Chasse aux sorcières : après Bob-vous-dit-toute-la-vérité c'est Sacrée Planète

Voici l'annonce que nous aurions souhaité ne jamais faire...

Sacrée Planète vient de recevoir un refus pour le renouvellement de son inscription à la commission paritaire des publications et agences de presse (CPPAP)... Qu'est-ce que cela signifie ? La commission paritaire est le poumon de la presse. C’est un régime particulier sans lequel la presse écrite n'existerait pas telle qu'elle est actuellement. Elle donne droit à des tarifs postaux réduits et des allègements fiscaux (TVA à 2,10 %). Sans CPPAP, la TVA sera de 19,60 %. Très concrètement, sur la base de l’année en cours, nous allons payer 27 000 euros de TVA en plus à l’Etat. Somme astronomique pour une petite structure comme la nôtre qui équilibre tout juste ses comptes et par conséquent sera dans l'obligation d'augmenter le prix de vente au numéro à 7,40 € minimum !

Quel prix sommes-nous prêts à donner pour la liberté d'expression en ces temps de crise ?

Souvenez vous, le magazine Nexus a eu un refus en 2006 pour ses articles contestant la vaccination... Il a récupéré sa CPPAP 4 ans plus tard ! En ce qui nous concerne, voici le libellé du refus : Sacrée Planète «comprend des articles et des annonces publicitaires, susceptibles d’inciter certaines personnes à s’orienter vers des pratiques porteuses de risques (guérisseurs, méthodes de soins…) Compte tenu du danger potentiel qu’elle présente pour ses lecteurs, la commission a estimé que la publication était dépourvue du caractère d’intérêt général exigé par les textes.»

Pourquoi cela arrive-t-il maintenant ?
Nous avons envie de dire que tout événement recèle une part de positif. En effet, si nous sommes inquiétés aujourd’hui, cela tient au fait que Sacrée Planète connaît une notoriété grandissante et nous remercions tous nos fidèles lecteurs ! Donner des infos qui ne sont pas relayées par les grands medias correspond à une réelle demande d’un public qui cherche sens aux événements actuels. Cela revient à dire que nous prenons de la place et c’est tant mieux !
A toute médaille, son revers ! Le côté sombre est un défi financier difficile à relever par Sacrée Planète.
Une telle sanction administrative met en péril la publication du magazine mais n’oublions pas qu’entre ces deux facettes, réside le lien, celle du «Soutien de ses lecteurs» qui peut faire la différence. Oui, après réflexion, nous savons que le seul moyen de continuer notre mission est de faire un appel aux lecteurs !



Comment soutenir Sacrée Planète ?

Nous avons bien entendu entrepris les démarches de recours gracieux. Toutefois, la décision administrative prend effet immédiatement et nous contraint à imputer la hausse des frais de port et de TVA sur le prix du magazine ce qui revient à augmenter le prix au numéro et celui des abonnement. Nous lançons donc un appel à tous pour un soutien financier.

Une entreprise ne pouvant recevoir de dons financiers,
nous vous proposons plusieurs solutions :

• Si vous n'êtes pas déjà abonné, abonnez-vous à partir du n°61 aux nouveaux tarifs
cliquez ici

• Participez à une opération "FONDS DE SOUTIEN" en achetant des anciens numéros allant du n°1 au n°49.
Pour 20 €, vous aurez 3 numéros à choisir, pour 30 € : 5 numéros à choisir,
pour 50 € : 8 numéros à choisir, pour 100 € : 16 numéros à choisir.
Si vous voulez davantage de numéros, vous additionnez le nombre de numéros par tranche de prix.
Par ex. : pour 150 €, comptez 100 € = 16 n° + 50 € = 8 n° )
Cliquez ici pour le bon de commande "spécial fonds de soutien"
• Faites vos achats dans la boutique Sacrée Planète pour Noël par exemple.
Cela nous sera d'une grande aide.

Je connais bien le problème, je suis passé par là avec mon bulletin bimestriel "Le Baume de Vie", petite revue consacrée notamment jusqu'ici - bien que j'ai dû arrêter après 16 ans de loyaux services - à des personnes qui n'avaient pas internet... oui oui, ça existe !).

Il y a une possibilité (je l'ai fait et ça avait marché) : il faut créer parallèlement un numéro bidon en quelques exemplaires où ils n'abordent que des sujets style écologie et recettes de grand-mères, en prenant même le soin de critiquer un peu les "sectes". Lorsqu'ils enverront les exemplaires bidons réclamés par l'administration lors d'une nouvelle demande, le bureau chargé de décider de ce qui est "politiquement correct dans la presse" accordera à nouveau (il y a en tout cas de fortes probabilités puisque ça a marché pour moi) la Commission Paritaire.

Par la suite, il leur suffit de continuer la revue comme avant durant les 4 ans accordés. Chaque bimestre, ils devront bien sûr envoyer des exemplaires du N° en cours, mais soit ils refont chaque fois un n° bidon pour l'administration, soit ils leur envoie la revue originale et même si la Commission Paritaire se rend compte que c'est à nouveau comme avant, ils ne peuvent pas revenir en arrière sur l'accord. Entre temps, il y a de fortes chances que la personne s'étant occupé de leur dossier ne soit pas la même 4 ans après lors de la date d'expiration, d'où la possibilité de prévoir un nouveau numéro bidon. ... mais si c'est toujours la même personne, elle ne retombera peut-être pas deux fois dans le même piège, d'où l'idée d'un numéro bidon bimestriel en autant d'exemplaires - - 4 si mes souvenirs sont bons, ce qui est tout à fait réalisable pour pas cher ! - réclamés par l'administration pour chaque parution.

A leur place, je tenterai le coup !

Et pendant ce temps , les médias désinforment. Drole d'époque !
A nous d'etre bons pour faire émerger la lumiere !