2012 opération retour du christ

c'est pas pour me moquer car c'est un type très sympa , mais là j'ai pas pu résister..............







2012 Opération RETOUR DU CHRIST #1 par Antoll_MA

Dommage...
parce que malgre tout il est doue pour faire passer ses infos (site, videos, contact des media...)

Le problème d'Antoll Ma, c'est qu'il se sent tellement petit sur cette planète qu'il a besoin de se donner de l'importance afin de paraître moins con qu'il s'imagine être lui-même. Pour cela, il a découvert un jour le milieu de l'ésotérisme ainsi que celui du New-Age, et il a alors mémorisé quelques trucs lu ou entendus par ci-par là, et il s'en sert pour essayer d'épater la galerie.

Cependant, on voit de suite qu'il ne sait pas vraiment de quoi il parle, il déforme tout, mélange tout, et il sert tout cela à sa sauce qui, malheureusement, est bien indigeste.

Par exemple, lorsqu'il cite 666 en disant que c'est le nombre de la Révélation. Déjà là, il a tout faux ! 666, c'est le nombre de la Bête, c'est-à-dire de la perversion sur les trois plans de la nature humaine : corps, âme et esprit.
666, c'est le MONDE qui devient DEMON.

6+6+6 = 18 / 1 + 8 = 9. Le 9, c'est le chiffre de l'homme ! Et le 6 est un 9 renversé, c'est à dire qui est perverti. Et 666, c'est donc la perversion sur les 3 plans de notre être.

Quant à cette info comme quoi le nom Jésus est associé à 666, c'est vraiment l'invention d'un esprit tordu. Je sais pas où Antoll a entendu dire ça, mais il s'est bien fait avoir, hélas !

D'une part, la valeur vibratoire du prénom Jésus n'est absolument pas la même que celui de Jeshua (le prénom qu'il portait en vérité). Et le nom JESHUA a plus une valeur vibratoire cabalistique (qualitative) qu'une valeur numérale (quantitative). Autrement dit, c'est pas la quantité mais bien la qualité de la vibration d'un nom qui compte.

C'est vrai par contre qu'on pourrait attribuer 666 sur le Jésus des catholiques, c'est-à-dire le Vatican... Le Vatican, c'est 666, ça ne fait aucun doute ! C'est la perversion sur tous les plans de l'énergie christique. Ils ont fait du Message du Christ l'arme idéale pour dominer et maintenir les peuples au rang d'esclaves.

Enfin, pour terminer, Antoll Ma est en train de tomber dans ce piège énorme du "Sauveur envoyé par le Ciel" qu'il souhaite incarner quand son heure sera venue d'apporter le changement. C'est exactement son discours... alors que l'heure est à la responsabilité et à la bonne volonté de chacun et chacune de prendre les rênes de notre vie sur Terre. Le Messie, c'est en chacun de nous qu'il doit être, non pas chez un seul homme.

Il y a 2000 ans, le Christ s'est présenté aux hommes pour montrer que si Jeshua pouvait le faire, tout le monde le pouvait aussi s'il s'en donnait les moyens. Deux mille ans après, la Conscience Christique vient nous réclamer nos "cahiers de devoirs" pour voir si on a appris quelque chose.

2012, je dirais que c'est le bilan : avons-nous appris quelque chose ? Avons-nous bien appris nos leçons par l'expérience ? Qu'avons-nous vraiment su recevoir des enseignements du Christ ? A quoi cet enseignement nous a-t-il conduit et vers quoi va-t-il encore nous conduire ?

Des questions dans ce genre de bilan, y en a plein, mais toutes doivent trouver une réponse aujourd'hui.

Même pour Antoll Ma !

Je crois que comme tous les nombres , 666 a un coté positif et un coté négatif.
Ok pour dire que la fraternité noire se sert beaucoup de son coté négatif;
mais l'article ci dessous précise pas mal de choses :
http://www.alterinfo.net/666-les-secrets-reveles_a29033.html

Elle lie le sceau de salomon (donc un triangle féminin pointe vers le bas et un triangle masculin pointe vers le haut , le tout formant un "androgyne") avec ce nombre.
Autre aspect intéressant : si vous colorez l'exterieur d'un sceau de salomon , vous vous retrouvez avec w w w...ça vous rappelle pas quelque chose?

Voici un extrait d'un exposé personnel sur l'Apocalypse de St Jean... un extrait qui traite justement du principe de la Bête : 666

"Nous allons maintenant voir quelque chose de beaucoup moins abstrait, qui ne fait pas référence à toute cette histoire de l'humanité mais qui est, en même temps, très concret au niveau de notre vécu quotidien. Nous allons apprendre à connaître ce qu'est la Bête. Nous allons voir comment cette force - qu'on appelle parfois " Les Gardiens du Seuil" (car il y a deux bêtes dans l'Apocalypse) réagit lorsque le rayon de l'Appel, le rayon de l'Amour, pénètre dans notre coeur, dans notre chakra cardiaque. Lorsque notre chakra cardiaque est touché, il y a aussi tout un mécanisme de réaction qui s'opère dans le "Moi", car celui-ci ne souhaite pas mourir, tant il s'est éduqué à assurer sa pérennité. Il va donc essayer de se défendre, puis de perdurer et c'est là que la Bête se manifeste.

Cette Bête de l'Apocalypse, St.Jean nous la présente en action et avec toutes ses armes. Mais il nous présente aussi la manière de lutter contre elle, il nous montre ses points faibles et comment on peut agir de façon à la neutraliser.

Alors, qu'est-ce que la Bête ? En quoi intervient-elle à l'intérieur de l'Apocalypse ?

Il est évident que pour tous ceux qui ont lu l'Apocalypse, la Bête est l'un des personnages les plus déterminants, et particulièrement la Bête qu'on appelle 666.

Ce qu'il faut bien comprendre dans un premier temps lorsqu'on lit l'Apocalypse, c'est qu'elle est écrite en langage hermétique, occulte, secret, réservé. Il est clair qu'on ne peut lire ce livre comme tout autre. C'est un livre qui nécessite, d'une part, une méditation profonde et, d'autre part, une instruction. Pour bien décrypter l'Apocalypse, il faut connaître les symboles.

Comme nous l'avons déjà expliqué au début de cet exposé, la Bête représente essentiellement le principe de l'obstacle, de la résistance, de la négation. La Bête est, d'une part, l'obstacle qui va empêcher l'initié de cheminer sur le sentier de la réalisation. C'est d'ailleurs une image qui revient souvent dans certaines histoires. Il n'y a qu'à voir les différentes présentations littéraires ou cinématographiques, où l'on présente un initié ou même, sous une forme plus symbolique, un chevalier qui veut aller délivrer une princesse. C'est un peu ce que nous sommes tous : des chevaliers plus ou moins errants qui cherchons à éveiller en nous cette âme (cette princesse) qui s'est endormie. Mais avant d'arriver jusqu'à la princesse, il y a des obstacles. En général, dans les contes, ce sont des dragons, des monstres à combattre. La plupart du temps, on ne peut pas concevoir cette histoire de princesse sans penser au fait qu'elle a été faite prisonnière par un tyran, qu'elle est gardée par des monstres et que le chevalier devra d'abord franchir des obstacles.

Justement, dans le symbolisme de l'Apocalypse, on trouve la même image, celle de la Bête, d'un dragon qui va d'abord servir de résistance pour l'aspirant qui veut se rendre au résultat escompté, se rendre au trésor recherché. Donc, il y a cette notion d'obstacle, mais il y a aussi, comme nous le verrons plus loin, la notion de matérialité, c'est-à-dire la notion rattachée à ce monde dont l'anagramme, si vous inversez les syllabes, est démon : monde - démon. Voyez-vous, le démon dont on parle dans la tradition de l'Eglise et dans différentes traditions ésotériques, est en réalité le monde lui-même, mais qui devient obstacle lorsqu'il devient pervers.

Attention, n'allez pas de suite en conclure que le monde est mauvais. C'est l'erreur qu'ont fait les catharres et beaucoup de gnostiques qui ont rejeté le monde en considérant que la matière est vile, que tout ce qui représente la réalité du monde dans lequel nous vivons est quelque chose de négatif dont on doit se préserver.

Au contraire, le monde est bon ! Ce qui est dans ce monde, c'est quelque chose qui, lorsqu'il est bien vécu, est absolument positif, voire essentiel pour l'équilibre de l'individu. C'est lorsque ce monde devient démon, c'est-à-dire quand il est inversé, retourné sur lui-même et que l'importance n'est plus accordée aux valeurs intérieures mais uniquement aux valeurs extérieures, qu'il devient mauvais.

C'est donc la deuxième définition de la Bête. Mais voyons un exemple afin d'illustrer comment la Bête est subtile : prenons l'exemple de la loi de l'Eglise catholique concernant la contraception, et où il y a condamnation de la contraception. D'un point de vue ésotérique, spirituel, c'est une loi qui est noble si on la considère à un niveau élevé. Si l'on perçoit cette loi d'une manière intérieure, elle doit et peut servir l'homme car elle lui enseigne comment il peut, en se transformant et en vivant certaines ascèses, arriver à une liberté plus grande.

Par contre, si nous l'inversons et que la loi n'est plus pour nous mais nous pour la loi, si nous nous plaçons comme serviteurs de cette loi en la mettant au-dessus de tout, s'il n'y a plus que elle qui importe et non ce qu'elle pouvait nous apporter au niveau de notre évolution, alors elle devient un démon, un obstacle à notre chemin, parce qu'elle sera source de culpabilité, de frustration, de mécompréhension de l'univers. Ceci fut d'ailleurs exprimé par Jésus en son temps, lorsqu'il disait : " Le Sabbat est pour l'homme et non l'homme pour le Sabbat".

Bien entendu, c'est un exemple au niveau d'une loi particulière, mais on pourrait prendre des exemples à tous les niveaux. Lorsque nous sommes en relation avec l'argent, c'est pareil : l'argent est quelque chose de noble au départ ; c'est de l'astral coagulé, c'est un pouvoir d'action qui s'est cristallisé et c'est aussi le symbole de la possibilité d'avancement et du pouvoir d'action de l'individu. C'est donc quelque chose de bien. Par contre, si l'on travaille pour l'argent et qu'on édifie toute notre vie en fonction de thésauriser cet argent, alors ça devient également un démon, un obstacle.

Il en est de même pour chaque réalité de la vie ; chaque réalité est un peu comme une épée à double tranchant : ou bien elle sert l'homme, l'ennoblit, l'élève sur un plan spirituel et matériel, l'amène à un niveau de réalisation supérieure ; ou bien elle asservit l'homme et devient un obstacle à sa réalisation. Voilà ce qu'est la Bête : un monde inversé, l'extérieur qui prime sur l'intérieur, la loi qui prime sur les valeurs profondes de l'individu.

Le principe de toute cette vision traditionnelle concernant les textes sacrés et l'Initiation, c'est de comprendre, d'une certaine manière, qu'il y a une transformation nécessaire qui doit s'accomplir au niveau de la conscience, cette conscience qui était, jadis, à la verticale, c'est-à-dire, en union directe avec les plans supérieurs.

Pour mieux comprendre ces propos, prenons l'exemple de la mort : lorsqu'on a une vision horizontale qui ne peut percevoir que ce monde physique, la mort est un drame, une rupture, un événement tragique dans la vie de l'individu.

Par contre, si l'on a une vision verticale, si l'on perçoit les plans subtils qui interpénètrent le plan de la matière, à ce moment-là, la mort n'est plus du tout la même chose, nous voyons très bien que la vie se poursuit sous une autre forme qui s'améliore.

La relation entre deux individus, c'est la même chose. Une relation de communication entre deux individus peut être jugée de l'extérieur si l'on a une vision horizontale. Souvent, on regarde une personne qui agit et on a tendance à la juger ; c'est d'ailleurs, là, une des caractéristiques principales de l'homme moderne. On a donc tendance à juger l'autre parce qu'on ne le voit qu'horizontalement, et c'est justement pourquoi on n'a pas le droit de le juger, car si l'on savait ce que cette personne a vécu dans son passé immédiat et dans ses vies antérieures, qui a fait qu'elle est marquée et qu'elle a donc été préparée pour un certain destin, on comprendrait que le geste qu'elle pose aujourd'hui a un sens.

De plus, si l'on voyait le vécu des autres personnes vivant autour de cet individu, c'est-à-dire le karma collectif de cet individu, on verrait que ce qu'on a jugé à priori sur un plan horizontal n'a aucun sens. Mais si l'on a une vision verticale, on ne voit plus les choses de la même manière. Avec une conscience verticale, tout s'éclaire, tout s'explique et on comprend mieux les événements qui nous entourent et que ce que nous vivons personnellement à l'intérieur d'une communauté ou d'une famille fait partie de tout un ensemble, chaque élément est inter-relié avec les autres.

C'est pourquoi la tradition christique nous enseigne que la conscience va devoir tranquillement se transformer pour passer de cette horizontalité, de cet emprisonnement dans le monde matériel, à une conscience qui va progressivement s'éveiller aux autres réalités.
Et cela, on le commence avec des choses très simples, avec un ressenti. Prenons, par exemple, le plan des émotions et le plan des pensées. Dans l'observation d'un phénomène ou dans une relation avec quelqu'un, quand tenons-nous compte de la dimension du sentiment ? Quand tenons-nous compte, également, du vécu de l'autre individu ? C'est pourtant extrêmement important !

Pour arriver à muter notre conscience, il importe de se faire une ascèse personnelle. Chaque fois que l'on entre en relation avec une personne ou lorsqu'on observe un comportement ou un événement, il importe d'essayer de comprendre ce qu'il y a derrière ce comportement ou cet événement. Même si l'on n'est pas clairvoyant, on peut s'habituer à cette conscience verticale des choses, en tenant compte des éléments qui sont annexes, qui sont en relation plus ou moins directe avec la chose avec laquelle on entre en contact. C'est un peu cela la conscience verticale vers laquelle nous devons nous diriger.

Or, il y a des obstacles, et l'un de ces obstacles est précisément celui qu'on appelle "le serpent". Bien entendu, ici, si l'on veut bien comprendre l'intervention de la Bête aujourd'hui, il faut retourner aux origines de notre humanité. Lorsque les hommes ont quitté l'ère atlantéenne pour entrer dans l'ère aryenne, il y a eu une mutation très importante au niveau de la conscience ; du fait que nous avons développé nos sens, nous sommes passés de cette conscience verticale (que nous avions en Atlantide) à une conscience horizontale, une conscience exclusive sur le plan extérieur. Ceci a, au début, été vécu très difficilement dans la race proto-hindoue, puis un peu mieux dans la race proto-persanne, et, finalement, c'est dans la race chaldéo-egyptienne que nous avons véritablement développé notre appareil sensoriel et que nous nous sommes coupé définitivement des mondes supérieurs.

Cette perte de la clairvoyance que nous avons subi en entrant dans l'ère aryenne, correspond aussi (par rapport à ce dont on nous parle dans la Génèse) à cette fameuse histoire sur la chute d'Adam et Eve : la chute du "premier homme" qui, à la suite d'une désobéissance, s'est retrouvé dans le monde de labeur (tel qu'on le connaît aujourd'hui) et coupé de Dieu. C'est en fait ce passage de la chute de la conscience (qui a commencé vers la cinquième époque atlante et qui, à la fin de la septième époque atlante, a vraiment fait basculé notre conscience verticale en une conscience horizontale, et cette chute a été réalisée à partir de cet être, cette entité qu'on a symbolisé, dans la Génèse, par le Serpent.

Et l'on retrouve également ce serpent dans l'Apocalypse. En fait, la Bête, telle qu'elle apparaît dans l'Apocalypse, c'est une nouvelle figure du serpent, c'est une nouvelle apparence que le serpent se donne, mais toujours dans la même optique. Rappelons-nous que l'optique du serpent était de former un monde clos. On connaît bien cette image du serpent qui se mord la queue : le serpent se referme sur lui-même et crée un univers complètement indépendant, autonome, et qui n'est plus en relation avec les mondes supérieurs.

Le serpent qui se mord la queue est bien le symbole de la conscience horizontale qui se coupe définitivement de ses liens avec les plans supérieurs et qui acquiert, selon la promesse du serpent faite à Adam et Eve, une soit disant "véritable liberté" (alors qu'il s'agissait d'une fausse liberté), c'est-à-dire, une véritable rupture avec les mondes de l'Esprit.

En effet, la fonction principale de la Bête est de renfermer l'homme sur lui-même, de le couper de toute communication avec les plans extérieurs et intérieurs, et, d'une certaine manière, de le mettre en relation unique avec le monde horizontal dans lequel il se retrouve.

Il y a une analogie connue depuis fort longtemps dans les traditions symboliques de la chrétienté, où l'on dit qu'il y a quatre types de serpents qui viennent influencer l'homme et qui l'amènent à "mourir", c'est-à-dire, à se couper de cette source de vie des plans supérieurs pour demeurer définitivement dans une pure extériorité.

Parmi ces quatre formes de serpent, il y a d'abord le Dispaas. Lorsque ce serpent vous mord, il vous amène à mourir de soif.
Le second type de serpent est l'Ipnalis qui, lui, lorsqu'il mord, amène sa victime dans un profond sommeil qui, progressivement, le conduit vers la mort.
Le troisième type de serpent, l'Hémoroïs, est celui qui tue par une morsure qui fait suer tout le sang de sa victime.
Le quatrième type de serpent, le Prestaire, est celui qui, après avoir mordu, fait enfler le corps de sa victime, au point qu'elle fini par éclater et c'est la mort qui s'ensuit.

Ces quatre types de mort entraînées par le serpent sont, bien entendu, très symboliques. Vous devez bien comprendre ici que le serpent, c'est cette force intérieure, cet élément de notre personnalité qui est perverti, qui tourne tout vers lui ; c'est le "Moi" égoïste, si l'on veut, qui amène l'individu à la mort. Mais à quoi correspondent ces quatre morsures symboliques, en réalité ?
Eh bien, c'est tout simple :
La soif de l'or, le désir de posséder bien sûr, qui est la caractéristique principale du "Dispaas".

Puis, la paresse somnolente, caractéristique fondamentale de "l'Ipnalis", qui nous siffle à l'oreille d'aller vers la paresse, de ne pas nous engager, ne pas foncer, ne pas se défoncer même, lorsque le besoin s'en fait sentir.

Ensuite, il y a la colère, qui est le principe de " l'Hémoroïs" ; la colère qui fait monter le sang et qui, éventuellement, le fait s'évaporer (sachez que dans une crise de colère, l'individu devient tout rouge et les principes spirituels contenus dans le sang sont extériorisés du corps et peuvent conduire à une certaine rupture avec les mondes supérieurs).

Et, finalement, le "Prestaire", c'est-à-dire, l'ambition qui, progressivement, nous fait "gonfler" d'orgueil, au point où il y a éventuellement éclatement, c'est-à-dire, destruction de la chose que l'on voulait mettre en place.

Le serpent - qui a déjà isolé l'homme dans un mode clos, le monde terrestre qui lui appartient et dont il connaît toutes les lois - emploie donc ces quatre morsure pour entraîner, progressivement, l'homme à sa perte, à sa destruction et à sa rupture définitive avec les mondes supérieurs.

Nous venons donc d'illustrer rapidement comment la Bête est principe d'obstacle, c'est-à-dire, comment elle nous empêche de progresser sur le Sentier en développant en nous des espèces de dispositions contre-initiatiques. A chaque fois que l'on tombe dans ces éléments de soif de l'or, de paresse somnolente, de colère, d'ambition, etc..., on agit de manière à régresser sur le plan de la réalisation intérieure. Le premier élément, c'est donc celui de l'obstacle.

Le deuxième élément, rattaché à la matérialité, c'est la Bête à deux cornes. Dans l'Apocalypse, il y a d'abord une Bête à dix cornes, puis il y a la Bête à deux cornes, qui nous oriente davantage sur le principe du monde, le principe de la matérialité ; c'est un monde dualitaire. Dans l'univers créé, tout est en relation de dualité, tout est double : le positif et le négatif, le chaud et le froid, le blanc et le noir, etc... et ceci est symbolisé par les deux cornes de la Bête qui représente le principe du doute. Le doute est un obstacle fondamental dans la réalisation de l'homme.

La Bête à deux cornes est celle qui cherche à insuffler, à l'intérieur de nous-même, la notion du doute, car c'est l'arme la plus terrible dont on peut user. Il suffit de semer le doute chez quelqu'un, concernant n'importe quel problème, pour pouvoir le détruire. Par exemple, si l'on arrive à semer le doute dans la démarche d'une personne qui est en cheminement spirituel, cette personne peut, selon ses faiblesses, tout abandonner, parce qu'au moment où le doute s'installe, il y a la dualité qui commence à se mettre en branle et, avant de pouvoir réconcilier à nouveau cet individu, avant qu'il soit capable de s'affirmer sans le doute, il y aura tout un travail énorme à réaliser. Le principe du doute agit souvent de façon considérable chez l'individu.

La Bête n'est donc pas, comme certains pourraient le penser, un monstre extra-terrestre qui va descendre sur Terre pour assiéger les pauvres terriens de toutes sortes de plaies et de calamités. La Bête, c'est un principe, une énergie subtile, occulte, qui s'infiltre en l'homme pour devenir, soit un obstacle à partir du quaternaire ( les quatre types de morsures), c'est-à-dire, le développement d'attitudes contraires à l'énergie christique ; soit un obstacle à partir du binaire, de la dualité, du doute qui est semé à l'intérieur de notre démarche. Dès que le principe n'est plus uni et qu'il y a une dualité qui s'installe, à partir de ce moment-là, on peut très facilement détruire une chose.

Ceci étant dit, il serait bien de reprendre quelques étapes de l'Apocalypse de St.Jean, car nous avons maintenant un contexte général qui vous permet de mieux situer l'influence, l'objectif et ce qu'est subtilement cette réalité occulte qu'on appelle "La Bête".

Donc, à compter du chapitre XII de l'Apocalypse de St.Jean, on voit apparaître quelque chose d'extraordinaire. St.Jean nous dit qu'il y a un signe grandiose qui est apparu dans le ciel... Ici, nous devons nous remettre dans le contexte : St.Jean est sur l'île de Patmos. Il est dans une période de sa vie extrêmement importante car il est directement en relation avec les plans supérieurs. Il est pleinement investi d'une conscience verticale, il peut percevoir les mondes invisibles aussi bien que les mondes visibles, et l'Instructeur lui parle par des visions, des images qu'il projette dans son écran mental.

Au chapitre XII, il a donc une vision grandiose, et cette vision, c'est une femme qui est enveloppée par le soleil, la lune est sous ses pieds et douze étoiles couronnent sa tête.

Cette femme représente, en fait, le principe de la matière, le principe de ce monde, mais le principe chaste, pur ; c'est le monde tel qu'il doit être et non pas celui que l'on perçoit à travers notre limitation mentale, à travers nos préjugés ou notre vision des choses. Cette femme représente donc la nature dans sa beauté grandiose (la femme est également ce principe de beauté), elle représente le monde matériel dans sa forme première et encore intacte, donc positive et parfaitement harmonieuse.

Mais ici, cette femme, avec le soleil, la lune et les étoiles, représente plus particulièrement l'univers dans son état de pureté. Et au chapitre XII, St.Jean va percevoir cette femme qui enfante, qui est sur le point de mettre au monde un fils, c'est-à-dire, symboliquement parlant, d'incarner dans le monde le principe spirituel.

Si nous lisons l'Epître, qui est un texte tiré du Livre de la Sagesse, on découvre le principe féminin, le principe de la Vierge, qui dit : " Avant que toute chose fut créée, j'étais là. Lorsque Dieu a affermi la Terre, lorsqu'Il a imposé la Loi aux Eaux, j'étais là ; je présidais à tout cela ; j'ai contribué avec Lui à la réalisation et à la création de ce monde."

En effet, le principe féminin, le principe de l'incarnation, est un principe qui est antérieur à toute chose et c'est par ce principe que l'Esprit descend dans la matière et peut, donc, se manifester dans le monde matériel.

Nous avons donc, ici, cette femme qui représente le principe de l'incarnation, de l'apparition, de la naissance de l'homme, de la descente de l'Esprit dans la matière.

Or, St.Jean continue sa vision et nous dit qu'il voit un dragon qui attend l'enfant pour le dévorer. Ce dragon, c'est la Bête dont nous avons parlé plus haut, c'est l'élément matériel perverti, c'est ce serpent qui se retourne sur lui-même. Et ce dragon est prêt, tout comme dans les contes de fées, à avaler, à détruire l'enfant. Le dragon est symbole de la passion, du sentiment, de la force-désir qui n'est pas contrôlée. Donc, ce dragon va chercher à absorber l'homme !

Ce que l'on nous présente là, c'est, en fait, une image du passé ; c'est un peu avant l'Atlantide, en Lémurie et dans les premières années de l'Atlantide, qu'on appelle la Haute-Atlantide. C'est l'homme avant la chute, l'homme sur les plans invisibles, l'homme archétype, encore dans son état de pureté, dans son état spirituel. Cet homme était donc constamment attendu par ce dragon qui ne cherchait qu'à le dévorer.

On nous présente donc, ici, cette image de l'homme qui va, progressivement, descendre et affronter le dragon. C'est le début de l'histoire de l'humanité ; et on nous dit, dans un premier temps, que l'enfant n'est pas dévoré, qu'il est élevé sur les plans supérieurs (ici, c'est l'époque qui précède la chute de notre conscience par les esprits lucifériens qui a eu lieu durant la 5ème époque atlante) et qu'il arrive à se libérer de cette entrave. Puis, l'histoire continue et, progressivement, l'homme va être pris en charge et va être assujetti par la Bête. C'est là qu'apparaissent les Bêtes traditionnelles que l'on connaît bien dans l'Apocalypse de St.Jean, et où, progressivement, l'homme va s'unir exclusivement au monde et va, ainsi, rompre sa relation avec les plans extérieurs.

Aujourd'hui, nous savons que le plan de séduction de ce dragon qui attendait l'enfant nouveau-né a réussi. Nous sommes tous, plus ou moins, sous l'influence du charme de la Bête. Nous savons maintenant que la Bête intervient en nous et nous influence à divers niveaux.

La première Bête, présentée dans l'Apocalypse de St.Jean, est celle qui émerge de l'Eau. L'Eau, c'est le symbole du monde astral, le monde de l'émotion et du désir. Cette Bête, c'est la Bête de la passion (dans le sens où on la décrite plus haut, sous ses quatre formes) qui est extrêmement puissante et qui, d'une certaine manière, est rattachée à la personnalité et maintient celle-ci dans son état d'égocentrisme, de fermeture sur soi-même.

St.Jean nous dit qu'on a cru que la Bête était mortellement blessée, mais qu'elle a repris vie. Cela correspond à ce que les aspirants aux mystères vivent souvent lors de leur développement spirituel, initiatique. On pense, après quelques mois ou quelques années d'ascèse, de maîtrise de soi, qu'on a pu enfin vaincre cette première Bête (qui émerge de l'eau) et qu'elle est morte en nous. Et puis, tôt ou tard, on se rend compte qu'elle se réveille à nouveau. "C'est une Bête extrêmement sournoise, nous dit St.Jean, qu'il faut surveiller avec beaucoup d'attention ! ".

Mais il y a cette seconde Bête (dont nous avons aussi déjà parlé plus haut) qui vient davantage de la terre. Elle n'est pas rattachée au désir, à l'émotion, à l'astralité de l'homme, mais elle vient de la matérialité, de cette dimension très corporelle, très extérieure, rattachée au monde. Cette Bête porte un nom bien spécifique : 666. Ceci mérite une explication au moins élémentaire. Ce nombre "666" a une raison d'être bien particulière.

D'abord, il faut savoir que dans les textes sacrés, notamment dans l'Apocalypse, mais aussi dans tous les autres textes de la Bible (ou d'ailleurs), un nombre n'a jamais une valeur quantitative. C'est une illusion de croire cela. Pour certains, ceci peut paraître difficile à comprendre, sans doute parce qu'ils se souviennent qu'à l'école, on leur a appris qu'un nombre est un ensemble, que le chiffre 3 n'est rien d'autre que trois unités qu'on a mis ensemble. Pour eux, donc, 1 + 1 + 1 = 3, et c'est tout !

Pourtant, 3, ce n'est pas que cela. Par exemple, 3, c'est aussi un triangle. Ce n'est pas une addition de quantité mais une unité qu'on divise. Pour les Anciens, le 3 était une qualité et non une quantité. Pareil avec le 144000 : tous ceux qui ont lu la Bible se souviennent qu'on dit qu'il va y avoir 144000 élus. Or, il y a des gens qui croient qu'il s'agit de 144000 individus ! Il existe d'ailleurs des sectes qui sont persuadés de faire partie de ceux-là et qu'il n'y aura qu'eux qui seront sauvés !

En vérité, cela n'a absolument rien à voir. D'ailleurs, si c'était vrai, mieux vaudrait alors refermer le livre et se dire qu'il s'agit d'une fable, que c'est quelque chose qui n'a aucun sens, parce que dans le cas où l'homme se réincarne et qu'il y a des milliards d'individus qui sont apparus sur cette Terre, on pourrait dire que cette Apocalypse serait un constat d'échec du plan de Dieu. En plus, on nous dit que Dieu a envoyé Son Fils Unique (Le Christ) qui a été sacrifié sur Terre pour la Rédemption de l'humanité. Si Dieu avait fait cela uniquement pour 144 000 individus, c'est qu'il y a quelque chose qui nous échappe et qui n'est pas logique, ou bien alors qu'il a manqué son coup ! C'est comme si nous avions un paquebot avec 1500 passagers qui fait naufrage et qu'on lui envoie seulement un petit canot de sauvetage qui ne peut prendre que dix ou vingt passagers. Cela n'a aucun sens, vous en conviendrez. Pourquoi Dieu aurait-il envoyé un petit canot alors qu'il y a tout un paquebot à sauver ?

Donc, 144000, ce n'est pas une quantité, mais une qualité. Mais c'est là un autre sujet et, ici, il est question du 666. Voilà un nombre qui fait couler bien de l'encre, parce qu'on se demande ce que St.Jean a voulu signifier en disant que le nombre de la Bête est 666. Il va même plus loin car il dit : " Calculez bien le nombre de la Bête, c'est un chiffre d'homme..." Il insiste beaucoup là-dessus. Alors, quelle-est la signification de cela ?

St.Augustin disait déjà, il y a plusieurs siècles passés, : " L'inintelligence des nombres empêche d'entendre beaucoup de passages figurés et mystiques des Ecritures."

En effet, lorsqu'on nous dit, par exemple, dans les textes du Nouveau Testament, que la pêche miraculeuse de Jésus a donnée 153 poissons... on peut se demander s'ils les ont vraiment compté ! Lisez le Nouveau Testament et vous vous rendrez bien compte qu'il y a beaucoup de détails qu'on ne nous donne pas ; on ne nous dit jamais, par exemple, quel jour Jésus et ses disciples faisaient leur toilette ou leur lessive, ni même de quelle couleur étaient leurs bas. Les détails inutiles, on ne nous en parle jamais !

Donc, nous dire qu'il y avait beaucoup de poissons aurait été bien suffisant ; mais les avoir compté et nous dire qu'il y en avait 153 ne cadre pas du tout dans le contexte des Evangiles. En vérité, ce n'est pas une quantité qu'on a voulu nous décrire mais une qualité. Mais nous reviendrons également là-dessus un peu plus loin.

Comprenons simplement que c'était un symbolisme et qu'il y avait, derrière le nombre, une qualité, une espèce de vertu qui était exprimée, comme le faisaient jadis certains mathématiciens. Lorsque Pythagore disait "2", il ne parlait pas d'un ensemble de deux éléments mais de la notion de dualité. Pour lui, chaque nombre avait une valeur symbolique, une valeur de référence à une qualité.

Alors, si l'on revient à ce sens ésotérique du nombre, on découvre, dans un premier temps, que le 6 est un chiffre rattaché à la création. Par exemple, dans l'Ancien Testament, la Génèse dit : "Le monde a été créé en 6 jours ".
Ce serait assez étonnant qu'un univers comme le nôtre puisse être créé en 6 jours, non ?

Dans la loi hébraïque, il y a 6 jours de travail et 1 jour de repos. Donc, le principe de la création et de l'action est représenté par le 6. Toujours dans la loi hébraïque, il y a 6 ans d'ensemencement, il y a 6 jours de la cueillette de la Manne. Après 6 ans, certaines servitudes d'esclavage sont levées. Donc, le chiffre 6 est un chiffre spécifiquement rattaché à la manifestation matérielle, à l'apparition concrète dans la matière. Le 6 est un chiffre qui symbolise la matière, le monde dans sa forme la plus générale, et on le voit d'ailleurs à partir des 6 jours actifs de la création.

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Or, le 6, au niveau de la calligraphie, c'est aussi l'inverse du 9. Justement, dans notre tradition, le 6 est le principe de la pure matérialité, cette espèce de pulsion vers l'extériorité que l'on doit apprendre à redresser (et non pas à rejeter, ce qui serait une chose illogique en soi), à retourner sur lui même pour faire du 6 un 9. Le 9 ayant toujours été le symbole de la réalisation spirituelle. Lorsque nous voyons un 9, c'est toujours le symbole de l'accomplissement de l'être humain, comme si l'homme, après le 9, arrivait à l'accomplissement. C'est le cas du foetus qui, après 9 mois de gestion, arrive à son état de maturation.

Le 9, donc, par rapport à l'homme, c'est le principe de la réalisation de l'être humain. C'est aussi le contrôle de la matière, de la personnalité, de l'aspect éxotérique. C'est pourquoi la crosse des bâtons de pouvoir sont en forme de 9. C'est tout le symbole de la réalisation de l'être humain.

Encore une fois, donc, le 6 serait un 9 inversé, c'est-à-dire, une espèce de rébellion de l'homme qui se retourne sur lui-même, se pervertit, un peu comme au niveau du démon (monde - demon). Le 6 est donc la pure extériorité, la perversion de l'être humain, qui pouvait demeurer branché sur le céleste mais qui s'est retourné complètement et s'est laissé manipuler par les forces extérieures du monde.

Le 6 est également le principe de la révolte, puisqu'il symbolise l'homme perverti ; et quand on a 666, c'est la révolte et la perversion de la matière sur les trois plans. La Bête appelée 666 est donc la perversion sur le plan corporel, sur le plan de l'âme et sur le plan spirituel, c'est-à-dire les trois dimensions constituant l'être humain.

Maintenant, St.Jean nous dit de calculer le chiffre de la Bête car c'est un chiffre d'homme. Or, on comprend mieux si l'on fait ce que l'on appelle, en numérologie sacré, une "réduction théosophique", c'est-à-dire, additionner les trois chiffre qui compose un nombre : 6 + 6 + 6 = 18 ; là, on additionne à nouveau : 1 + 8 = 9..., c'est-à-dire un chiffre d'homme !

Le 9 symbolise en fait l'humanité, mais dans son état de réalisation.

Nous avons donc ici un premier élément de réponse : la Bête, 666, n'est rien d'autre que l'homme lui-même, ou plutôt l'animalité de l'homme... car nous avons tous des animaux qui "habitent" en nous. Lorsque Jésus, peu avant les événements tragique de sa passion, se rend au Temple de Jérusalem et qu'il chasse les marchands et les animaux avec un fouet, ceci symbolise bien le travail alchimique que l'on doit réaliser, car le Temple, on le sait bien, c'est l'homme lui-même. Jésus le dit lui-même : " Détruisez le Temple et en 3 jours, je le relèverai ! ". Les gens n'avaient pas compris à ce moment-là qu'il parlait de son corps.

Or, dans le temple, on a fait entrer des "animaux", c'est-à-dire, on a rendu un culte en nous des aspects animaux, des aspects rattachés au désir. Et c'est ainsi que s'est développé en nous des tarentules, des serpents, des taureaux.
(A propos des taureaux : au départ, les fameux rituels très populaires en Espagne étaient un symbole de l'Initiation, un symbole de la maîtrise (et non de l'élimination) de ce que représente le taureau en nous. Bien entendu, aujourd'hui, les corridas ne sont plus qu'une lamentable boucherie, elles ont perdu tout leur sens sacré.)

Bref, lorsqu'on parle d'animaux en nous, il faut voir ici une allusion à des aspects en nous qui ont cette caractéristique animale, voire bestiale.

Donc, la Bête, c'est l'animalité, non seulement de l'homme mais de l'humanité dans son ensemble. C'est une espèce de résultat collectif de toutes les dispositions animales des hommes qui forment notre monde et qui se retrouvent symbolisées ici par cette "Bête".

Il y a donc en chacun de nous un aspect de la Bête, un aspect animal que nous n'avons pas encore humanisé, pas encore divinisé. Et l'ensemble de toutes ces animalités forme une sorte d'égrégore de forces perverses, de forces de luttes et d'obstacles à notre évolution. Voilà ce qu'est la Bête ! C'est l'aspect négatif et animal de l'humanité qui n'est pas encore arrivée à sa réalisation et à son initiation, à son accomplissement. C'est une humanité empreinte de son caractère animal qui n'a pas encore maîtrisé les plus profondes réalités d'elle-même, qui ne se contrôle pas et qui est encore assaillie par une force non-intelligente, car la Bête est une force non-intelligente. Par exemple, quand on a une peur, c'est quelque chose d'animal en soi, c'est quelque chose qui n'est pas intelligent, c'est-à-dire, qui n'est pas sous la maîtrise de la raison, des facultés supérieures.

En quelques mots, c'est tout ce qui, en nous, est instinctif, non conscientisé. Les peurs, les craintes, mais aussi les limites et tout ce qui nous échappe, tout ce que l'on voudrait comprendre en nous et qu'on ne comprend toujours pas, toutes les pulsions, toutes les choses non rationnelles en nous, tout ceci est notre côté animal.

Par ailleurs, il est dit, dans l'Apocalypse, que la Bête a sept têtes..... Mais, d'abord, qu'est-ce qu'une tête ? Une tête, c'est essentiellement un outil d'expression, puisque c'est par la tête qu'on arrive à exprimer, à percevoir et à capter le plus de sensations. Mais la tête, c'est aussi et avant tout le pouvoir de direction d'un individu. C'est au niveau du cerveau que tout se décide, que tout est contrôlé et acheminé à l'intérieur de l'ensemble du corps.

Or, les sept têtes de la Bête symbolisent qu'il y a en elle sept principes de direction, qui s'expriment de manière négative, puisque ce sont des "têtes de dragon à forme de serpent qui crachent le feu". Ces sept têtes qui crachent le feu, ce sont les sept chakras qui, chez un initié, apparaissent comme sept roses dégageant un parfum harmonieux tout autour d'elles. Mais chez l'aspirant qui n'a pas encore réussi à se maîtriser, ce sont des têtes de dragon qui crachent le feu. Cependant, lorsqu'on éveille ces puissances à l'intérieur de soi sans être arrivé à un niveau de purification suffisant, c'est le drame qui se produit. Pourquoi croyez-vous qu'il y a tant d'êtres pervers dans les religions, dans les mouvements ésotériques, les sectes, et non parmi les fidèles mais parmi les hauts dirigeants ? C'est parce qu'ils éveillent en eux certaines forces alors qu'ils ne sont pas en mesure de les maîtriser. Les centres sont quand même éveillés et dégagent une énergie, mais au lieu que ce soit un parfum harmonieux, c'est le "crachat d'un dragon", un feu qui consume et brûle tout.

La Bête est donc aussi ce que l'on appelle " Les 7 péchés capitaux". "Les 7 péchés de la tête" dit la tradition catholique romaine. Et il ne s'agit pas d'une fantaisie, il y a bien une science derrière tout cela. Ces 7 péchés capitaux sont le contraire des " 7 puissances de l'initié".

C'est là qu'on découvre un enseignement très profond : ces sept vices fondamentaux sont les sept têtes de la Bête : lorsque l'énergie négative rattachée à l'extériorité s'exprime à travers les centres de force que sont les sept chakras, elle exprime ce que l'on appelle les 7 péchés capitaux de l'être humain.

Voilà donc pour ce qui est de 666, c'est-à-dire le principe de la Bête.

Très bon exposé...:-)

Quelqu'un aurait il un conseil à me donner ? toutes mes vidéos dailymotion s'arretent au bout de 30 secondescomme si elles étaient terminées (ex celle plus haut);

PI a écrit:

Quelqu'un aurait il un conseil à me donner ? toutes mes vidéos dailymotion s'arretent au bout de 30 secondescomme si elles étaient terminées (ex celle plus haut);

curieux,ça. peut être en changeant de navigateur

je dirais un problème de chargement de la zone tampon.(ta connexion internet fonctionne bien?)
ou un problème avec ton plug in java.....esaye toujour avec un autre navigateur pour voir si cela le fait aussi .....

je suis d'accord avec toi sur le fond stephanne, je trouve quelque chose de gentil cependant a cet antoll ma mais je comprends très bien ton inquiétude mais si des gens sont pris par les propos de tel personnage et qu'ils gobent ce qu'il dit, c'est leurs problèmes.
Je suis désolé mais il faut que les gens apprenent le discernement, c'est un peu comme un enfant qui apprend a marcher, il tombera 1,2,3, fois mais il se relevera et cet apprentisage les conduiras a marcher....maintenant il faut laisser le temps aux gens de grandir ....les gens doivent apprendre a marcher par eux même....ce chemin fait partie du cheminement de lâme....le centrage et la cohérence sont internes aux indivius ....y a des leçons a apprendre
j'ai vis une emission sur ramtha .....c'était bien pire..........:-)

Citation :

Donc, 144000, ce n'est pas une quantité, mais une qualité. Mais c'est là un autre sujet

heu...régis....ça correspond a quoi ? des chakras ???des cellules ?