passer l'âme et l'esprit au crible d'une certaine apparente raison.
Pourquoi dis-je ¨apparente¨ ? Parce que, justement, de la raison je n'en ai jamais trouvé beaucoup chez ceux qui disent en user. De l'impartialité non plus, d'ailleurs.
Il y a environ trente cinq ans, lorsque j'ai commencé à parler de façon privée de ma capacité à projeter mon âme hors de mon corps, on m'en a bien sûr demandé tout de suite, des preuves. Naïvement, j'ai accepté tout en pensant que cela allait vraiment faire avancer la réflexion. Je les ai donc fournies, ces fameuses preuves, à qui voulait en avoir. Je n'entrerai pas dans les détails, il y en aurait trop. Cela a duré un an ou deux, le délai qu'il m'a fallu pour me rendre compte de l'inutilité de ma démarche, voire de sa stupidité.
À chaque fois ou presque on me demandait ; " Peux-tu le refaire une autre fois, ce truc ? Je voudrais être certain… Il me semble que je n'ai pas bien compris ou que j'ai raté un détail… ".
Les premiers temps, candidement, je me suis exécuté, fournissant une fois encore les preuves de ma capacité et, par là même, celle de la réalité de ce principe subtil qu'on appelle l'âme.
Je me suis exécuté jusqu'à ce que je finisse par m'apercevoir que cela ne changeait rien aux yeux de mes interlocuteurs. Rien dans leur perception de l'être humain, rien dans leur compréhension de la vie. Aucun d'eux, en effet, n'a jamais manifesté le besoin d'en savoir davantage. Tout au plus ils avaient assisté à un bon tour qui leur prouvait que j'étais un type un peu bizarre.
Aujourd'hui, je les remercie tous ces amis, toutes ces connaissances de l'époque. Ils et elles m'ont enseigné sans même s'en apercevoir que peu d'entre nous veulent réellement en savoir plus sur la vie et sur eux-même… tout simplement parce qu'ils ne sont pas prêts à bouger.
Pas suffisamment matures ni conscients pour comprendre et avancer, ils se satisfont d'un peu de spectaculaire. Trois décennies plus tard, je ne dépense donc plus d'énergie ni de temps à tenter de prouver, quitte à ne pas être pris au sérieux. Il y a mieux à faire : aider le cœur à grandir et à repousser toutes ses vieilles frontières.
La vérité, c'est que le monde de l'esprit ne se laisse pas capturer par celui de notre société raisonneuse. Il est vain de s'imaginer que l'on puisse un jour changer les regards humains à coups de preuves de ceci ou de cela. Ce serait prendre le problème à l'envers.
Les preuves de la réalité de l'âme et de l'esprit ne sont pas un dû de la Vie envers nous. Elles se méritent, elles nous sont données par surcroît, elles nous sont offertes lorsqu'on n'en a plus besoin, lorsqu'on a fait suffisamment de pas au dedans de nous à la découverte du Sacré. C'est le chemin qui compte et qui livre le secret.
Une porte, voyez-vous, ne s'ouvre pas si on ne se donne pas la peine de se présenter à son seuil et de la pousser. Cela demande évidemment du courage, de la persévérance et de l'amour, c'est-à-dire en résumé… une véritable Intelligence.
Cela demande aussi à ce que l'on cesse d'être spectateur, ricaneur, narquois, rusé et cynique face à ce l'on ne comprend pas mais que l'on commence à devenir un acteur honnête, humble et sincère du développement harmonieux de notre monde.
Qui l'a, ce courage ? Une minorité d'entre nous, il faut bien en convenir.
Oui, comme le dit la chanson " La vie me donne ce que j'attends d'elle ". Autrement dit, " Que celui qui veut du beau commence par en semer ".
En réalité, ces quelques mots résument à eux seuls l'essentiel ce qu'il nous reste à faire aujourd'hui, en un temps où on aime polémiquer, critiquer et où il devient de plus en plus difficile de démêler le vrai du faux.
Aucune preuve de quoi que ce soit extérieure à nous ne viendra jamais faire de nous de meilleurs êtres humains plus conscients du sacré de la Vie. C'est de l'intérieur qu'il nous faut entreprendre notre métamorphose. La mutation urgente qui s'impose à notre espèce ne peut s'amorcer que là, du dedans.
Par fanfaronnade, par prétention raisonneuse ou par inconscience, on peut bien se moquer du Divin qui sommeille en nous… en bout de ligne, il nous faudra bien découvrir que celui-ci n'est pas optionnel.

Daniel Meurois
Source : http://www.meurois-givaudan.com/

j'aurais préféré un hommage de la part de Daniel à tous ses lecteurs qui l'ont suivi durant ces 30 dernières années sans avoir besoin (justement) de preuve de sa part, plutôt qu'une critique sur ceux qui doutent de sa bonne foi.
Combien d'entre nous avons souvent pensé en lisant ses ouvrages : "Daniel a su mettre des mots sur des choses que je ressentais intuitivement mais que je n'aurais jamais pu expliquer de cette manière." Oui, combien d'entre nous ? Un grand nombre sûrement comparé à ceux qui doutent de ses récits, sinon il n'aurait pas un tel succès et n'aurait jamais vendu autant de livres. Alors je vois guère l'intérêt d'un tel article...

Daniel nous donne une vision assez désabusée de l'humanité en général et de ce mouvement de révolution intérieure qui tarde. Cela fait maintenant 36 ans que je m'intéresse au domaine ésotérique, en premier lieu grâce aux livres de Lobsang Rampa. Il a été lui-même très décrié à l'époque et j'ai l'impression qu'une minorité de personnes ont maintenant intégré toutes les notions qui nous ont été communiquées depuis.
Il faudra sans doute arriver à un nombre critique de personnes pour que l'évolution des mentalités soit réellement perceptible autour de nous et que l'on finisse par dire que c'était évident. Je pense que cela arrive maintenant doucement mais surement; c'est un accouchement un peu difficile mais l'enfant devra tôt ou tard naître au monde. Tous les artisans qui ont œuvré et qui œuvrent encore actuellement seront je pense récompensés un jour. Ainsi qu'un artiste, la reconnaissance est souvent posthume mais elle deviendra une réalité pour les grands artistes. Je suis plutôt de nature optimiste et je sais que le temps travaille pour nous sans bruit afin de transformer un jour la chenille en papillon.

j'aurais préféré un hommage de la part de Daniel à tous ses lecteurs qui l'ont suivi durant ces 30 dernières années sans avoir besoin (justement) de preuve de sa part, plutôt qu'une critique sur ceux qui doutent de sa bonne foi.
Combien d'entre nous avons souvent pensé en lisant ses ouvrages : "Daniel a su mettre des mots sur des choses que je ressentais intuitivement mais que je n'aurais jamais pu expliquer de cette manière." Oui, combien d'entre nous ? Un grand nombre sûrement comparé à ceux qui doutent de ses récits, sinon il n'aurait pas un tel succès et n'aurait jamais vendu autant de livres. Alors je vois guère l'intérêt d'un tel article... dixit Régis Fugier

Et pourtant Régis...Pourtant vois et constate !
OUI, Daniel a pourtant remercié ses lecteurs dans une chronique de Pâques 2010 qui avait pour intitulé ''MERCI'' pour ses 30 ans d'écriture !!!!
Je la place en lien pour ta gouverne. NOus sommes très étonnés de te lire encore une fois ''en critique amère'' contre Daniel. À quoi bon avoir une rubrique ''fervents lecteurs de Daniel Meurois'' si ce n'est que pour souvent le critiquer , banaliser ...
Sans souhaiter de polémiques...simplement pour une mise à jour.
Avec respect à vous tous et toutes qui venez sur ce forum et qui lisez Daniel.
Bien fraternellement à vous,

Merci !
Marie
Voici l'hommage aux lecteurs ici-même pour vous faciliter la lecture !

Avril 2010

Merci...

Pâques 1980, ¨Récits d'un voyageur de l'Astral¨… Pâques 2010, ¨Il y a de nombreuses demeures¨…
J'aurai soixante ans dans quelques mois et, ce matin, en jetant un coup d'œil par-dessus mon épaule, je prends conscience de cela. J'y crois à peine… Trente ans se sont écoulés et trente livres sont nés sous ma plume. Cela veut dire que j'ai passé la moitié de mon existence à écrire, à vous écrire. Car, n'en doutez pas, c'est bien à vous que j'écris à chaque fois que j'entame, comme une exploration et un pèlerinage, l'itinéraire que constitue la rédaction d'un nouveau livre.
Alors voilà, il fallait tout de même que je vous le dise… parce que si ces trente ans uniquement consacrés à l'écriture et au témoignage ont été possibles, c'est bien grâce à vous, lecteurs connus ou inconnus, grâce à votre fidélité, à la constance de votre recherche intérieure, à votre volonté aussi de faire de notre monde un monde meilleur.
Pour l'oreille attentive que vous m'avez prêtée et pour la confiance que vous continuez de me témoigner, je tiens à vous dire ici un très grand merci. C'est un merci du fond de l'âme car j'estime que c'est faire l'objet d'un privilège que de compter une multitude d'amis sur le même chemin de Lumière et d'Espoir à travers le monde entier.
Chaque jour, chaque semaine, chaque mois, vos lettres viennent me rejoindre. Je ne peux pas toujours, pas souvent devrais-je dire, y répondre. Je suis certain que vous en comprenez la raison et que vous m'en excusez… Elles sont trop nombreuses et y donner suite individuellement signifierait nécessairement arrêter de vous offrir d'autres livres. Sachez néanmoins que je lis attentivement toutes celles qui me parviennent et que, pour très nombreuses qu'elles soient, elles ne sont jamais anodines à mes yeux. Lorsqu'un contact s'établit et s'installe entre le rédacteur d'un livre et ses lecteurs, c'est toujours précieux et cela doit être considéré comme un cadeau du Ciel, un cadeau qui n'est jamais un acquis. J'en suis très conscient et de cela je vous remercie également.
Je profite maintenant de cette circonstance pour vous faire un aveu : Je ne me suis jamais senti écrivain ! Même après trente livres et aussi absurde cette affirmation puisse-t-elle paraître, c'est pourtant la réalité de ce que j'éprouve au fond de mon âme.
Lorsque j'ai débuté la rédaction de ¨Récits d'un voyageur de l'Astral¨, je n'ai pas imaginé un seul instant qu'elle serait suivie d'une autre, puis d'encore une autre… Le mouvement de la vie m'a emporté, presque malgré moi, sur un chemin de découverte intérieure qui a fait de moi un témoin bien plus qu'autre chose. Je suis avant tout un mystique, c'est-à-dire un explorateur de la vastitude de la Conscience. C'est pour une telle raison que je soigne mon écriture, parce qu'on ne peut pas se permettre de chanter l'infiniment Grand avec des mots approximatifs.
En vérité, je n'écris pas par ce que j'aime écrire mais parce qu'il le faut, parce que je porte en moi la trace d'un espace d'Espoir et de Lumière qu'il est urgent de partager. Et surtout, surtout parce qu'il y a une perpétuelle Présence qui vit au creux de ma poitrine et que je ne peux me retenir d'offrir.
C'est celle, vous l'avez deviné, d'un certain Maître qui vint nous rendre visite il y a deux millénaires, celle aussi de ses Frères en esprit qui n'ont cessé de m'accompagner, même lors des heures les plus difficiles.
Et de ces heures, il y en a eu, oui. Ces trente années n'ont pas été celles d'un parcours facile. J'y ai connu, comme tout un chacun, mon lot d'épreuves avec la particularité d'avoir parfois déchaîné quelques passions et incompréhensions. Vie publique oblige… Mon itinéraire en a parfois dérouté plus d'un, c'est évident. Cet itinéraire n'a cependant fait qu'illustrer mon authenticité à ne pas craindre d'exprimer le sens de la métamorphose et d'aller de l'avant, loin de la pétrification. Il s'en est bien sûr trouvé, de temps en temps, pour affirmer que j'étais radicalement " pris par les forces obscures ". J'ai préféré en sourire, laissant mes livres raconter le vrai contenu de mon cœur et de ma mémoire. Je suis simplement et tout entier dans les quelques milliers de pages que j'ai rédigées.
" Combien d'ouvrages est-ce que je compte encore écrire ? " me demande-t-on parfois. Je l'ignore… Autant que l'¨On¨ m'en demandera, autant que j'estimerai aussi avoir quelque chose à dire sans me répéter et aussi longtemps que j'en aurai la force. Je ne me soucie pas de cette réflexion que j'ai un jour lue à mon sujet : " Méfions-nous de quelqu'un qui se force à publier un livre par an, c'est suspect. "
En ce qui me concerne, je me méfie de deux ¨choses¨ : de la tiédeur et de la stérilité qui en découle. Toutes deux nous font nous endormir et dénigrer ce qui prend le risque de vivre vraiment.
Alors, à tous ceux qui ont compris cela et qui ont eu le courage, souvent sous la critique familiale et sociale, de me faire confiance depuis tant d'années, je dis encore un grand merci !
Notre Famille d'âmes est bien plus nombreuse qu'on ne le croit…
Très fraternellement à vous.

Daniel Meurois-Givaudan

Bonjour à tous
je suis surpris de ta remarque Régis sur la dernière chronique de Daniel, même un peu choqué...
Tu ne vois pas " d'intérêt d'un tel article"? peut être que le lecteur que je suis et que nous sommes voient un intérêt d'un tel article.
Je lis et relis cet article depuis 24 h et il est en parfaite concordance avec les livres de Daniel, je ne vois pas de " critiques sur ceux qui doutent de sa bonne foi", Daniel ne demande pas de croire en lui ! il nous demande simplement de nous lever au dedans de nous même, de pousser la porte , bref d'avoir du courage... c'est exactement le message qu'il délivre depuis 30 ans dans ses livres.
Marc

Marie a écrit:

Nous sommes très étonnés de te lire encore une fois ''en critique amère'' contre Daniel.

Bonjour Marie
Quand tu dis "de te lire encore en "critique amère", et aussi "À quoi bon avoir une rubrique ''fervents lecteurs de Daniel Meurois'' si ce n'est que pour souvent le critiquer , banaliser ..." ... là c'est moi qui suis étonné, notamment sur le "encore" et sur le "souvent", car je ne me souviens pas avoir été déjà amer ni avoir fait de critiques négatives à l'encontre de Daniel sur ce forum. Il me semble que ça toujours été le contraire, non ?
Je me souviens par contre des félicitations que vous me faisiez en privé, toi et Daniel, à propos du forum. Il devait bien y avoir une raison à cela, n'est-ce pas ?

Ici, j'ai simplement voulu dire que je n'ai pas vraiment accroché à cet article (même si je suis d'accord avec ce qu'il dit) mais bon, cela n'engage que moi et ne change rien à la confiance et l'admiration que je porte à Daniel.

Quant à l'hommage aux lecteurs, je reconnais mon erreur car j'avais oublié cet article d'avril 2010. Je m'excuse donc pour cet oubli.

Toutefois, je ne regrette pas ma critique puisqu'elle a au moins permis que tu réagisses après ces longs mois de silence !

En toute amitié
Régis

Ces chroniques sont tres utiles dans le sens ou elles mettent la lumiere sur tous les blocages interieurs de nos contemporains et de nous meme. Je ne les trouve pas critiques. Au contraire, elle permettent de faire le point. Ou en suis je par rapport a ce blocages?

Lorsque des fois, je me dis, ha oui, je reagis encore comme ca, lorsque je lis ses chroniques, je suis contente car il ne fait pas que de decrire ces blocages : il nous donne aussi des pistes pour les depasser. Et des fois, je me rends compte que dans le passe j etais comme il le decrit et je m appercois seulement en lisant la chronique que ce n est plus le cas et c est chouette!

Allez Arretez de vous tirer des boulets rouges ....vous nous faites tous grandir par vos ecrits que ce soit daniel ou sur ce forum
et puis personne n'est parfait parfois on peut avoir ses humeurs

le meme lien nous reunis tous ici ....faire grandir nos coeurs et expanser nos consciences

alors peace and love

Daniel Meurois fait partie de ces rares personnes qui ont toujours eu une démarche très "positiviste" tout en ne brossant pas dans le sens du poil. Ce message ne me semble pas déparer de l'ensemble, maintenant on a pas tous les mêmes ressentis ni les mêmes besoin au mêmes moments...

je trouve Marie un peu rude
chacun peut s'etre levé du pied gauche
point n'est besoin d'une remontrance en public non mais!

Bonjour Marie Johanne
moi aussi je te trouve un peu rude ,
c'est tout a ton honneur de defendre Daniel ,
Mais n'est ce pas rejouissant de voir que ses lecteurs
ont leurs propres forces de reflexions , qu'ils ne se contente pas de "gober" betement tout ce que dit Daniel , mais plutot de "macher" avec leurs "couleurs" ce que Daniel ecrit,
un peu comme ses livres nous l'ont enseigné .

je pense que Regis a largement prouvé sont amour et sont respect pour Daniel .
le fait de ne pas etre toujours d'accord, ne fait pas de lui un anti .

Daniel a dit: "Les premiers temps, candidement, je me suis exécuté, fournissant une fois encore les preuves de ma capacité et, par là même, celle de la réalité de ce principe subtil qu'on appelle l'âme.
Je me suis exécuté jusqu'à ce que je finisse par m'apercevoir que cela ne changeait rien aux yeux de mes interlocuteurs. Rien dans leur perception de l'être humain, rien dans leur compréhension de la vie. Aucun d'eux, en effet, n'a jamais manifesté le besoin d'en savoir davantage. Tout au plus ils avaient assisté à un bon tour qui leur prouvait que j'étais un type un peu bizarre.
Aujourd'hui, je les remercie tous ces amis, toutes ces connaissances de l'époque. Ils et elles m'ont enseigné sans même s'en apercevoir que peu d'entre nous veulent réellement en savoir plus sur la vie et sur eux-même… tout simplement parce qu'ils ne sont pas prêts à bouger.
Pas suffisamment matures ni conscients pour comprendre et avancer, ils se satisfont d'un peu de spectaculaire. Trois décennies plus tard, je ne dépense donc plus d'énergie ni de temps à tenter de prouver, quitte à ne pas être pris au sérieux. Il y a mieux à faire : aider le cœur à grandir et à repousser toutes ses vieilles frontières.


J'aime beaucoup ce passage de Daniel. Depuis des années et des années , j'essaie de "convaincre des cartésiens "sur le subtil pour des résultats bien limités.
Aussi , cette chronique a sa justification selon moi.
Dans un des livres de Daniel un maitre dit qu'en parlant , on peut convaincre mais qu'en vivant , en étant , en montrant l'exemple , on peut CONVERTIR ! C'est beaucoup mieux meme si j'avoue appliquer moyennement bien la leçon!

Citation :

Dans un des livres de Daniel un maitre dit qu'en parlant , on peut convaincre mais qu'en vivant , en étant , en montrant l'exemple , on peut CONVERTIR !

Je ne suis pas sûr pour autant que Daniel le voit vraiment ainsi. Il ne cherche absolument pas à convertir, il offre simplement son propre exemple sur le chemin qu'il a emprunté. Il a souvent tendance à toujours nous renvoyer à nous-mêmes plutôt qu'à chercher à convaincre qui que ce soit. La seule manière d'être vraiment convaincu, c'est de suivre soi-même son exemple au quotidien. Ensuite il faut se poser la question : "Est-ce que cela me convient vraiment ? Est-ce que cela m'amène à savoir qui je suis ou bien est-ce que je ne fait qu'imiter l'archétype qui m"inspire ?"

Cela me paraît important et d'ailleurs, Daniel nous avait expliqué que Eliazar s'était retrouvé dans cette problématique : il voulait trop ressembler au Maître Jésus et oubliait d'être lui-même. Le Maître lui avait alors dit "Ressemble-toi" et c'est à partir de là qu'Eliazar a passé une épreuve initiatique et qu'il est devenu Jean. Dans les Evangiles, cette histoire a été modifiée avec le miracle de Jésus qui ressuscite Lazare, mais dans la réalité, cela correspond à cette initiation (qu'on appelle "la mort initiatique") qui a amené Eliazar à s'affirmer enfin en tant que Jean, apôtre du Christ.

Mais ce que je voulais surtout dire ici, c'est qu'il y a une nuance entre convertir et montrer l'exemple.

Merci Daniel de ton témoignage . Ce que je ressens C' est qu'en ce moment soit venu le temps à chacun ses pas . Ah oui ! on ne s'aperçoit pas de tout ce qu'on accompli jusqu'au moment au s'assoit pour respirer et là on réalise , on prend conscience qu'alors que notre passion nous a porter et ainsi les ailes ont poussés . Merci à toi et à vous tous .