Octobre 2011 : que faut il faire?

Octobre 2011
Que faut-il faire ?

Que faut-il faire ? Tout récemment, j'ai découvert cette question un peu abrupte posée par l'un de vous qui me lisez en cet instant. Celui-ci, comme beaucoup j'imagine, s'interrogeait à juste titre sur l'attitude à tenir face à ces vagues répétées d'évènements douloureux, d'informations alarmantes ou révoltantes qui secouent plus que jamais la planète… et chacun de nous par la même occasion.
Oui, que faut-il faire ? Actuellement, quand on évoque toutes ces choses, il est presque inévitable de penser aux Mayas. Je ne suis pas un spécialiste de leur Calendrier ni d'aucune prophétie que ce soit et, à parler franchement, ce domaine de recherche me fait peu réagir. Tout passionnant qu'il soit, il me semble en effet nourrir davantage le jeu de nos méninges et de nos émotions que les vrais battements de notre cœur. Je réfléchis différemment…

Je préfère observer avec une attention soutenue le quotidien de notre monde car ce qui s'y passe est suffisamment éloquent pour interpeler en profondeur toute personne dotée d'un minimum de bons sens.

Pas besoin d'être bien cultivé pour comprendre clairement que les Institutions financières mondiales s'étouffent d'elles-mêmes et sont sur le bord du gouffre. Pas besoin d'être économiste pour s'apercevoir qu'ici et là les populations pauvres et opprimées n'en peuvent plus et se soulèvent, que les nantis que nous sommes encore globalement en Occident voient leur équilibre de plus en plus précaire et commencent à paniquer. Nul besoin non plus d'être géologue ou climatologue pour constater que notre activité industrielle a dangereusement abimé la planète, que celle-ci se rebelle et est à la veille de se réorganiser.
Sans aucun doute, tout cela correspond à des rythmes naturels. Les modifications géologiques et climatiques ainsi que l'apogée puis le déclin des civilisations font incontestablement partie de ces épisodes qui ont toujours ponctué l'histoire des sociétés humaines. Pas question de le nier.

Mais est-ce alors dire qu'il n'y a rien à faire et que nous sommes appelés à toujours revivre le même scénario ainsi que l'affirment nombre d'analystes ? Serions-nous ainsi inéluctablement coincés dans la mécanique de l'Éternel Recommencement ?

Ce n'est pas mon opinion. Le Principe de l'Évolution n'est pas celui qui fait tourner inlassablement l'âne autour de l'axe d'une meule jusqu'à creuser un sillon dans le sol qu'il foule.

" Que faut-il faire ? " continue de me demander le message reçu comme si son auteur attendait de moi une solution toute faite et des directives à suivre.
Bien évidemment, je n'ai pas le mode d'emploi d'une opération de sauvetage de notre monde ! Qui pourrait prétendre l'avoir, d'ailleurs, hormis quelques pseudos-messagers de l'Apocalypse auto-proclamés ?

Ce qui me paraît certain, par contre, c'est que tous ceux et toutes celles qui sont un peu intelligents, conséquents et qui sont dotés d'un minimum de courage doivent cesser de faire l'autruche en maintenant la tête dans les sables de leur tranquillité quotidienne. Ce temps est révolu.

Lorsqu'il est de notoriété publique que les auteurs des escroqueries de grande envergure, des mensonges mondiaux, des injustices, des détournements de fonds colossaux, des gâchis et des massacres sans nom tiennent les rènes d'un grand nombre des postes-clés de nos sociétés, comment se taire et ne pas réagir sans se rendre complice de cet état de fait ? Le " Je ne le savais pas " n'est plus de mise; il est une hypocrisie.

Que faut-il faire alors ? Prier ? Méditer ? Se retirer dans un coin de campagne si les circonstances de notre vie nous le permettent ? Je serais tenté de vous dire oui, bien sûr, car renforcer notre âme est capital tandis qu'offrir le meilleur à notre corps est légitime… et puis parce que, ultimement, on peut sans peine se répéter que tout ceci fait partie du jeu illusoire de la Maya.

Cependant, je serais encore plus tenté de vous dire que ce n'est pas suffisant, que c'est un détour, une fuite de plus.

Je crois que - même au cœur de la Maya - la situation actuelle est telle qu'elle demande urgemment une implication très concrète de tous ceux qui ont pris conscience que chacun de nous est responsable de l'état de notre monde.
Cette implication doit mener sans tergiverser à un " NON " massif à tous les asservissements qu'a engendrés notre société via notre lâcheté et notre égoïsme.
Comment ? Par ce qu'on appelle la désobéissance civile, c'est-à-dire par le refus de se soumettre à l'absurde, au vol organisé, légalisé, au pillage, au mensonge, à la tricherie et à toutes les sortes d'iniquités doublées de cynisme érigés en systèmes de fonctionnement.

Comprenez-moi bien, je ne prône ni une révolution ni l'anarchie car ceux-ci vont toujours de pair avec la violence. Nous avons assez ¨donné¨ - ou plutôt perdu - dans cette direction…

Je plaide seulement pour une véritable et irréversible Évolution - un saut quantique volontaire, dirions-nous - une mutation radicale et rapide de nos mentalités et de nos comportements.

Bernard Benson, l'auteur du ¨Livre de la Paix¨, un homme que j'ai connu il y a vingt-cinq ans, attirait déjà notre attention sur le fait qu'il est totalement absurde que quelques tout petits milliers d'individus décident à eux seuls de la vie de quelques milliards de personnes.

Aujourd'hui que nous sommes au nombre de sept milliards, cette vérité devient encore plus éclatante.

Je ne suis pas de ceux qui prétendent, à l'instar de certains ¨prévisionnistes¨ mondiaux, que notre espèce trouvera bien le moyen de se débrouiller, de se réorganiser puis de repartir ¨comme avant¨ aidée par de nouveaux progrès techniques. Ce n'est pas la technique qui nous sortira de notre impasse mais l'expression du cœur humain, son ¨Amour-Intelligence¨.

Je suis de ceux qui disent haut et fort qu'il ne faut surtout pas que cela continue ¨comme avant¨ car seule une refonte de toutes nos valeurs peut nous faire sortir de notre hypnose et de notre ornière.

Voilà pourquoi désobéir autant qu'on le peut à nos réflexes de consommateurs, de gaspilleurs, à nos habitudes d'assujettissement aveugle aux pouvoirs abusifs politiques et religieux, aux lois perverses et au Principe de la Peur me paraît être aujourd'hui un devoir de conscience impérieux.

Cela vous étonne de la part de quelqu'un qui se définit comme un mystique ?
Quant à moi, je ne peux concevoir une Voie d'Intériorité ou de recherche du Divin qui ignorerait la densité enseignante de ce monde, le respect puis l'amour de l'Humain. Je l'ai souvent écrit : " Tous les mondes ne font qu'Un ". La quête de l'Esprit ne doit jamais signifier la fuite des réalités de la Matière. L'un des aspects majeurs de l'Initiation, autrement dit de la révélation de l'être à lui-même, se situe là…

Avez-vous jamais remarqué à quel point la plupart des grands guides spirituels de notre Humanité ont été parallèlement des hommes de terrain et d'action ? Ne citons pour exemple que Ram, Moïse, Jésus, Mahomet, l'empereur Akbhar… Tous ont été confrontés à des situations sociales et politiques très concrètes. Ils ne sont pas enfuis sur les sommets des montagnes, ni cachés dans des grottes pour se retrouver à l'abri, face au Divin. Ils se sont impliqués, ils ont participé très activement - et de façon parfois musclée - au remodelage de leur société.
Alors finalement, que faire ?

Mon opinion ne sera jamais que mon opinion. C'est assurément à chacun de décider de ce qu'il doit faire, en conscience, avec ses moyens personnels, sa force, son audace,… en faisant en sorte que son âme et son corps vivent en cohérence. À ce niveau-là, ¨faire¨, signifiera commencer à ¨être¨.

Ce qu'il faut surtout ne pas faire ? C'est nier qu'il se passe quelque chose de majeur aujourd'hui sur Terre et s'en moquer complètement. C'est continuer à courber l'échine face aux iniquités et à la volonté de manipulation croissante des consciences, c'est ne rien oser, c'est la tiédeur.

Que l'on ne se demande pas pourquoi le Christ a affirmé : " Dieu vomira les tièdes… ". En termes actuels cela veut dire que le Mouvement naturel de la Vie n'alimente jamais les timorés et les indécis, que la Vie ne fait pas de sur-place ni ne tourne indéfiniment en rond mais que c'est à nous de participer à son invention.

Toute démarche spirituelle qui ne se prolonge pas en sa contrepartie terrestre ne peut être qu'incomplète.

Voilà pourquoi je ne crains pas de vous écrire aujourd'hui : " N'ayons pas peur de dire Non à la ¨zombification¨ planifiée de notre espèce. N'ayons pas peur de désobéir à ce qui n'est visiblement pas de l'ordre du juste. N'ayons pas peur de faire se rencontrer le Vertical et l'Horizontal et de tout faire pour nous tenir en leur point de jonction.

Au-delà de la diversité des fois, l'archétype d'une telle Rencontre en dit beaucoup, ne croyez-vous pas ?

Daniel Meurois
17 Octobre 2011

Source : http://www.meurois-givaudan.com/

Merci, j'ai trouvé ce message, et le précédent de Daniel, particulièrement brillant et parlant.

par exemple, j'ai vu sur des forums qu'une idée est née d'écrire sur les billets de banque des petits mots, ici sur le gouvernement mondial, mais cela pourrait être aussi des messages plus positifs :

Un grand merci à Daniel pour ce formidable message qui réjouit mon coeur. Notre monde en a bien besoin.

Au passage, je voudrais tout de même ajouter une chose : comme l'a souligné Daniel, il ne faut pas tomber dans le piège de la fuite, de la tiédeur. Or, ayant pratiquement toujours vécu près de la nature ou en pleine campagne, je peux témoigner d'une chose : Vivre de la nature exige beaucoup de force et de courage, elle apporte certes de grandes joies mais exige aussi des grands efforts et là encore, la tiédeur n'est pas de mise !

Durant ces trente dernières années, j'ai vu un bon nombre de gens fuyant la société venir se réfugier à la campagne ou en pleine nature... mais un grand nombre ont vite renoncé et sont retournés vivre en ville. J'en ai même connu (notamment quand je vivais en Dordogne, puis plus tard en Charente) qui ne supportaient pas le calme de la nuit en pleine campagne, tant ils étaient habitués à dormir dans le bruit de leur vie citadine. C'est vous dire !

Bref, ça ne suffit pas d'aimer la Nature pour y vivre ; là encore, ce qui compte, c'est l'être. On peut vivre près de la nature (ou avec) mais si on ne la respecte pas, elle peut devenir hostile. J'ai vu quelques fermiers voisins (en Charente) en pâtir un jour avec une invasion de punaises, alors que notre fermette avait été épargnée (j'en avais parlé plus en détails dans un autre post).

Enfin voilà, c'est tout ce que je voulais ajouter, inspiré par ce beau message de Daniel.

Cette réflexion de Daniel m’inspire ceci.
Mon quotidien, le monde que j’affronte est celui de l’école( Je suis enseignante) Et bien des fois, j’ai envie de ruer dans les brancards. Voici ce qui me vient à l’esprit alors.

On enferme nos enfants dans des modes de fonctionnement, on les formate pour qu’ils soient de gentils consensuels matérialistes. 30 automates bien installés dans leur case : mêmes gestes (sortir les cahiers, les livres, se taire, pas bouger se remplir la tête avec tout et rien, sans véritable but) On les fait travailler plus que les adultes. Quel adulte serait capable d’écouter 7 à 8 heures par jour sans bouger ? Bourrage de crâne alors que la nature est si belle et si porteuse de sens.

L’école dit que les enfants ont de plus en plus de problèmes…la faute de la famille…de la naissance… de pas de chance….alors pour soi-disant les soigner, on les immerge dans la pire des solutions : l’école, qui reconnaît à peine leur individualité, qui les isole, les catalogue (dys ceci, dys cela) Et en plus, ces solutions donnent bonne conscience à tout le monde. Il suffirait de changer les programmes, de changer le mode de fonctionnement. L’école unique… une aberration.

Alors qu’ils nous crient qu’ils étouffent dans le carcan du politiquement correct,
on leur dit, travailler à l’école pour avoir un bon travail… mais de moins en moins de travail dans notre société. En attendant, ils rit, ils s’amusent…ils ont raison car au fond d’eux ils savent sûrement quelque part que la vie peut être autre chose.
En attendant, ils se raccrochent à l’argent, à la société de consommation, à leur portable qui leur donne une fenêtre sur autre chose.
Autre chose, autre chose…sauf eux-mêmes, leur âme, leur esprit.
On détourne leur attention vers l’extérieur.
On les mal nourri, voire on les empoisonne, on les désagrège et tout cela en toute impunité.

On oublie l’essentiel à savoir de donner un sens à tout cela : pas de cours de spiritualité, pas de réflexion sur : qui suis-je ? Et pourquoi je suis là ?
Le monde du « Meilleur des mondes » en somme. Voilà mon constat. Que faire ? Ma plus grande souffrance est de ne pas être disponible à chacun, discipline oblige. ; et parfois en venir à des paroles blessantes,seule, face à un groupe qui bout de vie.

Certains jours, je me dis : que fais-je dans cette galère ? Et d’autres jours, je me dis regarde celui-ci et celui-là…regarde ce qu’il a écrit, ses progrès, son sourire, sa personnalité. Il y a des moments de vraie joie en classe et ça personne, aucun système ne peut nous l’enlever ni à eux, ni à moi. Et puis de par mon travail, j’ai connu des gens formidables fourmillant d’idées, transparents (tout le contraire du système), en somme enthousiastes (qui ont Dieu en eux étymologiquement) et que j’aime à ma manière et qui m’aiment à leur manière, comme les enfants nous aiment avec pudeur. L’école , avec tous ses paramètres sclérosants, avec ses imperfections est une formidable école de la diversité et de la vie.

Je terminerai en disant que chacun des acteurs de l’école (adultes, enfants) par cet échange de visions, d’idées peut faire naître une graine en chacun qui grandira et qui permettra peut-être de changer le monde de demain.

En bref, ne pas attendre béatement que la prophétie Maya se réalise, et écarter dans la mesure du possible le voile de la Maya, qui nous donne illusion d'être impuissant.
C'est terrible parce que l'une ( la prophétie) nous maintient dans une forme d'inertie, d'attente, alors que l'autre ( l'illusion) nous voile la réalité de ce que nous sommes.
Difficile d'y voir clair , et d'être un désobéissant civil, quand ces deux mayas nous tiennent !

Merci Sylvie-Aurore pour ton témoignage à propos de ta profession (enseignante) et du problème que tu soulèves par rapport ) l'éducation des enfants.

Comme tu l'expliques au début, il y a des jours où l'on doit être au bord de craquer et d'abandonner face à ce sentiment d'impuissance auquel on est confronté.

A ce niveau-là, le Frère Morya = à travers la voix de Daniel Meurois - avait transmis une réponse évidente qui, je pense, devrait pouvoir aider toute personne confrontée au doute et au découragement par rapport à sa profession. La question étant ici : "Que dois je faire : garder ou quitter mon travail ?" A cela, Frère Morya demande alors (approximativement car je n'ai pas les paroles exactes en tête) : "Que deviendra cette profession s'il n'y a personne pour la faire évoluer ?"

C'est effectivement intéressant de se poser cette question au moment où l'on est confronté au doute.

En même temps, chère Sylvie-Aurore, on voit bien que tu en es justement consciente et que tu ne te laisses pas décourager, tu acceptes l'horizontal comme le vertical, tu cherches à te placer (comme Daniel nous invite à le faire dans sa chronique) au centre de la croix !

Bravo et merci pour l'exemple que tu donnes ici.
Chaleureusement
Régis

Merci Daniel pour ce trés beau message qui résume bien la situation actuelle et permet une compréhension en profondeur des évènements que nous traversons. Que chacun bouge selon ce qu'il lui est possible, et surtout avec sa conscience, et le monde que nous attendons et portons en nous se révèlera.

Au titre de ce qu'il nous est possible de faire, c'est bien sûr de retirer notre argent des banques qui ont spéculé contre nous et que nous n'arrêtons pas de renflouer par de nouveaux impôts ou par des coupes sombres dans tous les budgets sociaux et le placer entre les mains de banques alternatives qui ont une éthique, telle la NEF. Je ne sais si vous la connaissez, personnellement je l'ai découverte récemment et elle correspond exactement à ce que j'imagine qu'une banque doit être. Voici sa plaquette de présentation :

Un organisme alternatif au cœur des circulations financières

La Société financière de la Nef est une coopérative de finances solidaires. Depuis sa création en 1988, elle exerce une double activité de collecte d’épargne et d'octroi de crédit dans le cadre d’un agrément de la Banque de France.

L’épargne collectée sur des comptes de dépôts à terme ou sur des comptes courants est déposée par des particuliers, des associations et des entreprises. Toute personne physique ou morale désireuse de donner un sens à son argent peut ouvrir un compte à la Nef.

Les financements accordés par la Société financière de la Nef permettent de soutenir la création et le développement d’activités professionnelles et associatives à des fins d’utilité sociale et environnementale.

Aujourd’hui, 26 000 sociétaires ont choisi d’exercer leur responsabilité sur leur argent en déposant leur épargne ou en souscrivant un prêt auprès de la Nef. Et chaque mois, ce sont plus de 200 nouveaux sociétaires qui franchissent le pas, porteurs d’une volonté de changement sur l’organisation économique et sociale de notre monde.

Une expertise de plus de 20 ans

Depuis plus de 20 ans, la Société financière de la Nef est le seul établissement financier engagé dans la gestion responsable et transparente de l’épargne citoyenne en France.

Elle est devenue un partenaire financier de référence pour les porteurs de projets responsables et innovants dont la valeur sociale et environnementale est prépondérante.

Une résonance européenne

L’action de la Nef s’inscrit au cœur d’un réseau européen de banques éthiques rassemblées au sein de la Fédération Européenne de Finances et Banques Ethiques et Alternatives.

Toutes s’inspirent d’un modèle de développement humain et social dans lequel la production et la distribution de richesses sont fondées sur des valeurs de solidarité et de responsabilité vis-à-vis de la société, en vue de la réalisation du bien commun.

La Nef est aujourd’hui engagée dans la construction d’une banque éthique européenne, avec ses partenaires italiens (Banca Etica), espagnols (Fiare), belges (Crédal, Hefboom) et allemands (Oekogeno). Ce projet a pour vocation d’offrir dans ces pays une alternative bancaire complète, reposant sur les principes d’éthique et de transparence qui régissent déjà l’activité de la Nef.

Bonjour Daniel,

Très riche et profond engagement que sont à nouveau ces paroles d'actions à pratiquer au quotidien...

Oui c'est bien au coeur des choix de tous les jours que la vie prend un sens différent, je m'attache à le mettre en pratique pour moi même et ceux que je rencontre, particulièrement au niveau de mon implication et de mon investissement sur les formations que j'anime ou les valeurs humaines universelle sont présente...

En conscience avec Kristos,
deva-ka

Merci à toi Régis ! pour avoir mis à disposition cet espace de paroles qui m'a permis la réflexion.

Et puis, comme "par hasard" je viens de trouver un écho qui me donne une élément de réponse dans le livre « Par l’esprit du Soleil » que je suis en train de lire d'Anne et de Daniel qui sont les « Enseignements de Jésus au monde d’aujourd’hui ».

Voici un petit extrait de ce que dit Jésus à ce sujet :

"L'actuelle désagrégation des écoles et des modèles d'enseignements qui se manifeste un peu partout sur Terre constitue un signe dont il faut en définitive se réjouir. Vos sociétés se sont dévitalisées à produire des êtres pour la plupart calibrés, incapables de concevoir leur origine et leur destination, privés du pouvoir de concevoir la vie autrement que centrés autour de leur petit fonctionnement intérieur. L'axe de l'éducation doit devenir sans tarder l'Amour de la vie Par une responsabilisation de chacun de ses acteurs. Le mot amour qui implique la notion d'une certaine liberté, exclut cependant tout laisser-aller. C’est ce concept qu’ont mal compris quelques-uns d’entre vous en matière d’éducation. La force de Vie nécessite des structures fermes, bien qu’intelligentes par leur mobilité, des points de repère comme des ports où l’on peut jeter l’ancre, un rythme parce chacun est un astre qui réclame ses jours et ses nuits, son soleil parce qu’il est joie et préserve des impasses.
Il vous faut donc, amis, non pas vous appliquer avec force réunions et maniements de théories à usiner un nouveau moule pour ceux qui relèveront votre flambeau mais sentir les lignes de force réclamées par l’équilibre de l’être. Vous ne pouvez plus imposer « votre » vision des choses. Dans ce domaine comme dans les autres une telle démarche sera immédiatement vouée à l’échec. Votre tâche si vous avez la volonté de donner un peu de votre cœur au monde, est au contraire d’écouter battre les pulsations de la Vie et de les réinsérer, de les reproduire, dans le fonctionnement et le contenu d’une nouvelle éducation… »

C’est avec émotion que j’ai réécris ces mots. C’est une tâche ardue et tellement belle qui nous est signifiée.

Ce livre est un pur nectar. Merci

puis je te demander dans quelle sphère tu enseignes ? Lycée, collège ?

tu me touches beaucoup tu sais...j'ai vu des enseignantes pleines d'amour et de respect se faire maltraitées par des êtres insupportables lorsque j'étais jeune...au collège notamment, cela me touchait beaucoup...En même temps c'est un karma qu'on doit accepter...Cela n'empeche jamais d'aider l'autre à traverser ses difficultés.

amour, paix, pour toi pour laquelle il est sûrement difficile quelques fois d'exercer ton métier ...Puisses tu y tirer l'important et le vivre le mieux possible sans te laisser écraser ni qu'ils ne t'écrasent de trop.

benjoinunivers a écrit:

puis je te demander dans quelle sphère tu enseignes ? Lycée, collège ?

Je travaille dans un collège. Je ne suis pas maltraitée du tout par mes élèves.
Un peu bousculée dans ma routine et mes convictions parfois ; mais ce n'est pas forcément un mal ! Ca m'empêche de m'endormir !
Merci pour ton message Benjoinunivers.

Professeur de français ?

Amma a créer une gratuite pour les pauvres en inde et elle dit qu'il faut à la fois enseigner les valeurs humaines aux enfants que d'enseigner à lire, écrire et compter. Mais tout ceci à propos de l'enseignement en france est fait expres. Mon père est instituteur au primaire, j'ai bien vu l'évolution des programmes devenant de plus en plus appauvri et difficile d'application. Oui les instituteurs ne comprennent pas forcément toujours le programme car les dénominations des matières et autres sont devenues très complexe en utilisant des mots et des thermes étranges. De plus, ne parlons même pas de toutes la pressions administratives envers ces derniers. Autrefois, c'était un métier agréable, aujourd'hui c'est devenue difficile. Beaucoup de choses se compliquent. On enlève des postes d'enseignants au profit de plus de policiers etc... on dérobe et détourne de l'argent dans les coulisses dans tous les ministères, on fait peur aux journalistes etc... on hypnotise les gens avec le sport, le foot, le rugby etc... toutes ces choses sont là pour éviter à ce que les gens se tournent vers eux-mêmes ! on détourne l'attention de soit ! C'est le plan.

Et, merci à daniel de son message mais il vrai qu'aujourd'hui nous peinons à agir, à dire stop etc... mais je sais qu'au fur et à mesure tous ce mettra en place.