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 ENSEIGNEMENTS PREMIERS DU CHRIST

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MessageSujet: ENSEIGNEMENTS PREMIERS DU CHRIST   ENSEIGNEMENTS PREMIERS DU CHRIST Icon_minitimeDim 8 Fév - 9:00

Voici dans les pages suivantes la retranscription du séminaire "Enseignements premiers du Christ" de Daniel Meurois (Québec 2004).
A la suite de ce séminaire, Daniel avait sorti le livre "Enseignements premiers du Christ"... mais il y a plein de petites choses ici qu'il n'avait pas mis dans son livre.
Pour faciliter la lecture, j'ai classé les textes par sujet car dans le séminaire, pas mal de choses étaient mélangées, Daniel sautait souvent du coq à l'âne pour revenir au coq... bref !

Bonne lecture !


Dernière édition par Régis le Dim 11 Déc - 12:20, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: ENSEIGNEMENTS PREMIERS DU CHRIST   ENSEIGNEMENTS PREMIERS DU CHRIST Icon_minitimeDim 8 Fév - 9:01

ENSEIGNEMENTS PREMIERS DU CHRIST
par Daniel Meurois (Québec 2004)


Le contexte de l'époque de Jésus.

Pour parler du Maître Jésus et de ses enseignements, je crois tout d'abord qu'il est extrêmement important de se replacer dans le contexte de l'époque.

Il y a deux mille ans, on vivait dans un contexte d'occupation, on était en terre occupée par l'armée romaine depuis une cinquantaine d'année, ce qui fait que les Romains faisaient vraiment partie du décor. Bien sûr, il étaient considérés comme des envahisseurs, mais il y avait aussi des amitiés et des amours qui se liaient entre les Romains et les Juifs de l'époque qui habitaient la Palestine. Donc, on croisait les Romains au coin de la rue, certains s'amusaient à "jouer les petits chefs", et puis d'autres qui étaient tout simplement mêlés aux personnes du pays, à tel point qu'il y avait effectivement des mariages entre Juifs et Romains, il y avait des Juifs qui obtenaient la "citoyenneté" romaine, etc..

Tout ceci créait un climat social assez particulier, dont certains s'accommodaient très bien et d'autres pas, comme les Zélotes, qui étaient un peu les résistants à l'envahisseur. Toutefois, ils ne faut pas croire que les Zélotes étaient une sorte d'armée secrète bien organisée. C'était plutôt une armée de brigands ! Il y avait forcément des personnes qui étaient très patriotes et très idéalistes dans leur sein, mais on recrutait beaucoup et plus les années passaient, plus les Zélotes recrutaient beaucoup chez les bandits de grands chemins qui avaient plus de facilité à dégainer le glaive ou le couteau.

Aujourd'hui, on dirait qu'ils étaient des terroristes... sauf que le terrorrisme de l'époque était un peu moins meurtrier que celui d'aujourd'hui parce que, quand il n'y a pas de bombes, on s'affronte d'homme à homme et le climat était tout à fait différent, ça va de soi. Mais les Zélotes intervenaient donc un peu n'importe quand, lorsqu'on ne s'y attendait pas, dans la société palestinienne de l'époque et ils attaquaient quelque fois des villages qu'ils estimaient trop collaborateurs avec les Romains. Ils attaquaient également les petits détachements de Romains. Bref, ils faisaient une sorte de harcèlement de façon à ce que l'armée romaine soit constamment en état d'alerte, et ils partaient du principe que, selon la fameuse prophétie que tout le monde connaît, un libérateur devait arriver en Palestine, et qu'eux, les Zélotes, étaient là pour lui préparer le chemin... et ils le cherchaient. Cependant, ils pensaient que ce devait être forcément une sorte de militaire, un chef d'armée, et qu'on ne pouvait pas chasser les Romains autrement que par la voie des armes.

Vous pouvez remarquer qu'on retrouve encore certains contextes qui nous suivent aujourd'hui. L'histoire se répète toujours un petit peu, il y a toujours des affrontements armés dans cette partie du monde et on attend toujours, plus ou moins, des libérateurs.

Donc, les Zélotes attendaient un libérateur, un roi, mais ils n'étaient pas les seuls à attendre cet événement, l'ensemble du peuple Juif attendait également un libérateur et ceux qui en parlaient beaucoup étaient surtout les Esséniens, les Nazarites et les Nazaréens, qui faisaient partie du décor de l'époque. Généralement, on parle beaucoup des Esséniens parce qu'ils sont devenus célèbres avec les fameux manuscrits de la Mer Morte, mais, à l'époque, je dirais qu'ils étaient les moins connus de ces trois groupements mystiques. A l'époque, on parlait beaucoup plus des Nazaréens et des Nazarites.

En réalité, la distinction était assez faible, c'était des petites querelles doctrinales. C'est le même type de différence qu'on peut retrouver aujourd'hui, par exemple, dans les différentes écoles du Bouddhisme Tibétain. A l'époque, c'était un peu la même chose, si ce n'est que les Esséniens étaient beaucoup plus discrets que les autres, en dehors du fait qu'ils avaient de très grandes écoles comme celle du monastère du Krmel ou comme celle du monastère de la Mer Morte, de Qumran. En dehors de cela, dans la vie quotidienne, ils étaient infiniment plus discrets que les Nazarites et les Nazaréens.

Ce qui fait que lorsqu'on a vu le Maître Jésus apparaître sur la place publique pour enseigner au fil des mois et des années, on ne l'a jamais pointé du doigt en disant "voilà l'Essénien". C'était le Nazaréen ou le Nazarite, parce qu'ils étaient tous habillés de la même façon, la grande robe blanche, les cheveux longs, la barbe, etc..., c'était un peu comme le signe distinctif qu'on retrouve chez les Sanyasim ou les Swami en Inde qu'on voit souvent avec la même robe orange, etc... Et bien, à l'époque, quand on voyait arriver un homme avec des cheveux longs, la barbe et une longue robe blanche en lin, on disait "C'est un Nazarite" ou "C'est un Nazaréen".

Par contre, à l'époque, on n'appelait pas le Maître Jésus en disant "Jésus de Nazareth", pour la simple raison que le fameux village de Nazareth n'a jamais existé ! On disait tout simplement : "Jésus le Nazaréen", en faisant référence à sa communauté. Aujourd'hui, on dirait une secte. Ce mot est employé aujourd'hui d'une façon négative, mais les Nazarites, les Nazaréens et les Esséniens étaient ce que nous appellerions aujourd'hui une secte du Judaïsme. Mais, en fait, c'était des communautés distinctes au sein même du Judaïsme.

On disait donc "Tiens, voilà Jésus le Nazaréen". En fait, on a inventé le village de Nazareth en Palestine tout simplement pour les besoins des premières personnes qui ont voulu entreprendre des pélerinages vers le deuxième ou troisième siècle de notre ère. Evidemment, cela n'est pas encore tout à fait reconnu par l'Eglise catholique et l'Eglise chrétienne en général, parce que ça ne serait pas bon pour eux de reconnaître ces choses-là, surtout quand, sur place, on désigne le puits de la Vierge-Marie, quand on désigne la grotte où ils ont vécu un certain temps, etc... Ce sont des lieux de cultes qui ont été construits de toute pièce. Ca n'empêche pas qu'il faille les respecter aujourd'hui et qu'ils soient extrêmement sacrés, parce que lorsque des millions et des millions de personnes, au fil des siècles, viennent prier sur un lieu, celui-ci est rendu sacré ne serait-ce que parce qu'il est sorti du coeur des ces millions de fidèles. Mais il faut savoir qu'historiquement parlant, c'est inventé !

Le village dans lequel le Maître Jésus a passé une partie de son enfance, n'avait pas de nom particulier. On disait : "C'est le village des frères Nazaréens ou des frères Esséniens", pour ceux qui en habitaient le plus près... et je ne pense pas que les ruines de ce village existent encore aujourd'hui, c'était tout à fait petit et il a été vite suplanté par d'autres bourgades plus grandes au fil des siècles.

Donc, Nazaréens, Nazarites et Esséniens, faisaient un peu partie de la même famille, à la seule différence près que les Esséniens étaient beaucoup moins rigides dans leur approche de la mystique et de la recherche intérieure. Ils se distinguaient surtout par le fait qu'ils étaient des thérapeutes ; c'était leur "spécialité", pour employer un terme un peu plus moderne. Ils étaient connus pour leur maniement de la voix, du chant, très très doux, qui en faisait d'eux des êtres vraiment à part dans la société, mais le reste du peuple ne faisait pas trop de différence.

Il y avait également, au-delà de ces trois écoles de pensée, une autre catégorie sociale qu'on appellait les sadducéens, qui étaient, je dirais, les bourgeois de l'époque. C'était des gens qui étaient nantis, d'une classe à la fois bourgeoise et qui avaient parfois certaines lettres de noblesse. En général, c'était parmi eux que les Romains recrutaient le plus de collaborateurs. Les Sadduccéens trouvaient finalement leur compte à ce qu'il y ait un commerce avec les Romains, parce qu'ils étaient de la classe dominante et parce qu'il ne souffraient pas particulièrement de l'oppression de l'occupation romaine, et même, quelques fois, bien au contraire. C'est d'ailleurs pourquoi les Zélotes s'en prenaient souvent à eux.

La dernière classe sociale qui pactisait assez facilement avec l'armée romaine, c'était les Pharisiens, la classe sacerdotale de l'époque. Ceux-ci n'avaient pas très bonne réputation, tout simplement parce que c'était des prêtres qui appliquaient strictement la loi, le dogme, et qui étaient réputés pour avoir très peu de compassion. Bien entendu, on ne peut pas généraliser... tout comme aujourd'hui, on ne peut pas généraliser en mettant toutes les personnes qui ont de l'argent dans le même panier. Ce serait stupide. Il y a partout des gens qui ont du coeur, ça va de soi, mais disons, globalement parlant, que c'était un peu comme ça, les pharisiens n'étaient pas aimés par beaucoup de gens, à part évidemment les Romains qui manoeuvraient beaucoup avec eux pour "tirer les ficelles".

Il y avait d'ailleurs une espèce de jeu quelques fois assez malsain : les Romains et les Pharisiens se renvoyaient la balle lorsqu'il y avait des décisions politiques ou religieuses à prendre. Les Pharisiens disaient : "Ce n'est pas nous qui avons dit cela, ce sont les Romains", et les Romains disaient "Allez voir vos prêtres, c'est eux que ça regarde". Cela mettait une sorte de flou dans la société dans laquelle, finalement, le pouvoir dominant y trouvait son compte parce que, c'est toujours un peu la même chose, quand une société est cloisonnée comme cela, ceux qui règnent le font par le cloisonnement de cette société. Il faut voir ce qui se passe encore actuellement en Inde : ceux qui dirigent s'accommodent très bien du fait que la société soit divisée en castes, parce qu'ainsi, on ne peut pas créer une unité qui réagisse contre un pouvoir central qui serait beaucoup trop dominant.

Il y a une chose qu'il faut savoir et dont on ne prend pas assez suffisamment conscience quand on lit les évangiles ou des livres sur cette époque-là, c'est que le port de l'arme était quasiment systématique, généralisé. Il était extrêmement rare de ne pas voir une personne avec un coutelas au côté, et même quelques fois, une épée courte. Il n'y avait pas que que les Romains qui portaient des glaives, pratiquement tout le monde était armé et cela ne gênait personne car cela faisait partie du décor, tout comme aujourd'hui, tout le monde a sa voiture ou presque, et quelqu'un qui n'a pas de voiture fait un peu figure d'exception dans notre société ; et bien à l'époque, porter un coutelas était tout à fait normal, ceci parce que celui-ci servait à tout. Déjà, on n'avait pas de fourchette, par contre on avait un couteau. Eventuellement, il servait à se défendre parce qu'en ces temps-là, les routes étaient relativement peu sûres, il y avait pas mal de brigandage et, quelques fois, du brigandage politique comme celui des Zélotes.

Si je parle de cela, c'est pour qu'on prenne bien conscience, aussi, que les apôtres ne faisaient pas bande à part à ce niveau-là, ils étaient armés pour la plupart d'entre eux. On peut avoir du mal à concevoir cela quand on se réfère aux belles images pieuses ou aux films qui ont été tournés sur ce sujet-là, où l'on voit tous ces apôtres avec de belles robes derrière le Christ en train de marcher, tout le monde bien propre et bien sage, écoutant le maître comme douze saints en puissance...

Mais ce n'était pas ça du tout cela ! Tout d'abord, au début, c'était tout à fait informel. On s'est figé dans notre tête les douze apôtres mais ils n'étaient pas que douze. Je reviendrais là-dessus plus loin, mais tout ça pour dire qu'on voyait plutôt, autour d'un individu particulier, un groupe d'autres individus qui faisaient vraiment figure du peuple, tout simplement, avec des tuniques courtes, quelques fois un simple pagne, etc... La plupart d'entre eux avaient l'air un peu de va-nu-pied, ce n'étaient pas les beaux grands jeunes premiers ou les beaux grands barbus qu'on voit au cinéma aujourd'hui.

Quant au gros couteau (ou coutelas), c'était les hommes du peuple qui le portaient, si ce n'est l'épée. D'ailleurs, il y a un passage des évangiles qui laisse bien deviner le fait qu'ils étaient armés. Seulement, ce passage-là, je n'ai jamais vu un prêtre qui en parle en chaire parce que c'est sans doute un peu gênant d'aborder ce genre de chose puisque cela fait remettre tout un tas de notions en cause.

Mais souvenez-vous de ce passage dans l'évangile qui parle de l'arrestation du Christ sur le Mont des Oliviers, et où l'on dit qu'il y a un des apôtres qui a voulu s'interposer et qui, d'un coup de couteau ou d'épée, à coupé l'oreille d'un soldat romain. C'est très bref dans l'évangile mais ça veut dire quoi ? Tout simplement qu'il avait bien une arme sur lui et que, donc, il ne s'agissait pas uniquement d'un groupe de mystiques qui allaient tout simplement prier sur le Mont des Oliviers, aux côtés du Maître. C'était aussi des hommes qui étaient mêlés à tout le monde et qui avaient encore leurs habitudes courantes, et cela ne choquait personne ! C'était comme ça. On ne pensait pas à dire à quelqu'un : "Tiens, toi, t'es armé, alors t'es dangereux". C'était aussi normal que d'avoir aujourd'hui un portefeuille dans sa veste.

Le Mont des Oliviers
ENSEIGNEMENTS PREMIERS DU CHRIST Mtoliv10


Dernière édition par Régis le Jeu 18 Juin - 14:26, édité 4 fois
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MessageSujet: LES PERSONNALITÉS   ENSEIGNEMENTS PREMIERS DU CHRIST Icon_minitimeDim 8 Fév - 9:05

LES PERSONNALITÉS

Les apôtres
Voyons maintenant les personnalités très diverses des apôtres, ceci afin de savoir à qui on avait à faire. Tout d'abord, ils n'étaient pas douze comme on le prétend. Bien sûr, il y a les douze dont on parle traditionnellement mais le 12 est surtout un chiffre ayant une certaine valeur sur le plan symbolique et cosmique. Donc, les premiers pères de l'Eglise, ceux qui ont structuré la religion chrétienne, ont fixé ce chiffre douze, plus en raison de la symbolique qu'en raison de ce qui s'était vraiment passé dans les faits.

Il est vrai qu'à un moment donné, je me souviens très bien qu'il y en avait douze à être conviés à certaines réunions plus privées. Mais, ceci dit, on a mis du temps à prendre conscience qu'il y avait peut-être douze personnes plus particulières que d'autres. Mais, très souvent, on se retrouvait 15, 20, 30, 50, voire beaucoup plus, à marcher ensemble sur les chemins de Palestine. En tout cas, cette notion des douzes apôtres ne nous habitait pas du tout à l'époque.

Il est clair que ça ne ressemblait pas du tout à ce qu'on a pu voir dans les films. Comment dire ? Comment cela se passerait aujourd'hui si quelqu'un prenait la parole sur une place publique en montrant un certain charisme ? Il ne va pas aller chercher du monde dans la foule, n'est-ce pas ? Cela va se faire petit à petit, par le jeu des affinités, des amitiés qui se louent, puis quelqu'un va se dire : "tiens, allons lui parler, ça m'intéresse" ; alors, on va le voir et lui nous dit de revenir le voir, etc... et ainsi, il y a alors des petites rencontres qui se font au fil des semaines, ce qui fait que, à force, il se crée une sorte de famille d'âmes.

Puis, autour de cette famille d'âmes - qui constitue finalement un noyau au bout de quelques mois - il y en a d'autres qui viennent se greffer, puis il y en a qui changent d'avis et qui partent. Il y a eu effectivement des apôtres de la première heure qui ne sont pas restés. Il y a eu des disciples qui furent emballés pendant les premières semaines, les premiers mois, puis qui ont eu des rappels familiaux ou bien qui ont eu peur de se faire embarquer dans des affaires politiques. Certains sont revenus par la suite, d'autres pas. Il y a eu même un apôtre de la première heure, un Jacques (mais pas celui dont on parle dans les évangiles) qui est mort très rapidement.

Bref, vous voyez, ce n'était pas ce qu'on pense habituellement. C'était un groupement humain qui était extrêmement mobile, et où, finalement chacun a fini avec les mois et les années par avoir une sorte de fonction, de rôle. Il y en a qui étaient plus habiles à un travail manuel, d'autres qui étaient doués pour parler en public ou pour collecter quelques fonds car il en fallait aussi. D'ailleurs, cette notion financière à aussi son importance car on parle toujours de Jésus qui, pendant trois années officielles, a marché à travers la Palestine mais personne nous dit comment il a vécu.

Officiellement, on nous dit que c'était quelqu'un de pauvre, d'une famille très très humble, charpentier...mais alors comment as-t-il vécu ? Si, aujourd'hui, quelqu'un tend la main dans la rue pour vivre, on dira "c'est un quêteux" et on ne fera pas attention à lui. Est-ce que cela veut dire que Jésus a tendu la main pendant trois ans ?

Non, bien sûr ! Cela veut dire qu'il était entouré également de personnes qui avaient les moyens, comme Joseph d'Arimathie, tout comme Zacchée et bien d'autres dont on parle dans les évangiles, mais aussi des personnes moins connues ou inconnues, dont le nom ou la notoriété n'a pas survécue, et qui faisaient des dons à la petite communauté.

Aujourd'hui, avec notre mentalité occidentale, on dirait qu'il se faisait... entretenir ! C'est vrai, mais on ne voyait évidemment pas les choses comme ça à l'époque, parce qu'on estimait que le bien-être de quelqu'un qui vouait sa vie à une mission divine, à une mission d'enseignement, était de la responsabilité collective. C'est une mentalité qu'on ne peut pas avoir aujourd'hui dans le monde occidental parce qu'il y a toujours des gens qui en profitent, qui en abusent, puis aussi parce qu'on est dans un monde qui accorde une place secondaire (si ce n'est tertiaire ou quaternaire) aux questions d'ordre métaphysique. Par contre, dans un pays comme l'Inde, c'est encore une notion qui est tout à fait normale !

Donc, Jésus a effectivement vécu des dons des uns et des autres, mais il faut savoir aussi que la famille dont il était issu n'était pas aussi pauvre qu'on le prétend officiellement. Son père n'était pas un pauvre charpentier, c'était d'abord le grand responsable de la Fraternité Essénienne et, pendant bien des années, il avait été le Prêtre du Temple Essénien de Jérusalem, de la Fraternité d'Héliopolis. Donc, c'était bien une autorité dans le pays, c'était quelqu'un qui était connu dans certains milieux. Il travaillait bien le bois, effectivement, c'était son métier, mais c'était quelqu'un qui recevait également beaucoup de cadeaux. La famille de Jésus n'était donc pas la dernière famille du peuple et Jésus n'est pas né dans la fameuse mangeoire de la crèche. Il est né dans un des ces Bethsaïd dont j'ai parlé dans "De Mémoire d'Essénien" : les Bethsaïd étaient des sortes de petit hopitaux, des dispensaires, qui étaient mis en place par la Fraternité essénienne, sur les territoires de Judée, de Samarie, bref, un peu partout en Palestine.

Ruine d'un Bethsaid en Israël
ENSEIGNEMENTS PREMIERS DU CHRIST Bethsa10


Ces Bethsaïd étaient simples, mais pas du tout pauvres comme on peut le concevoir aujourd'hui. De même, la famille de Jésus vivait dans un état de frugalité, de simplicité, mais pas de dénuement. Il n'y avait pas de misère dans la Palestine de cette époque-là telle qu'on peut la trouver aujourd'hui dans les pays du Tiers-Monde. Il y avait effectivement des pauvres mais les gens ne mourraient pas de faim, il y avait une sorte d'équilibre social et les familles dont était issus Jésus et les apôtres étaient, en général, d'un milieu social au-dessus de la moyenne. Parmi les apôtres ou disciples, il y avait, bien sûr, de simples pécheurs (poissonniers), mais c'était déjà des gens qui savaient tirer leur épingle de la société.

Donc, il ne faut pas mettre la pauvreté au rang des vertus qui étaient systématiquement cultivées par les enseignements du Christ, tout comme on l'a prétendu pendant deux mille ans. La simplicité était enseignée mais pas nécessairement la pauvreté pour elle-même. Je crois que la notion de pauvreté a été mise en exergue par l'Eglise catholique et chrétienne, surtout dans un but de domination du peuple et pour s'enrichir de son côté !

Enfin, tout a sa raison d'être, il ne s'agit pas de critiquer quoi que ce soit mais c'est pour dire qu'il faut véritablement essayer de se replacer dans le contexte de l'époque et de ne pas faire dire au Maître Jésus ce qu'il n'a jamais dit.

En quelque sorte, il y a une petite parole que l'on retrouve beaucoup en France et qui traduit assez bien sa façon de voir les choses. Le fond de sa pensée était que si la richesse n'est pas une qualité, la pauvreté n'est pas une vertu. Evidemment, on n'avait pas à rechercher la pauvreté et le Maître Jésus prêchait plutôt une forme d'abondance...mais nous en reparlerons plus loin.

Revenons aux apôtres et à ce groupement qu'ils constituaient et qui était assez informe, qui allait et venait... Dans ce groupe d'apôtres, il y avait quand même des personnalités qui se détachaient des autres. Dans un groupe d'humains, il y a toujours des gens qui montrent un peu plus le bout de leur nez, soit parce qu'un maître va les chercher, soit parce que, tout simplement, leur personnalités, plus affirmées que celle des autres, fait qu'ils ont envie et qu'ils ont besoin de se mettre en avant.

Pierre, par exemple, (qui, comme chacun le sait, s'appelait Simon à l'époque ) avait besoin de se mettre en avant. Ceci est clair.

Jean, qui s'appelait Eliazar, avait également besoin de se mettre en évidence, mais, à l'inverse de Pierre, il n'osait pas le faire et c'est pourquoi il développait une sorte de frustration. J'en parle un peu dans "Chemins de ce temps-là" : il voulait faire comme le Maître, il avait besoin de se sentir valorisé au côté de Jésus, mais, contrairement à Pierre, il n'osait pas beaucoup prendre la parole en public. Mais c'était néanmoins une personnalité qui se faisait remarquer parce qu'il était pratiquement, avec Judas l'Iscariote, le seul lettré de toute l'équipe. Alors, quelques fois, Jean avait tendance à snober un peu le monde.

Attention : je dis cela non pas pour rabaisser ces personnes mais pour bien faire comprendre que c'était des gens qui, comme le Maître Jésus, n'étaient pas figés dans un moule de béton, ils ne sont pas nés saints comme ça par miracle ! On a toujours tendance à penser qu'ils étaient des êtres assez parfaits, et que, lorsqu'ils sont arrivés là, ils ont de suite pris leur auréole, etc... mais ce n'est pas ça du tout, ils avaient aussi leurs propres problèmes, quelques fois leurs propres complexes, leurs propres handicaps à dépasser.

Par exemple, Pierre avait besoin de se montrer et, très souvent, il a été un peu ramené à l'ordre parce qu'on trouvait qu'il parlait un peu trop fort et, quelques fois, mal à propos.

Jean, lui, n'osait pas mais il voulait. On le snobait aussi un peu parce qu'il en savait visiblement plus que les autres, il savait écrire et lire, et aussi parce qu'il avait été instruit par la Fraternité Essénienne. C'était, avec Thomas, le seul des disciples les plus proches à faire partie de la Fraternité Essénienne. Alors, à cause de cela, beaucoup de gens le regardaient un peu de loin, il était un peu à part, il ne faisait pas partie des gens facilement abordables si je puis dire.
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MessageSujet: La famille de Jésus   ENSEIGNEMENTS PREMIERS DU CHRIST Icon_minitimeDim 8 Fév - 9:08

La famille de Jésus
Parmi les personnalités marquantes, il y avait Marie-Madeleine qui était tout un personnage. Je le dis tout de suite, elle n'était pas du tout la prostituée qui a été figée par la religion et par l'imagerie populaire.

C'était d'abord la cousine de Jésus, la fille de Joseph d'Arimathie.

Evidemment, si j'affirmais cela devant une assemblée d'ecclésiastiques, -(ce qui ne m'est pas encore arrivé)- ça ferait un scandale ! Néanmoins, dans mes conférences, il y a des prêtres et des religieuses en civil qui viennent écouter ce que l'hérétique peut raconter ! Or, très souvent, ils sont assez d'accord, mais ç'est encore assez difficile de le reconnaître officiellement.

Il n'empêche que Marie-Madeleine était bien la fille de Joseph d'Arimathie, qui, lui, était (et cela est tout à fait officiel) l'oncle de Jésus. Joseph était un riche armateur (et cela aussi est tout à fait officiel). Mais, ce qu'on ne sait pas ou qu'on sait moins, c'est que Marie-Madeleine a été, dans sa jeunesse, la femme de quelqu'un d'assez connu : Saul de Tarse, qui était une autorité dans le peuple de Palestine de l'époque et qui pouvait prétendre à un pouvoir officiel en place. Pour pouvoir mieux arriver à ses fins politiques, Saul avait demandé la citoyenneté romaine. Ainsi, il ménageait la chèvre et le chou en espérant un jour pouvoir arriver au poste de gouverneur de la Palestine. Il espérait, en fait, prendre la place de Ponce Pilate. Il jouait sur les deux tableaux, il espérait bien, si c'était les Romains qui l'emportaient définitivement, être nommé par le gouvernement romain, et s'il y avait un soulèvement important de la part des Juifs, il était suffisamment bien placé au niveau des tribus d'Israël pour espérer gagner ce poste.

Par ailleurs, c'était, on le sait, quelqu'un qui avait un tempéramment assez violent et qui était assez porté sur la bouteille (ça, on le sait moins). Mais c'était aussi un homme assez séduisant qui plaisait beaucoup aux femmes et qui avait donc plu à la fille de Joseph d'Arimathie, Myriam, du petit village de Migdel, qui est devenue ensuite Myriam de Magdala, qu'on a appellé beaucoup plus tard Marie-Madeleine. Le village de Migdel existe toujours de nos jours, si ce n'est qu'on ne le voit plus comme c'était à l'époque, parce que, évidemment, le décor a changé, les rives ont changé, l'eau est montée trois mètres plus haut, etc...

ENSEIGNEMENTS PREMIERS DU CHRIST Mygdal10ENSEIGNEMENTS PREMIERS DU CHRIST Mygdal11

Ce qui a donné cette réputation de prostituée à Myriam de Magdala, c'est tout simplement qu'à un moment donné, comme elle était d'un tempéramment assez fort, elle n'a pas supporté l'ivrognerie ni l'autoritarisme et la violence de son mari Saul et elle a fait ce qui ne se faisait absolument pas à l'époque : elle l'a quitté en emmenant son fils qui s'appelait Marc, celui qui est devenu plus tard Marc le Mineur dans la tradition chrétienne.

Evidemment, dans la conception populaire de la Palestine, une femme qui faisait cela était nécessairement une prostituée, une femme de mauvaise vie. De plus, on s'imagine bien que Saul en a rajouté un peu, ce qui fait qu'aux yeux du peuple, elle était devenue la femme qu'on montre du doigt.

Pendant ce temps-là, Myriam a vécu repliée sur elle-même. Elle s'est beaucoup occupée au travail des huiles et des plantes, et lorsque son cousin Jésus a commencé à se manifester publiquement, elle a ressenti un appel intérieur assez fort et elle est allée rejoindre le premier noyau qui s'était constitué autour du Maître. Elle n'a pas été tout de suite mêlée à cette équipe, parce qu'il fallait, d'une part, qu'elle s'apprivoise à cette idée de sortir de son repli sur soi par rapport à la société, et, en même temps, il fallait que ce groupe d'hommes s'habituent à l'idée qu'il puisse y avoir des femmes parmi eux.

Il ne faut pas oublier que c'était une société extrêmement machiste ; la femme était maîtresse au foyer mais, en dehors de cela, elle n'avait pas vraiment droit au chapitre pour quoi que ce soit. Donc, cela a fait aussi partie des choses qui ont révolutionné cette petite communauté de l'époque, de voir que le Maître Jésus acceptait constamment, dans le sein de son enseignement, la présence de femmes et non seulement sur les places publiques mais aussi dans sa petite équipe de proches. C'est une chose qui avait choqué beaucoup de monde, même certains apôtres.

Ceci pour dire que, là aussi, il a fallu que les apôtres fassent sauter certains carcans et, aujourd'hui, des choses similaires nous sont demandées, non pas en ce qui concerne l'enseignement spirituel ou l'engagement intérieur car, dans cette démarche, les femmes sont même souvent majoritaires aujourd'hui, mais dans notre société, il y a tout un tas de choses dans lesquelles on ne conçoit pas forcément que les femmes soient présentes, mais, en même temps, on n'a pas l'impression d'être conditionné parce que le propre d'un conditionnement est de ne pas paraître comme tel. Or, justement, à l'époque, ça ne paraissait pas être un conditionnement, tout le monde trouvait cela normal que les femmes ne se mêlent pas aux hommes dans certaines affaires spirituelles ou religieuses, et c'est pourquoi il a fallu faire sauter véritablement des barrières intérieures pour que Myriam, Marthe et bien d'autres femmes puissent se joindre aux membres de l'équipe des plus proches.

Comme je l'ai dit, le père de Myriam était Joseph d'Arimathie et c'était l'oncle de Jésus. Or, tout cela nous amène à penser qu'au départ, c'était une affaire de famille, pas seulement d'une famille d'âmes mais d'une famille sur le plan physique. Tout le monde se connaissait très bien. D'une part, il n'y avait pas les grandes foules que l'on s'imagine aujourd'hui. D'autre part, ça se passait surtout par des relations familiales et amicales.

Parmi les disciples de la seconde vague, il y a eu deux frères de Jésus; un s'appelait Jacques et l'autre, c'était le fameux Thomas, qui ressemblait étrangement à Jésus. Il était le fils de Marie qui était né après Jésus. Sa ressemblance avec Jésus faisait que les gens le prenait parfois pour lui, ou bien ils pensaient qu'ils étaient jumeaux. Cela a d'ailleurs servi, quelques fois, a disperser l'attention du public ; pendant que Thomas entraînait la foule derrière lui, Jésus pouvait être un moment tranquille de son côté.

Ce sont des petites choses comme ça qui lui ont servi parce qu'il fallait effectivement toute une logistique. Vous savez, quand quelqu'un se promène à travers tout un pays en semant des paroles qui ne sont pas forcément audibles par tout le monde, ou que certains ne veulent pas entendre, cela crée des attroupements, des émeutes, et Jésus en créait effectivement beaucoup. On n'en parle pratiquement pas dans les évangiles mais il y a eu un certain nombre d'émeutes qui ont été provoquées par les paroles de Jésus et, quelques fois, le fait que Thomas soit là faisait diversion pour pouvoir dégager un peu Jésus.

Leur ressemblance était telle que l'histoire a retenu le nom de Thomas avec son pseudonyme : Thomas Didime. Or, didimos, en Grec, veut dire "jumeau" !

Par ailleurs, Thomas n'était pas du tout le crédule qu'on en a fait. C'était au contraire quelqu'un de très solide, mais c'était aussi quelqu'un d'extrêmement rationnel dans sa façon d'être. Il avait besoin de toucher les choses, de démonstration par A + B, etc..., mais ce n'était pas un incrédule. Les pères de l'Eglise se sont servi de son tempérament pour faire le prototype de celui qui ne croit pas, tout comme on s'est servi de l'aspect scandaleux de Marie-Madeleine pour en faire une prostituée. On a voulu, à travers ces personnages-là, figer des prototypes pour parler à la conscience collective au fil des siècles et des millénaires. On a détourné leur véritable personnalité au profit d'un enseignement, mais ça ne correspond pas du tout à la réalité historique.

Selon mes souvenirs de ce que j'ai entendu dire à cette époque-là, il n'a jamais été question, comme selon la fameuse histoire des pélerins d'Emaüs, que Thomas mette les doigts sur la plaie du Maître Jésus pour voir si c'était vraiment lui. Cela ne s'est pas du tout passé comme ça. Il est vrai que je n'étais pas là à ce moment précis, mais, vous savez, nous étions une petite communauté à l'époque et les nouvelles circulaient extrêmement vite, nous nous parlions beaucoup !

Marie, la mère de Jésus
Une autre personnalité dont j'aimerais parler, c'est Myriam (Marie), la mère de Jésus. Il en est assez peu question finalement dans les évangiles. C'est comme avec Marie-Madeleine, on peut se demander aujourd'hui pourquoi on en parle autant alors que dans les évangiles, il n'y a pas beaucoup de place qui lui est laissée. Idem pour la mère de Jésus, dans l'ensemble des évangiles, elle apparaît de temps en temps mais elle brille aussi par sa discrétion et son absence.

Est-ce qu'elle était aussi discrète que cela à l'époque ? Inversement à Marie-Madeleine, je dirais que oui, elle était très discrète, mais ce n'était pas du tout cette personne un peu mièvre que l'on représente très souvent sur les images pieuses : on nous montre en effet, très souvent, une petite vierge blonde très poupine, toujours en prière, avec un beau voile, etc...

En réalité... imaginez plutôt une femme brune, petite, assez belle mais pas non plus le top modèle ! En fait, aujourd'hui, on dirait qu'elle était très typée arabe. Ce n'était donc pas la blondinette qu'on voit sur les images du catéchisme. Elle était discrète, c'est vrai, mais, en même temps, extrêmement présente et extrêmement respectée. Elle avait été, pendant sa jeunesse, la Colombe du Temple de la Fraternité Essénienne de Jérusalem. Elle y a joué le rôle de Vestale jusqu'à l'âge de 12 ou 13 ans, âge où l'on estimait qu'une fille pouvait être mariée à l'époque.

Voilà encore une chose à laquelle on ne pense pas beaucoup aujourd'hui. Quand on se rapporte aux noces de Joseph et Marie, on s'imagine souvent une fille dans la vingtaine et un homme dans la quarantaine, mais dans les faits, Marie a été mariée vers l'âge de 13 ans environ et elle avait 14 ans lorsque Jésus est né. Alors, imaginez un instant ce couple et replacez-le dans le contexte d'aujourd'hui. Voyez un homme bien mûr, d'une quarantaine d'année, très marqué par son travail et par le climat, qui est mariée avec une petite fille de 13 ou 14 ans. Certains seront tentés de dire : "Holala... un pédophile !".

Si je dis cela, c'est parce qu'il y a, là encore, des carcans à défaire. Bien sûr, je ne parle pas pour les pédophiles mais ce que je veux mettre en exergue, c'est que les sociétés de l'époque étaient complètement différentes et que nous, aujourd'hui, jugeons de certains amours ou de la différence d'âge entre amoureux d'une façon très conditionnée par notre société, mais jadis, ça fonctionnait différemment. Dès qu'une jeune fille était menstruée, on considérait qu'elle était en âge de se marier et d'avoir des enfants.

Certains rétorqueront sûrement : "Oui, mais c'est parce qu'on vivait moins vieux, il fallait bien que la vie active commence plus tôt, etc.." C'est vrai ! Mais, à l'époque, on se basait essentiellement sur les lois de la physiologie humaine, tout simplement. Il était donc tout à fait normal qu'un homme de 40 ans prenne pour épouse une jeune fille de 13 ans ou 14 ans. Il faut se mettre aussi tout cela en tête pour bien comprendre ce qui se passait à cette époque-là, et pour déboulonner également certains réflexes que nous avons aujourd'hui et qui nous rendent quelques fois extrêmement durs et sévères lorsqu'il y a des couples avec de grandes différences d'âge. Il faut comprendre qu'il y a parfois des amours très très forts qui naissent entre des adolescents ou adolescentes et des adultes, il y a des histoires qui lient certaines âmes au-delà des siècles et des âges, cela existe, ce sont des choses dont il ne faut pas rire et qu'il faut respecter, et dont il faut savoir assumer l'existence quand elles arrivent.

La force du coeur et la force de l'âme sont les premières choses qui nous sont enseignées par la Vie elle-même lorsque l'on entre dans son fonctionnement. Finalement, c'est une question de bon sens, quelque part.

Donc, la vie de Jésus, c'est d'abord une histoire de famille, de relation entre cousins et cousines, copains, copines, etc... C'est un peu logique car il fallait une complicité qui date de loin pour mettre en route un moteur comme celui-là. Ces gens étaient à la fois extrêmement disparates dans leurs tempéraments, dans leurs professions, mais il y avait des liens forcément très forts, si bien qu'on finissait toujours par découvrir qu'untel était le cousin d'untelle, etc..., et l'information circulait de cette façon. On voit d'ailleurs encore ce genre de relation dans certaines régions comme la Corse, par exemple, où tout le monde est encore cousin de tout le monde et où l'on sait très bien tout ce qui se passe dans les familles à tel ou tel moment, même si ce n'est pas officiel.
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MessageSujet: Judas l'Iscariote   ENSEIGNEMENTS PREMIERS DU CHRIST Icon_minitimeDim 8 Fév - 9:11

Judas l'Iscariote

Il y a un personnage dont je voudrais parler : Judas Iscariote !

Iscariote vient du mot Iscari, et les Iscarii étaient tout simplement les Zélotes. Donc, Judas était un Zélote qui était à la fois un lettré et un homme d'action. C'était quelqu'un qui, pendant longtemps, avait provoqué lui même des émeutes et participé à des actions d'éclat dans ces rebellions que les Zélotes organisaient généralement. J'ai d'ailleurs toujours pensé que l'Iscariote avait dû se servir de l'épée assez sérieusement lui aussi, avant l'arrivée de Jésus.

Vous savez, à l'époque, entre disciples, nous nous sommes souvent réunis quand tous les événements que vous savez se sont déroulés et nous nous sommes interrogés beaucoup sur la façon, le pourquoi, le comment de certaines choses. Or, au niveau de Judas, nous nous étions posés la question suivante : pourquoi le Maître Jésus l'avait-t-il accepté comme disciple ?

En fait, il y avait plusieurs raisons : d'une part, il était évident qu'avec son passé de Zélote, il pouvait constituer un pont facile pour discuter avec les résistants combattants qu'étaient les Zélotes, car on ne pouvait pas nier leur présence dans la société. Le Maître Jésus s'adressait d'ailleurs à eux le plus souvent qu'il le pouvait pour essayer de tempérer et de les enseigner. C'est pourquoi Judas constituait, en quelque sorte, une porte d'accès.

Ensuite, Judas était un homme qui savait parler en public, pour organiser telle ou telle chose, par exemple. Il savait faire circuler les informations correctement. C'était un homme instruit qui savait communiquer avec les gens, et c'était important qu'il y en ait un dans le groupe puisque Jean, lui, était beaucoup trop timide pour cela.

D'autre part, il fallait bien quelqu'un pour faire ce qu'on pourrait appeller le "sale travail" ! Mais je reviendrais là-dessus plus tard. Pour l'instant, je plante le décor !

Enfin, au-delà de ces trois raisons que je viens d'énumérer, il faut bien dire que Judas était quelqu'un de très sympathique. Pour employer une expression québécoise, je dirais que c'était un "bon gars" ! En effet, c'était quelqu'un qui était très attachant et très enthousiaste, il n'avait pas peur de s'engager ni de dire parfois les choses crûment. Ce qui fait qu'il avait le contact facile et, la plupart du temps, il provoquait beaucoup de sympathie auprès des gens qu'il cotoyait.

Généralement, on ne l'appelait pas Judas... On disait l'Iscari... parfois d'une façon un peu méprisante de la part de certains de ses collègues qui se montraient un peu jaloux, il faut bien le dire aussi.

En effet, il y avait certaines antipathies entre les disciples, je le fais un peu sentir dans le livre "Visions esséniennes" ; il ne faut donc pas croire que c'était un groupe homogène. Dans n'importe quel groupement humain, on est sans doute tous animés de la meilleure bonne volonté du monde, mais ce n'est par pour cela qu'on va être parfait pour autant, c'est par pour cela qu'on va aimer notre voisin de droite ou notre voisine de gauche. On dira peut-être "Oui, mais je le respecte"... peut-être, mais après, dans l'action, il y a toujours des tiraillements et, on le sait, nous sommes tous humain et c'est comme ça.

A l'époque, on avait beau s'appeller Jean, Pierre, Barthélémy, Thomas, Joseph, etc, on avait nos petites amitiés et nos petites inimitiés, et, très souvent, ces petites dissensions se faisaient sentir lors des repas ou lors des marches dans la campagne, etc... Sur les places publiques, il y avait certains disciples qui en arrivaient même à se contredire face au public, lors de débats. Vous voyez donc l'ambiance que ça pouvait parfois susciter.

En effet, ceux-ci ont commencé à parler également dans certains villages en dehors même de la présence de Jésus (pendant la vie publique de celui-ci) car, quelques fois, il les chargeait d'un petit travail d'information à tel ou tel endroit. Alors, ceux-ci allaient par petits groupes pour préparer le terrain en quelque sorte, quand on pouvait prévoir à l'avance les réunions, ce qui n'était pas souvent le cas, mais quand cela était possible, souvent, Jésus en envoyait 4, 5 ou10 parfois, qui n'étaient pas forcément de ses disciples les plus proches, et ceux-ci ont donc commencé à parler et à présenter la venue du Maître et ce qu'il allait dire. Or, nous avons parfois assisté à des petites querelles entre disciples, du style : "Mais non, tu te trompes, le Maître n'a pas dit qu'il parlerait de ça !", "Mais si, je t'assure qu'il va en parler !"... et pendant ce temps, les gens autour se demandaient ce qui se passait !

Encore une fois, je ne raconte pas cela pour dénigrer mais pour dire que nous avons vraiment eu à faire à un noyau d'êtres humains avec tout ce que cela comporte, et qui se sont forgés, de la même façon que le Maître Jésus s'est forgé lui-même. Jl faut bien comprendre qu'il n'est pas devenu Christ d'un jour à l'autre, il s'est fabriqué et c'est progressivement qu'il a découvert sa mission, sa fonction. Il n'a pas été parachuté Christ comme ça, un 24 décembre. D'ailleurs, ça ne s'est jamais passé un 24 décembre mais au printemps vers le mois de mars, si mes souvenirs sont bons.
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MessageSujet: Le Maître Jésus   ENSEIGNEMENTS PREMIERS DU CHRIST Icon_minitimeDim 8 Fév - 9:13

Le Maître Jésus

Jésus a étudié et pratiqué un certain nombre de disciplines, non seulement en Palestine dans la Fraternité essénienne du Mont Krmel (se prononce karmel), mais aussi, à partir de l'âge de 14 ans, dès qu'il est sorti du Mont Krmel et que toutes les formalités religieuses ont été achevées, il a reçu des initiations en Égypte, en Inde, dans les Himalayas. Ainsi donc, il est passé par l'Égypte, puis il a fait un grand voyage par la route qui l'a amené jusqu'en Inde, où il a vécu de nombreuses années. Il est passé par le Tibet où il a vécu également quelques années. Nous avons d'ailleurs séjourné avec Anne Givaudan et d'autres personnes dans un monastère de l'Himalaya (Laddak) en 1981, et nous avons eu la chance (car nous avions une très belle lettre d'introduction d'un très grand Lama) de dormir dans la cellule d'un Lama et, en discutant avec les responsables de ce monastère, ils nous ont certifié qu'ils détenaient des manuscrits rédigés et signés de la main même de Jésus, attestant qu'il avait séjourné au Laddak pendant plusieurs mois. Ce n'était pas le monastère que l'on trouve aujourd'hui car il a été reconstruit, mais c'est la même communauté écclésiastique. Donc, il y a bel et bien des traces de son passage de ce qu'il a non seulement enseigné sur place mais de ce qui lui a été également enseigné.

On reviendra sur ce qu'il a pu assimiler de son côté dans cette période de sa vie.

Ensuite, il est resté en Inde plusieurs années, notamment dans la ville de Puri, qui se trouve sur la côte du Bengale, au sud de Calcutta. On pourrait même dire qu'il y a fait ses premières "armes" sérieuses, parce qu'il y a beaucoup enseigné auprès des Brahmines, mais il allait beaucoup plus loin qu'eux dans la liberté de conscience, ce qui fait que, à un moment donné, la société indienne de cette époque-là, qui était très structurée par les castes, avait voulu l'éliminer, il y avait eu un attentat contre Jésus auquel il avait échappé de justesse.

D'après ce qu'il nous avait raconté lui-même - car parfois, il nous parlait des aspects de sa vie privée lorsque nous étions en petit groupe -, cet attentat avait été pour lui un enseignement extrêmement formateur qui lui avait appris notamment à bien comprendre qu'il n'était pas venu faire un travail dans lequel il devrait y avoir d'implications sur le plan politique. En effet, il avait voulu mettre son grain de sel dans la société indienne pour briser justement la structure des castes. On notera que c'est aussi ce qu'a essayé de faire Ghandi deux mille ans plus tard et celui-ci a été assassiné.

C'est donc à ce moment-là, nous disait Jésus, qu'il a appris à faire la part des choses et à axer sa mission essentiellement sur l'aspect mystique, même si celui-ci a des aspects forcément révolutionnaires qui ont une réelle répercussion obligatoire sur la société.

Si vous avez des questions, avant qu'on aborde l'aspect métaphysique de l'enseignement du Maître Jésus ?

- Jésus vous parlait-il de sa naissance ?

- En ce qui concerne sa naissance, Jésus ne nous avait pas dit grand chose. Ce qui est certain, c'est qu'il est né dans un contexte politique très troublé. Ce qui a été raconté au niveau du massacre des Innocents est exact. Il y avait beaucoup de prophéties qui circulaient à l'époque et il y a eu effectivement une tentative d'extermination d'un certain nombre d'enfants et de familles susceptibles de porter le trouble. La famille de Jésus ayant été informée de ce risque, s'est réfugiée en Egypte un certain temps.

Par ailleurs, comme je l'ai déjà dit, Jésus n'est pas né dans une crèche ni dans une étable, mais dans un Bethsaïd (dispensaire médical de l'époque). Ses parents l'avaient nommé Joseph. Le nom de Jeshua est venu plus tard, vers l'âge de 14 ans.

Par contre, ce qui est certain, c'est que l'histoire des Rois Mages, telle qu'elle nous est racontée dans la Bible, est tout simplement inventée. Ca ne veut pas dire qu'il n'y ait pas eu des astrologues, des Maîtres de Sagesse, qui soient allés voir le jeune Jésus quand il avait déjà grandi un peu et qu'il commencait à pouvoir parler, à manifester des traits de tempérament, de caractère et d'enseignement assez exceptionnels.

Il y a même eu un astrologue - du nom de Lamaas - qui est venu voir la famille très tôt, et celui-ci a d'ailleurs suivi Jésus une bonne partie de sa vie, j'en parle dans "De Mémoire d'Essénien". C'est sans doute une des personnes qui ont donné naissance à cette fameuse image symbolique des Rois Mages, mais il faut bien comprendre que les Rois Mages ont été placés là comme une clé ésotérique parce qu'ils servent d'enseignement sur le plan alchimique pour ceux qui s'adonnent à l'alchimie. Mais, pendant les premiers siècles du Christianisme, on ne parlait jamais des Rois Mages, ils ont été surajoutés, tout comme le village de Nazareth.

Donc, il n'y a pas eu trois Rois Mages, même s'il y a eu certains astrologues comme Lamaas qui se sont intéressés à la présence de Jésus, tout simplement parce qu'à l'époque, il avait des prédispositions et on attendait véritablement quelqu'un. Mais il n'y a pas eu de grandes annonces faites sur la place publique, cela s'est fait assez discrètement... Sauf que dans la Fraternité essénienne, il s'est dit tout de suite que le fils de Marie et de Joseph avait quelque chose de particulier, mais cela est resté très "souterrain" pendant des années. Il n'y avait que les gens qui le cotoyaient de près qui avaient remarqué assez rapidement qu'il n'était pas tout à fait comme les autres enfants. Aujourd'hui, on dirait qu'il était bizarrement indigo, avant l'heure !

- Est-ce que Jésus était l'aîné parmi les enfants de Marie et Joseph ?

- Non, ce n'était pas l'âiné de la Famille mais le premier né de Marie. Il avait des frères plus âgés qui étaient nés d'un premier mariage de Joseph. Ensuite, il a eu des frères et des soeurs de par sa mère Marie, dont Thomas.

Donc, lorsqu'on parle de la virginité de Marie en tant que référence absolue dans le catholicisme d'aujourd'hui.... eh bien, à l'époque, ce n'était pas vrai ! Parce qu'on voyait très bien - et elle ne s'en cachait pas - qu'elle avait donné naissance à d'autres enfants.

Dans la Fraternité Essénienne, par rapport à la naissance de Jésus, très vite, on s'est dit qu'il y avait eu une influence divine au-delà de l'intervention de Joseph. Mais cette histoire où Joseph a dû très vite être disculpé, ça ne s'est pas vraiment passé comme le racontent les évangiles. En fait, il y a eu une espèce de flou. Joseph n'a pas cherché aussi systématiquement qu'on l'a prétendu à s'extraire de la paternité de Jésus. Personnellement, je ne sais pas ce qui s'est exactement passé, je n'ai pas eu accès à ce genre de confidence, mais du temps de la vie adulte de Jésus, celui-ci était bel et bien considéré comme le fils de Marie et de Joseph, ce dernier était bien son père. Puis, Marie a eu d'autres fils et des filles, c'était très clair, et on ne voyait pas pourquoi il en aurait été autrement, cela ne choquait personne.

En fait, le Christianisme a voulu tout simplement gommer l'aspect du corps humain pour diverses raisons. Mais là où il y a eu confusion, c'est entre la virginité sur le plan physique et la virginité au niveau de l'âme.

Lorsque je parle de la virginité au niveau de l'âme, je fais référence au niveau "karma zéro" de Marie. Elle s'était réincarnée en tant qu'être qui avait fait tout le tour des incarnations obligatoires et qui avait éliminé toutes ses mémoires karmiques. Donc, elle n'était plus obligée de suivre le cycle d'incarnation dans la matière, elle était arrivée au niveau de ce que les Orientaux nomment Boddhisatva Réalisé, c'est-à-dire qu'elle était revenue (dans un corps) sans karma, sans tâche, sans péché, donc sans souvenir d'une charge antérieure, donc suffisamment pure pour pouvoir accueillir un être exceptionnel.

Ce que je pense personnellement, c'est qu'au moment de la procréation de Jésus, Joseph a été adombré, c'est-à-dire investi par une conscience de type divin et qu'il fallait l'extrême pureté de la conscience de Marie pour pouvoir porter en elle une présence qui était déjà énergétiquement aussi forte.

Donc, on a confondu la pureté sur le plan de l'âme avec une pureté que l'on estime obligatoire sur le plan physique. Je crois qu'il faut voir véritablement les choses comme cela.

En ce qui concerne la personnalité de Joseph, c'était un homme extrêmement fort, qui avait une autorité naturelle. Ce n'était pas l'artisan-charpentier très discret qu'on en a fait dans l'imagerie, c'était au contraire quelqu'un de vénéré. Il avait une belle stature...qu'il a d'ailleurs transmise au Maître Jésus qui, lui aussi était très costaud, grand, bien plus "charpenté" (sans faire de mauvais jeu de mot) que la majorité des hommes de son époque, et il tenait cet aspect solide vraisemblablement de son père Joseph.

Joseph était quelqu'un de très connu et de très respecté, il avait une autorité naturelle, il suffisait qu'il dise quelque chose pour que le monde autour de lui se taise.

Voilà, c'est tout ce que je peux dire au niveau de la naissance de Jésus. Je n'étais pas là... j'étais dans un autre petit village !

ENSEIGNEMENTS PREMIERS DU CHRIST Jesus110


Dernière édition par Régis le Mar 14 Juil - 6:15, édité 10 fois
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MessageSujet: La photo mystérieuse   ENSEIGNEMENTS PREMIERS DU CHRIST Icon_minitimeDim 8 Fév - 9:15

Avant de continuer, je voudrais faire un petit commentaire par rapport à cette photo que vous pouvez voir ici, parce que on m'interroge de plus en plus sur sa signification.
ENSEIGNEMENTS PREMIERS DU CHRIST J_j_j10


Cette photo assez rare m'a été communiquée, il y a quelques temps, et on m'en a raconté l'histoire. Je ne sais pas de quand elle date exactement mais elle a été prise il y a un bon nombre d'années, c'est sûr. Jusqu'à présent, elle avait circulé d'une façon underground mais je crois que le temps est venu où il faut la diffuser le plus possible. Elle aurait été prise par un touriste qui s'était rendu à Jérusalem et qui a photographié le mur des lamentations. Or, quand il a développé sa pellicule, à la place du mur des lamentations, c'est cette image qui est apparue sur la photo.

Lorsqu'on m'a montré celle-ci pour la première fois, on m'a demandé si ça me disait quelque chose et là, j'ai fait un bond et répondu : "Oui ! C'est le Maître Jésus avec Joseph d'Arimathie et l'apôtre Thaddée. C'est de cette façon-là que je les vois dans les annales akashiques."

J'en conclu que c'est une photo qui a été transmise par voie divine et par je ne sais quel miracle, à cette personne pour que, progressivement, elle commence à être divulguée. La photo est un peu abîmée mais toujours est-il que c'est véritablement les visages tels que je les vois lorsque je fais mes plongées dans les annales akashiques. Je peux donc dire que ce sont bien les visage de Jésus, de Joseph d'Arimathie et de l'apôtre Thaddée.

Lorsqu'on m'a mis cette photo dans les mains pour la première fois, j'ai été bouleversé parce que c'était la première fois que je voyais sur papier ce que je vois de façon extra-corporelle.

Il y a un détail sur cette photo qu'aucun tricheur ou un peintre n'aurait réussi à imaginer. Autour de la tête de Jésus, il y a une espèce de lanière... ce n'est pas un bandeau car celui-ci repasserait devant le front, or, ici, ce n'est pas le cas. En fait, c'est une sorte de diadème métalique cerclé d'un petit cordon de cuir que le Maître Jésus mettait parfois sur l'arrière de ses cheveux lorsqu'il y avait du vent. De le retrouver-là sur cette photo est tout à fait exceptionnel.

A propos de l'apôtre Thaddée, il est plus connu dans la tradition occidentale sous le nom de Jude. Il est surtout connu sous le nom de Thaddée parmi le peuple Arménien où il est allé enseigner les premières années suivant le départ du Maître.


Dernière édition par Régis le Lun 9 Fév - 12:06, édité 2 fois
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MessageSujet: L'aspect métaphysique de l'enseignement du Maitre Jésus   ENSEIGNEMENTS PREMIERS DU CHRIST Icon_minitimeDim 8 Fév - 9:17

L'aspect métaphysique de l'enseignement du Maitre Jésus

Je voudrais vous parler maintenant de ce qui se passait au-delà de ce premier cercle restreint des premiers disciples dont j'ai parlé tout à l'heure.

Il y avait, c'était évident, plusieurs cercles. Certaines traditions parlent d'un cercle de 108 + les 12 = 120. C'était effectivement un cercle - dont je parle abondamment dans "De Mémoire d'Essénien" - qui recevait un enseignement que l'on qualifierait aujourd'hui d'ésotérique, alors que le cercle des douze recevait un enseignement plus privé, plus particulier, mais qui n'était pas plus ésotérique ni plus mystique. Les premiers disciples recevaient, bien entendu, des informations de première main, ça va de soi, mais ils avaient aussi une fonction tactique ; c'est-à-dire que, pour mettre en place tout le mouvement qui devait être réalisé à cette époque-là, il fallait une logistique, c'est bien clair. Or, une logistique, ça signifie des gens qui sont bien implantés dans le peuple, qui n'ont pas peur de se montrer (même si pour Jean il y avait quelques difficultés au départ) et qui avaient beaucoup de contact. Mais, d'après mes propres souvenirs, ce qui s'est dit de plus initiatique, au sens le plus noble du terme, n'a pas été dit uniquement dans le cadre des douze.

Il existait un groupe de personnes qui se situaient entre les 120 et les 12 (je dis 12 même si parfois ils étaient quatorze ou quinze) et je peux dire que c'est ce groupe (de 40 à 50 personnes environ selon les moments) qui a reçu les enseignements les plus métaphysiques....

Je vais éviter dorénavant d'utiliser le mot "ésotérique" parce qu'il cloisonne toujours. Il a eu son rôle à une époque et il m'arrive de me faire piéger encore mais j'ai de plus en plus tendance à vouloir l'éliminer pour parler plutôt d'enseignements métaphysiques très pointus, d'enseignements mystiques.

Donc, ce groupe, dont j'ai eu le bonheur de faire partie il y a deux mille ans, a reçu régulièrement des enseignements très pointus, qui n'avaient rien à voir avec ce qui était enseigné au peuple au niveau des paraboles. Il faut bien savoir qu'à cette époque-là, on parlait beaucoup en paraboles, il n'y avait pas que Jésus qui les utilisait. C'était un peuple peu instruit, voire même pas instruit du tout. C'était des gens qui ne pouvaient pas emmagasiner beaucoup d'informations métaphysiques en même temps ; donc, tous ceux qui enseignaient, que ce soit dans la nature ou dans les temples comme cela se faisait un peu partout, utilisaient des petites histoires.

Il ne faut donc pas croire que Jésus a inventé le style de la parabole. Cela ne diminue en rien son mérite, c'est bien évident, mais c'était un genre qui était en vigueur à l'époque dans les milieux religieux ou spiritualistes, tout simplement parce que c'était par ces petites histoires que chacun pouvait réfléchir. Quand on fait bien attention à l'enseignement qui est contenu dans les paraboles des évangiles - car c'est un très bel enseignement qui recouvre énormément de domaines de la vie - et si l'on regarde aussi cela avec un peu de détachement et sans émotivité, alors on se rend compte que ce sont des conseils de vie tout à fait simples, qui correspondent au bon sens élémentaire, qui parlent au coeur de la personne. Mais dans les paraboles, on n'aborde jamais de grands concepts métaphysiques, ou, s'il y en a qui sont abordés, ils sont très voilés, il faut gratter une première couche, puis une deuxième et une troisième pour les trouver.

Ce que Jésus voulait donc faire, c'était toucher le coeur de la masse des individus et les ramener à leur bon sens élémentaire, chose que ne pouvait pas faire le dogme de la religion dans laquelle ils étaient emprisonnés, car à l'époque, le dogme était très encombré de rituels, d'interdits, de tabous, etc... et il y en a encore beaucoup dans notre monde... mais je dirais donc que Jésus voulait dépoussiérer le Judaïsme et ramener, au-delà des dogmes, l'individu à son bon sens élémentaire, c'est-à-dire, à faire ce que lui demandait de faire son coeur, tout simplement.

En ce sens-là, je dirais que le peuple simple de l'époque était très réceptif. On ne pouvait pas lui parler de choses très subtiles, mais de choses qui s'accordaient à son bon sens, et une chose que les peuples de ces temps-là avaient, et que nous avons perdu, c'est cette espèce d'écoute naïve, mais dans le bon sens du terme, c'est-à-dire, tout simplement, l'émerveillement. A l'époque, on pouvait très facilement embarquer un public dans une belle petite histoire, et les gens n'essayaient pas tout de suite de la décortiquer intellectuellement.

Je ne dis pas qu'on la prenait au premier niveau, non, ce n'était pas primaire, mais on la prenait vraiment au niveau de l'émerveillement, de l'enthousiasme. Il ne faut pas croire que les gens étaient puérils mais ils avaient encore quelque chose de la beauté de l'enfance dans leur façon de pouvoir se mettre à l'écoute de quelqu'un qui savait parler, alors que nous autres, aujourd'hui, nous avons perdu cela.

D'autre part, à cette époque-là, on pouvait aborder auprès des gens des notions qui, aujourd'hui, nous paraissent être du domaine du supranormal, donc de suspect, de bizarre, alors qu'à l'époque, les gens du peuple prenaient cela comme étant quelque chose de logique dans leur vie, c'est-à-dire que, encore une fois, ils n'étaient pas coupés de l'aspect merveilleux.... aspect merveilleux qui, de toute façon, correspond à une dimension de notre monde que l'on vit systématiquement.

Personnellement, il m'a été donné, il y a deux mille ans, d'assister à énormément de choses qu'aujourd'hui on appelle des prodiges. J'ai eu également le bonheur, dans cette vie présente, d'assister à beaucoup de choses analogues, notamment en Inde, qui, aujourd'hui, nous apparaissent comme exceptionnelles ou impossibles, voire même suspectes pour certains. Mais, il y a deux mille ans, cela émerveillait, bien sûr, et ce n'était pas suspect, ça faisait partie des choses qui sont normales dans la vie, que l'on peut vivre lorsqu'on est en présence d'un grand être. Donc, d'une part, cela rassemblait des foules autour de Jésus, mais, en même temps, ce n'était pas que cela qui rassemblait, car, pour les gens, c'était moins exceptionnel que ça l'est aujourd'hui.

Pour en revenir au groupe dont je parlais tout à l'heure, je crois que ce qui m'a permis de faire dans cette vie actuelle tout ce travail d'écriture à travers mes livres, c'est le fait que j'ai eu ce bonheur de pouvoir faire partie de ce petit groupe de 40 à 50 personnes avec lesquelles tout un travail a pu être mené à bien sur un plan pointu et à un niveau purement métaphysique.

Ce que je veux dire, c'est que lorsqu'on se trouvait face à Jésus dans des moments de relative intimité, ce qui était fascinant - et je crois que c'est important de le dire - c'est qu'on n'avait pas toujours la sensation de se trouver face à un maître au sens statufié. Il y avait en lui un côté très humain et, en même temps, un côté absolument suprahumain ou divin. Tantôt, c'était l'un qui transparaissait, tantôt c'était l'autre ; souvent, il avait un rayonnement simplement humain - on aurait pu dire "c'est notre copain" ! - et la seconde d'après, il devenait comme une montagne, un Himalaya de lumière et de sagesse.

Ce qui fait que, très souvent, lorsqu'on le voyait dans l'intimité et même aussi en public, il nous arrivait très souvent d'être comme déstabilisé parce qu'on ne savait plus qui était là devant nous. Pendant un instant, c'était un homme dont on pouvait dire "c'est notre copain" - parce qu'il nous laissait aussi pénétrer vraiment dans une grande intimité par rapport à lui - et, l'instant d'après, ce n'était plus vraiment un humain.

De la même façon, il dégageait parfois une personnalité très mâle et, la minute d'après, cet aspect disparaissait pour laisser transparaître une certaine douceur, une intuitivité féminine. Il y avait toujours ces deux aspects qui se chevauchaient et cela aussi contribuait forcément à nous déstabiliser, puis à lui donner une dimension qui n'a fait qu'augmenter d'année en année.

suite ci-dessous...


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MessageSujet: Suite...   ENSEIGNEMENTS PREMIERS DU CHRIST Icon_minitimeDim 8 Fév - 9:18

Ce qui était étrange (et cela je l'ai retrouvé à notre époque avec un Maître de Sagesse en Inde* ), c'est que, d'une minute à l'autre, on avait l'impression d'avoir à faire soit à un vieillard, soit à un enfant. Bien entendu, ce n'était pas l'aspect physique de son visage qui changeait, mais c'était comme une image en surimpression qui faisait qu'il pouvait traduire tous ces aspects-là, simultanément et alternativement. Et cela était vraiment très troublant !
* (Daniel parle ici de Sathya Saï Baba, qu'il l'a rencontré plusieurs fois avec ou sans Anne)

Je voudrais revenir sur cet aspect humain et de proximitié auquel Jésus nous laissait participer...bien que je ne devrais pas dire "il nous laissait participer" car on pourrait croire que ça partait d'une intention de sa part, ce qui n'était pas le cas... Tout simplement, il était comme ça, il ne pouvait pas être autrement. Il ne cherchait absolument à pas être le Maître qui parle devant ses disciples allongés à ses pieds. Je dis cela parce que c'est ce qui arrivait parfois, des gens s'allongeaient devant lui ou se jetaient à ses pieds pour les embrasser... et il l'acceptait.

Evidemment, aujourd'hui, on n'accepterait pas un spectacle comme celui-là parce que, dans notre mentalité, c'est s'abaisser devant quelqu'un que de faire cela, alors qu'à l'époque, c'était tout simplement vénérer ou admettre un aspect divin chez l'autre et s'incliner devant la divinité. Ce n'était pas l'aspect humain qui comptait.

Jésus, lui, acceptait ce geste-là parce qu'il le vivait non pas au niveau égotique mais au niveau de la Force qui l'habitait. Cela est extrêmement différent.

De plus, dans la société de l'époque, c'était chose normale que de toucher les pieds d'un maître spirituel, c'était aussi logique qu'aujourd'hui lorsque nous faisons la bise à quelqu'un ou lorsque nous lui serrons la main. Nous n'avons fait que déplacer notre système des valeurs et si vous allez embrasser les pieds de quelqu'un dans la rue, aujourd'hui, on dira que vous êtes fou ou bien que vous êtes en extase et esclave devant votre gourou. Mais ce n'était pas du tout le problème à l'époque, et lorsque Marie-Madeleine, selon les évangiles, va oindre les pieds du Maître Jésus avec une huile qu'on appelle le Naar, c'était un geste tout à fait normal en ces temps-là. Ce qui était moins normal, c'est qu'elle ait utilisé cette huile essentielle très précieuse qu'est le Naar, car cellle-ci, encore aujourd'hui, est une huile très coûteuse, et à l'époque, on la réservait en très petites quantités pour oindre les pieds des statues ou d'autres objets. Marie-Madeleine n'a donc pas été apostrophée par le public parce qu'elle avait oint les pieds d'un maître spirituel mais bien parce qu'elle utilisait le Naar. D'ailleurs, si vous vous souvenez bien, il y a un noble qui lui demande pourquoi elle emploit cette huile pour oindre les pieds de Jésus alors qu'avec le prix de celle-ci, elle aurait pu aider beaucoup de pauvres. A ce niveau, on voit bien qu'on lui reprochait surtout de faire un gaspillage.

Or, le Maître Jésus avait répondu (plus ou moins) au noble : "Oui, mais laisse faire cette femme car des pauvres il y en aura toujours alors que moi, on ne m'aura pas tout le temps."

Ceci peut paraître évidemment un trait d'ego... mais ce n'est absolument pas le cas. En fait, c'est un enseignement qui veut dire que le devoir de celui qui est perçu comme étant le Maître est d'accepter la place qui lui revient. Chacun doit accepter la place qui lui revient. Ce n'est donc pas l'ego de l'être qui parle, il y a une espèce d'échange énergétique logique qui s'installe à un moment donné entre celui qui donne et celui qui reçoit, et il y a autant de justesse à savoir recevoir que de justesse à savoir donner.

C'est une chose qui revenait constamment dans ses enseignements... pas les enseignements pour le grand public, mais ceux qui étaient donnés au groupe des 120 et qui touchaient les lois du moteur de la Vie, comme celui-ci : on ne peut pas donner sans recevoir et on ne peut pas recevoir sans donner. C'est la mécanique de la prospérité ou de l'abondance dans la vie. Il n'y a pas de moteur de vie possible si on ne sait pas recevoir et si on ne sait pas donner. Pour Jésus, c'était quelque chose de fondamental dans son enseignement. Si on n'a pas cette attitude intérieure de mouvement, de circulation des forces, on coupe en soi notre rapport au juste équilibre des forces vitales et universelles.

Il faut donc bien savoir que certaines choses comme celle-là que Jésus a dites ne révèlent pas des traits d'ego mais une connaissance profonde du fonctionnement du moteur universel. Et le geste de Marie-Madeleine, c'était une façon d'honorer le Maître, c'était dans la coutume de l'époque. Par exemple, ceux qui étaient les disciples de quelqu'un ou ceux qui étaient les employés et domestiques dans les maisons des riches, à certaines époques de l'année, à l'occasion de certaines fêtes ou la fête du maître de maison, avaient pour coutume de laver les pieds du maître en question. C'était une façon de l'honorer, tout comme aujourd'hui, on irait offrir un cadeau ou des fleurs. Ce n'était pas quelque chose qui donnait l'impression de s'abaisser devant quelqu'un d'autre, sauf que c'était toujours le maître qui était sensé recevoir ce genre d'hommage.

Là où le Maître Jésus a été révolutionnaire, c'est que lui s'est tourné vers ses disciples et il leur a fait la même chose !

Comme vous pouvez le constater, les moeurs de l'époque étaient différents de la nôtre. Par exemple, au niveau du baiser. Je sais qu'au Québec et dans certaines régions du monde, deux hommes ou deux femmes peuvent s'embrasser sur la bouche quand ils sont intimes sans qu'il y ait une notion amoureuse. En Europe, on n'en parle pas, on pense forcément qu'il y a une notion affective. Eh bien, à l'époque de Jésus, on pouvait voir deux hommes se faire un "petit bec" sur la bouche, sans penser pour autant qu'il y avait une relation homosexuelle.

Il faut bien comprendre qu'à l'époque, les rapports et les gestes sociaux entre les gens n'étaient pas du tout les mêmes qu'aujourd'hui. Certains exégètes se sont amusés à conclure, en prenant je ne sais quel passage des évangiles où l'on raconte que Jean est allé mettre sa tête sur l'épaule du Maître Jésus, qu'ils étaient vraiment très intimes, donc, qu'on pouvait penser qu'il y avait quelque chose entre eux, etc, etc... En effet, avec notre esprit tordu d'homme du vingtième siècle, sous prétexte qu'on a éliminé un certain nombre de tabous, nous avons créé par la même occasion des modèles qui ne sont pas toujours très propres.

Mais à l'époque, ça ne fonctionnait pas ainsi. Si un homme allait poser sa tête sur l'épaule d'un autre homme qu'il aimait beaucoup, on n'allait pas tout de suite penser qu'il y avait un rapport ambigu entre eux.

Ce sont des petites disgressions que je fais là mais elles ne sont pas si anodines qu'on le pense. De plus, on retrouve beaucoup ces rapports de proximité corporelle entre hommes ou même entre femmes au Moyen-Orient et en Afrique.

Ceci me rappelle une anecdote amusante que j'ai vécu il y a quelques temps : j'ai un très grand ami africain qui a émigré au Québec il y a quelques années et, lors de sa première venue, j'ai voulu lui faire visiter un centre commercial en plein Montréal. Cet ami africain est un grand costaud avec une très belle prestance. Or, voilà que celui-ci, en pleine galerie commerciale, commence à me prendre par la main...et nous voilà alors promenant en public comme ça.... Je me suis dit : "Là, si on rencontre des lecteurs, je suis grillé !" (Grands rires de la salle).... Mais pour lui, c'était une chose tout à fait normale, il était avec son ami et c'était logique de lui tenir la main. Je me suis donc laissé faire car c'était réellement un élan du coeur, j'ai trouvé cela très beau et, en même temps, très étrange à vivre, je dois bien l'avouer !


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MessageSujet: Quel était le vrai but de la crucifixion ?   ENSEIGNEMENTS PREMIERS DU CHRIST Icon_minitimeDim 8 Fév - 9:21

Quel était le vrai but de la crucifixion ?

Il y a des grands cycles qui rencontrent d'autres grands cycles, et c'est la raison pour laquelle il y a des périodes qui sont comme des charnières dans l'évolution des êtres, des planètes et de tout notre système galactique. Mais, au bout de certains cycles, les êtres que nous sommes avons accumulé une masse de karma pesant qui joue le rôle d'un mécanisme bloquant par rapport à nous.

Or, il y a 2000 ans, d'après ce qui nous a été enseigné par le Maître Jésus dans les rares fois où nous l'avons rencontré après sa crucifixion, celle-ci était nécessaire parce que l'humanité était arrivée à un point où son karma collectif était rendu tellement lourd et pesant que cela freinait son avance dans l'histoire de son évolution globale. C'est pourquoi il fallait une décharge énergétique extrêmement importante au niveau de l'humanité pour libérer et laver son karma collectif et lui permettre de continuer son évolution.

Ici, le Maître ne parlait évidemment pas du karma individuel mais bien du karma collectif accumulé depuis la période de l'Atlantide, donc, à peu près sur 10 000 à 12000 ans. Lorsque, en tant que peuple, on avance dans une direction, c'est-à-dire lorsqu'on va dans le sens de certains de nos dirigeants ou qu'on les laisse faire sans jamais remettre en cause leurs actions, lorsqu'on prend, socialement parlant, des options, lorsqu'on développe une certaine culture qui va dans un certain sens, globalement parlant, en tant que collectivité, on est responsable d'un mouvement de pensées, de certains actes, certaines attitudes, et on crée alors un égrégore. Cet égrégore-là génère un karma collectif, c'est-à-dire une sorte de complicité entre des millions ou des centaines de millions de personnes qui sont d'accords, soit intellectuellement, soit par lâcheté, soit par manque de courage, pour aller dans une certaine direction. Voilà ce qui crée un karma collectif.

Or, il y a deux mille ans, l'ensemble du karma collectif de l'humanité était arrivé à un point où il ne permettait plus aux individus qui voulaient prendre leur autonomie de continuer à avancer pour se dégager de la masse (ceci n'est point péjoratif). Donc, il fallait la Force du Christ pour dégager, pour laver ce karma collectif.

Lorsque, dans la religion chrétienne, on nous dit que Jésus est venu pour nous laver et nous libérer de nos péchés, il faut bien comprendre que ça ne concerne pas l'individu en tant que tel parce que, après tout, celui-ci pourrait réagir et dire : "Hé, quand je suis venu au monde, je n'avais rien fait !" Il ne s'agit donc pas de nous en tant qu'individus mais du groupe humain dont nous faisons partie depuis des millions d'années et qui est responsable d'un certain nombre de choses que nous avons enclenché.

Ainsi, par compassion, Jésus a prit sur lui le nettoyage de tout un karma pesant collectif, mais en nous laissant individuellement la responsabilité de ce que nous faisons. Il ne faut donc pas croire que ceux qui l'ont connu à cette époque-là et qui ont vécu après la Résurrection, ont été lavés de leur karma individuel. Faut pas s'imaginer qu'il suffisait de naître et de vivre à cette époque-là pour qu'après la crucifixion, tout le monde se retrouve avec son karma à zéro... Ce serait un peu trop facile !

Il est vrai que dans certains cas, le bagage mémoriel de certaines personnes peut avoir reçu une sorte de "virus" qui tourne en rond au-dedans de soi-même et la conscience humaine n'arrive plus à s'extraire de certains schémas, de certains patterns, et on en est d'ailleurs là, actuellement, dans notre monde, et c'est pourquoi cela demande effectivement la venue d'un autre grand être comparable au Christ très certainement, ou bien ça implique également des interventions extérieures. C'est pourquoi on peut s'attendre de plus en plus, dans les décennies qui viennent (et ça commence déjà d'ailleurs), à ce qu'il y ait un mixage entre la race humaine terrestre et des races extraterrestres, tout simplement pour...comment dirais-je... mettre à jour le "logiciel informatique".... c'est-à-dire pour laver cette mécanique intérieure du "virus" dont on a pas réussi à se sortir au fil des millénaires. Et le fait qu'il y ait cet apport extérieur et l'apparition d'un Maître spirituel ne se contredisent absolument pas. Evidemment, l'un ne va pas sans l'autre.

Mais voyez-vous, ce que nous abordons-là, il y a deux mille ans, c'était réservé au grand maximum à 150 personnes autour du Christ. Là où je me dis que nous avons avancé, ce n'est pas dans la profondeur de la réflexion mais dans l'étendue de celle-ci dans la société. Si nous n'étions que 150 il y a deux mille ans, aujourd'hui, il y a des centaines de milliers, voire de millions de personnes à pouvoir parler de tout cela. C'est là où le travail a vraiment évolué. C'est là où je me dit qu'apparemment, on n'a certes pas avancé, on répète toujours les mêmes erreurs et on en créé même de plus graves encore sur le plan écologique, mais la prise de conscience, la réflexion et la profondeur de la réflexion a été portée à un nombre de consciences beaucoup plus grand que cela ne l'a jamais été.

Il y a deux mille ans, Jésus nous avait expliqué que ce dont il nous parlait n'était pas pour son temps mais qu'il plantait dans la terre - ou plutôt dans les terres que représentaient chacun de ses disciples - des graines qui allaient mettre au moins deux mille ans à germer... et ceci est normal. Si vous plantez n'importe quelle graine dans le sol, elle ne va pas germer le lendemain matin, il lui faudra un temps de maturation et celle-ci passe toujours par la putréfaction, l'écorce va devoir pourrir, et ce qui va pourrir en nous, c'est tout ce que nous avons été capables d'exprimer ou de générer de pas très beau, toutes les impasses que nous avons expérimenté depuis deux mille ans en nous enfonçant dans des dogmes ou des aberrations, en commettant des crimes au nom de la religion, etc... Tout cela fait partie de ce qui, dans la graine, pourrit dans la terre.

La période de maturation, on est en train d'en sortir, du moins je l'espère, selon ce que j'ai compris. C'est la raison pour laquelle - avec des propos tels que ceux que nous avons abordés dans ce séminaire et qui sont abordés également un peu partout sur Terre, fort heureusement - on commence seulement à pouvoir mettre le doigt sur la nature véritable de l'enseignement du Christ.

Mais alors, Quel est l'être qui va jaillir définitivement comme étant vraiment le Maître spirituel d'une époque ? Difficile à dire, n'est-ce pas ?

Or, il y a un être actuellement sur Terre qui présente toutes les caractéristiques pour qu'on puisse dire qu'il s'agisse d'un Maître spirituel. Je le connais personnellement puisque je l'ai eu la chance de le rencontrer en privé ; il s'agit de Sathya Saï Baba. Je sais qu'on raconte tout un tas de saletés sur lui en ce moment mais je dirais : peu importe, je parle simplement de mon propre vécu et je me souviens que, du temps du Maître Jésus, il se racontait également beaucoup d'insanités sur lui, car c'est toujours ainsi, dès qu'un être sort de la norme, soit il attire tout et n'importe quoi, soit il agit dans des directions qui heurtent les mentalités et qui ne sont donc pas comprises.

ENSEIGNEMENTS PREMIERS DU CHRIST Sathya10

Ce que je peux dire personnellement, c'est que Sathya Saï Baba présente réellement les caractéristiques d'un Maître spirituel. L'est-il ? je n'en sais rien... Je lui fait simplement entièrement confiance. Maintenant, peut-être qu'il ne fait que préparer la venue d'un autre être... tout est possible et je ne me sens pas d'autorité pour retrancher cette question. Je pense que la réponse revient à chacun d'entre nous et celui qui est le Maître est celui qui nous correspond définitivement.

On peut très bien se trouver devant le plus grand maître spirituel qui soit et ne pas être sensible à sa parole, puis rencontrer ensuite un petit gourou dans un coin qui va nous parler et tirer le meilleur de nous-même. Tout dépend à quel niveau on en est intérieurement et tout dépend de ce qu'on à vivre sur le moment. On n'est pas tous au même degré de sensibilité mais cela ne veux pas dire qu'il y ait des gens qui soient plus élevés que d'autres. Tout simplement, à un moment, on a besoin d'un certain type d'énergie et à un autre moment, on a besoin d'un autre type d'énergie, et c'est ce qui fait qu'untel va aller parler à l'un et pas à l'autre, et fort heureusement quelque part : il faut accepter que tout le monde ne soit pas nécessairement attiré par le même visage, par la même figure.

suite ci-dessous...


Dernière édition par Régis le Dim 8 Fév - 9:23, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: ENSEIGNEMENTS PREMIERS DU CHRIST   ENSEIGNEMENTS PREMIERS DU CHRIST Icon_minitimeDim 8 Fév - 9:21

Nous avons des tempéraments différents et c'est la raison pour laquelle nous avons des Maîtres spirituels qui ont créé des grands courants de pensées qui, par la suite, sont devenus des religions. L'enseignement du Christ ne pouvait pas correspondre à d'autres périodes antérieures de l'Histoire, tout comme l'enseignement du Bouddha n'aurait jamais pu s'implanter en Gaule il y a deux mille ans. Il y avait des différences dans les mentalités et les sensibilités ; donc, c'est parfaitement logique. Les différences sont une richesse plutôt qu'un antagonisme, n'est-ce pas ?

Vous savez, ce n'était pas du tout évident, il y a deux mille ans, de savoir que Jésus était le Christ. Aujourd'hui, les gens me disent que j'ai été chanceux de le cotoyer, de vivre auprès de lui, etc... et que c'est donc plus simple pour moi.... Erreur ! Il y a deux mille ans, on ne savait pas qu'il était le Christ. Nous attendions un Maître spirituel qui pouvait éventuellement libérer la Palestine. Nous pouvions être subjugués par le charisme de Jésus - je l'ai été comme beaucoup d'autres - mais de là à dire "Oui, c'est le Christ"... non, on ne pouvait pas.

D'abord, qui c'était le Christ ? On n'en parlait pas, le mot n'existait pas, c'est par la suite que ce nom est venu. On disait plutôt le Messie ou le Sauveur. Vous me direz que Christ et Messie, c'est un peu pareil, mais à l'époque, la plupart des gens attendaient un sauveur sur le plan matériel, qui allait surtout faire partir les Romains, puis éventuellement, s'il nous apprenait quelque chose, ça serait tant mieux pour notre âme ! Pour le gros du peuple, c'était comme ça et je crois que beaucoup de gens, aujourd'hui, ne sont pas loin de penser encore de la même façon, hélas. On regarde d'abord ce qu'on a dans l'assiette et on s'occupera de l'âme après ! Bref, on fait toujours les choses à l'envers ou, en tout cas, on les sépare.

Donc, il a fallu, pour moi comme pour d'autres, se jeter à l'eau, c'est toujours un acte de foi de dire : Oui, je reconnais quelque chose qui me parle et je décide de consacrer ma vie, non pas forcément à cet être-là mais au courant de pensées qu'il transmet... parce que, constamment, il voulait nous apprendre effectivement à ne pas trop se focaliser sur sa personne mais à ce qui passait à travers lui, c'est-à-dire à la Force et au courant de pensées qu'il était susceptible de développer.

Alors, à un moment donné, il nous a fallu nous lancer, mais sur son front, ce n'était pas écrit "Je suis le Christ". Ce n'est pas parce qu'il se baladait avec une belle robe blanche que ça faisait de lui le Messie. Des gars en belle robe blanche, il y en avait beaucoup à l'époque. C'est comme si maintenant, on pensait qu'on va s'extasier devant quelqu'un dans la rue parce qu'il porte un jean et un tee-shirt. Il n'y avait donc rien qui nous dise que c'était lui et pas un autre. Il nous a d'abord fallu faire un saut dans le vide et cela demande un acte de confiance, de foi, ça prend même une forme de témérité.

Ce n'est qu'à postériori qu'on se dit qu'on a fait le bon choix, mais même si le choix n'avait pas été bon - et cela me ramène à l'attitude de certaines personnes -, en admettant qu'il n'ait pas été le Christ, qu'il n'était qu'un prophète de passage comme il y en avait beaucoup en ces temps-là, qu'est-ce qui se serait passé pour moi et les autres ? Eh bien, nous aurons quand même offert toute la richesse de notre coeur à un idéal dans lequel nous croyions, et cela nous aurait quand même fait faire un bond évolutif énorme, quoiqu'il en fut.

Alors, même si Jésus nous avait menti sur son identité profonde et sur son rôle, ce qu'il aura suscité en nous aura été le meilleur de nous. Nous aurions de toute manière beaucoup progressé simplement par le fait d'avoir dédié toute notre vie à la Force la plus belle qu'on puisse concevoir au dedans de nous.

C'est ce que je dis parfois à certaines personnes qui me disent : "holala, j'ai une soeur qui est partie dans une secte et elle sacrifie tout pour son gourou". Généralement, je réponds qu'effectivement, le gourou de la secte en question n'est sans doute pas bien chouette et que sa soeur s'est fait avoir , mais je lui demande aussi de prendre un peu de recul et de se dire que, peut-être, ce que sa soeur travaille en elle, c'est le don complet à une force d'amour, d'abandon ou de don qu'elle a besoin de cultiver.

Avant de porter des jugements très durs, on est obligé de voir ce qui est sollicité dans la personne qui suit tel mouvement ou telle religion que nous n'estimons pas convenables ni constructifs. Peut-être que la personne a besoin de cette expérience-là. Ce qui ne veut pas dire, si l'on sent qu'il y a vraiment quelque chose de pas correct, qu'on ne doive pas essayer de lui parler et de la concilier, mais, en même temps, on doit respecter un chemin pour ce qu'il est, c'est-à-dire, si c'est une impasse, c'est une impasse. On prend toujours des risques dans la vie. Si vous ne courez jamais de risques dans votre vie, vous ne pouvez pas vous tromper, c'est sûr, mais il faut bien comprendre qu'on se trompe à force de ne jamais vouloir se tromper, parce qu'ici, on ne fait jamais rien, on devient des moutons, des légumes, on reste dans notre petit confort et, c'est sûr qu'on ne s'est pas planté, mais on n'a pas bougé du tout non plus.

Personnellement, je préfère voir quelqu'un qui me dit qu'il s'est planté en passant 20 ans dans une secte qu'une personne qui me dit qu'elle va à la messe depuis 50 ans parce que ses parents ou les prêtres lui ont dit de le faire, alors qu'on voit bien en même temps qu'elle n'a toujours pas plus de vécu.

C'est vraiment dans cette direction que Jésus nous enseignait il y a deux mille ans. Jamais il ne nous a dit "vous devez me suivre parce que j'ai la vérité". Il ne lui est même jamais arrivé de dire "Je suis la Vérité", contrairement à ce qu'on lui a fait dire. On a, encore une fois, déformé ces paroles car il a plutôt dit : "Je suis une vérité et une voie".

Il ne nous a donc jamais demandé de le suivre parce qu'il avait La Vérité, mais il nous a dit "Si vous me suivez, suivez-moi vraiment. Si vous suivez quelqu'un d'autre, alors suivez-le vraiment". C'est-à-dire, engagez-vous, prenez des risques... En d'autres mots c'était : "restez pas dans vos pantoufles !" (ça n'existait pas encore à l'époque, mais bon...)

Il est donc important ici de bien comprendre cela ; il n'y avait aucun poteau indicateur et nous devions nous référer constamment à notre propre vécu, faire constamment notre examen intérieur, et c'est la raison pour laquelle ce groupe de personnes qui gravitait tout autour de Jésus n'était pas un groupe fixe et immuable, il y en a qui partaient (j'en peux plus, j'en suis pas capable, c'est trop fort, c'est contre la loi, etc...) et d'autres qui revenaient. C'était mouvant et c'est ce qu'on retrouve aujourd'hui dans des petits groupes comme les associations où l'on travaille dans le sens d'une ouverture de la conscience ; ce ne sont jamais des groupes fixes.

Je vois parfois des personnes qui se désolent parce que certains participants ont quitté le groupe de prière qu'elles ont créé. Et alors ? Cela fait partie de la vie, c'est le mouvement, ce n'est pas pour cela que c'est négatif. Jésus le vivait ainsi : quand un de ses disciples ne désirait plus le suivre et voulait partir, il lui disait "vas-y, vis ce que tu as à vivre. C'est correct. Tu as appris quelque chose, tu continues. La seule chose que je t'enseigne, disait-il, c'est : soit vrai avec toi-même et fais ton chemin, aie le courage de tes opinions et dans ce que tu fais, fais-le vraiment. Qu'un oui soit un oui et qu'un non soit un non. "

C'est la raison majeure pour laquelle il est écrit dans la Bible : "Dieu vomira les tièdes". Le tiède, c'est celui qui dit "je veux pas m'engager". "Dieu vomira les tièdes" est une parole qui peut paraître dure, évidemment, mais il en faut parfois pour qu'on soit amené à commenter certaines choses. Quelque part, cela a pris peut-être du courage à certains d'entre vous pour dire "Je veux participer à ce séminaire", parce que ça coûte un peu d'argent, peut-être plus cher que ce que l'on pensait, ou bien le conjoint n'était pas d'accord, etc...

A un autre niveau, suivre Jésus impliquait un courage beaucoup plus important parce que la situation politique était dangereuse et que le groupement d'hommes et de femmes qui était autour de lui a très vite été considéré comme un groupement subversif. Même si la majorité d'entre nous dans ce groupe n'avait pas d'intentions politiques, on nous en prêtait systématiquement et il se créait, comme il se créait encore aujourd'hui, des actions d'éclat, des attentats, ou des discours publics qu'on nous faisait endosser, du genre "vous voyez, il a dit que... c'est donc que...". Aujourd'hui, on crée des faux attentats pour le mettre sur le dos de ceux qu'on combat, c'est devenu classique, mais à l'époque, ça se faisait aussi, c'est une méthode vieille comme le monde. Donc, on se faisait accuser de subversion politique alors que le discours n'était pas celui-là.
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MessageSujet: Re: ENSEIGNEMENTS PREMIERS DU CHRIST   ENSEIGNEMENTS PREMIERS DU CHRIST Icon_minitimeDim 8 Fév - 9:24

Si le Maître Jésus revenait aujourd'hui, est-ce qu'il estimerait qu'il a rempli complètement sa mission ?

Les échanges que j'ai pu avoir avec d'autres Maîtres spirituels au niveau de Shambhalla ont été : oui, il a bien rempli sa mission mais il pensait qu'il aurait pu faire mieux à certains égards. Ceci est aussi le résumé de toute vie ; on peut être satisfait d'une existence mais on se dit souvent qu'on aurait pu être meilleur dans certains domaines.

Il y a certaines choses que je voudrais préciser par rapport au Maître Jésus. Ces choses sont abordées dans "De Mémoire d'Essénien", mais ce sont des notions assez complexes et je m'aperçois qu'assez peu de gens les ont assimilées. Vous vous êtes sans doute rendu compte, si vous avez lu le livre, que parfois,on parle du Maître Jésus, parfois on parle du Christ (Kristos), et parfois on parle du Logos.

Généralement, on ne nous a pas appris à faire la distinction entre ces trois réalités. Par exemple, lorsqu'on parle de Jésus, on ne parle pas forcément du Christ. Depuis le début de ce séminaire, j'ai beaucoup parlé du Maître Jésus mais je me suis surtout référé à la personne humaine qui m'a touché. Mais ce qu'il faut savoir, c'est qu'il y avait trois forces en une. Il y avait la personnalité du Maître Jésus, l'homme incarné, puis la personnalité et la Force du Christ, et la présence cosmique du Logos.

Alors, quelle est la différence enttre ces trois Forces ?

D'après ce qui m'a été dit et que j'ai pu comprendre, le Maître Jésus est à considérer comme un des plus grands initiés que la planète Terre ait nourri et formé jusqu'à présent. C'est un être dont la fonction, il y a deux mille ans, a été de porter un corps et une conscience au degré ultime de purification sur le plan humain, de façon à pouvoir, à un moment donné, recevoir la présence du Christ.

De même, on peut considérer le Christ comme étant la conscience du plus grand initié de notre système solaire. D'après ce qui m'a été enseigné il y a deux mille ans, la Conscience Christique a sa demeure, sur le plan vibratoire, au niveau de notre soleil. C'est cette Conscience Christique qui est venue "habiter" le corps du Maître Jésus lors d'une initiation très particulière qu'il a reçu dans la Grande Pyramide en Egypte, juste avant le début de sa mission officielle en Palestine.

Et le jour du fameux baptème dans le Jourdain, que tout le monde connaît, il a reçu la Conscience du Logos. Le Logos, on peut considérer que c'est le Christ, non plus au niveau de notre système solaire, mais au niveau de notre galaxie.

Il y avait donc trois présences en une. Pourquoi trois ? Tout simplement parce que la précence du Christ solaire et du Christ galactique sont d'un tel niveau vibratoire qu'il n'était pas concevable, en ce temps-là du moins, qu'elles densifient suffisamment leurs énergies pour bâtir leur propre corps. Elles avaient donc besoin d'un corps suffisamment solide, cohérent et aimant, pour pouvoir agir. C'était d'ailleurs la première fois que cela arrivait dans l'histoire de notre humanité.

Donc, lorsqu'on fait référence à Jésus, on ne fait pas systématiquement référence, si l'on est informé, au Christ ou au Logos.

Il faut savoir également que la fameuse scène de la crucifixion où il est prêté à Jésus ces paroles où il demande à son Père pourquoi il l'abandonne, ceci a été compris de différentes façons à l'époque. Joseph d'Arimathie m'avait raconté que, d'après les propres explications du Maître Jésus, celui-ci pleurait le départ de la présence du Christ de notre système solaire et le départ du Logos. Ce sont ces deux principes qui l'ont "abandonné" sur la croix et lorsqu'il pousse ce cri de désespoir, c'est le cri de l'être humain qui est séparé de ces deux principes divins qui n'étaient pas lui mais qui l'avaient habité pour le temps d'une mission.

Sur la croix, Jésus a très certainement ressenti, sur le moment, un sentiment d'abandon très fort, il s'est senti dépossédé de toute sa multidimensionnalité au niveau de notre galaxie. Il faut bien le préciser car son cri n'était pas un cri d'échec mais une espèce de soupir qui nous fait dire : "Ah mon Dieu, je ne suis plus "que" moi-même" ("que" entre guillemets, évidemment).

Il est évident que lorsque le Maître Jésus a été adombré dans la Grande Pyramide par la présence du Christ Solaire, qu'on appelle entre autres, dans certaines traditions, l'Archange Michael, ce n'était pas la première fois que cela arrivait. Il faut savoir que, dans notre cycle d'humanité, Jésus est sensé être le dixième Maître de Sagesse qui a reçu l'Esprit du Christ Solaire. En fait, il fait partie de la génération de Vishnou. Or, Vishnou, dans le symbolisme de l'Hindouisme, c'est la deuxième personne de la Trinité et ça représente le Christ. Et Vishnou, au fil de l'histoire, est sensé adombrer, c'est-à-dire habiter le corps d'un certain nombre de Maîtres de Sagesse, dont Rhama et Krishna par exemple, mais il y en a eu d'autres.

Jésus serait donc le dixième Maître de Sagesse à avoir reçu cette empreinte. Mais ce qui est certain, c'est que Jésus est le seul à avoir été adombré par le Logos. A ce niveau, on peut dire que son oeuvre est unique jusqu'à présent.

Maintenant, l'Être qui s'en vient vers nous et qui aura la même fonction que Jésus - car on est toujours en attente du retour du Christ -, aura-t-il cette dimension ?

Cela, je ne suis pas capable d'y apporter une réponse et c'est d'ailleurs pourquoi je disais qu'il est toujours difficile de porter un jugement au niveau des échelles de valeur car, là, on se trouve devant une organisation lumineuse qu'on appelle Shambhalla et qui ordonne toutes ces choses sur le plan terrestre. Or, au niveau de ce monde de Shambhalla, on trouve un certain nombre de Maîtres de Sagesse et il se trouve que c'est le Maître Jésus qui a été désigné, il y a deux mille ans, pour accomplir ce travail-là, mais ça aurait pu être un autre. Toutefois, ici, il faudrait être dans le secret des dieux pour savoir pourquoi ce fut le Maître Jésus plutôt que le Maître Kuthumi, le Maître Morya ou le Maître Djwal Khool, pour ne citer que ceux-là ?

Mais, ce qui est certain au niveau de cet univers qu'est Shambhalla, où ces choses se décident et se mettent en place, c'est qu'il n'y a pas de hiérarchie, donc pas de suprématie. C'est tout simplement un peu comme les couleurs de l'arc en ciel, personne ne pourrait dire que le jaune est une moins belle couleur que le bleu, et que le bleu est moins beau que le rouge. Chaque couleur est un rayon d'action, une sensibilité différente. Alors, lorsqu'on peut par exemple comparer Jésus à Krishna ou à Rhama ou à Mahomet ou à d'autres qui sont apparus dans d'autres civilisations, nous, en tant que chrétiens, on a bien entendu envie de dire que Jésus était supérieur.

Effectivement, il a été habité par l'Esprit du Logos, ce qui ne s'était jamais fait auparavant, mais est-ce que cela nous autorise à dire qu'il a été supérieur ? Personnellement, je ne dirais jamais une chose pareille parce que je crois qu'on n'est absolument pas en mesure de porter des jugements de cette nature-là, même si nous sommes forcément influencés par notre culture de base.

Il y a une chose que j'ai remarqué, c'est que lorsque je vais à la rencontre des différentes cultures qu'on trouve dans le monde, ce qu'il y a d'extraordinaire, c'est que la divinité et la mission divine du Maître Jésus et du Christ ne sont jamais remises en cause par qui que ce soit. Par contre, si vous commencez à parler de Mahomet ou de Krishna ou de Rhama à des chrétiens, ils vont vous dire que ça n'est pas intéressant ou que c'est inférieur à ce en quoi ils croient. A la limite, ils vont le tolérer, ou plutôt le supporter en disant "je suis tolérant"... mais c'est quoi ça ?

Hélas, faut bien le dire, je ne trouve pas le même respect du côté des chrétiens que j'en trouve du côté d'autres grandes cultures. Je ne parle même pas du bouddhisme parce que ce n'est pas une religion mais une philosophie. Je me souviens, l y a une trentraine d'années, la première fois que je suis allé en Inde, je suis entré dans un petit achram par hasard, sur les bords du Gange, et j'ai décidé d'assister à l'office du soir. Or, je m'attendais à ce que l'officiant fasse un discours sur l'Hindouisme en général et, à ma grande surprise, il a commencé son discours en parlant uniquement de Jésus.

Je serais très heureux d'entendre un jour un prêtre catholique faire tout son serment en parlant de Mahomet ou de Krishna ou du Bouddha... ce serait extraordinaire ! Hélas, on ne trouve aucun prêtre qui fasse cela, ou alors peut-être de façon exceptionnelle dans certaines communautés chrétiennes plus ouvertes ,

Tout ceci pour dire que, personnellement, il m'est difficile de dire que tel Maître est plus avancé que tel autre. J'ai ma propre opinion intérieure, ma propre sensibilité et c'est vrai que je me sens plus proche du Maître Jésus qu'aucun autre Maître de Sagesse, mais peut-être que, dans ma prochaine vie, je me réincarnerais en bouddhiste et je pense que cela n'aura pas d'importance.

Maintenant, à ce propos, si je fais cette digression, c'est parce que cela va vraiment dans la direction de ce qui m'a été enseigné il y a deux mille ans et qui est peut-être plus que jamais, assimilable aujourd'hui, où l'on a certainement plus la possibilité que dans les siècles passés de se sortir un peu de nos carcans, car aujourd'hui, on a effectivement accès à plus d'informations, on a tous les livres qu'on veut, sans parler d'internet, et celui qui ne sait rien aujourd'hui, c'est bien parce qu'il ne veut rien savoir, alors que jadis, c'était bien plus compliqué pour accéder à ces informations, ça dépendait beaucoup de la condition sociale. C'est pourquoi, aujourd'hui, nous sommes infiniment bien plus responsables de notre progression intérieure.

Il y a deux mille ans, il nous était enseigné que nous ne pouvions absolument pas délaisser un enseignement spirituel pour un autre. Le Maître Jésus lui-même ne réclamait pas l'exclusivité de la vérité. Il prétendait...ou du moins il espérait pouvoir pousser un peu plus loin la réflexion de l'humanité dans une plus grande ouverture du champ de conscience. Il n'a jamais demandé à ses contemporains de ne plus aller au temple et de ne l'écouter que lui. Son intention était d'ouvrir plus grandes les portes, de prolonger donc, de ne jamais renier la foi antérieure mais plutôt d'essayer de lui donner des ailes.

Lorsque je vivais en Dordogne en France, à quelques kilomètres de chez moi, il y avait (et il y a toujours) le plus grand centre bouddhiste tibétain de toute l'Europe (le Centre Dakpo) et j'y ai vu énormément de chrétiens, déçus par le Catholicisme, qui venaient se tourner vers les bouddhistes tibétains en reniant systématiquement leur appartenance chrétienne, en disant "je me suis planté".

Quelques mois après, je les retrouvais en train de reproduire exactement les mêmes schémas qu'ils avaient adoptés dans le Catholicisme. A nouveau, ils se refabriquaient un dogme à l'intérieur du Bouddhisme avec ses cloisonnements, qui n'étaient pas les mêmes bien sûr. Bref, pour eux, il n'y avait plus que le Bouddhisme et plus rien d'autre n'existait au monde. Quelque part, il n'y avait pas grand chose qui avait mûri en eux-mêmes.

Que l'on soit plus intéressé, à un moment de notre vie, par une autre direction que celle qu'on suivait auparavant, est une chose tout à fait normale qui fait partie de notre évolution, on avance tous comme cela et c'est logique, nous ne sommes pas des blocs de bétons ! Mais ce que nous devons comprendre, c'est que lorsqu'on ouvre une nouvelle porte, un nouvel horizon, il ne faut jamais cracher sur ce qu'on a été ni sur ce en quoi on croyait auparavant. Il faut concevoir ce changement comme un mouvement de vie et, plutôt que de refermer, il faut tout le temps aller vers l'ouverture.

L'ouverture est un des traits caractéristiques qui nous était beaucoup enseigné, il y a deux mille ans, ainsi que l'audace de ses opinions, l'audace dans les métamorphoses à entreprendre sur soi, et aussi le respect de ce qui est autour de nous et aussi de ce qui est derrière nous, c'est-à-dire respect de notre passé.


Dernière édition par Régis le Mar 10 Fév - 10:52, édité 1 fois
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MessageSujet: Fondement majeur de l'enseignement du Maître Jésus   ENSEIGNEMENTS PREMIERS DU CHRIST Icon_minitimeDim 8 Fév - 9:26

Nous allons voir maintenant le fondement majeur de l'enseignement du Maître Jésus.

Je dois préciser qu'il n'a pas été le premier à en parler sur Terre. 1500 ans avant lui, le Pharaon Akhénaton avait lancé ces bases-là dans la conscience collective ou dans l'inconscient collectif.

Akhénaton était parti du principe qu'il y a une divinité unique, mais qu'il n'y avait pas besoin de prêtre pour s'adresser à cette présence unique, que chacun avait la capacité de plonger directement dans le divin, que chacun avait accès à Celui que, personnellement, j'appelle le Grand Patron !

Mais ceci a été clairement explicité et avec plus de force encore par le Maître Jésus, et on peut dire que c'était la clé de voûte de son enseignement : "Adressez-vous directement à votre Père, vous n'avez pas besoin des temples ni des prêtres !" et il disait cela tout en respectant les temples et les prêtres, mais son principe était que nous avons tous, chacun, à l'intérieur de soi, l'accès direct à la divinité. C'était d'ailleurs révolutionnaire et c'est ce qui dérangeait les Pharisiens qui craignaient de perdre leur pouvoir si les gens apprenaient qu'ils pouvaient tous s'adresser directement à la divinité sans passer par les prêtres. C'est même tout l'édifice social qui était ébranlé.

Toutefois, le but du Maître Jésus n'était pas d'ébranler la société à ce niveau-là, mais de renvoyer chacun à lui-même, en lui disant "Oui, tu es suffisamment beau, noble, grand et vrai pour avoir la clé d'accès intérieure au Père, sans avoir besoin de passer par quelqu'un. Maintenant, si tu ne te sens pas prêt, pas assez fort, tu peux t'adresser à quelqu'un et aller prier au temple, mais le véritable temple est au-dedans de toi."

Ici, il avait mis le doigt sur quelque chose qui est encore très très mal compris aujourd'hui par nous autres, les humains. En fait, il avait mis le doigt sur le fait qu'il n'y a fondamentalement pas de différence entre ce que nous appellons Dieu et nous-mêmes. Il n'a bien sûr pas dit cela au grand public car il n'aurait pas été compris et cela aurait sûrement très mal tourné pour lui et très très vite. Mais dans les petits cercles d'initiés qui avaient la possibilité de se regrouper autour de lui, il avait comparé chacun de nous à la cellule d'un corps humain.

A ce propos, on a parfois l'impression qu'on a découvert la notion de cellule à notre époque moderne mais celle-ci existait déjà depuis la plus haute Antiquité, certains Grecs parlaient même de la notion d'atome, ceci pour dire que l'infiniment petit est une notion qui est présente sur Terre depuis très longtemps.

Le Maître Jésus comparait donc chacun de nous à une cellule appartenant à un Grand Corps que l'on pourrait appeler Dieu, et il disait que nous ne sommes pas extérieurs à Dieu, nous faisons partie de son Corps, Il est en nous comme nous sommes en Lui, il n'y a pas de séparation, pas de frontière. Lorsque nous parlons de Dieu, nous plaçons déjà une frontière entre Lui et nous, c'est-à-dire, nous le plaçons à l'extérieur de notre conscience.

Le Maître Jésus disait que nous autres, en tant qu'êtres humains incarnés, lorsque nous considérons une de nos cellules, nous sommes exactement comme Dieu qui s'adresse à l'une de ses créatures, et le travail de Dieu à travers chacune de ses créatures, c'est de faire suffisament de travail sur Lui-même pour rendre chacune de ses cellules conscientes d'elles-mêmes et conscientes de leur appartenance à un Grand Corps qu'on appelle Dieu.

Et ce qui nous est demandé en tant qu'êtres humains, c'est la divinisation de chacune des cellules de tous nos corps (physique,éthérique, émotionnel, mental, etc...). Ce que nous avons donc à faire, c'est de ne plus créer des ruptures, des fractures entre tous les niveaux de notre être, de notre réalité. Nous devons recréer le mariage entre le subtil et le dense, entre le divin et l'humain incarné.

Lorsque les Maîtres de Shambhalla nous parlent de la Sublimation de leurs corps, ils nous disent toujours qu'ils se sont rendus dans le monde de Shambhalla sans passer par la mort du corps physique. C'est à cela qu'ils font allusion ; c'est-à-dire qu'ils ont suffisamment modifié le taux vibratoire de leur chair pour transposer l'intégralité de leur réalité (leur être) dans l'univers de Shambhalla, sur un autre niveau vibratoire de notre univers.

Or, c'est aussi ce qui nous est demandé de réaliser. Il s'agit de ne plus dresser des obstacles entre la matière et le spirituel. Ceci est fondamental dans l'enseignement christique tel qu'il nous a été révélé en petit comité il y a deux mille ans. Il est évident que ces révélations ne seraient pas passées au niveau du peuple de l'époque de Jésus, tout comme elles ne passeraient pas si j'en parlais devant une assemblée qui n'a jamais réfléchi à ce genre de chose. Mais c'est le fondement, la pierre angulaire de la révolution christique.

Ce dont je n'ai pas encore parlé et qu'il importe aussi de comprendre, c'est que les trois réalités : Jésus, Christ et Logos, ne se recoupaient pas tout le temps, 24 h sur 24. Par moment, c'était simplement Jésus et le Christ qui s'adressaient au public. Le Logos était présent, mais pas en permanence car sinon, la personne physique du Maître Jésus aurait complètement explosée. Lorsqu''il éprouvait parfois le besoin de se retirer dans le désert pour méditer, c'était aussi pour que le Logos sorte de lui pour le laisser un peu "respirer" physiquement ett psychiquement. Puis, il y avait réintégration du Logos. Et il y a eu ainsi des fois où Jésus et/ou Christ se sont adressés au public alors que le Logos n'était pas complètement incorporé.

D'ailleurs, c'était toujours le moment où Jésus parlait de son Père, et en disant "mon Père", il parlait du Logos. Il lui est même arrivé de parler de "Son Père" alors que le Logos était en lui. Mais il y avait une cohérence parce que Jésus ne faisait absolument plus de distinction entre lui et le Père. Il répétait souvent : "Mon Père et moi sommes un.". Et il nous demandait d'essayer d'aller dans cette direction-là.

Je vais faire à nouveau référence ici au Maître indien Sathya Saï Baba pour qui j'éprouve beaucoup de respect et qui a un discours un peu semblable puisqu'il lui est arrivé de dire à certains de ses disciples : "La seule différence entre vous et moi, c'est que moi, je sais que je suis Dieu alors que vous, vous n'avez pas encore réalisé que vous l'êtes également."

Vous voyez, le point fondamental est là. Mais nous avons appris à vivre dans la dualité et l'opposition systématique, nous fragmentons tout et notre société nous encourage à répéter, à bégayer cette fragmentation à tel point que, forcément, c'est une programmation cellulaire.

Je crois qu'à partir du moment où l'on a pris conscience de cela, il ne faut pas non plus que cela reste au niveau du mental, ce n'est pas le but, car on peut être parfaitement d'accord avec la non-séparation, mais bien vite, le réflexe inverse nous rattrape et on sépare encore et encore. Je ne pense d'ailleurs pas qu'il y ait de mode d'emploi ni de remède miracle pour venir à bout de ce genre de chose. Sauf qu'il faut beaucoup compter sur notre volonté et sur notre rapidité d'intervention par rapport à tous nos schémas erronés.

On sait très bien, à un moment donné dans notre vie, quand on fait fausse route, quand on fait une bêtise, chaque jour, quand on ne répond pas correctement à une personne, quand on se met en colère, bref quand on rentre dans le jeu des oppositions, dans les rapports de force, on sait très bien ce qu'on fait, et je crois que ce qui nous est demandé, pour passer à l'action aujourd'hui, c'est d'être rapide pour couper très vite ce réflexe que nous avons. Il faut quasiment réagir à la seconde ou dans les trois secondes, sinon, ça y est, le moteur se met en route et on repart sur la voie de la dualité, des oppositions. Donc, dès qu'on se voit prendre, par une petite pensée, le chemin de cette séparativité, on se dit : Stop ! je ne vais pas plus loin. J'ai peut-être toutes les raisons intellectuelles pour rouspéter, pour me mettre en colère, pour me croire extérieur à ceci ou différent de cela, mais stop, je ne vais pas plus loin."

À mon avis, notre rapidité d'intervention sur nous même reste l'un des moyens les plus efficaces pour ne pas se faire prendre dans cette mécanique et pour la déprogrammer, et il n'y a pas de rapidité d'intervention sans la volonté. Il faut vouloir !

La notion de volonté est aussi une chose qui revenait souvent au coeur de l'enseignement du Christ. Il n'y a pas de possibilité de progression intérieure et de transmutation de notre être sans volonté. On parle toujours de l'amour mais on ne parle pas beaucoup de la volonté. L'amour, c'est bien beau, c'est un grand mot, tout le monde est d'accord pour aimer, mais s'il n'y a pas de volonté ni de persistance intérieure de cette notion d'amour, alors c'est zéro, l'amour restera juste une notion qu'on va brasser.

En effet, je crois en effet qu'il y a très peu de gens sur Terre qui veulent mal faire, la plupart d'entre nous sommes des gens bien intentionnés, bien disposés, sauf qu'on est souvent et systématiquement repris dans une machine qui nous broie, mais qu'on alimente quand même constamment parce que l'amour que l'on veut communiquer ou attirer à soi, on est incapable d'en nourrir le moteur, car on n'a pas la volonté, on a juste la bonne intention, qui peut durer quelques mois, quelques années, certes, mais dans une vie, ce n'est pas grande chose. Nous sommes quand même des êtres avec très peu de volonté, nous ne sommes pas capables de rester en éveil longtemps.

C'est tout à fait ce que symbolise l'image dans les évangiles des apôtres qui s'endorment sur le Mont des Oliviers*. Même dans des moments de crise ou de tension dans notre vie, nous sommes rarement capables de manifester une véritable volonté pour continuer dans la direction que l'on estime juste. L'un de nos principaux obstacles, c'est notre faiblesse, fragilité de notre vouloir.

* (Note de Régis : c'est ce que veut sans doute dire le Christ d'ailleurs dans l'évangile selon Matthieu (25) : "Veillez donc, puisque vous ne savez ni le jour, ni l'heure à laquelle le Fils de l'homme viendra." , en ayant précisé auparavant que ceux qui se seront endormis seront condamnés.
Par ailleurs, méditons sur ce que dit le Christ à Pierre, à Gesthémanée, lorsqu'il trouve ses disciples endormis : " Vous n'avez donc pu veiller une heure avec moi ! Veillez et priez, afin que vous ne tombiez pas dans la tentation" (Matthieu 21).) (la tentation de retomber dans la dualité, bien entendu !).
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MessageSujet: Chacun doit oeuvrer à la longueur de son bras   ENSEIGNEMENTS PREMIERS DU CHRIST Icon_minitimeDim 8 Fév - 9:28

Chacun doit oeuvrer à la longueur de son bras

Il me faut préciser ici qu'en ce qui concerne les apôtres et les disciples, le Maître Jésus ne leur a pas assigné des missions en disant "toi, tu vas faire ceci et toi cela". Bien sûr, à un moment donné, ils les a chargé de la tache d'aller propager son type de sensibilité et de réflexion, mais ce n'était pas comme s'il donnait une mission précise à quelqu'un, il laissait beaucoup chacun s'exprimer avec ses propres capacités, ses propres bagages.

Il commencait par enseigner que "chacun doit oeuvrer à la longueur de son bras". Il ne faisait pas de différence entre une grande et une petite mission, chacun avait un rôle à jouer et se doit de le jouer le mieux possible en fonction de ce qui l'habite. Il accordait donc autant de valeur à quelqu'un qui allait faire tout simplement du bien tout autour de lui, à la "longueur de son bras", qu'à quelqu'un qui allait franchir la mer pour aller prêcher la bonne parole en Gaule ou ailleurs. Pour lui, c'était la même chose.

Je crois donc que ce qu'il faut comprendre de tout cela, c'est qu'on n'a pas à se chercher des missions. Certes, ça flatte l'ego et il est vrai que, quelque part, nous avons tous une mission, mais ça ne signifie pas forcément quelque chose de spectaculaire. Ce qui nous est demandé, c'est de travailler autour de nous. Parfois, il peut y avoir une porte qui s'ouvre et être amené à aller voir plus loin, à avoir un "porte-voix" plus important - c'est ce qui m'est donné personnellement dans cette vie - mais si chacun prenait conscience que c'est juste autour de lui, dans son petit entourage, qu'il y a des choses fondamentales à faire, pas simplement par la parole - car tout le monde n'est pas doué pour parler et il y a des gens qui, de toute façon, ne sont pas ouverts à ces paroles - mais aussi et surtout par la façon d'être.

Si on nous voit différent, on devient différent. Voyez-vous, le rayonnement et l'amour sans détour, l'amour vrai et simple, est contagieux ! Voilà ce qui nous était appris. Commençons autour de nous ! ça ne sert à rien d'aller à des séminaires ou de lire tous les bouquins de la création, de manier des grands concepts, si, aussitôt rentré chez soi, on déclenche une dispute avec son conjoint ou son voisin. C'est pourtant bien là que tout commence.

Le Maître Jésus nous disait toujours : Dès que quelqu'un vous croise, faites en sorte qu'il puisse se dire, en croisant vos yeux : "Tiens, celui-là est différent ; mais pourquoi est-il différent ?" Faites en sorte que vos proches se questionnent sur ce qui fait de vous quelqu'un de différent et de plus lumineux. C'est comme cela qu'on "contamine" et qu'on fait du bon travail."

Je crois en effet qu'il faut avoir aussi le courage de ses opinions. On n'a pas à se battre contre quoi que ce soit, on n'a rien à prouver, mais on n'a pas non plus à cacher ce que l'on a vécu, il arrive un moment donné où il faut faire un pas, et ce pas-là, dans une démarche, coûte généralement beaucoup - je l'ai vécu personnellement car, il y a une trentaine d'années, lorsque j'ai commencé à parler de ces choses-là, il ne faut pas croire que cela a été simple pour moi, d'autant plus qu'il y a trente ans, on en parlait beaucoup moins qu'aujourd'hui, et lorsque j'en parlais, soit ça n'existait pas, soit on disait que c'était diabolique. Ce n'était donc pas si facile et j'ai mis sept années pour m'adapter à tout cela.

Ce que je voulais donc dire, c'est qu'à un moment donné, quand on est trop habité par quelque chose qu'on a vécu, on ne peut plus garder cela pour soi-même et on est obligé de franchir le pas, d'en parler. Mais il faut en parler de la façon la plus sensée et non pas de façon passionnée. Généralement, ça nous coûte cher de nous ouvrir par rapport à ce qui nous habite parce que c'est tout un ancien monde qui s'écroule. On sait qu'on se ferme des portes, que certaines personnes ne voudront plus nous parler ni nous voir, et que d'autres vont beaucoup parler dans notre dos... tout cela, je l'ai vécu et c'est la première phase.

La deuxième phase, c'est qu'on s'ouvre aussi à autre chose et qu'en osant exprimer certaines choses, on va vers un autre type de relation, un autre type de contact dans le monde. A partir de là, on se refait tout un nouveau circuit de connaissances, on retrouve une autre famille, d'une certaine façon. C'est encore tabou mais ça le devient de moins en moins et c'est pour cela qu'on fait des réunions comme aujourd'hui : pour semer davantage.

Regardez : dans ce séminaire, nous sommes à peu près deux cent personnes, nous parlons de ces choses-là et chacun, individuellement, emmagasine des informations, des connaissances. Donc, on pourrait se dire que cela n'a concerné que 200 personnes.... mais c'est faux ! On est en train présentement de constituer énergétiquement une masse, et cette masse laisse une empreinte, un égrégore qui va, par la suite, influencer d'autres personnes qui sont sur le bord de s'intéresser à ces choses-là, non seulement ici dans la ville de Québec mais partout dans le monde.

Donc, on travaille même à notre insu, on "contamine". C'est de cette façon-là que l'ouverture de la conscience s'est faite au fil des siècle, d'une façon souterraine, en nourrissant des égrégores. Elle n'est pas beaucoup passée par la voie orale. Quand on voit tout ce qui s'est passé au niveau d'ouverture de conscience dans notre société depuis 30 ans, c'est considérable ! Il est certain que nous sommes encore extrêmement marginaux, mais il y en a aussi pour qui, aujourd'hui, tout cela semble relativement logique alors qu'ils ne pouvaient accepter de telles choses il y a 10 ou 20 ans en arrière. Aujourd'hui, c'est intégré et ça ne les choque plus.

Alors imaginez ce qu'on sera capable de dire ou d'entendre dans 20, 30, 40, 50 ans... car tout ce que nous venons de voir et dont je parle dans mes livres, ce n'est que le B-A-BA. Certes, ce sont les racines, mais on aura de plus en plus accès à des choses encore plus lumineuses, c'est sûr !
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MessageSujet: Re: ENSEIGNEMENTS PREMIERS DU CHRIST   ENSEIGNEMENTS PREMIERS DU CHRIST Icon_minitimeDim 8 Fév - 9:33

L'insurrection solaire

Lise Thouin lit (avec un talent énorme de conteuse) un passage de "Visions Esseniennes" (dialogue avec Marthe), puis Daniel enchaîne...

Oui, c'est un texte qui nous rapproche un peu des questions qui m'ont été posées pendant la pause, à savoir, qu'est-ce qu'on peut faire ? Comment chacun peut-il ajouter sa goutte d'eau à l'édifice collectif pour que ce monde aille un peu mieux ? C'est comme si aujourd'hui, on était effectivement arrivé à un moment où toutes les personnes conscientes se demandent : et maintenant, qu'est-ce qu'on peut faire de tout cela ?

Malheureusement, je n'ai pas de recette. Tout ce que je peux apporter, ce sont des souvenirs personnels qui vont surtout dans le sens d'une dédramatisation des choses. Le Maître Jésus nous enseignait le plus possible à ne pas trop nous prendre au sérieux à travers ce que nous vivions, c'est-à-dire, à essayer de dédramatiser toutes les oppositions dans lesquelles nous étions.

Il y a deux mille ans, Rome représentait le principe global de la dualité, de l'oppression, et nous nous trouvons encore, aujourd'hui plus que jamais, face à ce principe de dualité et d'oppression. Il y a toujours, quelque part,quelqu'un qui nous met un couteau sous la gorge ; quand c'est pas le gouvernement, c'est le voisin, etc..., notre monde est un peu, faut bien l'avouer, comme un énorme champ de bataille où l'on ne sait plus à qui faire confiance et comment faire confiance.

Je crois que nous sommes véritablement mis en face d'une nécessité absolue de mobiliser toutes nos forces intérieures. C'est comme si la Vie mettait sur notre route tous les obstacles possibles et imaginables, à la fois sur un plan individuel et sur un plan mondial, pour qu'on en arrive à se demander : Est-ce que je crois vraiment en ce à quoi je dis croire ?

La vraie question est là et le Maître Jésus nous ramenait sans cesse à cette question : "Vous dites que vous croyez à certaines choses, mais vous vous crispez toujours au-delà de ce en quoi vous croyez. Qu'est-ce que vous croyez vraiment ? Faites-vous semblant d'y croire ou manquez-vous tout simplement de souffle ?"

C'est la question qui nous est encore posée aujourd'hui : est-ce que nous manquons de souffle, est-ce que nous baissons les bras à chaque fois que quelque chose ne va pas autour de nous ? J'ai l'impression que oui... en tout cas, on a cette tendance et je ne me met pas en dehors du lot, il m'arrive aussi de me révolter quand je vois un certain nombre de choses qui ne vont pas dans notre monde. Un peu moins à un niveau personnel car, peut-être ai-je dépassé certains petits caps , mais au niveau de notre monde, je me pose souvent des questions.

Mais je crois pourtant qu'il faut arrêter de dramatiser ; c'est vrai que nous allons très certainement vers une sorte de mur en béton sur lequel notre société est en train de se fracasser le crâne, il faut bien en être conscient, il y a trop de choses qui sont en état de déstructuration sur notre Terre et ce n'est pas être pessimiste que de simplement le remarquer, le noter et l'observer.

Je crois que ce qui nous est demandé, plus que jamais, si l'on comprend l'essence de ce qui nous a été dit dans les millénaires passés, c'est de faire de moins en moins partie de la masse de ceux qui se laissent enrôler dans d'énormes mouvements de découragement et de révolte. C'est facile à dire, je sais, mais il faut essayer, par cette rapidité d'intervention dont je parlais tout à l'heure, de couper court à la rebellion à son niveau basique. Il est vrai que nous nous apprêtons, en tant que collectivité humaine sur Terre, à vivre des événements graves, mais il est vrai aussi que, si nous croyons réellement à ce en quoi nous croyons, nous ne pouvons plus - et cela est de notre responsabilité - nourrir un moteur de découragement. Nous devons, chacun à notre petit niveau (et quand je dis "petit", ce n'est pas péjoratif mais relatif à la modestie), devenir des points de relais et de prise de conscience. Si nous commençons à prendre conscience de ce qui a changé en nous (les vieux schémas que nous avons modifié), nous communiquons cela à notre voisin, que nous le voulions ou pas.

Il ne s'agit pas de faire de nous des êtres parfaits comme cela en quelques années, il est certain qu'on n'y arriverait pas, parce que, quel que soit le niveau que nous ayons atteint, il y a toujours un degré supérieur, donc, plus on avance, plus on est exigeant envers soi-même, et je crois d'ailleurs que c'est ce qui caractérise une assemblée comme celle-ci puisque j'ai remarqué parmi vous une exigence par rapport à ce qu'il y a à faire sur soi et autour de soi. En effet, plus nous avançons, plus nous devenons exigeants vis-à-vis de nous-mêmes.

Mais il ne s'agit pas d'être intransigeant. On sait qu'à la fin de notre vie, ici, il y aura certainement encore beaucoup de choses à labourer entre nous. Il ne s'agit donc pas de se poser en modèle ou de dire "j'agirais quand je serais parfait" ; il s'agit tout simplement de se dire "Là où je suis, présentement, avec les quelques outils qui sont les miens, j'ai la capacité, malgré tout, de faire changer quelque chose dans notre monde, ne serait-ce qu'en ne dramatisant plus tout ce qui s'y passe, même si on peut trouver que c'est effectivement dramatique.

Je suis absolument convaincu - et là, je me fais l'écho de ce que j'ai recueilli il y a deux mille ans - que toutes les épreuves qui sont mises individuellement ou collectivement sur notre route sont vraiment des étapes fondamentales dans notre maturation. Ce sont des rendez-vous que nous nous sommes fixés, chacun avec notre karma individuel et notre karma collectif, pour nous forcer à dépasser quelque chose. Nous ne sommes pas obligés, si nous voyons notre monde plonger bas, de plonger avec lui. Il ne nous est certainement pas demandé de plonger. Je crois que si on fait toutes ces démarches individuelles, c'est justement pour essayer de tenir la tête en dehors de l'eau.

Le souffle christique que, personnellement, j'ai pu recueillir il y a deux mille ans, m'amène à avoir le plus possible cette attitude : m'extraire systématiquement des grands mouvements de découragement, de révolte par lesquels, finalement, on ne fait qu'entretenir la dualité et le combat dans notre monde. On veut toujours se battre contre quelque chose, contre un chef d'Etat, contre une pensée, contre ceci ou contre cela. C'est sans doute très louable quand on voit les horreurs de ce monde et je ne dis pas qu'il ne faille pas s'engager et agir, car on ne peut pas non plus rester comme ça les bras croisés, mais je crois que, même si l'on s'engage dans des actions concrètes, il ne faut surtout pas se battre contre la vie qui est en nous, c'est-à-dire ne pas se miner en se laissant emporter par des élans de négativité, de découragements. Il faut nourrir au contraire l'espoir en nous et ne pas désigner d'ennemi. Ceci était un des enseignements majeurs que j'ai reçu. On a certes des adversaires mais on n'a pas à désigner des ennemis, parce que tous les êtres humains, que ce soient des êtres lumineux ou qui nous donnent l'apparence de servir l'Ombre, sont tous des êtres qui ont une destination précise et une mission précise dans l'avance de l'ensemble de notre humanité.

Il y a des abcès à percer et ils vont être percés. Il s'agit simplement de savoir si nous avons le courage, avec ce que nous sentons, ce que nous avons appris et ce que nous voulons encore développer en nous, d'accepter que ces abcès se percent et puis, peut-être, d'accélérer le fait qu'ils soient perçés par des prises de position personnelles, très précises. Et aussi par ce que le Christ appelait "l'insurrection solaire".

L'insurrection solaire, c'est non pas déclarer la guerre mais placer la force d'Amour Christique (on pourrait dire aussi Bouddhique, etc, mais peu importe..) véritablement au coeur de notre poitrine. Le Maître Jésus nous disait : "Quoiqu'il arrive, c'est là que ça va se passer (en montrant son coeur), c'est là que je vais dépasser tout cela et c'est là que je vais aider tous ceux qui sont autour de moi à tout dépasser. Je n'aurais pas forcément toutes les réponses à mes questions, je n'aurais pas forcément toutes les solutions devant moi, mais je vais faire tout mon possible."

Il insistait beaucoup sur cette notion de "faire son possible", il ne demandait pas d'être parfait, la notion de perfection étant toujours relative, mais il demandait à chacun d'être vrai dans ce qu'il avait à faire, et, à l'intérieur même de cela, de faire du mieux qu'il le pouvait. Si on se trompe, on se trompe ; on réussit moins bien qu'on l'avait espéré, peu importe, mais cela a été fait. Il accordait par exemple tout autant d'importance à une tentative de vouloir faire le bien, à aller dans cette direction, qu'à la concrétisation même de faire le bien.

Je me souviens très bien qu'un jour, le Maître Jésus avait reçu une jeune femme qui avait voulu aider une personne, mais la personne en question avait mal reçue cette aide et cela avait découragée la jeune femme en question qui ressentait, depuis, l'envie d'abandonner cette voie de service sur laquelle elle s'était engagée car elle se sentait révoltée. Pour répondre, le Maître Jésus l'a alors enseigné dans le sens où, au niveau de l'âme, de la conscience, c'est l'orientation de nos pensées, de notre désir, de notre amour, qui génère le moteur de la réparation. On peut échouer dans un projet mais ce projet est parfaitement réussi dans la conscience. On aura semé une graine dans la conscience et on aura semé une fleur au niveau de l'univers invisible de notre monde.

Ce qui est semé dans l'univers invisible de notre monde participe incroyablement aux floraisons futures. Lorsque je vous disais que nous ne sommes pas simplement 200 ici à profiter de ce qui aura été dit et qu'on aura échangé aujourd'hui, mais que l'ensemble du Québec et sans doute même plus que cela en profitera aussi, ça nous ramène à cette notion-là : nous semons large. On ne va sûrement pas réussir tout ce qu'on a projeté de faire dans notre vie, mais si on a mis du coeur à faire ce qu'on avait envie de faire, on pourra dire qu'on aura réussi notre vie.
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MessageSujet: Jésus le thérapeute   ENSEIGNEMENTS PREMIERS DU CHRIST Icon_minitimeDim 8 Fév - 9:35

Jésus le thérapeute.

Il est certain que la tache de thérapeute du Maître Jésus n'est pas passée inaperçue il y a deux mille ans et que, très certainement, c'est un des aspects de son action qui a attiré à lui beaucoup de personnes. On n'attire pas les mouches avec du vinaigre, c'est bien connu ! Si vous commencez à parler de notions philosophiques sur la place publique, vous allez avoir 5 ou 10 personnes qui vont vous écouter, mais si vous commencez à pouvoir guérir le monde autour de vous, alors là, vous devenez intéressant. C'est ainsi, aujourd'hui comme hier.

Il est donc certain qu'il a guéri un certain nombres de personnes mais il n'a pas non plus guéri tout le monde. Lorsqu'il arrivait dans un petit village et qu'il y avait 20 ou 30 personnes qui voulaient se faire soigner parce qu'elles avaient entendu dire que..., il en soignait quatre ou cinq seulement et les autres se demandaient pourquoi il ne les avait pas soigné : "Est-ce que je ne suis pas aimable ? Qu'est-ce que j'ai fais de mal ?" ou bien "Ce n'est pas un bon thérapeute, c'est un charlatan, etc..". Aujourd'hui, ça se passe de la même manière !

Il faut tout de même bien comprendre que lorsqu'un être a atteint un tel niveau de maîtrise - le niveau christique -, il sait très bien qui a besoin d'être soigné et d'être guéri, et qui n'a pas besoin de l'être au niveau de l'histoire de son âme, c'est-à-dire, pour qui la maladie constitue encore une étape importante dans sa vie.

Je sais, quand on est malade ou qu'on a un être cher qui l'est, il est difficile d'accepter le fait que cette maladie ne soit pas venue à nous par hasard, mais qu'il y ait bien une intelligence de la vie derrière la plupart des grandes maladies qui sont, en effet, de véritables initiations, des opportunités que nous nous sommes lançés à nous-mêmes pour nous forcer à avancer, à réfléchir, à accepter certaines choses, à ausculter le plus profond de notre être, à faire vivre aussi certaines expériences parfois difficiles à notre entourage.

Donc, un Maître de Sagesse sait très bien qui il doit laisser dans sa peine et sa douleur et qui il doit prendre dans ses bras et soigner. C'était ainsi avec le Maître Jésus, il ne soignait ni ne guérissait tout le monde. Ceci dit, il a quand même guéri beaucoup de personnes ; il y a eu infiniment plus de miracles et de guérisons que ce qui est écrit dans les évangiles.

Comment Jésus guérissait-il ?
Parmi ses plus proches, nous lui avions bien sûr posé la question, parce qu'il avait beau appartenir à la Fraternité Essénienne qui était réputée pour être une fraternité de thérapeutes, on voyait bien, nous autres en tant qu'Esséniens, qu'il ne travaillait pas comme les Esséniens, ou pratiquement pas. Où est-ce qu'il avait appris cela ? Sa façon de faire ne ressemblait pas à la nôtre. Il ne pratiquait jamais tout le positionnement des mains et les chants rituelliques que pratiquaient habituellement les thérapeutes esséniens, il ne donnait jamais de plante, etc... La plupart du temps, il faisait simplement une imposition de la main au sommet du crâne ou n'importe où sur le corps, il mettait un peu de salive et le tour était joué !

Là, nous nous trouvions devant quelque chose qui nous interloquait. Il y a eu des guérisons spontanées et d'autres qui ont pris plusieurs jours. Bien entendu, lorsque ça prenait plusieurs jours, il y en avait toujours pour dire que Jésus n'avait été pour rien dans la guérison, mais ça lui était égal. Ce qui est certain, c'est que nous le questionnions très souvent par rapport à sa façon d'agir. Je dis très souvent parce que ça ne rentrait pas si aussi facilement que ça peut l'être aujourd'hui, il y a des notions, des concepts avec lesquelles on jongle sans doute plus facilement aujourd'hui mais à l'époque, c'était plus difficile à assimiler.

Un des concepts qui nous a été très difficile à comprendre - car nous n'avions aucune référence à l'époque - mais que le Maître Jésus nous a fait comprendre à force de petites paraboles, c'est la notion de "taux vibratoire". Aujourd'hui, on est un peu plus habitué avec le mot vibration, la notion de rythme vibratoire ou d'auto-vibratoire évoque quelque chose en nous, mais allez mettre ça dans la tête d'hommes et de femmes d'il y a deux mille ans... Ce n'était pas si évident que cela....

Mais il avait fini par nous le faire comprendre avec des analogies, et il s'est beaucoup servi de cette notion de taux vibratoire pour expliquer la façon dont il guérissait les personnes malades. Il partait du principe qu'à la base d'une guérison, quelle que soit la méthode employée, le thérapeute cherche à accélérer le taux vibratoire du prana (énergie de vie ou énergie vitale) dans le corps humain. Il accélère donc le mouvement rotatoire du prana, et en faisant cela, il cherchait à mettre en rapport vibratoire la cellule ou la zone malade du corps qu'il soignait, avec son image parfaite et intacte qui se situe dans l'atome-germe de la personne malade.

L'atome-germe est la mémoire totale de l'individu depuis qu'il existe, et dans cette mémoire totale, il y a aussi le germe de chacune des cellules de son corps. L'atome-germe n'est jamais touché par la maladie. Donc, en mettant en raisonance ou, si vous préférez, en calquant (par l'intermédiaire du prana) la ou les cellules malades à leur contrepartie parfaite et intacte, cela amenait la guérison de la partie malade, les cellules ayant retrouvé leur taux vibratoire normal.

Cela se fait par une information qui est communiquée au prana, et cette information, c'est le taux vibratoire même du thérapeute. Quant à la salive, celle-ci est une substance, dans le corps humain, dans laquelle il y a le plus d'énergie vitale, c'est même un condensé de notre akasha personnel. Utiliser la salive est une façon de renforcer l'impact sur le corps de l'accélération du prana.

La guérison obtenue par ce procédé provient donc de la syntonisation de notre corps avec notre atome-germe. Nous devons bien comprendre que nous nous voyons comme nous sommes, avec nos imperfections, nos maladies, et nous nous en plaignons, mais cela n'est qu'un masque, celui de la personne incarnée. Ce dont on ne prend pas suffisamment conscience, c'est qu'il y a un autre nous-même qui peut ressembler parfaitement à celui qu'on est, mais qui est absolument intact et que rien ne peut toucher. C'est notre mémoire profonde, notre moule intérieur selon lequel notre corps a été formé. C'est le moule qui a servi de départ à ce bébé que nous sommes devenu progressivement dans le ventre de notre mère. Tout est parti d'un germe éthérique et celui-ci contenait toute la perfection de notre être à la base. Il faut donc rejoindre cette image de nous, parfaite, en bonne santé... Je sais que c'est facile à dire et moi, je n'ai pas la recette, mais Lui, il l'avait !

L'atome-germe est la chose qui persiste de nous d'existence en existence, ça se réimplante systématiquement. Donc, c'est vraiment notre mémoire absolue. C'est ce qui fait que, d'une vie à l'autre, on vient au monde avec certains handicaps parce qu'on a eu une blessure...il peut y avoir d'autres raisons, bien sûr, mais les blessures ne sont pas forcément des sanctions que l'on a à payer par rapport aux vies passées, il y a des handicaps qu'on l'on se "programme" pour apprendre certaines choses et/ou pour faire vivre certaines choses à des personnes qui nous sont proches.

Mais ce qu'il faut savoir, c'est que le fond de l'être est absolument intact. La notion à laquelle se référait beaucoup le Christ il y a deux mille ans, était celle que les Orientaux nomment Atma. Et Atma, c'est l'Esprit. C'est ce qu'il y a de plus sublime en nous et de plus proche du divin. Et Il nous disait, globalement : "Prenez conscience que l'image que vous avez de vous et que vous projetez de vous n'est que plaisanterie. Tout ce qui peut se passer au-dedans de votre personnalité et à la surface de votre corps, au niveau de votre monde émotionnel et de votre monde mental, est absolument épisodique. Prenez conscience qu'il y a toujours une partie de vous qui est véritablement vous et qui n'est jamais blessée par quoi que ce soit. Cette partie-là, c'est l'Atma, le Diamant de la conscience selon les Orientaux."

Très souvent, lorsque certains d'entre nous étaient en proie dans une grande souffrance, une grande douleur, un grand désarroi, il nous renvoyait donc beaucoup à cette partie de nous-même que l'on n'appelle Atma (le mot araméen exact qu'employait Jésus ne me revient pas pour l'instant). Il nous disait (toujours globalement) : "Oui, tu souffres, mais centre-toi sur ce qui en toi ne souffre jamais. Essaies de te raccrocher à cela. Parle à cette partie de ton être et donne-lui un nom, le nom qui te tient le plus à coeur, car c'est celui de ton véritable toi-même. Cet être en toi qui souffre n'est qu'une surface, qu'une croûte, qu'une pellicule et il faut te dégager absolument de cette pellicule."

Eh oui, c'est plus facile à dire qu'à réaliser ! Mais nous devons savoir qu'il faut aller dans cette direction-là, c'est, je crois, la seule solution, quelle que soient les écoles de pensées auxquelles on se réfère, on en revient toujours à ce niveau-là.
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MessageSujet: La matérialisation   ENSEIGNEMENTS PREMIERS DU CHRIST Icon_minitimeDim 8 Fév - 9:39

La matérialisation
Comme je le disais tout à l'heure, Jésus a accompli quand même un certain nombre de guérisons mais il a aussi accompli un certain nombre de matérialisations comme générer des poissons ou du vin ou de l'eau. Cela faisait d'ailleurs aussi partie de ce qui pouvait attirer les personnes autour de lui.

A ce propos, il nous avait permis de comprendre qu'il y a deux types de miracles à ce niveau-là : le transfert de la matière et la matérialisation. Pour lui, c'était deux choses absolument différentes.

Pour le transfert de la matière, il allait psychiquement chercher un objet dans un lieu qu'il savait exister, et, par une méthode que je ne connais pas, il transferait l'objet pour l'amener dans le creux de sa main ou dans du sable. Pour lui, ce n'était pas de la matérialisation mais bien un transfert de la matière.

Par contre, il attirait plus notre attention sur la matérialisation qui est le fait de générer quelque chose à partir de rien ou, plus justement, à partir de grains de vie ou d'étincelles de vie. Et, par rapport à cela, la seule chose qu'il nous ait livré, c'est qu'il lui fallait, pour entreprendre ce processus, être capable mentalement de créer l'image parfaite de ce qu'il voulait créer. Plus précisément, il lui fallait être capable intérieurement de tourner l'objet (ou le poisson, le vin, etc...) dans tous les sens, c'est-à-dire, avoir une image en trois dimensions, comme un hologramme en quelque sorte. Ensuite, par un travail de la pensée, il lui fallait compacter la matière éthérique de façon à la faire entrer dans le moule de l'hologramme.

C'est en tout cas la meilleure explication que je puisse en donner. J'ai bien conscience que, encore une fois, c'est un peu caricatural, mais c'est ce qui m'a été également communiqué par un être que je respecte beaucoup en Inde, qui n'est pas Sathya Saï Baba*, mais qui a la même façon de procéder. Donc, on peut penser que c'est le schéma de base qui préside à tout ce qu'on appelle les prodiges.

*(Note de Régis : Je pense que Daniel veut parler de Swami Premananda qu'il a également rencontré avant que celui-ci soit enfermé dans une prison de l'Inde, sous pression de l'Opus Dei semble-t-il.
ENSEIGNEMENTS PREMIERS DU CHRIST Swami10

Ceci met en évidence la force de la visualisation, parce qu'au départ, c'est le travail de la visualisation qui compte. C'est le cas dans le domaine de la guérison : lorsqu'on est capable de percevoir une partie malade du corps et qu'on la visualise en parfaite santé, on fait déjà un travail au niveau de guérison qui est considérable.

Au fil de siècles, on a a hélas mis ces choses sur le compte de l'imaginaire, donc on pense que ce n'est pas vrai, que c'est être rêveur, etc... Mais le rôle de l'imagination faisait pourtant partie des enseignements premiers du Christ. Il partait du principe et il nous enseignait que tant qu'on est pas capable de percevoir, de visualiser, d'imaginer, une situation, ou une guérison, ou la réussite de quelque chose, ça ne pouvait pas se réaliser. Il faut que la situation existe dans notre conscience. Donc, l'imagination n'est pas l'outil des rêveurs mais, bien au contraire, l'outil des créateurs... et créateurs, ça peut être à tous les niveaux. L'abondance dans notre vie vient comme ça. Si l'on n'est pas capable de se concevoir dans un mouvement d'abondance, de beauté, de bonté, on ne risque pas de parvenir à réaliser ces choses et c'est qu'on n'a rien compris. Si l'on n'est pas capable de se concevoir dans la joie, c'est qu'il y a quelque chose qui ne va pas.

Notre propre restauration et la restauration de notre monde commencent là : CROIRE ET SAVOIR QUE C'EST POSSIBLE !

Je viens d'évoquer la notion de joie. Or, celle-ci était fondamentale dans les enseignements du Christ et si j'en parle encore aujourd'hui, c'est parce que notre monde est en manque de joie, notamment notre monde occidental, car lorsque je vais dans certains pays africains ou asiatiques, je suis étonné de voir que les gens, malgré les difficultés matérielles de leur vie, sont dans l'ensemble beaucoup plus joyeux que nous, ils ont un peu plus de pulsion de vie et d'enthousiasme dans beaucoup de petites choses, de petits détails de la vie. Il suffit de se rendre en Afrique pour s'en rendre compte, c'est un peuple incroyablement joyeux, et pourtant, Dieu sait qu'en Afrique, il y a beaucoup de problèmes.

Donc, cette notion de joie était pour le Christ aussi importante que la notion d'amour ; pour lui, il ne peut tout simplement pas y avoir d'amour s'il n'y a pas de joie. Pour Lui, un amour triste ne pouvait pas se concevoir, un amour blafard ou un peu tiède n'était pas de l'amour, à un tel point d'ailleurs que la joie et la bonne humeur, il profitait de toutes les circonstances pour les générer.

Quand on pense à Jésus qui marchait sur les routes de Palestine suivi de ses disciples, on se les imagine souvent comme des sages qui marchaient en priant, très sérieux et silencieux... mais ce n'était pas ça du tout ! C'était avant tout une équipe de bons amis où l'on plaisantait et c'était gai. Je ne dis pas que c'était merveilleux tous les jours car il y avait les difficultés de l'époque, mais l'ambiance générale était à la bonne humeur, à la gaieté. On s'arrêtait au bord du chemin pour manger et partager ce qu'on avait. On se racontait des histoires drôles, notamment des "histoires romaines" ! En France, il y a les histoires belges, en Belgique et en Suisse, il y a les histoires françaises... et bien, à l'époque, c'était les histoires romaines ou bien les histoires pharisiennes ! Et Jésus était le premier à rire avec cela et à en raconter lui-même de temps en temps.

Comme vous voyez, ce n'était pas le Maître sur son piedestal, coupé des réalités du monde et des autres. Nous partagions une vie collective et cela aussi était un enseignement, ce n'était pas secondaire, ça faisait partie de la force et de la joie de vivre qu'il insufflait. Ce n'était pas quelqu'un qui passait ses journée à prier et à méditer, il était très actif, c'était vraiment un homme de terrain, avec un côté forcément très humain, qu'il quittait parfois en peu de secondes, pour les raisons que nous avons déjà abordé avec le Christ et le Logos, mais ce côté humain n'était pas la moindre de ses grandeurs.

Je pense qu'il ne m'en voudra pas car je vais vous confier quelque chose pour vous montrer à quel point il était bien humain. Comme je l'ai déjà dit, il partageait notre vie et, lorsqu'il nous arrivait de dormir ensemble la nuit, en plein air ou dans une bergerie, eh bien, il pouvait lui arriver de...ronfler !

Notez bien que ça ne nous choquait pas car, après tout, pourquoi pas ? Il avait un corps humain comme nous tous, et je dirais même que c'était une grandeur, pour une âme comme la sienne, que d'accepter d'entrer dans des contingences très humaines, et, d'un autre côté, tout le monde trouvait cela normal.

Il faut savoir également que lorsqu'on vit pendant des mois, voire des années, dans l'entourage d'un être comme le Maître Jésus, on est constamment bombardé d'informations orales et vibratoires. C'est un peu normal, on baigne dans son aura et je ne crois pas qu'il y ait eu un seul apôtre ou un seul disciple dans le cercle plus ou moins large, qui, à un moment donné, ne se soit pas demandé s'il allait pouvoir continuer, car ça allait trop loin. Je crois que nous sommes tous passés par des moments comme celui-là et c'est bien normal, cela faisait partie du processus.

D'autre part, je me souviens que lorsque nous avions éprouvé comme ça le besoin de prendre un peu du recul, nous avions alors eu l'impression de stagner, l'impression que notre évolution était bloquée, du genre : "J'ai atteint un certain palier, mais là, je ne me sens pas capable d'aller plus loin." Bien entendu, cela arrive encore à tous ceux d'entre nous, aujourd'hui, qui ont des réflexions d'ordre spirituel ou métaphysique. Il y a des moments dans notre vie où l'on est comme arrivé au bout de quelque chose et on a l'impression de stagner, l'impression qu'aucune autre porte ne va s'ouvrir ou qu'il n'y a plus d'opportunités.

Ce que le Maître nous a fait comprendre à ce sujet, peu à peu, et que j'ai expérimenté avec beaucoup d'autres à ce moment-là, c'est que ces paliers-là sont nécessaires et obligatoires. C'est comme quand on a fait un bon repas, après, on a besoin de digérer. Au niveau de la conscience et du mental, c'est la même chose. Et ces stades où l'on a l'impression de stagner sont, en fait, des stades pendant lesquels - même si on se décourage - le fond de notre âme digère, assimile, comprend ce qui a été vécu. Une fois que la "digestion" est faite, le moteur se remet en route.

Certes, ces périodes peuvent durer parfois longtemps, voire des années, mais il faut savoir que le fil n'est jamais perdu et que c'est juste une opportunité... opportunité qui ne se présente peut-être pas au moment où l'on voudrait mais dans ce cas-là, ça signifie qu'on n'a pas digéré autant qu'il le faudrait. Notre supraconscient sait très bien qu'il ne faut pas avancer trop vite. Si on avance trop vite, on se brûle.

Donc, il ne faut pas se décourager car nous sommes actuellement, face aux monstruosités de notre civilisation, dans cette situation où nous nous demandons : "Mais qu'est-ce qu'on peut faire ?". Il y a des temps comme ça où il faut accepter notre propre impuissance, et se rappeler que ces périodes de stagnation sont des périodes de préparation intense, où l'on se forge beaucoup, où l'on assimile et incarne beaucoup mieux qu'on le croit ce qu'on a à comprendre et à faire vivre.
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MessageSujet: Re: ENSEIGNEMENTS PREMIERS DU CHRIST   ENSEIGNEMENTS PREMIERS DU CHRIST Icon_minitimeDim 8 Fév - 9:40

Nous sommes tous destinés à devenir des Christ
L'une des choses les plus importantes que le Christ nous avait révélé et qu'on n'a pas su comprendre ou qu'on a perdu de vue, mais que nous devons reconsidérer aujourd'hui, c'est que nous sommes tous appelés à devenir semblables à lui. Nous sommes tous amenés à devenir des Christ en puissance.

Lorsque je dis cela, je ne fais pas référence au Christ historique mais à l'état d'être christique qui est accessible à chacun de nous. Je sais bien que si j'affirmais cela dans une assemblée éclésiastiques, ça soulèverait un tolé général, parce que ces gens-là ne peuvent pas concevoir que nous, en tant qu'individus, nous puissions accéder à l'état de conscience qui était celui du Maître Jésus et celui du Christ. Et pourtant, c'est ce qu'il nous est demandé, c'est tout le travail de notre réintégration auquel nous sommes destinés. C'est fondamental dans ses enseignements.

Bien sûr, Jésus ne parlait pas de Christ comme nous en parlons aujourd'hui car il n'y avait pas le même vocabulaire ni la même distance historique pour faire référence à cela. Mais la notion de "Fils du Père" et celle de "Messie" était bel et bien présente, et il nous voyait très bien acquérir son état de Réalisation, c'était même le but de sa vie : stimuler le germe de l'état christique qui se trouve en nous dès la naissance. C'était vraiment son but ultime et on n'en prend jamais assez conscience. On parle toujours de l'état d'esprit christique comme quelque chose qui est extérieur à nous et qui est quasiment inaccessible. Or, c'est là où l'on se trompe, c'est là où l'on se sépare de notre destination et où l'on continue notre ronde dans la dualité. C'est toujours "Dieu" ou "le Christ" extérieur à nous et nous restons là comme des fidèles qui n'ont pas la capacité de s'élever réellement ou d'accéder à certaines choses.

Mais notre réelle destination, c'est véritablement le Soleil ! Pas le soleil en tant que symbole mais en tant qu'état d'être. Nous sommes appelés à devenir des soleils au centre d'un système solaire puis, ensuite, d'une galaxie. Qu'on le veuille ou pas, nous sommes attirés vers cela et notre travail, comme le Christ ne cessait de nous le répéter, ce n'est pas de cultiver en nous cet état d'être ou cette prise de conscience, mais c'est de nous re-souvenir du chemin que notre esprit a déjà parcouru.

Ceci est très important, voyez-vous ? Pour le Maître Jésus, toute notre avance au fil des existences était déjà réglé quelque part dans l'éternité, nous avons déjà fait le chemin. Simplement, c'est comme si nous replongions dans le rêve du chemin que nous avons déjà parcouru, pour devenir plus conscient de ce chemin, c'est-à-dire pour mieux maîtriser tous les degrés de cette ascension qui fait déjà de nous, dans l'absolu, des soleils et des christs.

Ce n'est pas prétentieux de dire cela, c'est simplement nous restituer au sein d'une réalité qui est ce qu'elle est de toute éternité et qu'on ne peut pas nier. Avoir en soi l'étincelle divine, ça veut bien dire ce que ça veut dire et ça n'a donc rien de prétentieux, c'est simplement réaliser une vérité fondamentale et si nous la nions, cela nous entraîne dans la souffrance que l'on connaît.

Ceci était vraiment fondamental dans les enseignements du Christ. Par exemple, lorsqu'il faisait allusion à ce qu'on appelle les miracles, c'est-à-dire à cette maîtrise des lois de la nature que nous ignorons encore, il ne se plaçait pas d'une façon extérieure à nous, il affirmait constamment que tout ce qu'il faisait, nous étions capables de le faire, que nous le ferions et que nous ferions mieux encore. Il me semble d'ailleurs que cela est noté en toutes lettres dans les évangiles canoniques, mais c'est une chose que je n'ai jamais entendu être commentée par les prêtres. Qu'est-ce que voulait dire Jésus en nous annonçant que nous serons capables de faire même mieux que lui ? Tout simplement que nous sommes capables d'accéder à cet état de réalisation christique, c'est notre destination, non pas la destination finale car il n'y a jamais de fin à quoi que ce soit, mais celle à laquelle nous pouvons actuellement prétendre, consciemment parlant. Ensuite, il y a des états de conscience qu'on ne peut même pas concevoir ni imaginer, mais que le Christ a devant lui en tant horizon, parce que Lui aussi avance de son côté.

Le fait de dire que le Christ est lui-même en évolution a d'ailleurs beaucoup choqué les gens, il y a une quinzaine d'années, quand j'ai commencé à en parler dans des conférences. Pour la plupart des gens, le Christ est parfait. Certes, il est parfait dans tout ce que nous pouvons percevoir de la perfection dans notre système solaire, voire dans la galaxie, mais pour le Christ, il y a encore une destination devant Lui vers laquelle Il se dirige. Mais là, on est évidemment incapable d'entrevoir quoi que ce soit parce qu'on se retrouve alors comme une fourmi devant le fonctionnement d'un ordinateur sans même être capable d'imaginer ce qu'est un ordinateur. Devant la notion de divinité, devant l'avance du Christ, le genre humain se retrouve exactement dans la même situation.

Il y avait chez le Maître Jésus cet aller-retour constant entre cet aspect humain, avec ce côté "jeu dans la métamorphose" qui était presque comme un défi (il s'amusait parfois à nous dérouter un peu), et ce côté divin. Il alternait sans arrêt entre ces deux aspects et à toute vitesse. J'en ai déjà parlé plus avant en expliquant combien cette alternation entre son côté humain et son côté divin nous donnait le vertige parfois. Mais il y a aussi cette façon qu'il avait de nous déconcerter et qui est également importante.

Cela doit nous faire prendre conscience qu'on n'a pas à se décourager aujourd'hui lorsqu'on se sent un peu perdu dans notre avance et qu'on ne sait plus trop où aller, quand on a l'impression de s'être trompé ou bien d'être arrivé au bout de quelque chose, il est normal que l'on éprouve quelques fois des longues périodes de vertige, cela arrive à tout le monde car ça fait partie du jeu de la transformation de la vie que de nous faire connaître ces moments de vertige et de doute.

Pour le Maître Jésus, l'une des difficultés majeures à laquelle nous devons être confrontés sur Terre, dans nos incarnations successives, est liée au souvenir. Nous sommes tombés dans l'oubli que nous sommes des Christs en puissance et que nous sommes déjà des êtres Réalisés quelque part dans l'infini et qu'on ne peut pas appréhender. Pour lui, notre handicap majeur était vraiment l'amnésie, il n'a cessé de le répéter durant les années où nous l'avons cotoyé. Pour lui, la notion de péché n'existait pas. On parlait plutôt de faute mais cette notion de faute originelle n'existait pas vraiment en tant que telle. L'handicap majeur n'est donc pas le péché ou la faute, mais l'oubli de ce que nous sommes et, à cause de cette amnésie, nous nous égarons d'existence en existence.

Bien entendu, cela ne doit pas excuser toutes les atrocités ou toutes les bêtises qu'on peut faire, mais c'est une façon de comprendre que nous ne sommes pas fondamentalement des êtres qui ont une mauvaise racine en eux, qui sont à jamais attirés vers ce qui est bas, mais tout simplement, nous sommes des êtres privés de leur mémoire.
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MessageSujet: Re: ENSEIGNEMENTS PREMIERS DU CHRIST   ENSEIGNEMENTS PREMIERS DU CHRIST Icon_minitimeDim 8 Fév - 9:41

Les rendez-vous dans le temps
Une bonne partie de l'enseignement du Christ portait sur notre rapport au temps. Pour Lui, il était clair que le temps tel comme nous le concevons, de façon linéaire, n'existait pas, que ce nétait qu'un pur travail de la conscience et de l'imagination humaines. Pour lui, tout se résumait en un point dans l'éternité ; un point autour duquel nous tournions. Il estimait que notre Conscience Suprême (ou notre Esprit) était déjà réalisé dans l'éternité, et que cette éternité ainsi que nous-même dans cette éternité, sommes comme l'axe d'une roue constituée d'une multitude de rayons et que chacune de nos vies représente un des rayons de cette roue. Or, selon où s'oriente notre conscience suprême par rapport aux rayons, nous avons la perception de vivre une vie plutôt qu'une autre, alors qu'en réalité, toutes ces vies, donc toutes les époques de l'humanité et des humanités, sont simultanées.

J'ai discuté de cette simultanéité de toutes les époques avec des physiciens quantiques et ceux-ci, qui s'occupent principalement des questions espace-temps, sont entièrement d'accord, calculs à l'appui : c'est l'orientation, l'expansion de notre conscience, les choix que fait notre conscience au niveau le plus haut de sa réalité, qui font que nous entrons ou pas dans une sensation de temps, dans la perception d'une époque et d'un état de nous-même dans ces époques-là.

Ce qui signifie qu'actuellement, par exemple, on peut dire que le Christ est en train d'être crucifié sur la croix, quelque part dans l'éternité.... et, quelque part, nous sommes aussi déjà complètement réalisés !

A propos, Jésus nous expliquait que, par rapport aux apparitions lumineuses des ovnis dans le ciel ou des êtres de lumières (en ces temps-là, on parlait de "Nuées"), certaines de ces manifestations (pas toutes) sont des clins d'oeils de nous-mêmes à nous-mêmes. C'est-à-dire que c'est nous dans notre état réalisé et dans certaines époques de notre réalisation future qui venons nous rendre visite, pour provoquer une inter-réaction, pour nous faire bouger, pour ouvrir des portes dans notre conscience.

La tache que nous avons à mener, c'est de retrouver consciemment le chemin par lequel nous sommes déjà parvenu, de toute éternité, à la Réalisation. C'est de nous réapproprier consciemment les étapes de la Perfection.

Nous sommes déjà réalisés mais cet état de réalisation ne signifie pleinement quelque chose par rapport à nous-même que si nous avons l'expérience de l'acquisition de la perfection. Une perfection qui est donnée d'emblée est une perfection qui n'est ni comprise ni savourée pleinement. Si on donne un cadeau extraordinaire à un enfant et qu'on le nourrit de cadeaux toute sa vie, il ne connaîtra pas la valeur de ces cadeaux. Par contre, s'il a appris de quelle façon il peut mériter ces cadeaux, ça devient tout à fait autre chose.

C'est la même chose au niveau de notre perfection, de notre réalisation : quelque part, dans l'éternité, nous sommes déjà parfaits, mais nous ne pouvons jouir de cette perfection que si nous réapprenons l'itinéraire de cette perfection.

Tout ceci, il y a à peine trente ans en arrière, on était incapable de le formuler aussi clairement, ce qui veut dire qu'aujourd''hui, des portes ont déjà été ouvertes dans notre conscience... et on est loin des'imaginer toutes les portes qui vont s'ouvrir d'ici 20 ou 30 ans ! C'est cela qu'il ne faut pas perdre de vue. On n'est pas en mesure de tout expliquer rationnellement mais on commence à pressentir certains itinéraires de compréhension, certaines voies de réflexion.

Je ne sais plus qui disait : "A travers nous, Dieu s'est perdu dans sa Création"...

Et quelque part, c'est vrai. Je me souviens d'un roman très inspiré que j'ai lu il y a une trentaine d'année et dont j'ai oublié le titre, mais qui donne des pistes de réflexions intéressantes. C'est l'histoire d'un homme qui est en vacances sur une plage au bord de la mer, se laissant aller dans une espèce de méditation-rêverie, et, dans son rêve intérieur, il s'aperçoit qu'il a vécu une autre vie, puis une autre et, ainsi de suite, il remontent ses vies sur des millions d'années... et l'image finale de son rêve, c'est de s'apercevoir qu'il est Dieu... Il se rend compte qu'il est Dieu qui s'était perdu dans sa création et qui avait oublié qu'il était Dieu ! (Rires de la salle)...

...et, quelque part, je n'ai pas trouvé cela idiot du tout ! Bien sûr, c'est une figure de style, on ne peut pas résumer la divinité à cela, c'est très clair, mais il y a quelque chose de vrai dans tout cela. On ne peut pas dire que Dieu se soit oublié dans sa création, mais qu'Il s'infuse et progresse dans Sa création, qu'Il est Sa Création et qu'Il se développe par Sa Création. Cela est particulièrement vrai et c'est nous qui avons oublié, pas Dieu.

Il est donc clair que nous n'avons pas que des vies extraordinaires, il y a aussi des vies douloureuses, mais il n'y a pas de règle absolue. Ceci me fait penser à un livre que j'ai lu il y a une trentaine d'années et qui s'appellait "autobiographie d'un Yogi" de Paramahansa Yogananda, qui était un être Réalisé...ou en tout cas en voie de Réalisation.

Or, ceux qui l'ont approché, dans les derniers temps de sa vie, témoignent du fait qu'il manifestait une certaine tristesse et ses proches disciples lui demandaient alors : "Pourquoi cette tristesse, avec la vie que vous avez eu et l'état de réalisation que vous avez ?". Il leur a alors confié qu'il était triste parce qu'il venait de prendre conscience de la nature de son incarnation suivante qui allait le faire sombrer dans une espèce d'oubli de beaucoup de choses qu'il savait, et il trouvait cela dur.

Cela ne veut pas dire qu'il y a une régression, il n'y a jamais de régression. Cela veut dire tout simplement qu'il y a des vies où il nous est demandé quelquefois de "rétrécir", d'une certaine façon, au niveau de ce que notre personnalité est capable de rayonner, ceci parce qu'il n'y a pas le plus petit recoin de notre âme qui doit demeurer "en chantier" ou encore imparfait. A un moment donné, surtout si l'on prétend à une maîtrise, il nous est vraiment demandé de nettoyer absolument tout en nous.

C'est pourquoi il n'y a donc pas toujours que des vies formidables mais il n'y a pas non plus que des vies dures, on peut très bien avoir plusieurs existences très "ordinaires" et, entre deux existences, être mis plus en avant et avoir la possibilité de manifester plus concrètement les capacités de notre conscience, puis revenir dans une vie plus ordinaire, mais cela n'est pas une régression, c'est plutôt une mise en parenthèse pour développer autre chose.

On peut prendre l'exemple d'un pianiste qui est arrivé au sommet de son art. Or, à un moment donné, les Êtres qui vont le guider dans ses choix d'incarnation et lui-même seront très bien qu'il ne va pas revenir encore une fois comme pianiste ou comme grand compositeur, parce que, là, il a déjà atteint une forme de maîtrise, c'est un peu comme si on lui disait : "Attend, tu ne vas pas remettre ça, ce serait un peu trop facile et tu n'as plus rien à apprendre à ce niveau, alors arrête un peu."

Ainsi, il aura beau été Mozart ou Bach, il pourra très bien revenir comme simple ouvrier ou artisan menuisier-charpentier, tout simplement parce qu'il sait qu'il n'a pas encore cultivé en lui quelque chose que le fait de travailler le bois peut susciter. Mais là, il n'y a aucune sanction, aucune punition et aucune régression. L'âme a tout simplement besoin de se "compléter" à tous les niveaux de réalisation.

- Mais si Paramahansa Yogananda avait conscience de tout cela, pourquoi être triste ?

- Parce que nous sommes tous des êtres humains incarnés et la matière nous impose ses lois. C'est logique et c'est ce qui fait la grandeur de l'incarnation. Nous ne sommes pas des blocs de béton, n'est-ce pas ?

Lorsque Jean le Baptiste a été décapité, il y a deux mille ans, et que cette information est venue aux oreilles du Christ, nous avons vu quelques larmes perler aux yeux de Jésus. Pourtant, on aurait pu se dire : "c'était le Maître Jésus, il savait très bien que la mort n'est rien, que ça fait partie du jeu, etc..." Mais non, il a bien ressenti une souffrance.
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MessageSujet: Adversaires mais pas ennemis   ENSEIGNEMENTS PREMIERS DU CHRIST Icon_minitimeDim 8 Fév - 9:43

Adversaires mais pas ennemis
Je crois qu'il y a un certain nombre de personnes sur Terre qui ont reçu le sceau d'une empreinte christique, soit parce qu'ils ont vécu en ces temps-là, soit parce qu'il y a eu d'autres contacts énergétiques en d'autres temps. Selon les époques, cette empreinte christique ressort d'une façon plus ou moins intense et avec tout un tas de manifestations. Il n'est pas anodin de se sentir appelé très intensément par un être christique ou par son énergie. On fait partie d'une même famille d'âmes, on est sensible à l'égrégore qu'il a laissé. Le Maître Jésus a laissé beaucoup d'égrégores : , celui du Catharisme, celui du catholicisme etc. etc... puis, après, il y a le grand égrégore de ce que j'appellerais le CHRISTISME, par lequel je me sens personnellement beaucoup plus touché que par une école ou une autre qui, pour moi, n'ont pas grand sens.

Le Christime est pour moi comme une nourriture. Ceci dit, dans une prochaine existence, je me dirais sans doute que je me suis suffisamment nourri avec cette nourriture-là et que je n'ai pas développé certains aspects en moi que peut proposer une autre nourriture.

J'ai vécu dans une région en France, près du Centre tibétain Dakpo en Dordogne, un des plus grands centres tibétains d'Europe où enseignent beaucoup de maîtres tibétains. Or, je me souviens, il y a 12 ou 13 ans, qu'un peu avant la mort d'un des grands lamas responsable du centre de Dakpo, celui-ci savait qu'il allait partir et l'a annoncé à ses disciples. Alors, certains parmi eux lui ont demandé de leur donner, comme cela est d'usage dans la tradition tibétaine, des pistes pour retrouver sa prochaine réincarnation. Il leur a donc donné un certain nombre de pistes mais il leur a dit : "N'allez pas me chercher parmi les bouddhistes, ne soyez pas supris si je reviens parmi les chrétiens". Quand il a dit cela, certains de ses disciples ont été interloqués et ont mis un certain temps à accepter que leur maître bouddhiste tibétain puisse se réincarner chez les chrétiens et parler dans la voie chrétienne ou christique. Evidemment, pour lui, il n'était pas question de revenir chez les chrétiens pour être bouddhiste dans une famille chrétienne, mais d'apprendre et d'enseigner au sein même de la foi chrétienne.

Ceci est un grand enseignement, voyez-vous ? Cela nous montre à quel point, quelquefois, au niveau de notre âme - même si elle a été marquée par le sceau de tel ou tel maître ou telle philosophie ou religion - on peut aussi vouloir aller ailleurs et y faire un travail parce qu'on peut y apporter autre chose et y prendre également quelque chose qu'on n'a pas encore ou suffisamment développé.

Plutôt que de considérer les choses avec un regard de séparativité, plutôt que de dire "le bien et le mal" ou "la lumière et l'ombre", on peut voir d'une façon moins dualiste qu'il y a simplement des énergies de rassemblement et des énergies de dispersion. Cette façon de concevoir les choses nous permet de comprendre que le moteur universel n'est pas un moteur de forces qui s'opposent mais un moteur de va-et-vient, l'inspir et l'expir, on inspire, on expire.

On pourrait dire que le côté de l'ombre est le côté qui disperse, c'est-à-dire qui éteint et qui permet en même temps la manifestation du côté lumineux parce que ça crée une dynamique.

On me demande parfois : "Lorsqu'on s'est engagé pendant une vague de vies du côté des forces de dispersions, est-ce qu'on peut passer du côté des forces de rassemblements ?"

Personnellement, je ne le crois pas, parce qu'on est inclu dans un moteur, une dynamique cosmique et il faut aller jusqu'au bout de cette dynamique. C'est le jeu du balancier dont j'ai déjà parlé plus avant.

Ce qu'il faut bien se rendre compte, c'est que lorsqu'on est engagé dans un camp ou dans l'autre (ici, je schématise), on a toujours la sensation que c'est pour le bien. Seulement, on n'a pas la même perception du bien. Ceux qui font partie des forces de l'ombre ou de dispersion travaillent à une conception du bien qui est la leur. C'est cela qu'on ne comprend pas assez. Ils ne se disent pas : "On est mauvais et on travaille du côté du mal". Ce n'est pas ça du tout ! Ils ont la sensation d'oeuvrer pour un bien qui est leur propre vision du bien.

C'est pourquoi on ne peut pas être dualiste. Le Maître Jésus nous disait souvent : "Vous ne pouvez pas haïr la haine sinon vous ne faites que renforcer celle-ci et vous vous rangez du côté des forces de la dispersion".

C'est un moteur très subtil, voyez-vous ? Très souvent, lorsqu'on dit travailler du côté de la lumière et du bien, on ne peut pas s'empêcher d'avoir régulièrement des pensées de guerriers, de combattants par rapport à ce que nous ne trouvons pas très beau, mais ce faisant, de façon très insidieuse à notre propre insu, on renforce cette énergie que l'on prétend combattre. En fait, on n'a pas à combattre ! C'est cela qui est le plus subtil. Tant que l'on se conçoit comme un guerrier, le glaive à la main, c'est-à-dire, dès qu'on désigne un ennemi, on renforce l'ennemi.

Ce qui ne veut pas dire que l'on ne se sache pas des adversaires ; oui, forcément, il y a toujours des adversaires, mais la notion d'adversaire est très différente de la notion d'ennemi. On peut quelquefois être beaucoup plus proche d'un adversaire qu'on ne le pense. Il y a une phrase qui était venu à l'esprit de Louis IX, dont je parle dans "Louis du désert", qui nous fait réfléchir à ce qui nous rapproche de nos ennemis. Généralement, on se demande plutôt ce qui nous rapproche de nos amis mais on ne s'interroge pas sur l'histoire qui, quelque part, fait qu'untel est un adversaire ou un ennemi comme on pourrait le croire, on se demande rarement, sinon jamais, ce qui pourrait nous rapprocher d'un soi-disant ennemi, alors que le lien est finalement peut-être plus fort et infiniment plus intense qu'on le suppose.
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MessageSujet: Re: ENSEIGNEMENTS PREMIERS DU CHRIST   ENSEIGNEMENTS PREMIERS DU CHRIST Icon_minitimeDim 8 Fév - 9:48

Le Noûs (ou 8ème chakra)

(Lise Thouin lit un passage du chapitre 1 du livre "L'évangile de Marie-Madeleine" puis les 3 premiers feuillets de cet évangile)

Je ne suis pas du tout intervenu dans le choix des textes que Lise a sélectionné mais, finalement, il n'y a jamais de hasard et ça tombe très bien car cet évangile de Marie-Madeleine nous fait plonger dans un texte qui est très ésotérique (bien que je n'aime pas ce mot), très symbolique et, donc, difficile à aborder intellectuellement au point qu'il peut paraître obscur. Bien entendu, ce texte est au contraire très lumineux mais on pourrait dire que cette lumière est voilée par quelque chose qui nous demande d'aller au-delà de notre analyse classique, au-delà de notre réflexion habituelle ou ordinaire.

La première fois que j'ai lu cet évangile à Lise, elle m'a répondu : "Je n'ai peut-être pas compris grand chose intellectuellement, mais c'est comme si j'avais tout compris. C'est comme si j'avais reçu pleinement l'enseignement de cet évangile mais d'une certaine façon et avec une certaine partie de ma conscience, ce qui fait que je ne peux pas en parler comme ça, intellectuellement parlant, mais j'ai saisi l'essence de ce texte."

Ce type de perception d'un enseignement, c'est, je crois, le propre de tous les écrits gnostiques. Ceux-ci appartiennent à une école de pensées métaphysiques et philosophiques qui s'est déployée beaucoup du côté de Byzance et en Grèce dans les premiers siècles du Christianisme. C'est l'école d'enseignements qui a le plus préservé, à travers les âges, par les écrits et les enseignements oraux, le plus pointu et le plus métaphysique de l'enseignement originel du Christ.

Or, la particularité de cet enseignement-là, c'est qu'il s'adresse - de part son vocabulaire symbolique et très poétique - à la partie de nous auquel se référait la plupart du temps le Maître Jésus lors de ses enseignements privés. Lorsqu'il nous parlait de notions extrêmement précises sur le plan métaphysique, il s'adressait tout de suite à nous dans ce que nous avons, non pas de mental mais de supramental. Il ne s'adressait pas à notre intellect au niveau où nous concevons l'intellect, mais à notre supra-intellect, c'est-à-dire, à une partie de notre être qui n'est pas encore complètement développée mais en état d'émergence.

À ma connaissance, je pourrais dire que le premier qui a évoqué cette faculté encore endormie chez nous, c'est le Pharaon Akhénaton, il y a 3500 ans. C'est lui qui a commencé à placer les bases de la manifestation de la supra-conscience ou du supra-mental, en parlant de la réalité d'un huitième chakra, mais il n'avait fait qu'effleurer la question.

Mais je peux dire aussi que l'être qui a vraiment commencé à développer cette notion, c'est bien Jésus... je dis commencé parce qu'il est évident qu'à son époque, on ne pouvait pas en parler dans des termes aussi clair qu'aujourd'hui, mais il a posé les bases les plus concrètes de ce que nous commençons à pouvoir mieux expliciter aujourd'hui.

Bien entendu, la réalité des sept chakras, on ne l'a pas inventé avec l'apparition du Nouvel Âge, on ne l'a pas non plus découverte avec la vague des hippies qui ont envahi l'Inde dans les années 60-70, même si ce sont eux qui l'ont ramené à notre Occident, ce sont des réalités vieilles comme le monde.

La réalité des sept chakras et l'anatomie subtile de l'être humain étaient donc très connus des plus proches disciples du Christ qui leur enseignait cette connaissance d'une façon précise, mais là où son enseignement a été des plus novateurs, c'est qu'il a parlé effectivement d'un huitième chakra qui est, selon le Maître Jésus, le germe dans notre corps subtil par lequel peut se manifester notre Supramental... c'est-à-dire, une capacité en nous de comprendre non seulement par l'intellect mais également par le coeur. C'est le mariage du coeur et de l'intellect qui propulse le mental à un niveau différent, que les Grecs ou les Gnostiques ont appelé le Noûs (prononcer neous). Ils nous demandaient d'essayer de comprendre par la porte du Noûs, qui se trouve au-delà de notre compréhension intellectuelle.

Cela n'a rien à voir avec notre instruction scolaire, ni avec notre culture, ni avec notre quotient intellectuel, c'est quelque chose qui est au-delà de tout cela et qui est beaucoup plus près de l'intelligence du coeur. Attention, ce n'est pas purement cardiaque car, très souvent, dans la compréhension cardiaque, se mêle quelque chose qui agit au niveau de l'émotion, de l'affectif. Là, ça n'a rien à voir. C'est plutôt le coeur et l'intellect sublimés. C'est assez difficile à comprendre tant qu'on ne l'a pas soi-même expérimenté.

Par rapport aux questions qu'on me pose à propos de l'aspect complexe de l'évangile de Marie-Madeleine, je répond souvent de faire, si cela est possible, une copie sonore de cet évangile ; branchez le micro de votre appareil enregistreur (K7, CD, MP3, etc...) et lisez (récitez) le texte tranquillement comme le ferait un poète ou un conteur. Ensuite, repassez-vous l'enregistrement et laissez-vous bercer par les paroles de ce texte. Vous verrez que vous finirez par comprendre ce dont il est question, il y a quelque chose en vous qui va être profondément touché et transformé. Mais cela ne passera pas par votre possibilité d'expliquer mentalement ce dont il s'agit.

C'est ça le Noûs. C'est cette capacité - qui est en devenir, en germination, actuellement - de prendre conscience de notre huitième chakra et de l'ouvrir afin d'être le réceptacle d'une nouvelle Force. Cette Force, elle s'est manifestée aux apôtres, précisément le jour de l'épisode de la Pentecôte, avec les langues de feu et la colombe qu'ils reçoivent, etc.. eh bien, c'est cela le Noûs : tout d'un coup, il y a une espèce d'expansion de la conscience qui fait qu'on comprend le sens d'une chose, même si on n'arrive pas à traduire ce qu'on comprend exactement. C'est là, véritablement, une initiation et c'est celle qu'ont reçu les apôtres le jour de la Pentecôte ainsi que Marie et tous ceux qui étaient présents.

Cette ouverture de coeur et de conscience est vraiment au centre de l'enseignement du Christ tel qu'il a voulu le transmettre à ses plus proches disciples. Cet état de compréhension auquel il nous invitait avait, faut le préciser, une polarité de type féminin. Toutes l'école de pensée des Gnostiques est d'ailleurs très colorée par cette sensibilité féminine. La Force qui enseigne le plus souvent dans les écrits gnostiques, c'est Sofia, qui signifie "Sagesse" et qui apparaît sous les traits d'une femme, d'une Initiatrice. C'est le feu féminin que l'on a nommé "La force initiatique de la Colombe" (voir Visions Esséniennes).

Il faut savoir qu'actuellement, nous entrons dans une ère qui va se manifester par notre capacité d'accession beaucoup plus grande, plus consciente et plus massive à la porte du Noûs, ou huitième chakra. Il nous est demandé, aujourd'hui, de commencer à accepter de prendre conscience de cette réalité-là, de cette dimension supérieure de notre être qui, jusqu'à maintenant, avait été très très peu sollicitée parce que notre monde ne le permettait pas et qu'il n'était pas suffisamment mûr... je parle globalement parlant, parce que, individuellement parlant, il est bien clair qu'un certain nombre d'entre nous ont déjà pu faire ce chemin. On ne sait pas nécessairement que ça correspond au Noûs ou au huitième chakra, mais on pressent que c'est une expansion de conscience qui nous permet de voler beaucoup plus haut et de relativiser les difficultés.

C'est ce qui nous est enseigné et demandé, ainsi que la prise de conscience qu'il s'agit d'une sensibilité de type féminin, et là, on rejoint la question qui a été posée hier, à savoir qu'il y a deux mille ans, il y a eu un beaucoup plus grand nombre de disciples féminins qu'on ne le croit et parmi les disciples de la première heure. Seulement, ces disciples femmes ont été carrément étouffées par l'aspect machiste de la société de l'époque qui a duré jusqu'à nos jours. Il est clair que les hommes ont pris le pouvoir et qu'ils n'ont pas envie de le lâcher.

Bien entendu, il n'y a pas à critiquer quoi que ce soit parce que ça fait partie des cycles par lesquels l'évolution de notre humanité passe. Pendant des milliers d'années, il y a eu un cycle où le féminin était dominant et qui n'a pas été ce qu'il aurait dû être. Alors, il y a eu une réaction de l'énergie masculine - qui n'a pas été non plus ce qu'elle aurait pu être - et on est en train d'entrer à nouveau dans un cycle qui va se caractériser par une remontée de l'énergie féminine, et c'est la raison pour laquelle un texte comme l'évangile de Marie-Madeleine, et d'autres encore, ont cette coloration très intuitive, font appel à une écoute cardiaque, une écoute au niveau du Noûs.

Il est vrai qu'aujourd'hui, ce n'est un secret pour personne de constater que dans le monde d'une spiritualité ouverte, d'un éveil de conscience non dogmatique, il y a toujours une grande majorité de femmes. Depuis 25 ans que je fais des conférences, c'est toujours une grande majorité de femmes qui y assistent. Pourquoi ? Eh bien, les temps changent et ces femmes sentent qu'elles sont venues au monde parce que le balancier commence à aller de leur côté et que c'est leur énergie féminine qui est sollicitée pour commencer à implanter autre chose dans le monde.

Cette énergie féminine essaie de contrebalancer ce qui a été appellé, dans "Visions Esséniennes" l'énergie romaine, qui est une énergie de type mâle, beaucoup plus rationnaliste, qui a sa raison d'être et qui a aussi ses qualités, ses vertus, mais qui est allée jusqu'au bout d'une forme d'absurdité.

Qu'on ne me dise pas que, depuis deux mille ans, le rationalisme a prouvé ses vertus ; il a prouvé au contraire son irrationnalisme. Lorsque quelqu'un vient me dire "je ne crois pas à l'irrationnel, je suis quelqu'un de rationnel"... j'ai envie de demander : mais qu'est-ce qu'on entend par rationnel ? Si "rationnel", c'est tout ce qui s'est passé depuis des milliers d'années pour arriver à l'état d'absurdité dans lequel notre monde se trouve, personnellement, je trouve au contraire extrêmement irrationnel et illogique d'en être arrivé à un point où l'humanité a quasiment un révolver sur la tempe et qu'elle est en train de se frapper la tête contre un mur de béton. Quand la Terre n'est plus qu'une immense bombe atomique à tous les niveaux, à la fois sur le plan intérieur et sur le plan extérieur, est-ce que c'est ça la rationnalité ?

Moi, je trouve que c'est cela qui est complètement irrationnel !

La notion de "rationnalité", au sens beaucoup plus logique et plus profond du terme, c'est très certainement cette révélation du Noûs, par la montée de l'énergie féminine, qui est chargée de nous l'apprendre maintenant. Qu'est-ce qui est véritablement rationnel ? Est-ce de poser des barrières, de séparer, de désigner constamment des ennemis, d'être toujours en état de compétitivité, de lutte ? Ou, au contraire, n'est-ce pas plutôt d'apprendre à être dans un état d'ouverture, de transformation, d'écoute, en état d'amour... non d'amour béat, mais au sens le plus noble du terme, c'est-à-dire d'ouverture et de volonté de compréhension ?

Cela est véritablement le "rationnel" tel que l'éveil du huitième chakra, par l'intermédiaire de l'énergie féminine, essaie de commencer à nous le faire comprendre.

En ce sens-là, je peux effectivement dire que les premières disciples comme Marie-Madeleine, Marthe et quelques autres comme Marie, ont été véritablement les dépositaires de cette révélation, tout simplement parce que le Maître Jésus savaient très bien que certaines notions ne pouvaient pas être déposées, à l'époque, dans un coeur masculin qui était encore beaucoup trop conditionné par une forme de société mâle dans laquelle on vivait.

Il a donc effectivement confié une mission ou une tache officielle à des apôtres masculins, parce qu'ils étaient capables avec une force masculine de rassembler une écoute, chose que n'auraient pas réussi à faire des disciples féminins compte tenu du contexte de l'époque. Mais, en ce qui concerne le fond de son enseignement le plus pointu, le plus cardiaque, le plus métaphysique, pour moi, il est clair que ce sont des femmes comme Marie-Madeleine qui ont reçu ce dépôt-là, et maintenant, je crois qu'il est temps qu'on prenne bien conscience de cela et de débroussailler et dépoussiérer ces enseignements... qui, attention, ne sont pas des enseignements féministes, cela n'a rien à voir. Quand je dis "féminin", ça n'a rien à voir avec le côté féministe dont on parle parfois aujourd'hui. Cela correspond au côté cardiaque, intuitif, le côté compassion également.

Je l'ai déjà dit, si le Maître Jésus était très masculin dans sa façon d'être, il savait aussi, très régulièrement, laisser s'exprimer à travers lui un côté très féminin, non pas doucereux ni "rose-bonbon", mais on voyait nettement les deux polarités en lui et quand celles-ci se réunissaient, là, on avait véritablement, en face de soi, un être d'une dimension qui nous dépassait et c'était même parfois quasiment trop pour nous.
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MessageSujet: Re: ENSEIGNEMENTS PREMIERS DU CHRIST   ENSEIGNEMENTS PREMIERS DU CHRIST Icon_minitimeDim 8 Fév - 9:49

La trahison de Judas
Il faut toujours, dans les histoires, que quelqu'un joue le rôle du traître. C'est un archétype, de la même façon que Thomas est l'archétype de l'incrédule ou du rationaliste, de la même façon que Marie-Madeleine est l'archétype de la pécheresse repentie, etc..etc... Tout cela a été mise à une "sauce" très intelligente, n'est-ce pas, c'est comme une grande pièce de théâtre qui a été arrangée par les premiers pères de l'Eglise.

On a donc fait de Judas l'archétype parfait du traître. En réalité, il a certes trahi d'une certaine façon, mais pas avec la volonté de trahir. J'ai tenté d'expliquer ce qu'il en était dans "De mémoire d'Essénien" (Voir également "Ce clou que j'ai enfoncé" paru entre temps), je ne vais donc pas pas rentrer dans les détails de la scène en question, mais c'était quelqu'un qui a été piégée dans son intention de vouloir rapprocher les parties adversaires et qui s'est fait manipuler par le Sanhédrin en livrant, sans le vouloir, son Maître les poings liés.

Mais je dois dire qu'il fallait quelqu'un pour jouer ce rôle-là, il fallait quelqu'un pour casser la mécanique. En effet, le système de Jésus et des apôtres était un système qui, en soi, aurait été parfait mais qui aurait continué à tourner en rond dans la conscience collective. Cela aurait pu se terminer avec l'enseignement d'un prophète parmi d'autres, mais lorsqu'un grand être veut vraiment laisser une empreinte dans l'inconscient et dans le conscient de l'humanité, il faut nécessairement qu'il y ait un événement dans sa vie ou la fin de sa vie qui vienne imprimer l'égrégore de la conscience collective ou celle de l'humanité.

La plupart des grands êtres finissent d'une façon tragique ou spectaculaire pour cette raison là.

Voyons : il y avait le moteur des douze apôtres + le Christ = 13.

12, en soi, est un chiffre parfait, il correspond à la mécanique céleste de notre système solaire. Mais un système parfait, c'est-à-dire 12, est comme un disque qui tourne toujours sur lui-même, et s'il n'y a pas un grain de sable (le 13ème élément) pour passer à un disque supérieur, ça ne fonctionnera pas. Donc, dans tout système parfait qui correspond à un équilibre, il faut un élément qui, à un moment donné, vient se rajouter comme un grain de sable dans l'engrenage.

Eh bien, Judas était ce "grain de sable dans l'engrenage", il était là pour casser le fonctionnement de tout cela afin qu'on puisse aller vers une prise de conscience supérieure. Il a donc eu le rôle ingrat de faire le "sale boulot" !

Je voudrais faire référence ici au film "La dernière tentation du Christ" , qui a fait beaucoup de scandale, il y a une dizaine d'années, dans le monde catholique qui l'avait perçu comme une illustration de la vie du Christ alors que ce film propose plutôt une illustration du chemin de tout être humain, à partir de sa prise de conscience de sa divinité jusqu'à son ascension au sommet de sa divinité. Dans ce film, le personnage de Jésus représente en fait le chemin de chacun de nous dans sa propre révélation intérieure.

Si je parle de ce film-là - qui est un des plus beaux que je n'ai jamais vu - c'est parce qu'il y a une scène avec Jésus et Judas absolument extraordinaire et sûrement beaucoup plus proche de la réalité qu'on ne le pense. On assiste à un tête à tête très particulier où Jésus demande à Judas de le trahir parce qu'il sait que ça doit finir comme ça afin de pouvoir passer à autre chose. Et Judas, estomaqué, répond à Jésus : "Comment ? Mais, Maître, tu me demande à moi de te trahir ? C'est quelque chose d'impensable ! Est-ce que toi, tu trahirais ton Maître ?" et Jésus de lui répondre : "Non, moi, je n'y arriverais pas et c'est bien pour cela que c'est à toi qu'on le demande !" (éclats de rire spontanés de l'assemblée)

Evidemment, quand on entend cela dans la scène du film, on peut se dire que c'est sûrement un gag... mais c'est en réalité très riche d'enseignement car cela veut dire que celui qui, karmiquement, de par la force de ce qu'il a fait dans le passé, est chargé de cette tâche, de ce poids-là, est forcément un être dont l'âme est déjà très forte et bien engagée sur un certain chemin.

Ceci veut dire que Judas n'était pas le petit traître minable qu'on en a fait mais un initié qui, pour diverses raisons liées à son ancienneté dans l'histoire de l'évolution de l'humanité, a pris sur lui le fardeau terrible de prendre sur lui cette espèce de malédiction, parce qu'il y a effectivement tout ce qu'on fait peser sur sa conscience depuis 2000 ans, pensons-y bien aussi parce que, dans ses vies successives depuis deux mille ans, il lui aura fallu (inconsciemment, du moins faut l'espérer pour lui) voyager avec ce fardeau, cette étiquette du traître qu'on a collé sur lui.

En ce qui me concerne, j'estime que Judas est en réalité un des plus évolués et des plus éveillés des apôtres de cette époque-là. Il en fallait un pour faire le sale job et c'est le seul qui en a eu le courage.
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MessageSujet: Re: ENSEIGNEMENTS PREMIERS DU CHRIST   ENSEIGNEMENTS PREMIERS DU CHRIST Icon_minitimeDim 8 Fév - 9:51

Le signe de la croix a-t-il été donné par Jésus ?

Non, ce sont les premiers chrétiens qui, à un moment donné, sous l'influence des premiers patriarches, ont commencé à prendre ce geste de la croix comme un signe de ralliement ou de référence. Au début, c'était le signe du poisson qu'on dessinait sur les murs ou sur le sol pour pouvoir savoir à qui on avait à faire et puis aussi par rapport aux premières persécutions. Quand on voyait ce signe, on pensait de suite, non pas à des chrétiens puisqu'il n'y en avait pas encore, mais à des disciples de Jeshua.

A propos, je dois également préciser que le Notre-Père n'a jamais été enseigné par le Maître Jésus comme on nous l'a toujours prétendu dans le monde chrétien. D'ailleurs, on en trouve aucune trace dans les évangiles canoniques. On nous a dit que c'est Jésus qui a enseigné cette prière mais c'est complètement faux. Ce qui ne veut pas dire que ce ne soit pas une très belle prière infiniment respectable et même extrêmement initiatique car chaque mouvement de cette prière peut être décomposée.

Mais qu'on ne vienne pas me dire qu'elle a été inventée et enseignée par le Maître Jésus car ce n'est pas vrai. Elle a été bâtie par les premiers patriarches qui n'étaient pas des imbéciles, loin de là, mais des initiés.

Voyez-vous, on est conditionné à un certain nombre de choses qui ne sont pas exactes et il faut avoir le courage de les remettre en question. Cela ne signifie pas nier tout ce qu'on a appris antérieurement mais essayer de prendre conscience que sont des marches avec lesquelles on a grandi intérieurement, mais il y a d'autres marches encore et il faut chercher à les gravir tout en respectant ce qui nous a aidé à devenir nous-mêmes, même si maintenant, on n'est plus tout à fait d'accord avec ce qu'on a été.

En tout cas, je ne me souviens pas que le Maître Jésus nous ait enseigné une prière particulière, il n'a pas laissé de paroles bien spécifiques qui servirait d'une certaine façon de parole de rassemblement des disciples ou destinées à être propagées. Il conseillait plutôt, à chacun d'entre nous, d'inventer sa propre prière, c'est-à-dire, de laisser parler le fond de notre coeur et de nous mettre en état d'ouverture totale par rapport au divin. C'était là l'essence de son enseignement par rapport à la prière. De plus, il ne concevait pas la prière uniquement en tant que demande mais également en tant qu'offrande.

Or, généralement, quand on prie, on nous apprend plutôt à demander quelque chose, mais pour Jésus, la vraie prière était plutôt une mécanique d'échange : demande et offrande ; demande et offrande, etc... Evidemment, on peut demander car on est en droit de le faire, mais, en même temps, il faut aussi offrir le meilleur de nous-même pour générer ce fameux moteur de la création, de l'abondance, de la réalisation du meilleur de nous-même et du meilleur de l'humanité.

En d'autres mots : frappez et on vous ouvrira la porte, mais ensuite, franchissez cette porte et offrez-vous de l'autre côté, offrez vos énergies.

Maintenant, à qui s'adresse-t-on quand on prie ?

Voilà une question importante. Tout dépend de notre niveau de conscience. On peut s'adresser à ce qu'on est capable de concevoir du divin et la plupart de notre humanité, jusqu'à présent, a plutôt prié quelqu'un. Elle a prié Dieu en le concevant comme un Super Être. On a créé un égrégore et on a joint nos prières à cet égrégore qui répond tant bien que mal en fonction de la couche qu'on atteint en lui par la pureté de notre coeur.

Mais ce que Jésus enseignait essentiellement, c'était de se prier à soi-même dans notre état le plus réalisé, notre état non séparé du Divin. Bien sûr, on s'adresse à notre Père d'une certaine façon, ou au Divin, en ne sachant pas trop exactement ce qu'Il est, mais en étant conscient qu'en s'adressant à Lui, on s'adresse à la plus belle partie de nous-même qui est déjà en union totale avec le Divin.

Pour le Maître Jésus, la véritable fonction de la prière était de mettre en marche un moteur en soi qui n'est pas séparé du grand moteur cosmique. La prière sert à ne plus être coupé de ce que l'on croit être coupé. Prier, c'est savoir que l'on n'est pas coupé et que l'on est rendu à destination qui est le Divin, et c'est à cette plus belle partie de nous-même, le Divin, que nous demandons quelque chose.

Je voudrais m'arrêter un instant sur la notion de "demande" ou de "supplique", en utilisant en substance une très belle parole de Sathya Saï Baba par rapport à la façon dont on adresse généralement au Divin : "Si vous n'invitez pas Dieu à votre table en été, pourquoi voulez-vous qu'Il frappe à votre porte en hiver ?"

Ce qui veut dire : si vous ne parlez pas au Divin quand tout va bien, pourquoi voulez-vous qu'Il vous réponde quand tout va mal. Ce qui signifie, d'une certaine façon : vous agissez toujours en égoïste. Dieu n'existe pas que quand ça ne va pas, on ne doit pas se souvenir de Lui uniquement lorsque ça va mal dans notre vie, sinon ça veut dire qu'on n'a rien compris... et faut bien reconnaître qu'on a tous plus ou moins ce genre d'attitude. Quant tout s'effondre, alors oui, là, Dieu existe et on lui demande de nous sortir de là. Quand certaines personnes sont à l'article de la mort, elles ont grand espoir que Dieu va leur ouvrir la porte...mais qu'ont-il fait tout le reste de leur vie pour aller dans cette direction-là ?

Ici, il ne s'agit plus du pari de Pascal qui dit : "j'ai tout intérêt à croire parce que, lorsque l'heure viendra, la porte s'ouvrira".

Il s'agit de se dire "je ne suis pas séparé de cette réalité divine et mon rôle est de m'inclure volontairement, consciemment et constamment dans le mécanisme de la création et de son abondance".

C'est ça le principe du grand jeu ; Lorsqu'on prie un Grand Être, on s'adresse généralement à l'image que l'on a intérieurement de ce Grand Être, et cette image est conforme à un certain égrégore. Donc, si l'on est encore, intérieurement, formaté par une certaine image de ce Grand Être et en accord avec son égrégore, notre prière va rejoindre l'égrégore. Ce qui ne veut pas dire que la prière ne va pas toucher le Grand Être concerné, car Il est forcément connecté intérieurement à cet égrégore.

Pour prendre un exemple plus simple, admettons que je sois un chrétien catholique et que je décide maintenant de prier le Maître Jésus. Je vais donc imaginer le Maître Jésus tel qu'on le voit chez les catholiques et ma pensée va aller rejoindre l'égrégore où est cloisonnée l'image de Jésus selon la vision des catholiques. Mais, en même temps, cet égrégore va jouer le rôle d'un bouclier et va renvoyer ma ou mes prières à l'endroit où la conscience du Maître Jésus se trouve incarnée présentement.

Ce que je viens de dire ici est très caricatural, mais c'est comme ça que ça se passe, une énergie agit par ricochet et il faut savoir qu'une prière qui vient du coeur, qu'elle soit conditionnée ou non par un formatage religieux, rejoint nécessairement son destinataire, parce que, justement, elle vient du coeur.

La prière qui ne rejoint jamais son destinataire est celle qui n'est que la répétition mécanique d'un texte qu'on a appris mentalement, un peu comme ces grenouilles de bénitiers qui, tous les soirs, vont aux vèpres pour réciter des chapelets comme une mécanique, mais où il n'y a pas de coeur, pas d'âme, rien...

Il faut donc éviter de tomber dans cette mécanique répétitive car cela n'a rien à voir avec la prière.
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MessageSujet: Re: ENSEIGNEMENTS PREMIERS DU CHRIST   ENSEIGNEMENTS PREMIERS DU CHRIST Icon_minitimeDim 8 Fév - 9:52

L'Eucharistie

Voilà encore une chose que le Maître Jésus n'a jamais inventé comme on nous l'a fait croire. Le principe de l'Eucharistie, c'est-à-dire du partage du pain, porteur de l'essence divine et élément de partage, est un principe vieux comme le monde.

C'est comme le baptême : là-encore, ce n'est pas Jean le Baptiste qui a découvert ce rituel. Le baptême par l'eau avec immersion complète a été pratiqué et enseigné pour la première fois sur Terre (dans notre présent Cycle), il y a près de 7000 ans, en Afrique, par le Maître Morya.

Pour ce qui concerne l'Eucharistie, elle a été utilisée dans beaucoup de religions, essentiellement les religions de type solaire, où l'on procède au partage d'une matière vivante ; ça n'a pas toujours été du pain. Il y a très longtemps, on utilisait une matière animale, ; par exemple, à l'époque de Mytra, on partageait le sang d'un taureau, on s'en aspergeait et on en buvait pour avoir accès à une métamorphose intérieure, tout simplement parce que, dans les premiers temps de notre cycle humain, il fallait en passer par des manifestations beaucoup plus proches d'une réalité animale que d'une réalité humaine.

Puis, plus le temps a passé et plus on s'est détaché de ce besoin d'un rapport avec le sang, à part dans certaines religions où l'on sacrifie encore l'agneau, mais le Christ a remplacé le sang par le vin pour redynamiser l'Eucharistie et ce qu'on ignore, c'est qu'il a pratiqué de nombreuses fois. Dans les évangiles, on nous parle de la dernière Cène comme s'il n'y avait eu que celle-là, mais c'est pratiquement à chaque repas qu'il y a eu la consécration du pain et du vin, et le partage de ces deux éléments entre nous.

Pour Jésus, la consécration du pain et du vin n'était pas simplement un geste symbolique histoire de mettre un peu de poésie autour d'un repas. De par son état de conscience, il appelait vraiment une énergie divine à s'incarner vibratoirement dans le pain et dans le vin que l'on partageait, et nous étions alors sensés réveiller ou stimuler quelque chose en nous, au niveau du huitième chakra précisément, lorsqu'on communiait de cette façon-là.

J'ai entendu des prêtres, en Europe, qui prétendaient en privé que la communion n'est qu'un symbole, ce qui signifie en fait qu'ils ne croient plus qu'il puisse vraiment se passer quelque chose. C'est comme pour le baptême : on peut n'en faire qu'un symbole, qu'un petit rituel bien joli pour marquer l'arrivée de quelqu'un dans notre monde ou dans une communauté, mais quand on pratique le baptême en conscience, on appelle une Force bien réelle (même si elle reste invisible à nos yeux de chair) qui va laisser une présence dans les corps (physique, éthérique, astral, mental, etc..) de l'être baptisé.

Je crois qu'une des choses qui fait que la religion chrétienne et catholique est en train de se dévitaliser depuis un certain nombre d'années, c'est qu'il n'y a plus suffisamment de prêtres qui ont conscience de la portée de leurs actes, c'est-à-dire qu'ils ramènent tout au niveau du symbole et ils ont perdu cette sensibilité et cette conscience qu'il se passe vraiment quelque chose et qu'ils sont les vecteurs d'une énergie majeure.

En effet, cela demande d'être véritablement prêtre au fond de l'âme, il ne suffit pas d'avoir reçu une consécration dans une école de prêtrise, il faut également faire un travail suffisant pour incarner tout cela. Or, je suis absolument persuadé qu'il y a beaucoup de prêtres officiels qui ne sont pas du tout prêtres. Bien entendu, il y en a d'autres qui le sont, je ne cherche pas du tout à généraliser. Mais il y a également beaucoup d'hommes et de femmes qui sont des prêtres sans en porter le titre, ceci parce qu'ils laissent passer ce qu'il y a de plus beau à travers eux.
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MessageSujet: Re: ENSEIGNEMENTS PREMIERS DU CHRIST   ENSEIGNEMENTS PREMIERS DU CHRIST Icon_minitimeDim 8 Fév - 9:53

Le Rêve de la Création
Le Maître Jésus nous enseignait qu'il n'y a pas la plus petite partie de notre être qui ne soit pas en contact avec la plus petite partie, la plus éloignée soit-elle, du Cosmos. En ce sens-là, c'était un physicien quantique avant la lettre... parce que la physique quantique, aujourd'hui, nous enseigne exactement cela, mathématiques à l'appui, à savoir que tout dans l'univers est interdépendant, et que tout est connecté à Tout. Nous sommes ici, en cet instant, aussi près qu'à des milliards d'années-lumières d'ici.

Ceci nous fait entrer dans la notion du Rêve de la Création. Nous sommes une énergie et ce corps que nous avons et dans lequel nous nous déplaçons, n'est corps que parce qu'il y a quelque chose dans notre conscience qui le fasconne et qui le pense en tant que corps avec une certaine forme et une certaine densité.

C'est ce qu'aborde, d'une façon extrêmement pointue, l'Évangile de Marie-Madeleine, à savoir que tout part d'un rêve primordial, le Rêve, avec un R majuscule.... le Rêve Primordial de Dieu qui pense Sa création, et qui n'existe pas en dehors de Sa création. Le simple fait de créer Lui donne existence et le fait qu'Il imagine Sa création pour être Lui-Même, pour Se prolonger et grandir, fait qu'Il génère une masse énergétique qui a la liberté de créer elle-même des mondes et des cosmos. Donc, Dieu rêve un Univers qui est capable lui-même de rêver d'autres univers.

Et nous, à un moment donné, nous sommes des particules de ces rêves dans le grand Rêve, qui avons la capacité d'inventer notre propre parcours pour refaire le chemin inverse afin de retourner vers notre Créateur, et tous les mondes auxquels nous avons accès, qu'il s'agisse des mondes subtils ou de ce monde matériel ici, ce sont des mondes virtuels... c'est-à-dire, des mondes nés de cette partie de notre Esprit qui a la capacité d'imaginer et qui imagine pour progresser.

En fait nous sommes les hologrammes, les énergies d'une partie supérieure de nous-mêmes qui est elle-même inventée, générée constamment, à chaque seconde, par le Divin. Que nous ne soyons plus imaginés par cette Énergie que nous appelons Dieu, et tout disparaîtrait au quart de millième de seconde même.

C'est pour cela que je disais à un moment donné que, d'une certaine façon, nous sommes Dieu qui s'est oublié dans Son rêve.

Je conçois que tout ceci puisse paraître confus car c'est extrêmement complexe et cela demande d'être très bien centré pour le percevoir. Mais si vous voulez vous en donner la peine, c'est absolument décortiqué dans l'Évangile de Marie-Madeleine et je vous invite à vous y reporter parce que c'est une phase majeure de compréhension. Nous n'existons pas réellement, nous nous inventons ! Le problème, c'est qu'on se prend au sérieux à travers tout cela.

Je sais que c'est plus facile à dire parce qu'on souffre et je ne veux pas minimiser tout cela, mais, ultimement, tout cela est une énorme illusion. Ce qu'il y a, c'est que nous sommes obligés d'accepter le jeu de cette illusion parce que c'est notre instrument de réintégration.
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MessageSujet: Re: ENSEIGNEMENTS PREMIERS DU CHRIST   ENSEIGNEMENTS PREMIERS DU CHRIST Icon_minitimeDim 8 Fév - 9:54

Saul de Tarse

J'ai déjà évoqué, d'une façon pas trop sympathique, le personnage de Saul de Tarse en référence à Marie-Madeleine dont il a été l'époux à un moment donné de sa vie.

Mais je dois avouer que Saul est un peu une énigme pour moi, je n'ai pas d'explications bien précises car je ne l'ai connu que dans une phase de sa vie où il était encore cet homme violent, revendicateur, autoritaire, dont j'ai déjà parlé, puis je l'ai recroisé en Gaule à la fin de ma vie, il y a 2000 ans, après qu'il eut fait ce que j'appellerai sa métamorphose, sa reconversion intérieure sous le nom de Paul.

Si je dis que pour moi c'est une énigme, c'est parce que Paul est censé être l'un des Maîtres de Shambhalla connu sous le nom de Hilarion, et, en dehors des raisons karmiques qui nous échappent et dont je n'ai pas la clé, je ne m'explique pas le pourquoi du fait d'un tel antagonisme entre les deux parties de sa vie, c'est-à-dire d'un côté, ce personnage très violent et autoritaire, cherchant le pouvoir, et qui, d'un coup, se charge d'une mission christique...

Quelque chose m'échappe et je dois avouer qu'à l'époque, je n'ai jamais eu d'atomes crochus avec lui ! Je m'excuse auprès de lui s'il m'entend car c'est très certainement un grand Maître, mais on a le droit d'avoir des affinités avec l'un plus qu'avec l'autre, et, même dans son rôle de Paul, je l'ai toujours trouvé très guerrier, très mysogine et pas mal menteur aussi ! Pour moi, c'est lui qui a inventé le Christianisme et c'est sans doute la mission qu'il avait - je n'ai pas de jugement à porter - mais il s'est mis en tête de créer une religion par rapport à ce qu'il avait compris de l'enseignement christique, et je suis persuadé que s'il n'y avait pas eu Paul, il n'y aurait pas eu ce Christianisme dogmatique, du moins pas à cette échelle.

Quand je dis que c'était un beau menteur, c'est parce qu'il a réellement fait dire au Christ des choses qu'Il n'avait jamais dites, il a fait passé sous la signature de Jésus pas mal d'idées qui étaient les siennes, et s'il a exclu les femmes de ces enseignements, je suis pratiquement sûr que c'est parce qu'il n'avait jamais digéré l'audace de Marie-Madeleine lorsqu'elle l'a quitté.

Je voudrais refaire référence ici au film "La tentation du Christ" dont j'ai parlé tout à l'heure, et plus particulièrement à une scène, peu après la crucifixion, où Jésus, qui n'est donc pas mort sur la croix, se ballade dans la Palestine et, à un moment, tombe sur Paul, qui est en train de prêcher en son nom ; alors, il écoute cela d'un air très intéressé puis, à la fin de son discours, il va le trouver et le prend à part pour lui demander : "Tu me reconnais ?" Paul répond que oui et Jésus lui dis alors : "dis donc, ce que tu as dit à ces gens, je ne l'ai jamais dit." Et Paul de répondre : "Je sais, mais eux, c'est ce qu'ils ont besoin d'entendre !"...

Quelque part, cela aussi est un grand enseignement parce que ça nous montre que, à certains moments (et ceci est arrivé à l'humanité à de nombreuses reprises), certaines grandes vérités sont déposées sur Terre et si l'humanité n'est pas capable de prendre la pleine lumière de ces vérités, il y a toujours quelqu'un pour redéformer le message et le mettre à un autre niveau qui sera éventuellement plus digeste.

C'est pour cela que je dis que Paul a peut-être eu la tache de rendre plus accessible au public, à un moment donné, des enseignements qui étaient d'une telle pureté qu'on aurait pas réussi à mettre en pratique.

Paul , ex Saul de Tarse, reste, en tout cas pour moi, l'inventeur de ce qui est à la base du Christianisme.
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MessageSujet: Re: ENSEIGNEMENTS PREMIERS DU CHRIST   ENSEIGNEMENTS PREMIERS DU CHRIST Icon_minitimeDim 8 Fév - 9:54

La résurrection
Comme nous l'avons expliqué dans "De mémoire d'Essénien", Jésus n'est pas mort sur la croix. Il y a bien eu une mort clinique ou N.D.E, mais son retour à la vie était quand même dû à une complicité entre certaines factions des Frères d'Héliopolis et certains Romains qui acceptèrent de lui percer le flan -et non pas le coeur comme on l'a prétendu- afin de libérer le liquide pleural pour qu'il puisse continuer à respirer.

En effet, les crucifiés ne mourraient pas de leurs plaies mais d'asphyxie. Les gens ont donc cru qu'il était mort alors qu'il avait plutôt sombré dans un coma. Dans les évangiles, on veut nous fait croire que Jésus a tellement perdu de sang que ce n'est plus que de l'eau qui coule... mais c'est faux, les plaies ne saignaient pas à ce point-là, et l'eau qui coule, c'était le liquide pleural.

Il faut d'ailleurs savoir que, dans les premiers siècles chrétiens, on ne montrait pas le Christ crucifié, on ne le montrait que dans sa gloire, on ne montrait que la finalité de son travail et non pas l'être souffrant, ce qui est très différent au niveau de l'orientation de la pensée. Cependant, quand on a commencé à le montrer en croix, on ne montrait pas une plaie au niveau du coeur mais bien au niveau du flanc gauche, et on peut encore le voir sur un grand nombre de statues de Jésus en croix.

Ainsi donc, d'après ce dont je peux témoigner, il a survécu à ses blessures mais le but était de faire croire qu'il était mort afin de pouvoir le dégager plus vite de la croix. Maintenant, il va de soi que cela lui a demandé toutes ses propres capacités de régénération pour réussir, dans les heures et les jours qui ont suivis, à récupérer une bonne partie de ses forces. D'autre part, il a reçu l'aide de quelques thérapeutes esséniens.

Tout ceci ne s'est bien entendu pas déroulé comme une sorte de complot, on voulait tout simplement le sauver parce qu'on estimait qu'il ne devait pas mourir et s'il y avait une chance, il ne fallait pas la rater. D'ailleurs, la crucifixion s'est joué à un niveau très haut et très mystérieux, mais on s'est tout de suite rendu compte, sous l'impulsion de Joseph d'Arimathie, qu'on ne pouvait pas lutter contre le principe de la résurrection qui correspondait à un archétype qui est gravé très profondément dans la conscience de l'humanité.

En fait, dans les premières heures, on avait beau dire aux gens qu'il n'était pas ressuscité, qu'il s'était simplement régénéré et qu'on pouvait le voir, etc..., on s'est tout de suite rendu compte que les gens ne voulaient pas nous écouter, pour eux, il fallait qu'il soit ressuscité, il fallait qu'il colle au grand mythe d'Osiris, etc... D'ailleurs, si l'on regarde tous les grands avatars qui sont dans la lignée de Vishnou, dont on a déjà parlé, on se rend compte que la plupart ont eu également des morts avec une ressurection. Ceci parce que c'est un archétype qui est dans l'inconscient de l'humanité.

Donc, nous nous sommes rendus compte que ce n'était pas la peine d'essayer d'expliquer la vérité et que, finalement, cela allait faire beaucoup de bien aux gens de croire que cette résurrection sur le plan physique avait été une réalité. Peut-être même que Jésus aurait été capable de se régénérer tout seul complètement, je ne dis pas le contraire ni ne cherche à diminuer ses capacités, mais le fait est que cela s'est passé comme je viens de le décrire.

J'ai eu l'insigne bonheur d'être là lorsqu'il est sorti de ce tombeau et, de suite, on a dû pratiquement le charger sur un cheval car il était considérablement affaibli, mais s'il s'en est sorti, ce n'est que grâce à ses capacités de régénération yogique. Ensuite, il a continué pendant quelques semaines à se re-oxygéner intérieurement, puis il y a eu cette fameuse rencontre d'Emaus avec Thomas, et avec bien d'autres apôtres ou disciples dont je faisais partie. Il a continué à nous donner des enseignements et à nous expliquer pourquoi il était inutile de lutter contre le principe de la résurrection. Il nous a également donné des orientations dans le travail à venir, tout en répétant qu'il n'y avait pas de religion à créer... parce que là, on commençait véritablement à voir qu'avec une mort si retentissante, cela allait donner une impulsion à son message. C'est très souvent la mort d'un grand être qui sert de point d'orgue à tout son message parce cela imprime la conscience collective et dynamise le message.

A ce moment-là, on a bien vu que tout ce pour quoi on avait travaillé durant trois années, voire même plus pour certains, était en train de fleurir d'une façon incroyable, ceci parce qu'il commençait à se colporter énormément de chose sur Jésus, puis il y a des gens qui se sont mis à en rajouter en prétendant l'avoir vu sortir du tombeau et s'élever dans le ciel, etc.., les gens se sont mis à délirer d'une certaine façon. Parmi ceux qui l'avaient respecté et même cotoyé, il y en a eu qui se sont mis à raconter n'importe quoi, comme pour dynamiser le message de celui en qui ils croyaient. C'était à celui qui l'aurait vu le plus, qui l'aurait touché ou aurait assisté à sa resurrection, son ascension, etc.. .

Cela a été vite circonscrit mais ça a donné naissance à tout un tas de petits courants de pensée qui, quelquefois, ont suscité plus tard des évangiles qu'on qualifie aujourd'hui d'évangiles apocryphes.

Quoiqu'il en soit, pendant ce temps-là, Jésus nous a donc donné, pratiquement à chacun, une direction tout en étant certain que nous collions bien à cette direction, et en nous mettant en garde contre le fait de ne pas ériger sa sensibilité de pensée en religion. De ce côté, on peut dire que ça été complètement raté... mais je pense aussi que c'était inévitable et je suis persuadé qu'il savait que c'était inévitable, mais, autant que possible, il a essayé de nous orienter dans une autre direction.

Ensuite, d'après ce que j'ai pu savoir car les nouvelles circulaient beaucoup entre nous, le Maître Jésus est parti s'isoler pendant de nombreuses années au monastère du Karmel (le Krmel à l'époque), qui se trouvait près de la frontière du Lyban actuel. Puis, vers l'âge de soixante environ, Il est parti pour l'Asie et il aurait quitté son corps physique de sa propre volonté, au pied de l'Himalaya, à un âge très avancé.

A ce propos, je tiens à dire qu'il ne faut pas croire que tous les grands avatars ont nécessairement pour mission de sublimer leur corps au point de les rendre immortels. Cela se fait dans certains cas et Jésus aurait sans doute pu le faire, mais il y avait vraisemblablement des raisons pour lesquelles il ne l'a pas fait.Les informations qui nous furent transmises à l'époque - car on se tenait au courant - était qu'Il était bien mort dans son corps de chair.

Ce qui est curieux, c'est que beaucoup de disciples et de très grands maîtres de sagesse ont une difficulté à admettre qu'un Être de cette envergure, un Avatar ou un Maître de Sagesse, puisse vieillir dans son corps... et pourtant, son corps avait vieilli... et c'est normal : dès que l'on s'incarne, on accepte une pesanteur. C'est inévitable mais c'est aussi une grandeur que d'accepter cette pesanteur, et si on ne l'accepte pas, on peut être sûr d'être incompris et rejeté par l'humanité, parce que là, on est en dehors de tout et le monde se demande : "Quel est cet être qui ne vieillit pas ? Il est tellement loin de nous qu'il ne peut pas nous servir de modèle."

Il faut donc un minimum de caractéristiques humaines pour pouvoir parler à un grand nombre de personnes. Si on est trop loin d'un public, on ne touche pas celui-ci, quelqu'il soit.

Je vais encore me référer à Sathya Saï Baba car nous sommes retournés en Inde, Lise et moi, il y a quelques mois, et nous nous sommes rendus dans son achram pour le saluer. Or, nous nous sommes rendus compte - et cela nous avait été rapporté quelques heures auparavant - que Sathya Saï Baba, qui a près de 80 ans aujourd'hui, avait du mal à se déplacer car il avait mal à une hanche. Or, dans son entourage, on nous a dit tout de suite : "Oh, mais ce n'est pas parce qu'il est malade, c'est parce qu'il prend beaucoup du karma de l'humanité sur lui pour la soulager, mais ça ira mieux dans quelques jours."...

Soit... OK, pourquoi pas ? Il n'empêche que son corps physique vieillit et que c'est aujourd'hui un vieil homme. Il faut aussi accepter cela. Effectivement, lorsque nous l'avons vu devant nous, il est évident qu'il n'a plus l'apparence d'il y a 20 ou 30 ans en arrière... mais, après tout, pourquoi ne vieillirait-il pas ? Et pourquoi les disciples ne peuvent-ils pas supporter qu'un Maître puisse vieillir ?

On voit toujours se répéter ce schéma, cette volonté de figer quelqu'un dans une attitude ou sous un visage pétrifié, et on fait la même chose avec leur enseignements. Je suis d'ailleurs près à parier que lorsque Sathya Saï Baba va décéder un jour ou l'autre, des gens créeront une religion en son nom alors que lui n'en veut pas. C'est comme si on n'arrivait pas à se débarrasser des schémas dans lesquels on veut enfermer des maîtres spirituels dans des carcans.

Mais il faut pourtant admettre que même un maître spirituel peut être malade. Prenez Krishnamurti qui a été très certainement un des plus grands maîtres spirituels du vingtième siècle : eh bien, il est mort d'un cancer !

Certes, quelques personnes ne manqueront pas de rétorquer que s'il est mort d'un cancer, c'est qu'il devait finalement avoir un gros problème psychologique, car la maladie vient toujours de là, etc, etc...

Mais ça ne fonctionne pas toujours comme ça, il y a des moments aussi où le corps vieillit car il en prend beaucoup et se désynchronise jusqu'à un certain point. Ce n'est pas pour autant qu'il avait un problème d'ordre psychologique.
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MessageSujet: Re: ENSEIGNEMENTS PREMIERS DU CHRIST   ENSEIGNEMENTS PREMIERS DU CHRIST Icon_minitimeDim 8 Fév - 9:55

L'Ascension
En ce qui concerne l'ascension de l'humanité dans quelques années, je n'y crois absolument pas. Je crois que nous sommes en train de changer de... "disque dur" vibratoire, mais je suis absolument persuadé que ce que l'on entend par Ascension, c'est-à-dire une transmutation totale de nos corps et de notre conscience au point où l'on va être comparable à des Maîtres Ascensionnés... franchement, ça n'engage que moi mais je pense que c'est une belle supercherie... parce qu'on a encore pas mal de travail à faire, mais alorsvraiment beaucoup de travail à faire !

Ce qui ne veut pas dire qu'on ne va pas accéder à une conscience complètement différente qui n'aura plus rien à voir avec la nôtre, mais ce processus d'Ascension dont certains parlent, personnellement, je ne peux pas adhérer à cela. Désolé de parler très crument mais, pour moi, c'est surtout une façon d'attirer du public !

Par contre, je crois à notre métamorphose profonde, ça oui ! Mais que nous soyons suffisament maîtres de nous pour passer à un niveau de conscience qui est le niveau, finalement, de Shambhalla, et ceci au niveau de quelques millions d'être pour la Terre, là, franchement, je ne peux pas adhérer à cette opinion-là. Je dirais simplement qu'il ne faut pas exagérer, n'en rajoutons pas trop !

Les Maîtres de Shambhalla nous disent que, depuis quelques décennies, nous sommes en phase d'éthérisation... mais l'éthérisation, ce n'est pas passer sur un niveau immatériel, c'est changer de fréquence vibratoire. D'ailleurs, on n'a déjà plus la même fréquence vibratoire qu'il y a trente ans. Seulement, c'est un processus qui est graduel, et, à un moment donné, nous allons arriver en haut de cette courbe d'éthérisation où l'on va s'apercoir que la matière ne réagit plus comme elle réagissait autrefois ; qu'on peut trouver, au sein de cette matière, d'autres lois. Mais ça ne veut pas dire qu'on ne va plus se sentir dans un corps matériel. Simplement, la matière répondra différemment à notre esprit, à notre conscience.

Vous savez, quand je pratique la décorporation et que je projete ma conscience dans d'autres plans d'existence, et bien, je me trouve encore dans un corps qui me paraît aussi solide que celui-ci. C'est encore de la matière, mais à un autre niveau vibratoire, mais il ne me viendrait pas à l'idée, quand je suis dans cet état-là, de me dire que je suis La Lumière, parce que j'ai vraiment la sensation, à ce moment-là, que je n'ai fait que transformer quelque chose en moi, que transposé une perception matérielle de moi-même autre part dans un autre monde.

Puisqu'on parle de ce processus de transformation ou de sublimation, je voudrais vous parler un peu de trois formes de sublimations auxquelles les Maîtres de Shambhalla font référence. Chaque étape de sublimation est un état de métamorphose de la Matière. Pour eux, il y a la sublimation noire, la sublimation blanche et la sublimation rouge.

La sublimation noire est une transformation de la conscience, qui fait qu'à un moment donné de notre cheminement, on ne craint absolument plus l'idée de la mort ni la mort elle-même. On est à ce niveau suffisamment mûr pour regarder la mort en face, la regarder venir et avoir, non pas la certitude, mais savoir jusque dans notre chair que c'est juste un passage et que la Vie continue. Là, je dirais que c'est le stade basique de ce qu'ils appellent la sublimation noire. Par noire, ils l'entendent non pas dans sa forme négative, mais c'est comme l'entrée en putréfaction de la matière première, c'est-à-dire de ce qu'il y a de plus pesant en nous... et le plus pesant en nous, c'est notre peur de la mort, notre peur des transformations, des métamorphoses.

La seconde transformation, c'est ce qu'ils appellent la sublimation blanche. Il y a un grand pas entre la sublimation noire et la blanche. Pour eux, la sublimation blanche, c'est d'être capable de maîtriser les lois du corps physique et d'être capable de projeter la matière du monde physique jusqu'au niveau vibratoire de Shambhalla. C'est leur propre niveau. Ici, on n'est plus obligé de passer par la mort du corps physique, mais notre état d'être est tel qu'à un moment donné, le taux vibratoire de nos cellules est tellement élevé que notre corps se dématérialise et va se rematérialiser sur le plan de conscience qu'est celui de Shambhalla, celui des Maîtres Réalisés ou Maîtres Ascensionnés.

Et le troisième niveau de sublimation, c'est la sublimation rouge. Ici, lorsqu'on se trouve au niveau des Maîtres de Shambhalla, avec cet état de conscience qui est le leur, même si on ne fait pas partie de la Fraternité de Shambhalla, on atteint alors la sublimation rouge, c'est-à-dire l'état de Christ. Ici, on a la possibilité de se dégager d'une action au niveau de notre système solaire, et d'avoir directement un contact avec la Source Galactique.

Le rouge, pour ceux qui connaissent un peu l'Alchimie, est la couleur de la pierre philosophale. C'est le Rubis. C'est la couleur du Maître absolu qui a atteint la maîtrise ; donc on comprend pourquoi c'est lié à la notion de Christ ou la notion de Logos. Et c'est aussi la raison pour laquelle la tradition chrétienne fait qu'au moment où le Christ est dévêtu pour le mettre sur la croix, on le revêt d'un manteau rouge. Ce signifie qu'à ce moment-là, symboliquement parlant, il a atteint l'état de pierre philosophale sur le plan humain, c'est-à-dire qu'il devient la pierre transmutatoire de l'humanité, il est capable de transformer l'être humain simplement en le touchant, capable de transformer le plomb de l'être humain en or spirituel.

Maintenant, est-ce qu'il a vraiment été revêtu avec un vêtement rouge ? Je dirais oui et non ! Il y a effectivement quelqu'un qui a récupéré le vêtement d'un soldat et qui, par respect pour Jésus, lui a jeté rapidement un manteau sur les épaules, mais c'était un vieux manteau d'un rouge un peu brun, très délavé.

Simplement, la Tradition dit que c'est un manteau rouge pour des raisons initiatiques.
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MessageSujet: Re: ENSEIGNEMENTS PREMIERS DU CHRIST   ENSEIGNEMENTS PREMIERS DU CHRIST Icon_minitimeDim 8 Fév - 10:05

Jésus et Marie-Madeleine

Pour moi, il est évident qu'il y a eu une relation d'intimité toute particulière entre Jésus et Marie-Madeleine. Elle n'a pas été simplement une disciple parmi d'autres, il y avait bien une relation affective, mais je ne crois pas qu'il y ait eu de relation de couple telle que nous l'entendons. C'était une relation de maître à disciple mais à un niveau extrêmement intime.

Personnellement, j'ai la conviction que Jésus avait appris le Tantrisme et il m'a même été dit qu'il avait été initié à cette pratique dans l'Himalaya, par le Maître Babaji en personne, un des plus grands Avatars que la Terre ait jamais porté.

Nous avions eu un certain nombre de discussions intimes avec le Maître Jésus à ce propos et il nous avait confié que, lors de son voyage dans l'Himalaya, notamment au Laddak, il avait appris la discipline tantrique, c'est-à-dire la maîtrise de la kundalini par des pratiques de souffle qui mettent en mouvement la base de la colonne vertébrale par l'énergie sexuelle.

Aujourd'hui, lorsqu'on parle d'énergie sexuelle ou lorsqu'on parle de tantrisme et de Kundalini, on le fait souvent de manière triviale et de façon un peu goguenarde, ceci parce que nous avons, au fil des siècles et des millénaires, sali cette notion de sexualité. Mais dans la véritable pratique tantrique, il y a un aspect fondamentalement sacré dans le fait de chercher, par une certaine pratique sexuelle, l'élévation de la Kundalini pour arriver à une ouverture de conscience maximale.

Et le fait est que le Maître Jésus était un maître tantrique, il pratiquait cette discipline car pour lui, il n'y avait pas de tabous. Simplement, il savait qu'il ne pouvait en parler qu'à un groupe restreint de personnes et je suis même persuadé - bien que je n'en ai pas eu la preuve - qu'il y a eu entre Marie-Madeleine et lui une relation de type tantrique.

Cela veut dire une relation d'amour aussi, parce que si l'acte sexuel est pratiqué dans le tantrisme, ce n'est pas non plus un acte qui se réduit à quelque chose de mécanique, ou une simple maîtrise du souffle, etc... C'est un acte qui parle d'amour évidemment, il faut qu'il y ait une grande affinité d'esprit et d'âme entre les deux partenaires, mais cela ne sous-entend pas une relation amoureuse sur le plan humain. C'est-à-dire que l'un et l'autre étaient à la fois très proches, très complices et, en même temps, détachés.

Ils avaient donc une relation extrêmement intime mais personne ne s'en étonnait à l'époque ; qu'ils aient eu une relation très privée était quelque chose qui était admis, ça ne choquait absolument personne. On savait très bien qu'ils se voyaient seul à seul, d'une façon privée...

- Est-ce que Jésus a eu des enfants ?


- Personnellement, je n'ai rien vu en ce sens et s'il en a eu, cela a été bien caché, ou alors, il en a peut-être eu pendant la seconde partie de sa vie dans laquelle je ne l'ai plus cotoyé personnellement puisque j'étais parti avec d'autres en Gaule.

Et puis, pourquoi pas ? S'il a eu des enfants, cela ne me dérange absolument pas.

Ce qui est certain, c'est que Marie-Madeleine a eu un fils avec Saul de Tarse, qui s'appelait Marc, mieux connu sous le nom de Marc le Mineur. C'est ce jeune homme, dans les évangiles, que l'on voit partir dans l'ombre en ne sachant pas trop qui il est, dans la scène de l'arrestation du Christ sur le Mont des Oliviers.

Marc le Mineur a fait partie des premiers disciples du Christ qui ont traversé la Méditérranée pour venir en Gaule et qui ont commencé à parler de l'enseignement du Maître Jésus. Il a changé son nom - qui était un nom romain - contre celui de Trophime, devenu Saint Trophime, qui a donné plus tard le nom de Saint-Tropez, dans le sud de la France. D'ailleurs, on retrouve dans une vieille crypte qui se trouve à Marseille un tombeau qui est sensé être celui de Saint Trophime, le fils de Marie-Madeleine. Et toute la tradition des rois de France et des rois Mérovingiens vient de la descendance de ce Saint Trophyme qui, étant de la famille de Jésus par le fait que sa mère était cousine de Jésus, a été chargé de véhiculer la notion de royauté de sang divin. Lorsque les rois de France se réclamaient de sang divin, c'est parce qu'ils estimaient être les descendants au niveau sanguin des rois Mérovingiens, lesquels venaient de Saint-Trophime, fils de Marie-Madeleine, cousine de Jésus. On peut voir ici tout l'itinéraire que cela a pris.

(Note de Régis : selon certains, Daniel se trompe à propos de l'origine de St Tropez, qui viendrait plutôt de Torpes, un intendant de Néron... mais bon, allez savoir...)

-Est-ce que Jésus et Marie-Madeleine ont pu se revoir après la Résurrection ?

- Sur le plan physique, non, les liens ont été coupés puisque Marie-Madeleine est partie en Gaule et Jésus est resté en Palestine sur le Mont Krmel. Sauf qu'au niveau où ils en étaient, ils ont pu avoir des contacts sur les plans subtils, des contacts très faciles et très fréquents. Quand on en arrive à ce niveau-là, la matière ne représente plus un obstacle car elle complètement sublimée, et on peut se rendre et se matérialiser auprès de quelqu'un, un peu comme l'a fait le Padre Pio qui se rendait de cette façon-là, par bilocation, au chevet de certains malades.

Lorsque la conscience est à un niveau christique, je dirais que c'est un jeu d'enfant, parce que la distance n'existe pas ; ce qui est à des millions, voire à des milliard kilomètres d'ici, c'est comme si c'était là, et c'est là que l'on rejoint les lois de la physique quantique. La notion de distance tout comme la notion de temps est illusion, une illusion obligatoire pour que nous puissions faire un cheminement, mais tout se résume à un point, et ce point-là, c'est la Conscience Divine.

- Mais lorsque la personne apparaît à une autre personne, est-ce juste une vision ?

- Non, ce ne sont pas des visions. C'est véritablement une densification de la matière éthérique qui finit par donner naissance à de la matière physique.

Mais je voudrais revenir sur Jésus et Marie-Madeleine pour dire que, effectivement, ils avaient une relation très intime et, donc, que cela ne choquait vraiment personne. Il n'y avait aucune notion de possessivité dans leur relation ; la preuve est que lorsque la tâche de Jésus sur le plan public a été terminée, ils sont parti chacun de leur côté, dans la direction que leur assignait leur destin.

Dans le texte de l'évangile de Marie-Madeleine, celle-ci est appelée La bien-aimée.

Il faut savoir que c'est un texte qui date de la fin du premier siècle, environ vers 90 après Jésus-Christ, et qui a été rédigé par des personnes qui avaient reçu les témoignages des premiers disciples, et ces gens-là étaient bien conscients qu'il y avait eu, entre autres, une relation très privilégiée entre Jésus et Marie-Madeleine, et là encore, ce n'était pas choquant pour eux, de la même façon qu'aujourd'hui, au Tibet, ça ne serait pas choquant de savoir qu'un lama a une compagne. Dans certaines grandes écoles du Bouddhisme tibétain, certains lamas ont une compagne et c'est tout à fait normal, on ne voit même pas comment il pourrait en être autrement.

C'est nous qui, au fil des siècles, avons abaissé la fonction du corps, nous avons absolument tout changé pour des questions de domination sur le plan du quotidien. Plus on culpabilisait l'individu, plus on était certain de mettre le grappin dessus... et, plus on faisait taire les femmes qui ont une forme d'initiation, plus on pouvait dominer le monde et la société.
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MessageSujet: Re: ENSEIGNEMENTS PREMIERS DU CHRIST   ENSEIGNEMENTS PREMIERS DU CHRIST Icon_minitimeDim 8 Fév - 10:06

DIEU
Il est vrai qu'on peut parler de Dieu tout le temps et qu'on n'aura jamais épuisé le sujet. D'ailleurs, depuis le début de ce séminaire, nous n'avons parlé que de Dieu, mais c'est un sujet qui est tellement vaste, inépuisable, incernable, qu'on peut l'aborder de trente six mille façons différentes sans avoir la sensation qu'on en parle vraiment parce que, finalement, c'est quoi, Dieu ?

C'est d'abord Ce qui nous a rassemblé ici. Personnellement, plus je vais dans ma recherche intérieure, plus je me dis que si l'on est en véritable état de recherche de Dieu, on est constamment en communication avec Lui. C'est-à-dire qu'il n'y a pas des moments qui vont être sacrés et d'autres moments qui vont être profanes, on doit s'efforcer d'être capable de Le laisser passer à travers nous et de comprendre que l'on baigne au-dedans de Lui, tout comme les cellules de notre corps baigne dans notre sang ou dans notre lymphe, etc... On est constamment dans cette Force, cette Énergie, qui est Dieu autant qu'on peut le deviner.

Dans cet ordre d'idée, je me souviens d'une discussion à laquelle j'ai assisté, en Inde, entre Swami Premananda et une personne qui lui avait demandé combien de fois il méditait ou priait par jour, et celui-ci lui avait répondu d'un air très amusé : "Tout le temps ! Je prie et je médite à chaque instant !"

Ceci veut dire qu'il n'y a plus de différence entre la vie extérieure et la vie intérieure, c'est en état de fusion, c'est-à-dire que chaque acte, chaque pensée, chaque émotion, est progressivement (ça ne se fait pas d'un jour à l'autre bien entendu !) dédié(e) à ce meilleur de nous-même et à ce sommet de notre pyramide intérieure que nous appelons Dieu.

Nous sommes des cellules de Dieu et nous n'en sommes pas détachées. C'est cela qu'il faut bien comprendre.
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MessageSujet: Re: ENSEIGNEMENTS PREMIERS DU CHRIST   ENSEIGNEMENTS PREMIERS DU CHRIST Icon_minitimeDim 8 Fév - 10:08

Jésus et les Galactiques (ou Elohims)

Il est évident que le Maître Jésus n'a jamais caché à ses proches disciples qu'il était constamment en relation avec des civilisations galactiques. Il était même conscient d'appartenir à une Fraternité en relation avec d'autres êtres dans d'autres mondes. Il l'a dit très clairement au cercle des 50 plus proches disciples dont j'ai eu le bonheur d'appartenir. Il est évident que Jésus a été, en partie, formé par les Galactiques dans sa jeunesse, et qu'ils l'ont suivi jusqu'au moment de la Résurrection. Ces lumières vertes qui sont apparues au-dessus du tombeau et au-dessus de la montagne, pendant les quelques heures de l'événement de la Résurrection, c'était bien une manifestation des Galactiques.

La Fraternité d'Héliopolis - à laquelle il est fait allusion à plusieurs reprises dans "De Mémoire d'Essénien" - était une Fraternité issue d'Egypte qui était en contact permanent avec les civilisations galactiques, notamment avec la sphère de conscience de la planète Vénus, Ishtar pour les Esséniens.

- Mais ces "lumières vertes", étaient-ce des êtres ou des vaisseaux ?

- C'était des vaisseaux... mais ces vaisseaux, tels que j'ai pu les appréhender moi-même (j'en parle dans "Vu d'En-Haut"), sont à la fois de la matière et de l'énergie + de la lumière. Lorsqu'on entre en contact avec ces vaisseaux ou lorsqu'on est dedans, on ne sait plus si l'on est dans une lumière qui est densifiée, ou dans une matière qui génère de la lumière.

C'est là où nous n'avons pas les références. Est-ce de la matière ? du plasma ? de la lumière ? de l'énergie ?... On ne sait plus vraiment lorsqu'on est en contact avec ce type de présence.

C'est en tout cas bien ce qui a été vu au-dessus du tombeau et de la montagne, j'ai d'ailleurs essayé dans parler dans "De Mémoire d'Essénien", mais dans les termes qui étaient proches de ceux que nous pouvions utiliser il y a deux mille ans, parce qu'on n'avait évidemment pas de référence au niveau de ces vaisseaux spatiaux ; nous, on parlait de "nuées de lumière". J'en ai d'ailleurs un peu plus parlé dans "La Demeure du Rayonnant".

Quand à la notion des extraterrestres ou des Galactiques, nous, à l'époque, on parlait des Elohims, que nous considérions un peu comme des anges, ceci parce que nous faisions la confusion - et certains font toujours la confusion aujourd'hui - entre le monde angélique et le monde des Elohims. Mais ce sont deux choses différentes.

Les Elohims sont tout simplement des êtres comme nous, bien qu'ayant un peu plus d'avance sur l'échelle de l'évolution ; ils ont un corps, ils ont recours à une technologie sur d'autres mondes, d'autres planètes, et ils viennent régulièrement nous "escorter", d'une certaine façon, dans des moments très précis, pour nous éveiller à certaines réalités, à doses homéopathiques.

Le monde angélique, lui, appartient à une autre vague de vie, plus ancienne que la nôtre. Il y a la même différence entre le monde angélique et le monde humain, qu'entre le monde humain et le monde animal. Ce sont des vagues de vie différentes, alors que les Elohims appartiennent à la même vague de vie que nous. Simplement, ils ont été un peu plus brillants que nous, ils ne se sont pas plantés au moment où nous nous sommes plantés dans notre évolution. C'est vraiment la seule chose qui nous différencie des Elohims.

- Est-il possible qu'il y ait eu des Elohims dans le cercle des plus proches disciples ?


- Absolument, il y avait incontestablement des Elohims dans le cercle des 40 ou 50, mais qui n'avaient pas forcément conscience d'être des Elohims. Il y a très souvent l'oubli des origines de façon à mieux oeuvrer dans la matière sans être constamment habité par une sorte de nostalgie. Il évident que le fait d'abaisser un taux vibratoire pour entrer dans un corps qui n'est pas en synthonie avec la conscience que l'on a, demande un travail et inflige une souffrance. Donc, le fait de gommer la mémoire permet effectivement une meilleure intégration du corps de la matière.

Je crois avoir déjà un peu parlé d'une forme de croisement entre les Elohims et la race humaine. Cela a eu lieu à plusieurs reprises dans l'histoire de l'humanité, la Bible elle-même en parle en affirmant que "Les Elohims trouvèrent les filles des hommes à leur goût, etc..." Là, c'est la façon dont a été relaté un melange entre les peuples Galactiques et les peuples de la Terre, ceci pour modifier le code génétique de l'humanité qui était comme alourdi à ces époques-là, et c'est ce qui se passe à nouveau à notre époque.

Bien entendu, tout ceci, j'en parle toujours avec beaucoup de précaution parce que ça peut donner lieu à nombre de délires... et on voit déjà pas mal de couples qui commencent à se dire : "Ah, notre fille n'est plus la même, elle vient d'en-haut, c'est sûr, c'est un croisement avec un Vénusien ou un Pléaïdien, etc..."

Moi, je dis : ne nous emballons pas ! Ce sont des choses qui existent, c'est vrai, mais mieux vaut ne pas trop en parler parce que ça peut vraiment donner lieu à tout et n'importe quoi. On sait de toute façon que c'est un processus qui existe mais qui est plus rare qu'on ne le pense. Il ne faut pas forcément qu'il y ait des millions d'êtres comme ceux-là qui soient implantés sur Terre, pour modifier quelque chose de fondamental sur Terre. Il suffit simplement que quelques-uns soient bien implantés aux bons endroits.

-N'y a-t-il pas eu des désaccord avec le mot Elohim à propos du fait de savoir s'il appliquait au singulier ou au pluriel ? D'autre part, Jésus n'était-il pas lui-même un Elohim ?

- Oui, il y a eu, en fait, des problèmes de traduction. Pendant longtemps, les traducteurs de la Bible ont traduit le mot Elohim comme étant un mot singulier, alors que maintenant, il est vraiment attesté que le mot Elohim concerne un pluriel.

Ceci dit, la question est intéressante dans la mesure où il est exact -et cela m'a été révélé - que l'origine de l'âme du Maître Jésus n'est pas terrestre, même s'il a vécu un grand nombre de vies sur Terre avec des responsabilités importantes au sein de notre humanité terrestre, l'origine première de son être appartiendrait -selon ce que j'ai pu en savoir - à la sphère de conscience de la planète Vénus (Ishtar).

Il ne faut pas croire que le Maître Jésus ne nous parlait pas de tout cela. Il abordait une multitude de choses, ce n'était pas quelqu'un de doctrinal, il ne se contentait pas de faire passer des prises de conscience au niveau de notre propre divinité, il lui arrivait très souvent de faire des grandes digressions et on le pressait de questions, on partait également dans des discussions comme celle-ci où il était question d'autres mondes et il nous en parlait volontiers.

Pour conclure, donc : Oui, en tant que peuple terrestre, nous venons d'un certain nombre de points dans notre système solaire et même dans notre galaxie, mais je ne m'étendrai pas là-dessus car on sortirait carrément du sujet de ce séminaire.
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MessageSujet: Re: ENSEIGNEMENTS PREMIERS DU CHRIST   ENSEIGNEMENTS PREMIERS DU CHRIST Icon_minitimeDim 8 Fév - 10:09

La Coupe du Graal
L'iconographie a fait de la Coupe du Graal un vase extrêmement précieux, tout en or avec des joyaux. Or, je peux témoigner que cet objet - que je n'ai vu que très rapidement dans le sac que portait Joseph d'Arimathie lorsque nous avons traversé la Méditérranée de Palestine en Gaule - était en fait un simple bol en pierre, qui n'avait en apparence rien d'exceptionnel puisque nous en utilisions pratiquement tous et je pense que Joseph d'Arimathie a saisi le premier qui lui est tombé sous la main lorsqu'il a voulu recueillir un peu du sang de Jésus, car il savait que ce sang était chargée de l'énergie qui s'était dégagée au moment de la crucifixion lorsque la Conscience du Christ et la Conscience du Logos ont quitté le corps de Jésus.

Ceci dit, lorsqu'il m'a été donné l'occasion de voir le bol en question, il n'y avait plus de sang dans le fond. Il avait du en recueillir si peu (car, je l'ai déjà dit, Jésus a peu saigné sur la croix) que le sang avait du vite se dessécher. Mais Joseph savait bien qu'un sang d'une telle qualité avait imprégné la pierre du bol et son travail a été de l'emporter sur la terre de Gaule, puis dans le sud de la Grande-Bretagne, de façon à dynamiser certains points du tellurisme terrestre afin de les rendre porteurs d'une semence pour la suite de la "mission christique".

Dans un premier temps, Joseph d'Arimathie est allé le cacher un certain temps en Cornouailles (Pays de Galles) car il ne savait pas exactement quoi en faire, il savait simplement qu'il devait aller dans certains lieux sacrés et il attendait un signe pour savoir où il devrait le laisser à tout jamais. Il a donc d'abord caché durant un certain temps dans un endroit qui s'appelle aujourd'hui Glastonbury, dans le sud-ouest de l'Angleterre; ensuite, on perd un peu sa trace jusqu'à l'époque desCathares qui disaient avoir possédé cet objet.

Ce qui m'a été dit, c'est que cette petite coupe modeste a été, par la suite, fixée sur un socle métalique, mais ce n'est certainement pas un objet tape-à-l'oeil, c'est beaucoup plus un trésor vibratoire chargé pour dynamiser certaines personnes ou certains lieux dans des moments précis de l'histoire.

Ce qu'il faut bien comprendre aussi, c'est que cette histoire de Graal n'est pas propre à la tradition chrétienne. Dans toutes les grandes traditions de l'humanité, on fait référence à un objet de ce type-là qui est dynamisateur d'une philosophie ou d'une pensée. Les bouddhistes tibétains font également référence à un objet qu'ils appellent la Pierre de Shintamani - qui, pour eux, serait un éclat d'émeraude qui provient du monde de Shambhalla et qui est sensé être posé dans certains lieux sur Terre pour favoriser l'éclosion de la croissance de l'humanité.

Certains Indiens en Amazonie parlent de la Déesse Verte, une pierre verte qui serait la gardienne de leur tradition et le ferment de l'expansion de cette tradition.

Au Moyen-Orient, on parle d'une pierre qu'on appelle le Gor-al, et ce nom est bizarrement proche de Graal.

On pourrait en parler encore longtemps car il y a également tout un tas de jeux de mots qui se sont fait à partir du mot Graal. En Occitant, qui est la langue du sud-ouest de la France, on parle du Saint-Graal, c'est-à-dire, le Sangreal, et de ce mot, on a tiré le Sang Royal, et ceci se rattache à la fameuse tradition des Rois de France d'origine divine dont j'ai déjà parlé antérieurement.

C'est très complexe et on rentre là dans les labyrinthes de l'Histoire occulte de France qui est absolument passionnante, mais là, ça nourrit beaucoup le mental et, quelques fois, cela peut nous détourner complètement d'une recherche intérieure, tout simplement parce que lorsqu'on commence à entrer là-dedans, on en finit jamais !

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MessageSujet: Re: ENSEIGNEMENTS PREMIERS DU CHRIST   ENSEIGNEMENTS PREMIERS DU CHRIST Icon_minitimeDim 8 Fév - 10:10

Les relations amoureuses sur Vénus

Il m'arrive dans certains séminaires d'expliquer comment les relations amoureuses se passent sur d'autres planètes. Par exemple, sur Vénus - puisque c'est un monde que je connais relativement bien (sans aucune prétention) - les êtres vivent en couple, mais la notion de couple n'est pas du tout équivalente à celle que nous connaissons sur Terre, il y a bien sûr des échanges amoureux et énergétiques sur le plan...disons sexuel ou physique, mais l'acte sexuel, sur Vénus, n'est pas strictement réservé au couple amoureux; on considère qu'il peut être offert à une personne avec laquelle on s'entend très bien.

Ceci n'est point un relachement au niveau des moeurs, ça ne veut pas dire faire n'importe quoi ; pour les Vénusiens, c'est tout simplement partager des instants sacrés avec quelqu'un qu'on estime beaucoup et, pour eux, cela n'est jamais cause de rupture dans un couple. Dans ce couple, si l'un va faire l'amour avec quelqu'un qu'il aime beaucoup, l'autre n'en sera pas choqué car il trouvera cela tout naturel.

Il est évident que nous ne sommes absolument pas prêt sur Terre à nous comporter de cette façon. Mais je voulais simplement préciser que, dans l'Univers, il y a mille formes par lesquelles l'amour s'exprime, et que nous devons ouvrir, intérieurement, dans notre tête et dans notre coeur, toutes sortes de visions pour les millénaires qui viennent. Surtout, n'allez pas me faire dire que je prêche l'amour libre, etc., ce n'est pas ça du tout !

Ce que je veux dire, c'est que le Christ m'a enseigné d'essayer de faire sauter tous les verroux possibles dans la conscience pour les siècles et les millénaires à venir. Pour l'instant, il est donc clair que ce qui est vécu au niveau "rapports et échanges amoureux" sur Vénus, n'est pas encore concevable aujourd'hui sur Terre mais.. peut-être cela le sera-t-il dans dix mille ans ? Je n'en sais rien du tout mais j'ai cru bon d'en parler car nous avons parlé tout à l'heure du Tantrisme, et parce qu'il faut s'attendre aussi, un jour ou l'autre, dans l'histoire de l'humanité, à ce que les rapports entre les êtres humains soient complètement chamboulés.
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MessageSujet: Re: ENSEIGNEMENTS PREMIERS DU CHRIST   ENSEIGNEMENTS PREMIERS DU CHRIST Icon_minitimeDim 8 Fév - 10:11

Les évangiles
Les évangiles contiennent des textes qui ont été extrêmement trafiqués, il n'y a pas un seul évangile qui n'ait été écrit du vivant de Jésus et en sa présence. Ce sont les disciples des disciples qui ont écrit ; ensuite, ils ont été remaniés par les premiers pères de l'Eglise qui ont mis ce qu'ils voulaient absolument y voir figurer et ils ont retranchés un certain nombre de parties.

Ils n'en demeurent pas moins des textes sacrés car, évidemment, ils sont porteurs de beaucoup de choses, mais il faut savoir qu'ils sont tronqués d'un certain nombre d'enseignements majeurs du Christ, certaines phrases ont été déformées ou inventées pour satisfaire les besoins face au peuple, à un moment donné.

Les évangiles canoniques sont les évangiles officiels et ceux qui ont été évincés par les premiers pères de l'Eglise catholique sont les évangiles apocryphes dont certainssont vraiment très intéressants. L'évangile de Marie-Madeleine, par exemple, est considéré comme un évangile apocryphe, c'est à dire un évangile qui n'est pas reconnu par l'Eglise de Rome. Il y a des évangiles qui ne sont pas reconnus par l'Eglise catholique mais qui le sont par d'autres Eglises chrétiennes.

- Comment l'Eglise romaine s'est-elle appropriée l'enseignement du Christ ?

- Cette appropriation s'est faite définitivement au neuvième siècle, exactement en l'an 800, sous le règne de Charlemagne. Jusqu'à l'an 800, il y avait l'Evêque de Rome qui essayait de plus en plus d'être dominant par rapport aux autres mais il n'avait pas assis sa domination sur l'ensemble des autres évêques de tout le pourtour du bassin méditérranéen. Il s'est donc acharné à trouver une façon pour dire que, désormais, ce serait lui, en tant qu'Evêque de Rome, qui déciderait de ce qui est correct dans le Christianisme.

Il a trouvé une façon très astucieuse pour arriver à ses fins : il s'est arrogé le droit de sacrer un empereur, et pour cela, il a fait venir à Rome celui qu'on a connu par la suite sous le nom de Charlemagne et il l'a sacré Empereur. C'était la première fois qu'un évêque se permettait un tel sacrement.

Politiquement, ça voulait dire, d'une certaine façon : "Je suis investi de cette mission-là, j'ai la capacité mystique ou religieuse de reconnaître et de sacrer un empereur qui est au-dessus des rois, et par conséquent, je suis l'évêque dominant politiquement, et de ce fait, je le deviens ensuite sur l'ensemble de la chrétienté."

Tout cela a été une grande manipulation politique, tout simplement, mais on a oublié cela et les siècles ont passé et, aujourd'hui, c'est le Christianisme de Rome qui dit avoir raison.
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MessageSujet: Re: ENSEIGNEMENTS PREMIERS DU CHRIST   ENSEIGNEMENTS PREMIERS DU CHRIST Icon_minitimeDim 8 Fév - 10:11

Joie et simplicité
L'enseignement que j'ai pu recevoir, il y a deux mille ans, insistait sur le fait de ne pas se prendre au sérieux et d'incarner le plus possible la joie, de ne pas se sentir investi d'une mission qui nous oblige à aller inculquer des notions chez l'autre qui n'en veut peut-être pas.

Il faut avoir cette attitude qui, finalement, nous fait comprendre que la Vie n'est qu'un jeu dont nous sommes les acteurs ; des acteurs qui vont changer de peau et jouer leurs rôles du mieux possible, qui peuvent tomber mais qui se relèveront de toute façon, un jour ou l'autre, mais qui n'ont absolument pas à s'identifier au jeu, ce qui nous arrive hélas à force de se prendre au sérieux.

On veut tous bien faire dans notre vie, c'est vrai, mais au-delà de cette volonté de vouloir bien faire, il y a aussi, je crois, la nécessité de véhiculer un enthousiasme dans les mille petites choses quotidiennes qu'on a à faire, car c'est à travers celles-ci qu'on la possibilité de se transformer en profondeur et de stimuler les autres à faire de même.

S'il n'y a pas de joie dans notre démarche, quelles que soient les belles paroles que nous pourrions prononcer ou les actes que nous pourrions faire, c'est alors qu'il y a quelque chose qu'on n'a pas compris. La joie est l'indice premier du fait que nous sommes sur une vraie voie de pacification intérieure. De plus, je crois que ce qu'il faut que l'on se dise également, lorsqu'on prend conscience de tout ce que nous avons échangé dans ce séminaire, c'est qu'il y a des êtres sur Terre qui sont des séparateurs et d'autres qui sont des unificateurs et des pacificateurs, et il faut absolument que nous fassions partie des unificateurs et et des pacificateurs et non pas de ces des êtres qui parlent de la lumière mais dont la trace qu'ils laissent derrière eux est une trace de séparation, et qui sement la pagaille quel que soit le langage qu'ils utilisent.

Nous devons être des unificateurs et des pacificateurs ; c'est la première de nos tâches : au-delà de toutes nos opinions , au-delà de toutes les écoles philosophiques ou spirituelles qui nous attirent, commençons par semer la paix, et la paix passe d'abord par la simplification.

C'est pourquoi je disais qu'on peut ne pas être d'accord avec ce que véhicule un livre par rapport à un autre qui est en contradiction, etc..., mais bon, faut bien se dire qu'ils ont été écrits par des êtres humains aux sensibilités différentes, qui ont sans doute été sincères...et si certains ouvrages sont contradictoires, essayons de voir plutôt ce qui crée l'unité fondamentale entre eux , cherchons à découvrir ce qui les réunit et voyons ce qui, en eux, va nous toucher intérieurement, et voyons aussi ce qui peut être simplifié à leur niveau intellectuel. Simplifions au maximum les témoignages et avançons avec cette simplicité.

Pour moi, l'autre marque d'authenticité de quelqu'un, en dehors de la joie qu'il véhicule, c'est sa simplicité. Celui qui regarde le monde de haut pourra avoir les plus belles paroles du monde, à mon sens, il va rater une porte importante pour lui-même et il va également la faire rater à d'autres car il va créer une distance.

L'un des aspects les plus extraordinaires qu'il y avait dans l'enseignement et dans la présence du Maître Jésus, c'est qu'il n'y avait justement pas de distance entre lui et ceux qu'il fréquentait. En fait, il y avait bien sûr toute la distance de l'Univers au niveau de la Réalisation, mais, en même temps, c'était à portée de la main... et c'est avec cela que j'aimerais que vous repartiez et que vous puissiez vous nourrir de la force qui se trouve dans cette prise de conscience.

C'est pas si compliqué...ou alors, c'est très compliqué d'être simple...Que voulez-vous que je vous dise ?... En fait, nous avons appris à être compliqué, finalement !
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MessageSujet: Re: ENSEIGNEMENTS PREMIERS DU CHRIST   ENSEIGNEMENTS PREMIERS DU CHRIST Icon_minitimeDim 8 Fév - 10:12

Nous ne sommes pas destinés à la pauvreté.

Pour le Maître Jésus, il était évident que l'être humain est destiné à vivre dans l'abondance. Donc, il ne prêchait absolument pas la pauvreté, contrairement à ce qui a été dit. La pauvreté a été un argument de l'Eglise chrétienne pour mieux dominer et pour mieux amasser de son côté.

Le Maître Jésus prêchait la simplicité et la tempérance, ce qui est différent de la pauvreté. Il est d'ailleurs évident que la pauvreté ne rend pas meilleur, loin de là. Bien souvent, quand on se trouve dans une grande pauvreté, on en est réduit à des réflexes animaux, on devient agressif, anxieux, on pense simplement à la survie et cela n'améliore pas l'âme, en général. Il suffit d'aller dans les pays les plus pauvres du monde pour voir à quel point la pauvreté n'est vraiment pas un ferment indispensable ni nécessaire pour faire monter la conscience.

Nous ne sommes pas destinés à la pauvreté mais à l'équilibre au sein de l'abondance. Bien sûr, il ne s'agit pas de profusion ni de gaspillage, il n'est point question d'une richesse sans mesure, ceci ne veut rien dire... mais l'abondance, c'est le fait d'être inclu dans un mouvement d'échange avec la Vie qui fait qu'on ne manque jamais de rien et qu'on est dans la prospérité, tout simplement, et on ne prend rien à qui que ce soit parce qu'on ne manque de rien. Voilà ce que prônait le Maître Jésus en réalité.

Parfois, nous lui posions des questions sur la notion de privation et de celle de l'austérité dans une démarche intérieure, et le Maître répondait que, parfois, la privation et l'austérité qu'un être s'inflige peuvent être des écoles pour l'âme qui veut se forger au niveau de sa propre volonté. C'est un peu comme au niveau du célibat, on peut se mettre dans des conditions qui vont restreindre l'expansion de notre corps physique, ou qui vont nous enfermer dans une espèce de carcan moral, mais ce n'est pas une fin en soi.

Le Maître Jésus pouvait donc admettre que cela ait lieu - et il avait d'ailleurs lui-même vécu parfois d'une façon extrêment austère - cependant, il ne le concevait pas comme un but mais comme une façon de discipliner son mental et d'exercer sa volonté, mais certainement pas comme une fin lui permettant ou nous permettant de grandir intérieurement.
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MessageSujet: Re: ENSEIGNEMENTS PREMIERS DU CHRIST   ENSEIGNEMENTS PREMIERS DU CHRIST Icon_minitimeDim 8 Fév - 10:13

QUESTIONS-REPONSES

- Y a-t-il des personnalités de l'entourage de Jésus qui sont réincarnées aujourd'hui ?

Il m'a été dit - et j'en ai eu un certain nombre de preuves personnelles - que la plupart de ceux qui ont été proches du Maître Jésus-Christ, notamment les douze au complet, mais bien d'autres encore, sont présentement incarnés aujourd'hui sur Terre, tout simplement parce qu'ils ont reçu un bagage tellement important, il y a deux mille ans, et que ce bagage a mûri au fil des siècles des deux derniers millénaires, et parce qu'on arrive aujourd'hui à une nouvelle croisée des chemins où l'on doit se mesurer à soi-même, à ses certitudes et ses incertitudes.

Nous nous retrouvons tous, aujourd'hui, à cette croisée des chemins. Certains sont conscients de ce dont ils sont porteurs, de ce qu'ils ont vécu ou de qui ils ont été, et d'autres n'en sont pas conscients, mais peu importe, chacun agit là où il est avec les conditions maximales pour faire le travail nécessaire.

Je peux vous dire qu'il m'est arrivé de rencontrer dans cette existence deux proches disciples du Christ.

Au fil des siècles, certains des disciples se sont réincarnés ; par exemple, je peux vous dire que François d'Assise était la réincarnation de l'apôtre Jean.

A propos de Jean, vous vous souviendrez sans doute que je vous ai déjà expliqué que le vrai nom de Jean était Eliazar. Dans les évangiles, on parle de Lazare et de sa résurrection. Or, il ne s'agissait pas d'une résurrection sur le plan de la chair. Eliazar avait demandé au Christ d'être initié à une forme de conscience supérieure, ce à quoi il était prêt par toute son antériorité. Il faut savoir ici qu'il avait été auparavant le Pharaon Akhénaton. Donc, Eliazar a vécu une initiation qu'on appelait en ces temps-là "la petite mort", c'est-à-dire, le fait de se voir enfermé dans un tombeau pendant trois jours et trois nuits et de voir alors sa conscience se dégager du corps pour pouvoir visiter certaines sphères ou dimensions de l'univers.

Tout cela avait été évidemment fait sous la direction du Christ qui lui offrait cette possibilité d'avancement intérieur. Bien entendu, cela se faisait dans l'intimité et non sur la place publique. Et lorsque le Maître est allé le chercher pour le sortir du tombeau, il lui a donné un nouveau nom : Jean. C'est son nom d'initié, en quelque sorte.

Et ce Jean a donc été, dans une autre vie, François d'Assise.

En ce qui concerne Marie-Madeleine, je sais également qu'elle est réincarnée aujourd'hui mais je ne l'ai pas rencontré et je ne la cherche même pas ; voyez-vous, on ne peut pas chercher des contacts comme ceux-là, c'est absurde de penser le contraire ; les rencontres ont lieu quand elles sont justes, quand elles ont une raison d'être, mais on ne va pas se rencontrer comme ça tout simplement pour le fun ! On travaille là où on doit travailler.

Ce que je peux dire, c'est qu'elle s'était réincarnée au Moyen-Age, en Europe, dans une personnalité qui commence à être reconnue de plus en plus depuis des décennies : Hildegarde de Bingen, qui était devenue la responsable d'un monastère en Allemagne, au Moyen-Age, et qui était très érudite dans la science des plantes, des huiles, de la chimie et de la spagyrie plus particulièrement, donc qui a élaboré beaucoup de remèdes médicaux à partir des plantes, comme Marie-Madeleine, et qui a travaillé également beaucoup au niveau de la musique, d'ailleurs on retrouve ses oeuvres qui reviennent à la mode.

Voyez-vous, il y a toujours une sorte de ligne directrice dans la réincarnation, pas simplement pour les grands êtres mais pour nous tous. Notre âme a une certaine couleur et elle est lié à un certain rayon, une certaine sensibilité. En termes plus modernes, on dirait une certaine spécialisation... ce n'est guère beau comme mot mais il fait comprendre de quoi il s'agit. Et nous gardons cette sensibilité, cette couleur d'âme pendant des millénaires et, quelques fois, bien plus que cela, ce qui fait qu'on arrive à un moment donné de notre évolution où l'on se sent beaucoup plus orienté dans une action que dans une autre.

Sauf qu'à un moment donné, lorsqu'on atteint l'état de Christ, tout comme Celui qui a adombré le Maître Jésus, on finit par synthétiser, lors d'une initiation majeure, l'ensemble des couleurs de l'arc-en-ciel, et toutes les couleurs ajoutées les unes aux autres, ça donne le blanc, puis la transparence totale, c'est-à-dire le Cristal.

J'ai bien conscience que ce que je dis là est toujours un petit peu carricatural parce que ce n'est pas aussi mathématique que cela, mais je crois qu'il faut avoir un certain nombre de points de repère de cet ordre-là, de façon à voir comment ça marche.

Au fil des siècles et des millénaires, notre âme choisit globalement une direction avec laquelle elle se sent en affinité à un moment donné, puis elle essaie coûte que coûte de progresser dans cette direction. Il n'y a pas une direction qui soit supérieure à une autre; il y en a qui, selon les époques, sont plus reconnues socialement parlant, mais ça ne veut rien dire parce que les époques et les civilisations passent, et là, c'est le fond de l'âme qui est concerné. Quelqu'un qui sait tailler une pierre est aussi important que quelqu'un qui sait faire un beau discours en public, parce que l'un ne va pas sans l'autre.

Cette non-séparation, c'est vraiment ce qui nous était répété sans arrêt : "Pourquoi vous efforcez-vous toujours à séparer les choses et les êtres ? Il n'y a, à la base, qu'une seule chose qui existe de par l'Univers : la conscience divine. Que vous le vouliez ou pas, cette conscience divine est en vous, et même si vous la niez, à un moment donné, elle vous revient parce qu'elle est vous-même."

Ce n'est même pas une question de foi, on peut avoir des choix épisodiques mais on ne peut pas nier notre essence puisqu'elle est notre essence. On a la liberté de faire des bouts de chemin en la niant ou en l'acceptant, mais c'est tout.


Dernière édition par Régis le Jeu 12 Fév - 9:09, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: ENSEIGNEMENTS PREMIERS DU CHRIST   ENSEIGNEMENTS PREMIERS DU CHRIST Icon_minitimeDim 8 Fév - 10:13

- Est-il vrai que les réactions de notre karma sont plus rapides aujourd'hui ?

- Oui, depuis quelques décennies, nous vivons une accélération du temps extraordinaire. Ce qui est semé est récolté beaucoup plus vite qu'autrefois. Vous savez l'univers avance dans son évolution comme un balancier. Lorsque le balancier arrive vers le bas de son mouvement descendant, sa course est beaucoup plus rapide qu'en haut. C'est comme cela que ça marche et, aujourd'hui, on arrive en bas de la descente du balancier, c'est-à-dire que tout ce qui est semé, tout ce qui est fait et qui se passe, a une réaction beaucoup plus rapide qu'autrefois. Jadis, ce qu'on semait pouvait mettre des millénaires à être récolté, mais aujourd'hui, si l'on est très attentif, on peut s'apercevoir que ça revient vers nous infiniment plus vite.

Personnellement, je crois fermement à ce fonctionnement des choses qui correspondent au moteur universel, et je suis absolument convaincu que tout ce que nous vivons aujourd'hui, nous n'allons pas mettre deux mille ans pour en récolter les fruits. Le retour du boomerang est beaucoup plus rapide !

Et même si ça nous prenait deux mille ans, au niveau de l'histoire de notre conscience, ce n'est rien du tout. Ici même, je vous parle de ce qui se passait il y a deux mille ans et cela m'habite encore comme si c'était hier matin... et, en réalité, dans l'histoire des hommes, c'était hier matin !

De plus, ce ne sont pas d'autres personnes qui ont agi et qui ont semé cela il y a deux mille ans, c'est bien nous autres. On se donne des rendez-vous continuels dans le temps.

Tout ceci, donc, pour dire que l'on récolte effectivement beaucoup plus vite aujourd'hui ce que l'on sème, le karma immédiat est quelque chose qui devient réalité et, au niveau de la réincarnation, le laps de temps entre deux incarnations est beaucoup plus court qu'autrefois. On se réincarne très très vite aujourd'hui parce que le fond de notre âme sait très bien que nous vivons une période douloureuse certes mais une période majeure dans l'histoire de notre humanité qui va nous permettre d'emmagasiner beaucoup plus d'expériences qu'autrefois, et nous voulons tous être là en ce moment.

Je sais, certains diront "Mais moi, je n'ai pas demandé à venir, etc..." Cela, c'est ce que notre petite conscience incarnée dit, mais ce que nous avons voulu dans le fond de notre être et pourquoi nous l'avons voulu, c'est tout à fait une autre histoire.
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MessageSujet: Re: ENSEIGNEMENTS PREMIERS DU CHRIST   ENSEIGNEMENTS PREMIERS DU CHRIST Icon_minitimeDim 8 Fév - 10:14

- Est-ce que Jésus enseignait avec autorité ?

- Oui, la notion d'autorité est bien importante et c'est quelque chose qui est naturel, c'est un rayonnement, un charisme qu'une personne émane et qui fait que, quelque soit son niveau d'instruction, son niveau social , quelles que soient ses facilités d'élocution, on est obligé de l'écouter parce qu'elle impose le respect et réclame l'écoute. Voilà ce qu'est la véritable autorité.

L'autorité n'a rien à voir avec l'autoritarisme et, d'ailleurs, les gens qui sont autoritaires sont des gens qui n'ont pas d'autorité ; c'est-à-dire qu'ils ont besoin de prouver quelque chose au monde pour assouvir certains aspects de leur égo. Très souvent, les personnes qui ont besoin de commander, d'imposer, de décider, n'ont pas vraiment d'autorité naturelle.

En fait, l'autorité est une expansion de l'aura qui suscite un respect naturel. Dans ce sens-là, il est évident que tous les vrais maîtres spirituels ont cette forme de charisme ; même s'ils disent une chose anodine, on les écoute comme s'ils venaient de dire une merveille, tout simplement parce qu'il y a cette autorité naturelle en eux, et quelques fois, cela les étonne eux-mêmes car ils disent parfois des choses sur le ton de la plaisanterie et ces choses sont pourtant prises au sérieux par des personnes qui en font de suite toute une montagne.

Le Maître Jésus faisait une distinction très nette entre la violence et la brutalité. Pour lui, la violence était une chose inéluctable et qui faisait partie de la vie. Il voyait dans la violence une action énergétique, une action parfois musclée mais jamais méchante, jamais mal intentionnée, mais qui oblige quelques fois à réagir d'une façon ferme et efficace. C'est ce qu'il appelait la violence et c'est ce qu'il a utilisé pour chasser les marchands du temple, épisode de sa vie qui est un véritablement enseignement. Comprenez bien qu'au moment où il a fait tomber les étals des marchands, il ne l'a pas fait parce qu'il était excédé, c'était bien une action réfléchie, préméditée, qui ne relevait pas d'une vague d'émotions ou d'un simple ras-le-bol.

Il voulait montrer que, quelques fois, dans la vie, il faut savoir intervenir d'une façon ferme et musclée, ce qui ne veut pas dire avec méchanceté ou avec colère. S'il y avait une colère, c'était une colère feinte et maîtrisée. C'est un peu la colère d'un professeur qui va faire semblant d'être fâché contre un élève pour obtenir une prise de conscience de la part de cet élève. J'ai été personnellement professeur pendant un certain nombre d'années et il m'est arrivé très souvent de faire semblant d'être en colère, tout simplement parce que ça avait une valeur pédagogique, mais au fond de moi, j'avais envie de rire.

Je crois que c'est exactement dans ce sens-là que le Maître Jésus parlait de la violence, dans le sens d'une action qui, parfois, laisse une empreinte sur le physique, mais qui n'a rien à voir avec la brutalité qui, elle, est quelque chose qu'on ne maîtrise pas et par laquelle on blesse volontairement et consciemment les lois de la matière.

Il faut bien comprendre aussi que Jésus n'était pas un être éthéré, il n'était pas assis sur son nuage, il avait vraiment les deux pieds sur terre et même si on ne parle que de l'affaire des marchands du temple, il faut savoir qu'il y a eu bien d'autres événements similaires, notamment dans des assemblées où il chassait certains détracteurs qui venaient volontairement pour casser ce mouvement. En tant qu'être incarné, il savait très bien qu'il y a des moments où l'on n'a pas nécessairement à courber le dos pour recevoir les coups et où l'on a le droit d'affirmer quelque chose et de replacer certaines choses à leur juste place.

Comprenez bien que Jésus n'était pas un faible. Au fil des siècles, on a très souvent associé le Christianisme à une religion de faibles et on en a peut-être fait une religion de faibles, je ne dirais pas le contraire. Mais dans l'esprit du Christ, au départ, le type d'enseignement qu'il prodiguait avait à voir , non pas avec la faiblesse, mais, au contraire, avec une force d'affirmation de chacun de nous.
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MessageSujet: Re: ENSEIGNEMENTS PREMIERS DU CHRIST   ENSEIGNEMENTS PREMIERS DU CHRIST Icon_minitimeDim 8 Fév - 10:14

- Où se trouve Jésus présentement ?

- Est-ce que tu parles de Jésus ou est-ce que tu parles du Christ ?

- Je parle de Jésus.

- Je suis intimement persuadé que Jésus est actuellement sur Terre. Certaines personnes dont je fais partie ont reçu l'information qu'il s'est réincarné en Syrie en 1965. C'est ce qui a d'ailleurs motivé le voyage que nous avons fait en Syrie en 1990 avec Anne Givaudan, et qui a donné naissance au livre "Par l'Esprit du Soleil" dans lequel nous parlons de cela.

J'ai eu effectivement des contacts avec lui en tant que Jésus, et pour lui, il n'est pas question de jouer le même rôle qu'il y a deux mille ans, c'est-à-dire qu'il ne va pas être à nouveau adombré par le Christ ni par le Logos. Son rôle aujourd'hui est différent et, d'après ce que je peux savoir, il a tenu à agir d'une façon plutôt souterraine, dans les milieux de ce qu'on peut appeller la "politique initiatique", de façon à essayer de faire avancer les choses au Moyen-Orient.

Je le dis sous toute réserve mais j'ai cru comprendre qu'il voulait parfaire l'empreinte qu'il avait laissé au Moyen-Orient et guérir certaines choses sur le sol du Moyen-Orient qui se sont passées depuis sa venue, notamment au niveau des massacres des croisades, des rancoeurs entre peuples, etc... Il y a quelque chose à ce niveau-là qu'il a décidé de faire lui-même.
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MessageSujet: Re: ENSEIGNEMENTS PREMIERS DU CHRIST   ENSEIGNEMENTS PREMIERS DU CHRIST Icon_minitimeDim 8 Fév - 10:16

- Les apôtres avaient-ils de la famille ?

- Oui, ils avaient effectivement leur famille ou leur foyer ; ils n'étaient pas tous mariés car, à l'époque, il y avait une grosse question de dot et si l'on n'était incapable d'en apporter une, ça compliquait bien les choses.

D'autre part, il y a eu des problèmes dans certains foyers. Il y a eu des apôtres qui ont fait un choix de vie, mais ce que l'on ne sait pas assez, c'est que certains ont quitté leurs épouses qui ne voulaient pas suivre. Le Maître Jésus l'a accepté car il ne forçait personne à quoi que ce soit, il lançait des appels de coeur à coeur et celui qui entendait l'appel venait.

Mais ce qu'on ne dit pas assez non plus, c'est que parmi les proches disciples du Christ, il y avait beaucoup, beaucoup, beaucoup de femmes. C'est simplement notre Christianisme qui a mis en avant l'énergie masculine. Quand on parle des apôtres, on pense toujours qu'il y a douze homme et point final. Mais il y avait Marie-Madeleine, Marie, la mère de Jésus, Marthe et un bon nombre d'autres femmes qui ont été gommées, tout simplement, parce que la société des premiers chrétiens était une société très masculine et relativement machiste, faut bien le dire !

Personnellement, je suis absolument convaincu que la résurgence des enseignements christiques telle qu'on la voit aujourd'hui, correspond à l'énergie que le Maître Jésus a transmise aux femmes il y a deux mille ans. Il a très souvent écarté un certain nombre d'hommes de ses enseignements les plus privés, les plus initiatiques, pour faire venir à lui beaucoup plus de femmes, comme s'il pressentait que l'esprit féminin était beaucoup plus réceptif à certains aspects de ce qu'il avait à transmettre.

Pour moi, le plus proche disciple de Jésus était UNE disciple : Marie-Madeleine. Avec Jean, c'est elle qui connaissait le mieux le Maître. Je suis vraiment convaincu que la personne qui a reçu du Maître Jésus l'enseignement le plus pointu et le plus métaphysique, et qui a été capable de mettre cet enseignement en pratique jusque dans sa proche chair, c'est bien Marie-Madeleine !

- Mais sa mère Marie n'a-t-elle pas également reçu le même enseignement ?

- Je ne le pense pas... tout simplement parce qu'une mère demeure une mère.

- Justement, elle lui a donné ses gênes, elle était donc en droit de recevoir le même enseignement, non ?

- Oui bien sûr, mais c'est peut-être cela qui a justement empêché Marie de recevoir certaines choses du Maître Jésus car, même si ça n'enlève rien à la grandeur de son âme, Marie a eu du mal à suivre son fils en tant que disciple. Il ne faut pas perdre de vue que Marie aussi était humaine, incarnée dans un corps avec la mentalité des femmes de l'époque. Elle a donc mis un certain temps pour accepter certaines choses.

Je me souviens personnellement d'un moment particulier de sa vie, où elle avait eu beaucoup de mal à accepter que son fils soit le Maître, tel qu'il se montrait en public. Pour elle, s'était son grand garçon qui devenait un Rabbi... ça c'était sûr... un Rabbi hors normes, pourquoi pas...mais de là à concevoir que son fils ait pu véritablement porter la conscience du Christ... Il lui a donc fallu un certain temps pour l'accepter. Mais au début, elle était dans son attitude de mère qui se disait "c'est pas possible, pas mon fils ?".

Ce n'est pas qu'elle ne savait pas intérieurement, mais on n'ignore pas que ce n'est jamais au sein de notre propre famille qu'on est pris le plus au sérieux. Je pense même que c'est une vérité universelle ! Eh bien, chez Jésus et Marie, c'était comme cela aussi. Et dans son village, c'était pareil : Jésus n'a jamais été autant dénigré que dans le village qui l'avait vu grandir en Galilée, à tel point que lorsqu'il est revenu pour parler dans le temple de son propre village, il a failli être mis à mort par lapidation. Le passage est d'ailleurs décrit dans les évangiles. On ne voulait pas admettre qu'un tel être puisse sortir de chez eux et dire de telles choses. Dans leur esprit, le Messie ne pouvait venir que d'ailleurs, mais surtout pas de chez eux.

Pour Marie, je crois que ça a été la même chose à un moment donné car, comme je le disais, quelle que soit la grandeur de son âme, elle était incarnée dans un corps humain, avec les limitations et les conditionnements de celui-ci. Elle a donc mis un certain temps à admettre la réalité et c'est pourquoi il me paraît évident que ce n'est pas elle qui a reçu la globalité des enseignements les plus pointus, même si elle a eu accès à des révélations majeures.

N'oublions pas que Marie était un Boddhisatva accompli et qu'elle avait donc déjà ces enseignements en elle. De plus, elle a toujours su qu'elle donnerait naissance à un être exceptionnel, c'est évident, mais quant à l'ampleur de cet être-là... Je pense en fait que personne n'en avait réellement pris conscience à l'époque.

- Dans les évangiles, il est pourtant dit qu'elle avait reçu cette information d'un ange.

- Oui, mais c'est de l'imagerie !

- Mais l'imagerie, est-ce que ça ne cache pas toujours quelque chose ?

- Oui, bien sûr. On est prévenu par des rêves, des visions, et c'est ce qui a dû se passer avec Marie. Je me souviens l'avoir entendu parlé d'une vision. Mais, donc, elle a toujours su qu'elle allait êttre habitée par un être exceptionnel... mais de là à prendre conscience qu'il avait cette ampleur... je ne pense pas qu'elle s'attendait à cela. Mais je pense aussi qu'à la fin de sa vie, elle a dû réaliser.

- Et Joseph, est-ce qu'il savait ?

- Beaucoup moins... parce qu'il n'a pas été habité de l'intérieur par cette présence. Toutefois, dans la petite enfance de Jésus, Joseph lui avait donné toute les initiations auxquelles on pouvait prétendre dans la fraternité essénienne. Mais il ne l'a pas connu longtemps car Jésus est parti au Monastère du Krmel vers les 6 ou 7 ans et il en est sorti vers les 13 ou 14 ans Ensuite, Jésus est parti en voyage avec Joseph d'Arimathie en Cornouailles (Pays-de-Galles), puis il est parti avec d'autres maîtres spirituels en Asie, en Inde et dans l'Himalaya. Et lorsqu'il est revenu de son long voyage de dix-sept années, son père Joseph était mort.

Mais, pour en revenir à la question "Est-ce que Joseph savait ?", on a toujours l'impression que les grands personnages de cette histoire étaient conscients de tout, mais c'est faux. Le Maître Jésus lui-même - j'ai cru le comprendre dans certaines de ses paroles - n'a découvert le plein sens de sa mission que progressivement. Sa mission ne lui a pas été révélé comme ça de but en blanc, du genre : "tu vas être le Messie et tu vas enseigner ceci et cela, tu vas finir sur la croix et tu vas ressusciter !" Ce n'était pas ça du tout !

C'est une révélation et une prise de conscience progressive, et bien qu'on se soit chargé d'une mission d'expansion de son message depuis deux mille ans, et quelque soit l'enthousiasme que l'on ait eu dans ce travail de communication, je crois qu'on n'a absolument pas compris conscience de ce qui se passait à l'époque et de qui on avait côtoyé.... ceci parce qu'on avait...comment dire ?...le nez sur la vitre !

- Et parmi les frères et soeurs de Jésus, y en a-t-il qui ont été parmi ses proches disciples ?

Oui, il y a eu Thomas dont j'ai déjà parlé. Il y a eu également son frère Jacques qui est devenu son disciple et qui a ensuite continué son travail en Gaule. Les autres l'ont plus ou moins suivi, notamment une soeur de Jésus dont j'ai oublié le nom. Mais je peux dire également qu'il s'est passé ce qui se passe dans beaucoup de familles : ceux qui suivent le plus ne sont pas forcément les plus proches au niveau des liens du sang, parce que ça ne paraît pas normal, on a toujours des principes, il faut que l'enseignement viennent toujours de plus loin, etc...


Dernière édition par Régis le Mer 11 Fév - 8:32, édité 4 fois
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MessageSujet: Re: ENSEIGNEMENTS PREMIERS DU CHRIST   ENSEIGNEMENTS PREMIERS DU CHRIST Icon_minitimeDim 8 Fév - 10:17

- Est-ce que Jésus était amoureux ?

- Voilà une question intéressante ! Ce que je peux dire, c'est que Jésus a eu beaucoup de succès auprès des femmes et je pense que ce n'est pas difficile à imaginer avec un homme d'une telle prestance et d'un tel rayonnement. Il y a eu effectivement beaucoup de femmes qui ont voulu l'approcher et le toucher, et il y en a eu effectivement certaines qui étaient tombées amoureuses de lui.

Maintenant, est-ce que lui a été amoureux d'une femme ? Je dirais qu'il a eu une relation privilégiée avec Marie-Madeleine, mais ceci ne veut pas dire pour autant qu'il en était amoureux, on verra mieux pourquoi demain - (Voir "Jésus et Marie-Madeleine") -, mais lorsqu'on dit "être amoureux", ça veut dire être en état (qu'on le veuille ou pas) de dépendance affective. Or, étant donné l'envergure de ce qu'il était, je ne peux pas imaginer un instant qu'il ait pu être en état de dépendance affective envers qui que ce soit.

Toutefois, il y a une question que moi, je pose. Vous savez qu'on lit dans les évangiles que Jésus allait prêcher et lire les textes sacrés dans les synagogues. Ceci était de notoriété publique et c'est écrit dans les textes officiels. Or, ce que je peux dire - et cela m'a été confirmé par des amis Juifs que je connais aujourd'hui - c'est que, dans la religion juive, que ce soit aujourd'hui ou il y a deux mille ans, on ne pouvait pas commenter les écritures dans une synagogue si l'on n'était pas un homme marié...ou réputé comme tel.

Alors, je sais bien que c'était un être hors normes et qu'il a outrepassé un certain nombre de tabous mais je ne peux que soumettre cette première question à votre réflexion : si Jésus avait vécu avec une femme, s'il avait été marié, est-ce que cela aurait nuit d'une façon ou d'une autre à son enseignement ? Je ne le crois pas !

Personnellement, je n'ai pas essayé d'investiguer dans cette direction, tout simplement parce que je ne m'estime pas autorisé à le faire si les images ne me viennent pas d'elles-mêmes. Je n'ai donc pas de réponse définitive mais, personnellement, je n'ai jamais assisté à des attitudes ou des gestes qu'on pourrait qualifier de très intimes entre lui et une femme, qui qu'elle soit. J'ai assisté à des scènes de proximités entre lui et Marie-Madeleine, la plupart d'entre nous savions qu'ils étaient très proches, mais rien qui ne fasse penser à une relation de dépendance affective et sexuelle..

Maintenant, est-ce qu'il y aurait eu un mariage secret ? Je n'ai pas la réponse. Par contre, je pose la question : Pourquoi est-ce qu'on le laissait alors entrer dans les synagogues s'il n'était pas marié ou réputé comme tel ?

Notez bien qu'il était capable d'entrer dans une synagogue sans demander l'autorisation, ça ne lui faisait pas peur et il avait transgressé bien des tabous !
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MessageSujet: Re: ENSEIGNEMENTS PREMIERS DU CHRIST   ENSEIGNEMENTS PREMIERS DU CHRIST Icon_minitimeDim 8 Fév - 10:17

- Est-ce que l'éthérisation de la Terre dont vous avez parlé dans vos livres est commencée et de quoi s'agit-il ?

- Ce qui est certain, ce que depuis 1983-1984, nous sommes bien entrés dans une nouvelle phase d'éthérisation de notre humanité et de la Terre en général. Le taux vibratoire de notre corps, de notre conscience et de toute la planète est en train de se modifier considérablement. En fait, on est entré dans un processus de changement de notre "disque dur" intérieur, notre mode de fonctionnement va radicalement changer.

Je crois que si l'on avait la possibilité de voir notre monde et notre humanité tels qu'il seront dans 20 ou 30 ans, on ne le reconnaîtrait sûrement pas ; je ne parle pas nécessairement du plan matériel mais des comportements humains.

Nous allons jongler avec des concepts dont on a aucune idée aujourd'hui même. La matière va changer de référence au niveau du fonctionnement de ses lois. On va s'apercevoir que la matière ne réagit plus de la même façon, ses lois ayant été complètement modifiées, tout simplement parce qu'on entre dans une période de transition où l'on s'éthérise.

S'éthériser, ça ne veut pas dire monter sur une petit nuage, mais avoir la capacité de percevoir la définition du monde et ses lois d'une autre façon, avoir un autre regard sur nous-mêmes, sur l'univers, déplacer les barrières et les frontières. On peut parler d'un saut quantique, et celui-ci peut se faire très brutalement, c'est-à-dire en quelques jours ou quelques mois tout au plus, et d'une façon qui peut être douloureuse, je ne dis pas le contraire.

Mais, personnellement, je crois fortement dans une révolution intérieure semblable à un raz-de-marée, et je crois qu'il faut le souhaiter car c'est notre survie en tant qu'espèce qui en dépend.

A mon avis, on a pas le choix, faut qu'on passe la porte ! Alors, à nous de la passer le plus en altitude possible.
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MessageSujet: Re: ENSEIGNEMENTS PREMIERS DU CHRIST   ENSEIGNEMENTS PREMIERS DU CHRIST Icon_minitimeDim 8 Fév - 10:18

- Lorsque Jésus a poussé son cri sur la croix, était-ce une réaction à cause de la séparation d'avec le Christ ?

- Effectivement, je crois qu'il a pu se sentir en état de séparation à ce moment-là. C'est là où l'on prend mieux conscience de l'aspect humain du Maître Jésus, même s'il était en état d'unité au niveau de sa conscience avec le Christ et avec le Logos. On peut tout à fait concevoir que c'est tout à fait différent d'être adombré énergétiquement par ces deux fortes présences et simplement le fait d'être en conscience et en union.

Je pense qu'il y a eu une émission d'énergie hors de lui absolument inimaginable pour nous autres êtres humains, et c'est cette décharge énergétique qui aurait réveillé en lui, dans le Maître qu'il était, un cri purement humain qui, à mon avis, ne contredit pas son état d'union avec ces deux présences.

Je crois qu'il y avait une réalité biologique, même s'il s'agit d'une biologie subtile, qui lui a fait poussé ce cri-là. Il est évident que, même si nous autres pouvons être en état d'union intérieure pendant quelques instants sacrés avec la conscience christique, c'est tout de même autre chose que d'être complètement adombré par cette même conscience. Il y a une différence au niveau de la biologie subtile, des auras si vous préférez, et, d'une certaine façon, je crois que son cri vient bien de la séparation, mais il faut se dire aussi que nous sommes dans un monde dense, matériel, et que pour s'incarner (et cela faisait également partie de ses enseignements), on est obligé d'accepter en soi une part d'ombre, une part de pesanteur, ne serait-ce que parce que, en tant qu'être incarné (humain, animal, etc..), il y a des contingences matérielles qui sont un peu lourdes, le corps à ses nécessités, ses obligations.

Comprenons bien qu'on a à faire à un être humain tant qu'il est incarné. Si l'on a la possibilité de contacter le Christ sur les plans immatériels, on aura forcément une autre perception, on aura un contact d'âme à âme et d'esprit à esprit. Mais s'il est incarné parmi nous, on aura bel et bien à faire à un être de chair qui aura ses propres obligations physiques et matérielles.

Je pense qu'il y a, dans cette volonté d'incarnation pour un être de cette dimension, une offrande totale qui oblige sa nature profonde à abaisser son taux vibratoire pour ne pas paraître trop différent de nous. C'était une volonté qui ne le quittait jamais : il pouvait se montrer complètement différent de nous et, en même temps, il ramenait toujours tout à son humanité comme pour nous dire : "Voyez, je ne suis pas si différent de vous et vous n'êtes pas si différents de moi, ce que je suis, c'est votre destination."

- Est-ce que Jésus savait qu'il serait crucifié ?

- D'après ce que j'ai pu en comprendre, c'était écrit dans le Livre de son propre destin mais ce que nous avons pris conscience à l'époque et que Joseph d'Arimathie nous avait confirmé plus tard, c'est que le Maître Jésus n'a su que tardivement qu'il devrait en passer par là.

Il a eu une révélation à ce sujet dans le premier tiers de sa vie publique. Il ne l'a donc pas su tout de suite et c'est bien normal car si on annonce à un être qui va naître ou qui est déjà un enfant : "tu finiras crucifié"... on a beau être de n'importe quelle dimension intérieure, il y a quelque chose qui n'est pas correct, on impose à la conscience incarnée (car qu'on le veuille ou pas, le corps est ce qu'il est) un poids, une souffrance qui n'est pas humaine, et on fausse le jeu, on fausse son avance en tant qu'être humain, même si c'est un être réalisé.

Je pense que si quelqu'un sait précisément à quoi il est destiné et ce par quoi il va passer, il y a quelque chose dans l'avance du monde et dans sa propre évolution qui ne tourne pas très rond.
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MessageSujet: Re: ENSEIGNEMENTS PREMIERS DU CHRIST   ENSEIGNEMENTS PREMIERS DU CHRIST Icon_minitimeDim 8 Fév - 10:20

- Aujourd'hui, il y a beaucoup de livres sur la spiritualité mais comment savoir ce qui est vrai et ce qui ne l'est pas ? Je pense au livre "Conversations avec Dieu" que j'apprécie pourtant...

Il y a, c'est vrai, depuis une dizaine d'années, de plus en plus d'ouvrages qui traitent de ces sujets, par channeling ou par vision, et lorsqu'on entre dans une librairie ésotérique, on a l'impression de rentrer dans une jungle car certains livres se recoupent alors que d'autres sont complètement divergents ou à moitié d'accords, et le lecteur se retrouve donc perplexe devant tout cela.

L'attitude que je peux conseiller, c'est d'écouter véritablement deux choses :

1 - L'appel de notre coeur. Ce qui raisonne en nous et qui nous dit : "c'est vrai" ou "ça correspond à ma sensibilité". Il faut écouter notre coeur plus que notre mental.

2 - Une fois qu'on est entré dans le livre et que celui-ci parle au niveau de notre coeur, il faut se demander : "est-ce que cela a du bon sens ?". En effet, on peut nous raconter tout un tas de choses qui paraissent très belles et qui nous touchent au niveau de notre coeur, parce qu'il y a peut-être un aspect émotionnel qui va nous troubler. Or, pour dépasser cet aspect émotionnel qui peut nous toucher mais qui ne correspond pas nécessairement à une réalité, personnellement, je met toujours en exergue la notion de bon sens. Est-ce que telle chose fait appel à notre bon sens ?

On n'a pas forcément la réponse absolue à tout cela mais je crois qu'il y a pas mal de livres qui reposent sur énormément d'incohérences qui, avec un petit peu d'analyse ou de "jugeotte" de notre part, peuvent être plus ou moins démontées.

Personnellement, j'ai écris un certain nombres de livres qui correspondent à mes souvenirs et à mon vécu, mais je n'irais jamais vous dire : "ça, c'est la vérité !", parce que j'estime qu'il y a autant de vérités que d'individus et personne n'a le droit de dire qu'il a la vérité absolue. Le regard que je propose dans les livres où je parle de la vie de Jésus est celui qui a été le mien à cette époque. J'ai assisté et entendu certaines choses mais je n'ai pas assisté à toutes les scènes ni entendu tout ce qui s'est dit. Il pourrait donc y avoir autant de témoignages et de livres qu'il y a eu de témoins à l'époque de Jésus.

Je propose donc mon propre témoignage et c'est à vous de voir si c'est quelque chose que vous ressentez vraiment, et ensuite, d'aller dans la direction la plus proche de votre coeur.

Mais, à la limite, on peut se dire aussi que ce n'est pas très important, car, si on pouvait noter ce que chacun de vous a compris dans tout ce que nous avons vu dans ce séminaire, il y aurait autant d'interprétation de ce que j'ai dit qu'il y a de personnes dans cette salle (ou de lecteurs qui ont lu ce séminaire).

De la même façon, il y a des paroles que le Christ a prononcé il y a deux mille ans et qui n'ont pas du tout été entendues de la même manière par les uns et les autres. Aujourd'hui, c'est toujours ainsi, il suffit que vous disiez quelque chose à quelqu'un qui va le répéter à d'autres et chacun va alors apporter sa propre interprétation de ce que vous avez dit et qui, parfois, sera carrément différente de la vôtre.

Alors, que Jésus ait dit ou non telle ou telle chose et qu'on l'interprète d'une certaine façon ou pas, on trouve toujours la vérité - ou le visage de la vérité - qui nous fait avancer. Et le reste, c'est presque que du détail.

On m'a demandé tout à l'heure ce que je pensais du livre "Conversation avec Dieu". Je ne l'ai pas lu car je lis très peu, mais j'imagine que c'est un très beau livre. Toutefois, bien que je ne souhaite pas critiquer un livre que je ne connais même pas, il y a peut-être une petite tromperie dans la façon dont ce livre est baptisé : Conversations avec Dieu. Mais c'est qui, Dieu ?

Personnellement, j'ai du mal à imaginer qu'on puisse mettre le sceau absolu de Dieu derrière un message, quelle que soit la beauté du message qu'on a à retranscrire. Voyez-vous, Dieu, ce n'est pas quelqu'un, ce n'est pas une espèce de super super super être humain qui nous regarde et qui peut nous parler individuellement, nous sanctionner ou nous récompenser.

Dieu est un champ d'énergie, qui n'a rien d'humain et qui n'est absolument pas identifiable à une conscience humaine, angélique, archangélique ou tout ce que l'on veut. C'est un champ d'énergie aimant, absolu, réalisé, en continuel devenir, en continuelle expansion également, et nous faisons partie de ce champ d'énergie, même si on en fait partie à un niveau.. disons amnésique.

Alors, "Conversations avec Dieu", peut-être... mais je dirais plutôt "Conversations avec un courant d'énergie divine", car si on dit avec Dieu, ça veut dire une personne qui a la vérité absolue et c'est là où je ne suis pas d'accord, car ça veut dire que ce sont des paroles qui ne peuvent pas être commentées ni même remises en cause, c'est ça et point final. Non, cela, je ne peux pas être d'accord.


Dernière édition par Régis le Mer 11 Fév - 8:34, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: ENSEIGNEMENTS PREMIERS DU CHRIST   ENSEIGNEMENTS PREMIERS DU CHRIST Icon_minitimeDim 8 Fév - 10:20

- Est-ce que Jésus parlait de ses incarnations passées ?

- Je ne me souviens pas l'avoir entendu en parler explicitement... sauf à une reprise où il a reconnu avoir été à la fois Joshué et Elysée. Peut-être en avait-il parlé à d'autres, mais moi, je n'ai assisté qu'à l'évocation de ces deux incarnations passées. Il en avait parlé pour répondre à des questions qui lui avaient été posées. `

Aujourd'hui, on parle peut-être de réincarnation assez facilement enre nous mais si vous en parlez dans la rue, une bonne partie de la population va encore vous montrer du doigt, alors que dans la Palestine de jadis, c'était quelque chose de normal pour tout le peuple juif, et j'ai des amis juifs qui m'ont affirmé que, même s'ils n'en parlent pas, ils trouvent la réincarnation comme quelque chose de tout à fait normal.

D'ailleurs, si on lit bien les évangiles, il est fait allusion à cette réincarnation. On dit bien, à propos de Jean le Baptiste : "Est-ce qu'il est bien cet Elie qui devait revenir ?" Ceci veut dire que dans l'esprit de l'époque, on ne trouvait pas impossible ni invraisemblable que le prophète Elie revienne. Cela ne choquait pas, c'était normal !
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MessageSujet: Re: ENSEIGNEMENTS PREMIERS DU CHRIST   ENSEIGNEMENTS PREMIERS DU CHRIST Icon_minitimeDim 8 Fév - 10:21

- Lorsque vous avez abordé la crucifixion du Christ, vous avez parlé de "décharge énergétique". Pouvez-vous nous en dire plus à ce propos ? D'autre part, est-ce qu'on pourrait dire que Jésus s'est sacrifié pour que cette décharge énergétique puisse se faire ?

Eh bien, il est évident que lorsque la Conscience du Christ et la Conscience du Logos ont quitté le corps physique du Maître Jésus, cela a créé sur les plans éthérique, astral, mental et autres plans subtils de l'humanité terrestre, une véritable décharge énergétique, et dans l'élan de celle-ci, il y a eu ce soulagement du karma collectif de l'humanité. C'est une loi de biologie cosmique.

Evidemment, on pourrait parler d'un sacrifice, cette notion a aussi son importance mais dans l'esprit du Maître Jésus, il ne s'agissait pas d'un sacrifice ; la question lui a été posée à plusieurs reprises après sa "mort officielle" et il a toujours répondu qu'il n'a jamais eu la sensation de faire un sacrifice, car dans cette notion, du moins tel que nous, chrétiens, on nous l'a enseigné, il y a automatiquement une notion de victime, on a plutôt l'habitude de penser que celui qui est sacrifié est une victime, et on le voit ensuite comme une victime de la cruauté de l'humanité.

A nos questions, le Maître Jésus répondait qu'il s'est offert volontairement et que, dans son acte, il y a eu un choix et de la joie. Bien entendu, quand je dis "joie", ça ne veut pas dire qu'il s'est amusé car cela a été difficile pour lui, mais il a eu une action d'enthousiasme intérieur et de collaboration à un mouvement de vie qui, fondamentalement, était habité par une joie profonde, cette joie de faire quelque chose de grand et de fondamental pour l'humanité. Il ne voyait donc pas cela comme un sacrifice mais comme une offrande volontaire. A aucun moment il ne s'est senti comme une victime.
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MessageSujet: Re: ENSEIGNEMENTS PREMIERS DU CHRIST   ENSEIGNEMENTS PREMIERS DU CHRIST Icon_minitimeDim 8 Fév - 10:21

- Jésus connaissait-il le Yoga et a-t-il transmis des exercices précis à ce niveau ?

- Oui, il en a transmis mais je n'en ai parlé nulle part parce que ce sont des exercices que l'on peut comparer à ceux du Hatha Yoga qui est très connu.

Mais oui, le Maître Jésus pratiquait bien le Yoga et, d'ailleurs, à cette époque-là, beaucoup d'ascètes dans le désert et au Moyen-Orient pratiquaient des exercices yogiques, cela faisait partie d'une très vieille tradition.

Le Maître Jésus nous a donc bien enseigné en ce sens-là, mais je n'en parle pas car il existe de très bons livres sur le Hatha Yoga ou même le Kriya Yoga. J'ai simplement communiqué une série de huit exercices dans "De Mémoire d'Essénien" parce que c'est une méthode extrêmement puissante et précise, respectant un calendrier bien particulier, qui avaient des effets importants sur le plan physiologique et spirituel
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MessageSujet: Re: ENSEIGNEMENTS PREMIERS DU CHRIST   ENSEIGNEMENTS PREMIERS DU CHRIST Icon_minitimeDim 8 Fév - 10:22

- Êtes-vous déjà entré en contact avec un ou des Êtres de Lumière en public ?

- Non, je le fais parfois et uniquement en cercle très restreint mais je n'ai jamais voulu le faire en public. Et puis, très franchement, ce n'est pas moi qui décide. Si je dois faire cela parmi vous aujourd'hui, ça va s'imposer. Je ne vais donc pas vous dire : "allez, toute à l'heure, je vais me mettre en état de canalisation puis je vais appeler."

Si cela vient, ok, mais si ça ne vient pas, je ne vais pas appeller de force. Pour l'instant, je ne sens rien qui m'indique que cela puisse se faire... mais, encore une fois, ce n'est pas moi qui décide, ça me tombe dessus quand ça veut bien. Je ne dis pas que, de temps en temps, je ne peux pas solliciter quelque chose de cette façon, ça m'est déjà arrivé, mais dans ces cas-là, je ne suis jamais vraiment satisfait de moi car, jusqu'ici, les canalisations les plus fortes et les plus nécessaires que j'ai eu dans ma vie sont toujours venues d'elles-mêmes.

Mais vous savez, quelques fois, on canalise aussi sans savoir qu'on le fait, sans avoir l'impression de canaliser. Ceci est vrai pour n'importe quel orateur, il y a des moments où on laisse passer quelque chose. On n'appelle pas cela "canalisation" ou "channeling" parce qu'on en est conscient, mais on sent très bien que ce n'est pas tout à fait nous, ou alors c'est un nous + autre chose qui parle. C'est un peu la même chose pour un véritable artiste : ce qu'il appelle "inspiration" est une forme de canalisation qui se fait dans un état conscient.

C'est sûr que lorsqu'on prend la parole comme je le fait ou comme un autre conférencier peut le faire, on est forcément aidé à ce moment-là, c'est clair qu'on est jamais tout seul. Je véhicule quelque chose et vous véhiculez quelque chose, et, tous ensemble, on fait qu'il se passe quelque chose. S'il n'y avait aujourd'hui que 10 personnes devant moi, c'est sûr que ce ne serait pas pareil. Mais on dégage ensemble une force collective qui devient une force christique, ce qui ne veut pas forcément dire une force parfaite mais une force qui est à la recherche, toujours, d'une plus grande perfection, du sommet de la pyramide, du diamant intérieur.

- Est-il possible que l'Esprit du Maître Jésus soit là parmi nous, ce soir ?


- Bien sûr ! Il ne peut pas ne pas être là. Simplement, on s'attend toujours à des démonstrations spectaculaires, mais cela sert juste à faire plaisir à nos personnalités incarnées. Cependant, il est évident que sa présence est là, tout comme elle sera chez vous si, véritablement, en pensées, il y a un appel très très fort. Il ne s'agit pas de tomber dans une espèce de mysticisme débridé où l'on va commencer à le voir apparaître partout, et d'ailleurs, ce n'est pas à souhaiter car Il nous a toujours enseigné à bien garder les pieds sur terre. C'est la base d'une action concrète et d'une métamorphose qui n'est pas simplement du vent ou de la fumée.

Lorsqu'on parle des différents univers qui sont sur différents niveaux vibratoires, on ne pense pas que ces univers sont autour de nous, à côté de nous et qu'on est dedans comme ils sont en nous. Par exemple, lorsqu'on parle de l'univers de l'après-vie, de l'univers astral et de l'univers éthérique, on pense toujours forcément à quelque chose de plus haut dans les cieux, mais c'est une erreur car c'est bien là autour de nous de la même façon qu'il y a des ondes autour de nous qu'on peut capter avec un téléviseur ou une radio. A ce niveau, vous n'allez pas dire que vous êtes plus proche d'une chaîne que d'une autre, toutes ces longeurs d'ondes sont là qui se chevauchent ou se marient d'une certaine façon. Et nous sommes traversés constamment par ces longueurs d'ondes.

Eh bien, en ce qui concerne les autres univers comme celui de Shambhalla, par exemple, il serait relativement facile, dans le principe, de se mettre sur leur fréquence et d'entrer en contact avec eux
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MessageSujet: Re: ENSEIGNEMENTS PREMIERS DU CHRIST   ENSEIGNEMENTS PREMIERS DU CHRIST Icon_minitimeDim 8 Fév - 10:22

- Est-ce que le Maître Jésus vous avait informé de ce que vous auriez à faire deux mille ans plus tard, c'est-à-dire aujourd'hui ?

- Pas du tout ! On aurait eu bien trop le vertige ! Nous, on essayait de mener à bien la mission d'information dont Il nous avait chargé. Bien entendu, on n'allait pas faire du prosélytisme, on n'allait pas, comme on dit populairement, "porter la bonne nouvelle", ce n'était pas ça du tout. On allait vraiment partager un vécu extrêmement intense et ce vécu-là nous sortait tellement par les pores qu'on ne pouvait pas faire autrement que d'en parler.

Quand au Maître Jésus, il nous avait demandé d'en parler le plus naturellement et le plus simplement du monde, pour faire des perçées dans la conscience des uns et des autres, pour semer des petits germes. Il ne s'agit pas de convertir qui que ce soit, mais d'ensemencer la conscience de l'humanité avec des horizons beaucoup plus larges et beaucoup plus aimants.

Nous nous sentions donc, certes, investis de quelque chose et, surtout, responsables de la confiance qu'il mettait en nous, et nous nous sentions porteurs d'amour. Mais, à l'époque, nous étions vraiment persuadés que ce que nous allions faire était tellement fort que ça allait fleurir tout de suite. On ne pensait donc pas qu'il faudrait attendre 2000 ans ni même 100 ans, ça devait forcément se réaliser de suite !
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