Régis
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 | Sujet: Jason Rice (9) L’invasion d’un Nouveau Monde  Sam 23 Mar - 8:01 | |
| L’invasion d’un Nouveau Monde
(11 décembre 2018) 
Bonjour, ici Jay Weidner, et de retour avec nous, Jason Rice, pour continuer son récit. Merci d’être là, Jason.
Jason Rice : Merci à vous, Jay.
Jay : La dernière fois qu’on a parlé, vous aviez terminé votre déploiement sur une planète que vous appeliez Planète Un, où vous combattiez ces féroces créatures. Et vous nous avez décrit le Darwinisme de votre situation et comment les Dracos et la Cabale manipulaient tout le monde pour y créer une sorte d’état fasciste du nouvel ordre mondial, en un sens, avec des systèmes bancaire et monétaire financier, et une société semblable à ce qu’on a en Europe et en Amérique aujourd’hui.
Jason : C’est exact.
Jay : Parlons de l’endroit où vous êtes ensuite allé. On vous extrayait de Planète Un. Êtes-vous allés en navette sur Planète Deux ou avez-vous reçu des ordres ? S’est-il passé quelque chose de particulier entre les deux ?
Jason : Rien de particulier entre les deux. Quand on reçoit l’ordre de faire les bagages et partir, tout le monde fait son sac, le met dans les navettes, et les navettes se retrouvent sur les vaisseaux mères. Les vaisseaux mères nous emmènent d’un système à un autre. Où se trouve l’autre système et quelle distance il y a entre Planète Un et Planète Deux, dont le nom est Callidus 3 d’après mes souvenirs, je n’en sais rien. Ça pourrait être 1000 années-lumière ou la porte à côté, d’un point de vue stellaire.
Jay : Donc, vous montez dans une navette puis sur le vaisseau mère. Comment était ce vaisseau ?
Jason : Ces vaisseaux mère qu’on utilise pour les voyages interstellaires varient. Il y avait des vaisseaux en forme de cigare…
 
… et d’autres vaisseaux cunéiformes.
 
Ils faisaient tous des voyages interstellaires. Dans ce cas, c’était dans un vaisseau en forme de cigare où on a dû entasser mon unité et toutes nos affaires et nos équipements, car les petits vaisseaux cunéiformes n’étaient pas spécifiquement conçus pour un large contingent de troupes terrestres.
Jay : Combien y avait-il de troupes dans ce vaisseau ?
Jason : Chaque vaisseau en forme de cigare avait assez de place pour 2000 à 3000 troupes au sol.
Jay : Plus leur équipement ?
Jason : Et leur matériel.
Jay : Il devait y avoir d’énormes réfectoires et…
Jason : Oui, des cafétérias, des espaces de travail, des quartiers pour les officiers, des quartiers pour les militaires, tout ce dont une division militaire a besoin.
Jay : Avec des quartiers très fermés ?
Jason : Oui, et en fait, les troupes terrestres, nous les fantassins, étions maintenus isolés du personnel naval. On avait notre propre section du vaisseau où on travaillait, et on n’était pas autorisés à sortir de cette partie du vaisseau. Si on l’avait fait, on aurait subi tout un nombre de trucs, voire la mort.
Jay : Savez-vous pourquoi ?
Jason : Ils voulaient que les infos restent compartimentées. Si on était sortis, il y avait une chance qu’on commence à farfouiller, genre : « Ou est-on ? Que font-ils ? Quelles autres informations possèdent-ils ? »
L’autre face de tout ça est que les accords entre la Cabale et les Allemands de Mars requéraient que la Navy et les troupes terrestres soient séparés, car il y avait des éléments parmi ces forces au sol que la Cabale ne voulait pas que la Navy des Allemands de Mars connaisse l’existence de munitions stratégiquement placées en cas d’autodestruction.
Jay : Vous aviez donc un plan secondaire où vous détruiriez tout si les choses tournaient mal ?
Jason : C’est exact, y compris le protocole d’autodestruction enfoui dans chaque nanite de chaque soldat.
Jay : Les Allemands, s’ils l’avaient appris, auraient-ils apprécié ?
Jason : Ils devaient le savoir.
Jay : Combien de temps êtes-vous resté dans le vaisseau avant d’arriver à votre destination ?
Jason : Je ne sais plus. Ce genre de mémoire ne m’est pas encore revenue.
Jay : Vous appelez donc cette planète Callidus 3 ?
Jason : Oui, Callidus 3.
Jay : Est-ce le nom que la population autochtone lui donnait ?
Jason : C’est le nom qu’ON lui donnait. Quand on est arrivés, il y avait 4 milliards d’habitants sur la planète. Cette planète était 4 ou 5 % plus grande que la Terre. La gravité était semblable. Un peu plus que sur Terre mais toujours à des seuils de tolérance acceptables pour qu’on puisse s’adapter. Avoir ces améliorations par nanite aidait, car ça renforce les os et les corps là où on a besoin. Et à nouveau, 4 ou 5 %, c’est peu.
Jay : D’accord.
Jason : Quand on est arrivés, une autre chose que je peux vous dire sur la planète, c’est qu’elle avait quatre lunes. Elles étaient toutes plus petites que la lune de la Terre. On les appelait Lune 1, Lune 2, Lune 3 et Lune 4. Lune 1 était grise foncé. Lune 2 était blanchâtre, Lune 3 était orange foncé…
 
Et Lune 4 était noire. C’était la plus dure à voir et à trouver.
 
Jay : Pourquoi des couleurs différentes ?
Jason : Je crois que c’est en lien avec les matières composant chaque corps. L’orange foncé, par exemple, avait sûrement un fort taux de fer. La noire avait probablement plus de carbone. La blanche avait probablement les mêmes matériaux qu’on voit sur notre lune ici sur Terre. Et la gris foncé, je n’en sais pas plus que vous.
Jay : Du granite, par exemple.
Jason : Oui, ou du titane. Qui sait ?
Jay : Parlons donc de la population autochtone.
Jason : Oui.
Jay : Comment sont-ils ?
Jason : La population autochtone atteignait environ 4 milliards quand on est arrivés. La planète en elle-même…, à nouveau, pas d’eau salée. C’était de l’eau douce. Elle était composée d’environ 70% de terres émergées et les autres 30% étaient de l’eau douce. Elle possédait bien plus de terres que ce qu’on voit ici sur Terre. Et j’ai commencé à reconnaître des choses.
En fait, ils commençaient leur ère industrielle, et les civilisations qui étaient là, c’est à ce niveau qu’ils pouvaient proposer de leur faire miroiter le plus grand nombre de choses. Les gens étaient plus petits qu’un humain standard. Ils n’étaient pas bien différents des humains qu’on voit ici sur Terre. La couleur de leur peau semblait avoir principalement des nuances de blanc ou être mate.
Jay : Étaient-ils les uniques habitants ?
Jason : C’étaient les seuls.
Jay : En dehors des animaux ?
Jason : Oui. Ils avaient du bétail qu’ils utilisaient. Leurs vaches étaient plus courtes sur pattes que celles qu’on voit ici sur Terre. Elles étaient bien plus trapues. Imaginez donc une vache plus petite avec des pattes plus larges, un peu comme ce qu’on voit chez l’éléphant, en fait.
Jay : Vraiment ?
Jason : Elles étaient plus trapues, avaient un cou fort, un nez et des mâchoires plus carrés. Les chèvres que j’ai vues… je les appelle ici des chèvres car c’est l’animal auquel elles ressemblaient le plus. Mais elles étaient plus petites, plus trapues, plus robustes, plus carrées que ce qu’on voit ici.
Jay : Quel était l’objectif de votre présence là-bas ?
Jason : Notre objectif sur cette planète était la même mission que celle qu’on avait sur Planète Un, c’est-à-dire former les indigs locaux pour comment défendre leur planète, comment lutter contre les envahisseurs.
Jay : Pas des loups-garous, j’espère.
Jason : On n’était pas sûrs. On ne savait pas. Encore une fois, les renseignements étaient vagues, et c’était délibéré. Mais on savait que les premières étapes comprenaient des bombardements à énergie cinétique. Et c’était donc pour nous les premiers indicateurs à guetter. Mais on était là pour lutter contre ce qui se présentait à nous.
Jay : Un scénario très similaire.
Jason : Très similaire.
Jay ; C’est donc la POP. Vous prenez un certain type de population, et vous la changez en ce que la Cabale veut.
Jason : Oui. Ce qu’ils veulent, c’est leur forcer la main en diminuant leur propre population pour accepter les conditions.
Jay : Pour en revenir à Planète Un, entre le moment où vous avez commencé et celui où vous avez fini, pourrait-on dire que toute la culture de cette planète a été altérée pour toujours ?
Jason : Modifiée.
Jay : Donc, sur Planète Deux, le même scénario a fonctionné ?
Jason : La même chose, oui.
Jay : Y avait-il des envahisseurs comme dans l’autre scénario ?
Jason : Comme l’autre, oui.
Jay : Ont-ils utilisé des armes cinétiques sur les pôles ?
Jason : Sur les pôles, oui, pour faire monter le niveau de la mer pour inonder les villes côtières.
Jay : Vous pensiez que c’était les loups-garous ?
Jason : Oui.
Jay : Et vous vous préparez ?
Jason : On se prépare et on se répartit pour défendre nos zones et créer des défenses, des tranchées, des structures défensives et mettre des mines, les technologies défensives typiques employées par l’armée avec des outils avancés qu’on nous permettait d’utiliser.
Je dirai qu’ils limitent la quantité de technologies qu’on peut utiliser avec les indigs. Par contre, ils ne limitaient pas la technologie qu’ils utilisaient pour défendre le QG de la division. Chaque fois que les hauts gradés étaient menacés, ça ne leur posait pas de problème de le faire. C’était un des signes pour moi qu’il se passait bien d’autres choses que les signes subtils qu’on voyait.
Jay : Avez-vous participé à la première altercation avec ces envahisseurs ?
Jason : Je ne me souviens pas avoir participé à l’une des premières altercations…
Jay : Mais vous avez participé à l’une d’elles.
Jason : J’y ai pris part très souvent, pendant la période de plus de six ans où j’étais là.
Jay : Vous vous êtes battus là pendant six ans ?
Jason : Pendant 52 mois.
Jay : OK. Lors de leur invasion, les rumeurs et les renseignements se sont propagés sur qui étaient l’assaillant ?
Jason : Oui.
Jay : Vous saviez, avant votre première altercation, qui ils étaient ?
Jason : On a su que ce n’étaient pas les loups garous quand ma propre unité a commencé à participer au combat. C’était autre chose.
Jay : C’était quoi alors ?
Jason : On ne le savait pas encore à ce moment-là, sauf que c’était un quadrupède, très rapide et de la taille d’un grizzly, hérissé dans le cou, une grande gueule, et inhumainement rapide.
Jay : Et quel type d’animal, de créature était-ce ? Un robot ?
Jason : C’était un être créé, à nouveau. Il semblait comprendre tout un nombre de systèmes différents, sûrement un croisement entre différentes formes de vie, pour prendre ce dont-ils avaient besoin pour potentialiser cette forme de vie pour l’adapter aux besoins qu’ils avaient.
Jay : Une créature sur Terre lui ressemble-t-elle ?
Jason : Non, aucune. Imaginez un démon avec quatre pattes et des piquants autour du cou qui voyage en meute en grand nombre et peut se déplacer à la vitesse d’une araignée.
 
Jay : Une araignée géante ?
Jason : Oui, très rapide.
Jay : Était-il pour le combat ?
Jason : Oui, voila.
Jay : Des armes ?
Jason : Pas d’armes. Des griffes et des dents.
Jay : Ils étaient l’arme.
Jason : Tout à fait.
Jay : Ça a dû être plutôt facile, alors, de les tuer quand ils approchaient ?
Jason : Non. Quand on a une espèce extraterrestre qui semble avoir une sorte d’armure intégrée au niveau de la peau, des petits calibres ne feront rien. On doit recourir à un calibre plus grand, ce qui signifie que pour des humains normaux, on est limité par la quantité de munitions qu’on peut transporter. Donc, on revient à la question du chargement. Combien pouvez-vous en porter? Combien pouvez-vous en fournir à chaque personne ?
On finit donc par dire : « Ok, on a besoin d’armes plus lourdes pour pouvoir tuer cet ennemi en particulier. » Et souvent, on a fini par distribuer de grandes armes collectives. Au lieu d’avoir 500 éléments par unité, qui sont des combattants individuels, on en a, disons, 60 %, car on doit réunir des gens en équipe, pour qu’ils aient une chance de pouvoir éliminer cet ennemi en particulier.
Jay : Un grand nombre de personnes ont été utilisées pour transporter des munitions et pas vraiment pour le combat.
Jason : C’est ça, voilà. On a alors une arme collective qui nécessite deux, trois ou quatre personnes. C’est un seul point de tir au lieu de deux, trois ou quatre points de tir séparés.
Jay : Car les armes que vous utilisiez devaient avoir une certaine taille pour vaincre ces choses ?
Jason : C’est exact. Ils limitaient les armes qu’on nous permettait d’utiliser. C’était un point de désaccord particulièrement important. À ce stade, j’étais devenu capitaine et j’avais donc un grand nombre de personnes dont j’étais responsable, et je voulais m’assurer de leur fournir les meilleurs moyens pour se défendre et pour qu’ils restent en vie.
Et je n’aimais donc pas ça. On m’a donc dit plusieurs fois de faire avec et de faire ce que j’avais à faire. On est donc devenus créatifs dans la manière d’utiliser les munitions existantes au cours des premières étapes. Plus tard, quand les pertes ont augmenté et qu’on était vraiment dos au mur, ils ont réalisé. Il aura fallu la perte de deux généraux avant que ça arrive.
Jay : Vous perdiez, alors.
Jason : Oh oui. Ils ne faisaient aucun prisonnier.
Jay : Lutte à mort.
Jason : Oui, exactement. Le fait était donc qu’ils ne quitteraient pas les lieux avant d’avoir exterminé toute forme de vie.
Jay : Vous avez fini par trouver des armes qui fonctionnaient contre eux ?
Jason : L’antimatière.
Jay : L’antimatière ?
Jason : Des bombes à antimatière de destruction massive.
Jay : Décrivez-moi ça.
Jason : En fait, une partie du problème, et on en a parlé avec Planète Un, est que la Navy était responsable de défendre la planète et le système solaire. Et ce qui a changé sur cette planète en particulier, c’est que le nombre d’affrontements de la Navy a augmenté exponentiellement, ce qui signifie que le nombre de débarquements a augmenté.
Jay : Les Allemands de Mars, je suppose.
Jason : C’est exact.
Jay : D’accord. Et ils perdaient les batailles contre ces créatures aussi et ils sont devenus plus sérieux quant à comment les contrer ?
Jason : Tout à fait. Au final, on a pu commencer à utiliser des explosifs à antimatière et à les placer stratégiquement sur notre périmètre défensif pour pouvoir piéger toutes les invasions pendant les attaques. En fait, on se présentait comme appâts, pour qu’ils viennent en grand nombre, et qu’on les détruise.
Jay : Les piéger, donc.
Jason : Oui, en effet.
Jay : Décrivez-nous les armes à antimatière.
Jason : Elles explosent et brillent comme une bombe nucléaire, sans les effets négatifs des radiations après.
Jay : Vraiment ? Et dans une grande zone ?
Jason : Aussi grande qu’on le veut.
Jay : Vous pouviez contrôler les dégâts que vous faisiez.
Jason : Oui, on pouvait avoir de l’antimatière de la taille d’un petit pois et détruire un pâté de maisons, ou avoir de l’antimatière qui pesait quelques kilos, et une chose aussi grande détruira des zones de la taille de plusieurs états.
Jay : Peut-on détruire une planète avec ça ?
Jason : Sans aucun doute. On peut détruire toute la surface d’une planète avec de l’antimatière, si on veut.
Jay : Ces créatures que vous combattiez avaient-elles des navettes ?
Jason : Je ne les ai jamais vues. Ils venaient sur des vaisseaux de débarquement massif qui ralentissaient et atterrissaient, puis ils en sortaient en masse.
Jay : Ils avaient des cargos, en fait ?
Jason : Oui, ils avaient des cargos, mais pas comme des vaisseaux de combat.
Jay : Et saviez-vous pour qui ils travaillaient ?
Jason : À cette époque-là, non. On n’avait aucun renseignement quant à leur but ultime hormis la destruction et la mort. Aucun renseignement sur leur origine, sur comment était leur planète, sur qui les envoie, ou pourquoi ils avaient choisi cette planète. Ce sont des informations que j’ai compris plus tard et qui font partie du faux pavillon.
Jay : Mais vous commenciez à comprendre ?
Jason : J’ai commencé à me faire une image sur cette planète, quand mon bon ami Johan m’avait informé de l’histoire des Allemands de Mars et de la Cabale sur Terre.
Jay : C’est arrivé sur Callidus 3.
Jason : Oui, Callidus 3.
Jay : Vous y avez rencontré Johan ?
Jason : Je le connaissais de l’entraînement original au FIG. Mais c’est là qu’il m’a raconté la vraie histoire.
Jay : Le grand téléchargement s’est passé à ce moment de votre deuxième 20 ans et Retour ?
Jason : Oui, c’est là que j’ai découvert l’histoire des Allemands de Mars et de la civilisation dissidente, de la frappe nucléaire démonstrative sur le croiseur lourd de la Navy américaine dans le Pacifique, du vol de la technologie d’effacement de la mémoire et de la destruction de Challenger et de Chernobyl. C’est là que j’en ai appris beaucoup sur des choses de l’histoire de la Terre qu’on ne nous raconte pas.
Jay : Vous vous êtes battus pendant presque 6 ans sur cette planète contre ces créatures envahisseuses. Et vous avez presque perdu.
Jason : Oui, plusieurs fois.
Jay : Mais les armes antimatière vous ont sauvé ?
Jason : Une fois qu’ils nous ont donné le feu vert pour pouvoir les utiliser, on a commencé à les incorporer dans de tout petits paquets, pour pouvoir éviter de nous ôter aussi la vie. On tentait de se protéger nous-mêmes et les civils sous notre responsabilité. On a réussi à la réduire à un dispositif de la taille d’une grenade, et on a pu l’utiliser dans un lanceur spécial car on ne devait pas être tout près.
Mais hormis l’emploi d’une petite quantité d’antimatière, on en utilisait aussi à plus grande échelle pour essayer de détruire les bases de l’ennemi. On en est arrivés à un point où, à la fin de la guerre, à un moment, on a dû employer de l’antimatière de plus grande taille. Je me souviens être dans un bunker et la voir exploser, et il y avait des gens, là, qui pensaient que ça n’allait pas marcher, qui étaient convaincus qu’on allait perdre, que chaque personne dans la pièce allait mourir et qu’on n’allait pas pouvoir sauver cette planète à ce moment-là. Donc, l’emploi et l’utilisation de ces grandes quantités d’antimatière ont été un moment décisif pour nous.
Jay : Vous avez détruit leurs bases ?
Jason : Oui, on a détruit leurs bases en masse.
Jay : Beaucoup d’habitants de cette planète sont-ils morts dans cette guerre ?
Jason : Il y avait 4 milliards de personnes à notre arrivée, et il en restait environ un tiers à la fin de la guerre.
Jay : La même chose que sur Planète Un ? Tout était dévasté ?
Jason : La planète était dévastée d’un bout à l’autre. Et en fait, certaines zones où on avait utilisé les explosifs à antimatière ont été abandonnées. De toute évidence, elles n’allaient pas être utilisées avant longtemps. On a donc procédé à reconstruire la planète pour qu’ils reviennent à un état où ils étaient capable d’avoir une civilisation où ils pourraient vivre leur vie.
Jay : Vous êtes vous faits des amis parmi les autochtones ?
Jason : Oui, on est devenus très proches de beaucoup de populations autochtones, car on avait combattu à leur côté. Ce n’est pas genre : « On va se battre maintenant puis on se retrouve plus tard. » Si on avait perdu, on serait tous morts. Et ça a tendance à créer des liens très forts entre les gens. Et c’étaient des gens tellement gentils.
Vous savez, malheureusement, on est arrivés là. Mais ils avaient une belle civilisation. À nouveau, basée sur le troc. Ils avaient une culture riche, des croyances religieuses. Ils ne savaient pas grand-chose de la guerre et des combats. Ils avaient établi une paix durable. Comment ne pas apprécier des gens qui sont ouverts et qui se préoccupent vraiment pour leur voisin ou la personne vivant deux rues plus bas ?
Jay : Personne n’a eu d’histoire d’amour avec des autochtones ?
Jason : Laissez-moi juste dire que la politique des gradés voulait qu’on ait des relations avec les populations autochtones, ils nous encourageaient à nous y intégrer, car ils pensaient qu’on pourrait en tirer avantage. Mais les politiques voulaient qu’on ne soit pas autorisés à ce que ça affecte nos décisions de commandement. Donc, oui, des gens ont eu des relations avec des autochtones. Cela a-t-il causé ou posé un problème ? Non. Mais souvenez-vous que tout ce qui venait de la Terre qui était présent était amélioré. Donc, avec ces améliorations, et en tant qu’empathiques intuitifs, les gens avec qui on a le plus de liens sont ceux de notre propre unité. Donc, des relations amoureuses avec des membres des populations autochtones ont-elles eu lieu ? Oui, tout à fait. Ont-elles duré longtemps ? Non, pas du tout.
Jay : Donc, le mode opératoire était clair : ils « modernisent », disons, ces planètes, puis les intègrent au système de la Cabale pour créer une sorte d’empire ?
Jason : En établissant une Cabale locale, et ces élites qui seront en charge de ce système en particulier, peut-être en établissant des recherches et développements de technologie de pointe qui sépare deux classes de personnes : les élites et les gens ordinaires. Ça ne vous dit rien ?
Jay : Si.
Jason : Une partie de notre job était de coopter certains leaders locaux pour qu’ils participent et pour les faire accepter les exigences de « notre aide ».
Jay : Et je dirais que ces gens pensaient sûrement qu’ils aidaient.
Jason. Exactement. Ils n’avaient aucune idée. Et honnêtement, nous non plus. On ne connaissait pas les objectifs à long terme qu’ils avaient et qu’ils allaient transformer des environnements planétaires et des civilisations en leurs affidés, en des systèmes contrôlés. On ne le savait pas.
Jay : Donc, ces gens pacifiques sur cette Planète Deux, avaient-ils participé à des guerres ?
Jason : Non. Quand les Allemands de Mars sont arrivés et leur ont fait cette proposition, ils leur ont sûrement montré quelles informations ils voulaient qu’ils voient quant à la progression de ces attaques des invasions aliens, afin de continuer leur récit de faux pavillon. Et ils leur auraient dit : « Bon, écoutez, voici le système voisin qui a été attaqué, et il reste X mois avant que ce soit votre tour. Et vous devez donc prendre une décision. On peut vous aider, ou vous en souffrirez les conséquences. »
Jay : Donc, les humanoïdes sur Planète Deux, vous les avez décrits. Ont-ils les mêmes caractéristiques faciales que les autres humanoïdes ?
Jason : Oui, ce sont les mêmes. En fait, on avait parlé avant de pourquoi on pense qu’il y a tant d’êtres ressemblant à des humains répandus dans notre galaxie en particulier. Et j’ai tendance à croire, vous savez, que tous les corps planétaires sont conscients à certains niveaux. Et le modèle de la forme humaine, en étoile, avec deux bras, deux jambes, une tête, et asymétrique le long de la ligne centrale, voyez-vous, c’est une ébauche pour nos logos.
Maintenant, y a-t-il d’autres domaines de création qui ont autre chose qui sera plus commun ? Vous pouvez compter sur ça car, vous savez, la vie existe bien au-delà du tout approfondi que ce qu’on pourrait imaginer. Et donc, voir l’humanité sur une autre planète dans une zone où l’on peut aller, ou quelque chose qui ressemble à l’humanité, c’est quelque chose à quoi on peut s’attendre, au moins dans nos logos.
Jay : Je veux vous remercier, Jason, d’avoir le courage de venir nous voir.
Jason : Merci Jay. J’apprécie que vous me receviez. Comme toujours, c’est la divulgation qui compte.
A suivre : https://essania.actifforum.com/t7308-jason-rice-10-la-bataille-la-plus-feroce-de-jason
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